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Chroniques d'un rêve enclavé
« On ne bâtit rien sur le désespoir, fors la haine, mais avec la colère et l’usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en échos, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n’aurons plus besoin d’un rêve pour nous réveiller. »
Ce rêve est celui d’un poète assassiné pour une poignée de mots jetée sur les murs de la Colline, quartier d’une cité médiévale où règnent recruteurs, faiseurs de dîme et de gabelle. Les poètes meurent, les rêveurs aussi. Les rêves, eux, ne demandent qu’à voyager. C’est un curieux pèlerin qui les ramène sur la Colline, un vabagond visionnaire que les Collinards appelleront Parleur.
Ce rêve est celui d’un poète assassiné pour une poignée de mots jetée sur les murs de la Colline, quartier d’une cité médiévale où règnent recruteurs, faiseurs de dîme et de gabelle. Les poètes meurent, les rêveurs aussi. Les rêves, eux, ne demandent qu’à voyager. C’est un curieux pèlerin qui les ramène sur la Colline, un vabagond visionnaire que les Collinards appelleront Parleur.
- GenresFantasy
384 pages, Paperback
First published January 1, 1997
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47 people want to read
About the author
Ayerdhal
71 books13 followersAyerdhal, Yal de son prénom (il a abandonné son nom administratif depuis 40 ans), né le 26 janvier 1959 à Lyon (La Croix-Rousse), est un écrivain français qui a commencé par écrire de la science-fiction avant de se lancer dans le thriller. Il a entre autres obtenu deux grand prix de l'Imaginaire, un prix Ozone, un prix Tour Eiffel de science-fiction et un prix Michel-Lebrun.
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Community Reviews
Displaying 1 - 5 of 5 reviews
January 27, 2025
J'ai dû lire presque le tiers du bouquin avant de rentrer vraiment devant, mais je ne regrette finalement pas d'avoir persévéré.
Ça ressemble à une version médiévale des Dépossédés mélangé à la Commune de Paris.
L'histoire raconte de manière vraiment intéressante, et en restant vraiment un roman, les défis posés par une révolution et par la société à construire ensuite. Globalement c'est un peu une version narrative du marxisme sauce communarde mélangée à des militants de XR qui t'expliquent le principe de non-violence pendant une AG. Ça sonne terrible comme ça mais je vous jure c'est fait d'une manière intéressante
Un peu agacée cependant par le propos sur le pacifisme que je trouve moins subtil et border niais même si la fin me fait réévaluer un peu cet aspect + fantasy de vieux mec oblige, les persos féminins, alors qu'elles ont grave un potentiel de personnages bien écrits, finissent toujours par être résumés par leur intérêts amoureux ou sexuels, et enfin un usage des violences sexuelles franchement dérangeant à deux moments.
Ça ressemble à une version médiévale des Dépossédés mélangé à la Commune de Paris.
L'histoire raconte de manière vraiment intéressante, et en restant vraiment un roman, les défis posés par une révolution et par la société à construire ensuite. Globalement c'est un peu une version narrative du marxisme sauce communarde mélangée à des militants de XR qui t'expliquent le principe de non-violence pendant une AG. Ça sonne terrible comme ça mais je vous jure c'est fait d'une manière intéressante
Un peu agacée cependant par le propos sur le pacifisme que je trouve moins subtil et border niais même si la fin me fait réévaluer un peu cet aspect + fantasy de vieux mec oblige, les persos féminins, alors qu'elles ont grave un potentiel de personnages bien écrits, finissent toujours par être résumés par leur intérêts amoureux ou sexuels, et enfin un usage des violences sexuelles franchement dérangeant à deux moments.
November 4, 2021
Pff j'ai lu 77 pages soit nettement plus que les 50 pages que je me donne en général pour décider si je finis un livre ou pas, et je n'accroche vraiment pas. :(
Le style me semble artificiellement compliqué et pompeux, et en plus ça fait que je dois relire beaucoup de phrases plusieurs fois.
Il y avait bien une promesse de quelque chose de chouette à la fin du prologue, avec des poèmes très bien écrits, eux, et une histoire d'une guilde qui manipule les événements dans l'ombre, mais cette promesse ne se réalise pas et la mention suivante de la guilde n'est qu'une suite de noms de gens au pouvoir qu'on ne connaît pas et donc on n'y comprend rien...
Je vois que ce livre a de bonnes critiques mais malheureusement ce n'est pas pour moi. Je file une des mille lectures qui m'attendent et qui m'inspirent plus !
Le style me semble artificiellement compliqué et pompeux, et en plus ça fait que je dois relire beaucoup de phrases plusieurs fois.
Il y avait bien une promesse de quelque chose de chouette à la fin du prologue, avec des poèmes très bien écrits, eux, et une histoire d'une guilde qui manipule les événements dans l'ombre, mais cette promesse ne se réalise pas et la mention suivante de la guilde n'est qu'une suite de noms de gens au pouvoir qu'on ne connaît pas et donc on n'y comprend rien...
Je vois que ce livre a de bonnes critiques mais malheureusement ce n'est pas pour moi. Je file une des mille lectures qui m'attendent et qui m'inspirent plus !
October 16, 2022
Il y avait de l’idée. Beaucoup. Et un joli style de plume, quoique parfois un peu trop envolé. Mais je ne peux pas dire avoir aimé cet ouvrage.
Les personnages au coeur de l’histoire ne m’ont pas touché, pas attendri et étaient parfois si caricaturaux que j’avais envie de rouler des yeux (notamment Halween). La narratrice est creuse, bien trop creuse, et quel dommage! Si elle ne manquait pas de relief, on s’attacherait peut-être mieux à son histoire.
Et Parleur porte bien son nom. Beaucoup de blabla mon cher ami. Mais il n’y a guère que les personnages de l’histoire qu’il arrivait à convaincre. Parfois, j’avais du mal à saisir la subtilité de son discours qui lui permettait de convaincre les autres. Que disait-il mieux que les autres personnages ayant essayé de négocier avant lui? Enfin, bref.
Au final, j’ai parcouru le roman pour savoir comment tout se finirait. Et les dernières pages ne m’ont transmis aucune émotion. Quelle tristesse.
Il y a de belles leçons dans ce livre, certaines à prendre, d’autres à laisser. Le message est sympa, mais le livre en lui-même est fort peu divertissant.
Les personnages au coeur de l’histoire ne m’ont pas touché, pas attendri et étaient parfois si caricaturaux que j’avais envie de rouler des yeux (notamment Halween). La narratrice est creuse, bien trop creuse, et quel dommage! Si elle ne manquait pas de relief, on s’attacherait peut-être mieux à son histoire.
Et Parleur porte bien son nom. Beaucoup de blabla mon cher ami. Mais il n’y a guère que les personnages de l’histoire qu’il arrivait à convaincre. Parfois, j’avais du mal à saisir la subtilité de son discours qui lui permettait de convaincre les autres. Que disait-il mieux que les autres personnages ayant essayé de négocier avant lui? Enfin, bref.
Au final, j’ai parcouru le roman pour savoir comment tout se finirait. Et les dernières pages ne m’ont transmis aucune émotion. Quelle tristesse.
Il y a de belles leçons dans ce livre, certaines à prendre, d’autres à laisser. Le message est sympa, mais le livre en lui-même est fort peu divertissant.
November 5, 2021
C'est facile à lire, et même à lire très vite, mais l'on ne s'implique pas vraiment dans cette histoire aux personnages unidimensionnels et peu attachants (à commencer par la narratrice, qui reste à l'état de croquis). Le style est enlevé mais aussi parfois pompeux, et les dialogues forcent sur la vulgarité sans jamais sembler naturels. On ne s'ennuie pas, mais pour moi cela est resté une BD sans dessins qui ne prend jamais beaucoup de relief.
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