Lorsqu’une inconnue emménage dans la maison Poussière, posée au bord d’une autoroute à huit voies sur l’île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s’interroge : qui a bien pu lui envoyer cette Française, après tant d’années d’abandon et de solitude ? Alors qu’à l’extérieur, l’hiver envahit tout, elle gratte, ponce, repeint, nettoie les souvenirs d’autres vies que la sienne, tandis que la maison tente de comprendre ce qui lui vaut d’être ainsi malmenée. Mais quand les bruits de la route finissent par se taire, seuls résonnent les murmures des douloureux secrets de la femme, auxquels font écho ceux de la vieille Poussière, de Dumontine et d’Émerencienne, les deux soeurs qui l’ont habitée des années durant. Vont-elles parvenir à se rencontrer enfin, pour, peut-être, se libérer de ce qui les hante depuis si longtemps ?
Quel texte étonnant que celui-ci ! Je n'avais encore rien lu de tel jusqu'à présent. Une double narration à la première personne : celle d'une jeune femme, et celle de la maison Poussière dans laquelle elle vient d'emménager. Il se dégage de ce texte une ambiance très particulière qui m'a énormément plu. Atmosphère hivernale par excellence avec cette météo de l'extrême, la neige, la glace et le blizzard. Dépaysement avec un lexique québécois car l'histoire se déroule sur l'île de Montréal. Histoires de familles qui s'entremêlent, retour dans le passé pour découvrir qui étaient les anciens occupants de la maison. Ce roman, pourtant relativement court, est un livre aux multiples facettes qui traite de la résilience, du deuil, de la reconstruction, et de bien d'autres thèmes encore. J'ai passé un moment formidable dans La maison Poussière.
je suis pas très objective, ✨j’adore✨ quand une maison, une bâtisse ou un lieu est un personnage à part entière d’une histoire. y a rien de plus chouette et de plus atmosphérique que faire parler les murs, et là c’était tellement attendrissant. le vocabulaire québécois c’était top + toujours extra d’en retrouver et d’y être présentée. je l’ai terminé avec une très grosse poussière dans l’œil.
C’était beau et triste à la fois. J’ai adoré ce lien entre la maison et son habitante (je parle aux meubles, aux objets, aux plantes et à ma maison très régulièrement!). Et petit supplément bonus pour l’immersion dans le Québec! (« T’es-tu correc’? ») 🩵
Ambiance cosy et feutrée pour ce roman particulier, qui laisse la parole à deux êtres. Une maison et une femme.
Ça se passe dans le beau pays canadien, près de Montréal. Après plusieurs années sans occupant, une vieille maison de famille reprend peu à peu vie, grâce à une jeune femme, venue de la lointaine France. Comment elle est venue, on ne le sait pas. Mais un dialogue s'installe peu à peu, entre ces 2 entités, j'allais dire âme.
Car oui, la maison a une âme, et l'alternance des chapitres, permet de mieux la connaître, entre souvenirs du passé qui resurgissent, et réactions aux travaux de rénovation qu'entreprend la jeune femme. de même, on découvre les pensées d'Estelle, qui sent sous ces doigts, cette maison qui lui parle.
C'est doux, délicat, avec un brin de nostalgie. On est captivé d'entrée de jeu par cette histoire, au charme un peu suranné. Et même si la fin est pleine d'espoir, mon coeur s'est serré de devoir quitter ces personnages, cette ambiance.
Un doux roman qui parle de famille, de transmission, avec ces joies et ces drames. A dévorer sous un plaid, au coin de feu, au chaud entre les murs d'une maison qu'on aime.
C’est tout ce que j’aime dans un roman. Une histoire à deux voix, dont une voix que j’avais tellement envie d’entendre. Un récit qui guérit, qui raconte, qui pleure et qui revigore. Une mélodie tout au long de ta lecture qui te rappelle que tout autour de toi veut ton bien. C’était si beau, si triste, si fort. C’est pour lire des romans comme celui-ci que je lis. Quel bonheur d’être une lectrice.
Une très belle histoire à deux voix sur la thématique du deuil, la reconstruction de soi et de l'amour. En refermant le livre, on a l'impression que la mémoire des murs de cette maison résonne encore en nous. Une maison qui offre paix et consolation.
First thing, French from Québec is harder but oh well. The beginning of the story is slow, it feels like we will only have 200 pages of Estelle cleaning the old house and it's only quite late in the book that the real story appears and it's a very sad story. I believe after the importance of that house that things could have gone differently and I'm not happy with this ending but it can just be the emotions of crying for 30 minutes. It's a great book if you're patient and strong.
La très belle histoire d’une maison qui parle et qui vie. Très émue par la fin de ce livre. Un roman court qui nous transporte au Canada en plein hiver, il y a de l’histoire, du drame, mais aussi beaucoup de poésie dans les lignes de l’autrice.
Quelle merveille ! J’ai adoré plonger dans ce roman, en tourner chaque pages. Quelle douceur, quelle profondeur ! Vous l’aurez compris c’est un grand coup de cœur pour moi !
Ce livre est d’une douceur ! ☁️ J’ai beaucoup aimé ce roman assez court qui retrace l’histoire de la Maison Poussière et ses habitants. L’ambiance du livre et le fait de donner la parole à la maison donne une dimension poétique dans laquelle il est vraiment sympa de se plonger. Belle lecture qui m’a fait me sentir au coeur de l’hiver canadien le temps de ses quelques 200 pages. Comme l’impression d’être dans la maison aux cotés de cette mystérieuse française qui emménage dedans … À lire au coin du feu.
D'une côte de l'Atlantique à l'autre : une histoire d'amours, de résilience et de pardon. Un texte admirable rempli d'émotions cachés même dans les plus petits details. Un livre doudou comme on en trouve rarement.
Je suis sortie totalement de ma zone de confort en lisant ce livre puisque le narrateur est une maison. C'est elle qui parle de son histoire, de ce qu'elle ressent et de ce qu'elle perçoit de ses habitants.
C'est super original! J'ai vraiment beaucoup aimé comment l'autrice fait parler la maison et ressortir tous ces liens entre passé et présent, entre les histoires de vies des habitants qui ont habités les lieux et surtout comment la maison s'attache à ces personnes.
Quand j'ai commencé ma lecture je me suis tout de suite plongé dedans et en même je me demandais où est-ce qu'on s'en allait. Cest en poursuivant et terminant ma lecture que la boucle a été bouclé et que l'histoire et tous les événements et les personnes nommées prennent tout leur sens.
Ça m'a questionné sur mon rapport à mon propre logement et comment je le considérais. Désormais propriétaire d'une maison, je me suis questionné sur la seule et unique famille résidante avant nous et j'ai eu la chance d'avoir des réponses. J'aime la continuité et la transmission de tous ses souvenirs et de ce patrimoine! Ce livre met tout cela en lumière avec brio et douceur!
In fine, c'est un très beau roman qui fait réfléchir et surtout une belle ode aux histoires de vies.
Il y a des romans qui nous enveloppent comme un souvenir familier, empreint de douceur et d’un brin de mystère. La maison Poussière fait partie de ceux-là.
L’idée d’une maison qui observe, qui ressent, qui veille sur les humains qu’elle abrite m’a profondément touchée. Peut-être parce que moi aussi, j’ai tendance à voir les objets comme des êtres vivants (anthropomorphisme, quand tu nous tiens !) : je parle à ma maison, je remercie mes objets — vêtements, livres — avant de les donner… alors forcément, j’y ai vu un peu de moi.
Le réalisme magique est présent juste ce qu’il faut pour éveiller l’imaginaire, sans jamais rompre le lien avec la réalité. J’ai aimé que l’autrice fasse confiance à son lectorat : elle ne surexplique pas, elle suggère, elle nous laisse deviner les contours. C’est rare.
La musique traverse le roman comme une force invisible. Elle relie les personnages, dresse des passages hors de l’isolement et fait vibrer ce qui semblait figé. C’est beau, apaisant, presque thérapeutique. Et ça m’a donné envie de ressortir mon violon.
Quelques coquilles et petits clichés québécois m’ont fait sourire plutôt que déranger : ils n’enlèvent rien à la beauté du récit ni à la sincérité du propos.
C’est un livre super original. Les points de vues des chapitres sont alternés avec la protagoniste et sa nouvelle maison. Cette lecture m’a poussé à imaginer de que penserait ma propre maison et c’était super intéressant!
Dans ce roman, on apprend peu à peu l’histoire de Dumontine et Émerencienne, les personnages qui vivaient là avant la protagoniste et son histoire à elle, elle qui essaie de retrouver goût à la vie au fil des chapitres.
C’est assez difficile de donner une note à ce roman tant il est original.
Il se lit avec une grande facilité : c’est une véritable douceur, parfaite à savourer sous un plaid avec un chocolat chaud.
Toutes les émotions y sont transcrites avec une certaine douceur : la joie, la peine, la colère, l’amour, la nostalgie, mais aussi la peur et l’angoisse.
La maison est un personnage à part entière. Elle abrite, protège, accompagne, conseille et répare la protagoniste… et le lecteur par la même occasion.
Ce livre raconte comment réapprendre à vivre quand on pensait ne plus en être capable.
Ce n’est peut être que mon point de vue, mais j’y ai vu une belle analogie entre la maison et l’âme humaine.
Je n’avais encore jamais lu de romans dans lesquels un objet (en l’occurrence une maison) est le narrateur ! J’ai beaucoup apprécié le principe des chapitres qui alternent entre la voix de la jeune femme qui emménage seule dans cette maison et entreprend de la retaper de fond en comble, avec une telle rage et énergie que cette entreprise ne peut que être motivée par la douleur et la tristesse, on le comprend rapidement. Et la voix de la maison, qui raconte l'arrivée de cette inconnue en son sein, et à travers les yeux de ses murs.
On sent dans la relation qui se développe entre la maison et sa toute nouvelle habitante leur adversité face à la perte d’être chers, face à la colère, la peur, face à l'hiver impitoyable du Québec, cette glace et ce froid meurtrier.
Le dénouement, tragique, de l’histoire familiale personnelle de la jeune femme - que l’on découvre à la toute fin du roman - est amené avec beaucoup d’émotions et de pudeur.
Une idée extraordinaire, une maison comme personnage et narratrice. Une réalisation menée de main de maîtresse. Dans la narration, deux points de vue s'enchaînent: une vieille maison et une jeune femme. Au fil des pages, la Maison révèle ses souvenirs de la famille qui l'a habitée, des petites joies aux grands malheurs tandis que la mystérieuse jeune femme la remet en l'état, tout en composant avec les démons de son propre passé. Un roman bouleversant et magnifique
Tres étrange, ce roman où tour à tour s'expriment une maison et celle qui vient de s'y installer. Une maison qui vit, qui ressent, qui bouge, qui prend des décisions. Très étrange aussi l'attitude de la femme qui décape la maison sans aucun contact avec l'extérieur, qui cherche à oublier un drame, qui refuse de connaître les drames vécus aussi par la maison. L'écriture est très sensible et très prenante, l'histoire très touchante.
Cette lecture rentre parfaitement dans une ambiance cozy et hivernale. Elle est parfaite à lire autour du feu (si possible dans une maison avec du charme) car le livre consiste en un dialogue entre une maison et sa nouvelle occupante. Malgré la taille du roman, de nombreux thèmes sont abordés : la résilience, la reconstruction après le deuil…
Ce livre fait un câlin à son lecteur. Il est si doux…vraiment une lecture réconfortante à lire sous un plaid ou au coin du feu
I loved everything about it: the characters, the story, the atmosphere... I loved the way the author manages to recreate a whole world and whole stories without even describing things or people precisely. When I finished it I almost wanted to start it all over again just for the pleasure of diving in it again.
Au fil des pages, grâce à l'alternance des narratrices, on découvre les histoires de chacune des habitantes de la maison. J'ai aimé que l'autrice donne la "parole" à la maison, et les descriptions m'ont permis de m'immerger dans les lieux et dans les histoires de vie. Très bon roman contemplatif avec en bonus, du vocabulaire québécois !
C’est beau cette histoire ! J’ai aimé l’atmosphère particulière qui se dégage de ce roman. J’ai aussi apprécié l’idée originale de faire de la maison un personnage et d’avoir accès à ses états d’âme. Je vais être triste de voir des maisons abandonnées maintenant 😂. C’est un bon petit roman sur le deuil et la reconstruction à lire devant un feu de foyer une journée de tempête.
Incroyable ! On est pris entre 2 mondes : la maison et la française, les 2 avec leurs secrets et leurs familles. Chacune cherche a savoir ce que veut l'autre, ce qu'elle a vécu et représente. On suit donc c'est les 2, pour comprendre ce qu'elles sont et ce qui les lient. Vraiment magique !!
Une maison hantée bienveillante et des « personnages » liés entre eux par une symbiose étrange… une très belle idée pour une histoire à la fois intrigante et apaisante, hivernale et chaleureuse, troublant et pleine d’espoir.
Un roman attachant sur la vie d’une maison ancienne. La lecture est agréable et reposante, on en sort avec une vision différente du lieu où on se trouve. Je conseille !