« Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie. »
Après de longues années d’absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d’un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midi à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé. Chronique d’un été en pente douce qui commence dans la belle lumière d’août pour finir dans l’obscurité, ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse la bascule de l’enfance à l’âge adulte.
Questo libro contiene un potere evocativo che non sconfina mai nella tristezza o nello sconforto. È delicato, tenero. Ti fai riflettere e ti fa sorridere. Ti fa pensare, tanto. Forse perché anche io ho avuto la fortuna di avere un "posto del cuore" in cui sentirmi sempre a casa, felice.
Un ritorno agostano in Bretagna, nella casa di famiglia, tra dolci ricordi e nuove emozioni: "I giorni del mare", romanzo del francese Pierre Adrian, classe 1991, è bellissimo - e dunque consigliabilissimo.
Un piacere di lenta lettura dalla prima all'ultima pagina. Una scrittura delicata ed evocativa. Un libro in cui sembra non accadere niente mentre accade la vita.
"Siamo fatti di luoghi" così ha chiosato Pierre Adrian rispondendo a chi gli chiedeva quale ruolo avessero per lui le stanze che abbiamo vissuto, prima di essere dichiarato supervincitore del Premio Salerno Libro d'Europa
E così di luoghi parla "I giorni del mare" che doveva intitolarsi "La grande casa" e poi, come sempre avviene, il racconto ha preso altre strade. È fendente il contrasto tra le cose, immutabili, eterne, e le persone, che crescono, invecchiano, non ci sono più.
Come agosto, il mese della spensieratezza, delle estati felici da bambini, che improvvisamente, scavallata la metà del mese, volge frettoloso verso una fine senza scampo.
I giorni del mare, in cui risuona insieme l'eco della Recerche proustiana e de La luna e i falò di Pavese, è un racconto lungo fatto di nostalgia e ricordo. C'è qualcosa di ineluttabile nello scorrere del tempo, nel trovarsi adulti rivedendosi ancora bambini. È un sentimento inafferabile, che Adrian descrive rendendolo materico, e che tocca le corde più profonde dell'anima. I giorni del mare fa questo: ci riporta alla nostra fanciullezza, anche se non era in Bretagna, e ci fa provare quel sentimento, dolce e amaro allo stesso tempo, facendoci riconoscere tutti nella stessa storia.
Per leggere di più su questo libro delicato e poetico, vi lascio il link
Pierre Adrian vince il Premio Salerno Libro d’Europa
13.07.23 Je pense que la lecture de ce livre m'a été gâchée par une interview que j'ai vue et qui a révélé quelque chose d'essentiel dans l'intrigue de ce livre qui n'en a presque pas... Et donc n'ai pas pu l'apprécier comme j'aurais voulu. Pourtant chaque jour, ou presque, souvent, j'y repense avec nostalgie. Ainsi Pierre Adrian a réussi avec adresse son voeux. Ce livre sur le temps qui passe, teinté d'une couleur sépia, presque empoussiéré (par le sujet, mais aussi bien par l'écriture) m'empreint d'une forte amertume, mais une amertume de goût, mélancolie presque joyeuse, qui me serre le coeur, le rassure et laisse entrapercevoir un sourire.
Livre très nostalgique sur le retour dans la maison d’enfance pour les vacances, une fois que l’on est devenu adulte et que notre regard a changé. Ça m’a bcp rappelé mes étés a st jean de Luz
Petit bémol sur l’histoire d’amour claque au sol et l’incapacité de l’auteur d’écrire un dialogue qui ne donne pas envie de s’immoler de gêne
« Mais eux vivaient comme moi à leur âge, insouciants et sans calcul. Désormais, je me sentais vivre, je me voyais. À me laisser exister ainsi, je considérais des choses qui pour les autres étaient des évidences. [...] Faire la fête, perdre mon temps, c'était aussi accepter ma propre insignifiance. »
rien d'autre à ajouter si ce n'est que ce livre est un chef-d'œuvre, d'une poésie rare et émouvante, qui nous fait réfléchir sur notre vie, sur le temps qui passe, sur la valeur accordée aux souvenirs et à la famille et sur la nécessité de profiter de chaque instant
Pierre Adrian è un giovane scrittore francese, nato nel 1991, che ora abita a Roma. Ha scritto vari libri, tra cui uno su Pasolini per il quale ha vinto importanti premi. Questo suo I giorni del mare in Francia è uscito per Gallimard.
In questo suo libro, la protagonista è la casa delle vacanze della sua famiglia in Bretagna. Luogo di ritorni e partenze, lì la vita scorre in modo diverso. Le generazioni che l'hanno abitata si ritrovano, i bambini diventano adolescenti e poi adulti che, a loro volta, portano i propri figli. I genitori invecchiano, il mare e il cielo dettano il ritmo delle giornate. Un prosa molto bella racconta le storie degli abitanti della casa, tra cui quella dello stesso scrittore. Delicato e poetico, rimane il sale sulla pelle, la nostalgia dell'infanzia e il dolore della perdita.
Piuttosto statico e direi banalotto. Narrazione al limite di un patetico sentimentalismo nei confronti di tematiche come l'infanzia, l'amore e la famiglia. Considerazioni piuttosto sempliciotte sullo scorrere del tempo e della morte. Un susseguirsi di ricordi e ritorni al presente attraverso feste e giornate in spiaggia. Presunto romanzo di formazione di un trentenne che si scopre "padre senza figli" solo perché insegna a un nipote la pesca dei granchi. Unico evento che sconvolge l'idillio di questa famiglia allargata in Bretagna è la morte di un bambino nel capitolo finale. E quindi? Non so, davvero deludente da una casa editrice come Atlantide.
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Je ne suis entrée ni dans l’histoire ni dans les personnages… J’ai trouvé le livre ainsi que ses personnages assez creux, l’écriture ampoulée, des phrases “construites” à base de trop nombreux adjectifs inutiles et ronflants qui font perdre toute émotion. cette histoire de grande famille parisienne qui vient en vacances dans les abers tous les étés n’est sans doute pas faite Pour une finistérienne de la côte…
I ricordi del mare sono riaffiorati con prepotenza grazie a questo libro, ricordi che sembravano troppo lontani per me. Meditativo, delicato e senza forzature. Un bellissimo racconto della parabola della vita.
4e de couverture : Après de longues années d’absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d’un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midi à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé.
Partagé entre mélancolie du temps passé et l'envie de profiter du temps présent avant que ceux qui le peuplent ne disparaissent, Pierre Adrian nous fait partager ses impressions d'un été dans sa famille dont il n'avait pas conscience jusqu'à présent du caractère éphémère et dans cette maison de vacances remplie de souvenirs qui feraient réveiller la mélancolie chez tout un chacun qui vit la même situation.
Un roman sensible qui éveille le petit garçon ou la petite fille en chacun de nos êtres et qui nous fait prendre conscience (si ce n'est pas encore fait) du temps qui passe et du fait que nos proches ne sont pas éternels...surtout la fin du roman.
j'avais raison quand j'ai dit que je savais déjà rien qu'à la quatrième page que j'allais être profondément touchée par ce livre. pour quelqu'un qui pense autant à la nostalgie, aux étés passés qu'on ne retrouvera jamais, à la mort, à la mer, à la communauté, à la Bretagne, à l'enfance, ce genre de livre résonne vraiment comme écrit spécialement pour soi.
et quelle douceur et quelle douleur d'être marqué par l'été et ses morts
Souvenirs de vacances. Brest est comparable à Barachois, où nous jouissons des rencontres de familles les pieds dans l’eau! Le temps qui s’enfuit sous nos yeux, il faut profiter de ces moments .
Tous les étés, la grande demeure bretonne ouvre ses portes pour accueillir toute la famille. D'année en année, tous reviennent au moins quelques jours auprès de la grand-mère, pilier de plus en plus fragile de cette tribue. Oncles, tantes, neveux, cousins ... aucun ne dérogerait à ce rite estival. Enfin si, il y en a un, notre narrateur, qui avait fui le clan pendant une décennie. Mais ce moins d'août, il fait son "come back" et replonge dans la tradition et le quotidien joyeux et bruyant de cette famille nombreuse. La vie s'écoule au rythme des marées, des chateaux de sables, des pêches aux crabes, des grandes tablées et des retrouvailles avec les vieux amis au café du port. Notre revenant observe tout le monde et des souvenirs de son enfance affluent. Il est même surpris de se reconnaître dans un touchant petit cousin. Rien d'exceptionnel ne se passe ici, mais pourtant ce livre est magnifique, d'une mélancolique nostalgie. La plume de Pierre Adrian est vraiment superbe, d'une grande délicatesse. Je recommande vivement cette lecture apaisante et émouvante.
« Cet été-là, je revins avec un sentiment familier mais que j'identifiais seulement. Celui de renouer avec un bonheur certain. Chaque année se rejouaient ici les mystères d'une vie entière résumée en quelques semaines. Il y avait d'abord la monotonie des jours qui se confondent. Et puis l'attente. Avant le basculement de la mi-août, la précipitation douloureuse de dernières soirées dans la lumière d'automne déjà. La fin.
Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie. »
Cette lecture a été pour moi une madeleine de Proust pleine de douceur et d'une saveur de mélancolie amère. Peut-être parce que je suis retournée dans ma Bretagne cet été après l'avoir, moi aussi, désertée pendant quelques années...
En retournant dans sa Bretagne de vacances, l'auteur revisite ses souvenirs d'enfance avec un regard de jeune adulte. Ce livre est une expérience sensorielle: aux odeurs, les bruits, les couleurs décrites (avec une plume affûtée), c'est mon coin de Bretagne avec son bourg, ses plages, son café, son clocher troué, ses sentiers côtiers, ses haies d'hortensia, et la maison de mes grands-parents que je voyais, j'entendais, je sentais.
C'est assez troublant de se rendre compte que les vacances en Bretagne sont finalement universelles car celles que j'avais vécues avaient été vécues avant moi par Pierre Adrian...
Ce livre restera dans mon coeur pendant longtemps.
« Mais en Bretagne, dans cette terre que j'avais laissée vivre sans moi, qui n'avait pas changé, où de vieux parents se faisaient enterrer, un sentiment beau et douloureux d'appartenance émergeait désormais. Si notre pays est celui où l'on a les plus grands souvenirs, alors j'étais d'ici. Alors j'étais de cette terre entre dunes, champs et bruyères, de cette presqu'île lovée entre deux bras de mer. »
« La maison était comme le corps d’une femme aimée dans la nuit totale ; sans en distinguer l’épiderme, j’en savais tous les contours. »
« Il avait fallu un été quelconque, semblable aux autres, pour que je me rende compte que le temps courait et qu’il existait déjà une première vieillesse en moi. "Oui, nous sommes jeunes et il fait beau", répondait une fille interviewée sur le trottoir, au bras de son amie, dans un documentaire de Jean Rouch. La question posée était : "Mesdemoiselles, êtes-vous heureuses ?" Combien de temps, encore, me reconnaîtrais-je dans cette douce réponse... »
« J’avais de la sympathie pour lui mais je savais qu’il était de ceux qu’il vaut mieux ne pas trop connaître pour continuer à les aimer. »
« Sous la mansarde où j’entendais le vent siffler les nuits de gros temps ,il y avait notre mémoire . Ici, combien d’enfants avaient dormi qui étaient devenus grands ? »
I giorni del mare. O delle nostalgie. Pierre Adrian torna nella sua casa al mare, in Bretagna, dove l'Atlantico non è addomesticato e si pescano i granchi, dove le maree sono impressionanti e la sabbia è la più fine del mondo. Il luogo senza tempo delle vacanze di bambino è una casa antica, aperta, che scoppia di zii, di cugini, di persone e di ricordi, di oggetti che raccontano storie condivise. Pierre ci racconta in prima persona la fine di un tempo, non solo di una stagione - l'estate, l'agosto- e ci riempie di malinconia dalla prima all'ultima pagina.
Il protagonista si aggira in un limbo di memorie, di nostalgie preventive presagendo da piccoli segnali, sensazioni rivelatrici di un'epoca che sta per chiudersi (definitivamente portandosi via colori odori e soprattutto volti). Vive perciò con dolcezza e mestizia gli ultimi barbagli dell'estate e della giovinezza fra feste e discoteche frequentate come rito stanco, vicinissimo a varcare la soglia che farà di lui un adulto.
Il ritmo narrativo lento e ciclico come le maree atlantiche, subisce una improvvisa (violenta, ingiusta, inaspettata) accelerazione nel finale. Alla dolcezza dei ricordi si sostituisce, brusca, la vita. La trama si impenna in poche battute. La soglia è oltrepassata. La gioventù finita. A noi lettori resta l'amaro in bocca per quella che sembra, alla resa dei conti, una lunga elegia.
Il romanzo mi è piaciuto soprattutto per le atmosfere e le riflessioni, per i pensieri sul tempo e sui sentimenti - impossibile non riconoscersi - meno per lo sviluppo. Alcune sottotrame le ho trovate solo abbozzate (la storia non-storia con Anne) e la dimensione memoriale eccessiva.
Ma ho amato Jean. Il bambino che tutti siamo stati. Jean vince su tutto. ⭐⭐⭐,5
"L'acqua salata mi pizzicava i polpacci, e mi lasciai definitivamente il mare alle spalle. Non feci la doccia. L'ultimo bagno salato non si risciacqua con l'acqua dolce." Quanto mi appartiene questa frase. Ma non è questo che fa bello questo romanzo breve. È la scrittura, magnificamente tradotta, è quell' universale sentimento di nostalgia per le cose vissute, ma anche la bellezza di ritrovarle nei luoghi familiari. La fragilità della nostra condizione. La pacatezza nell'osservare, adulto ma non anziano, quello che è stato, sapendo che c'è ancora da vivere. E la pacatezza nel raccontare un dolore inenarrabile. Una pacatezza di forma che però sa dare forza al sentire. "Agosto era il mese che somigliava più alla vita" È il secondo libro che leggo di questo scrittore e di nuovo mi sono goduta ogni parola e ogni immagine. E poi che dire della cura dell'editore. Avere tra le mani la copia di un esemplare numerato, una carta corposa e ampia, amplifica il piacere di leggere. E quindi grazie a chi sa scrivere #pierreadrien a chi sa tradurre #mariasoleiommi e sempre a chi pubblica @atlantide
Un libro che è riuscito a descrivere con parole esatte sensazioni ed emozioni che a volte sembrano impossibili da esprimere. Il tempo è qualcosa che nessuno di noi può, e potrà mai, controllare: con il passare del tempo, le cose evolvono e modificano ogni cosa, rendendoci persone diverse. Ma alcuni luoghi, alcuni oggetti non lo fanno: restano immobili, come una costante nell’eternità, custodendo silenziosamente al loro interno ricordi e verità che a volte tendiamo a dimenticare, ma che, una volta ritrovati, ci permettono di ritrovare noi stessi.
Un libro che dona emozioni nostalgiche. Devo ammettere che per un bel po' di pagine pensavo "sì, ma dove vuole andare a parare?" , mi sembrava che tutto quel rivivere e rievocare non avrebbe portato a nulla, invece ad un certo punto si capisce che qualcosa succederà. Scrittura davvero piacevole e bella.
Delicatissimo, un libro sull’impermanenza dell’esistente, che può assumere le forme dolci e sfocate della nostalgia o quelle taglienti di una perdita inattesa e lacerante. L’autore ha molto potenziale a mio parere