Alfred de Pergoal, ingénieur et créateur des plus beaux engins à vapeur de son temps, se rend au palais pour assister à la cérémonie du millénaire de Seth. Mais la capitale est une cocotte-minute. En ce soir de fête, les habitants, sous le joug d’une théocratie au système de castes injuste et brutal, sont prêts à tous les excès, et même à la révolution. Il va suffire d’un attentat pour sceller le destin du cercle-monde. Cette fois, c’est irrémédiable : l’Empire s’effondre. L’effondrement est total. Il trouve son origine au sein des instances du pouvoir, les dirigeants de l’Empire sont impuissants à enrayer l’implosion du pays. Dans le chaos, le glissement de la théocratie vers un régime militaire implacable semble se dessiner. Alfred de Pergoal sera-t-il le porte-étendard de la rébellion défendant l’esprit et le savoir plutôt que les armes, la violence et l’obscurantisme ? Dans ce premier tome d’une trilogie éponyme, l’auteur nous livre un roman de stratégie politique et guerrière, de foi, d’amour et de vengeance. Sous sa forme classique digne des grands romans d’aventures, cet opus dense et furieux offre une lecture jubilatoire. De l’embrasement de la ville de Seth aux neuf collines à la bataille de Lomvarde, de la découverte des secrets cachés du Faëton à la quête des mystères du cercle-monde, s’ouvre au lecteur un nouveau monde avec des femmes et des hommes inoubliables jouant à chaque instant leur destin. Sébastien Coville travaille actuellement comme consultant et scénariste dans l’audiovisuel. Il vit à Paris. L’Empire s’effondre est son premier roman.
L'action se déroule (sans surprise) au sein d'un empire qui fête ses mille ans d'existence. La société repose sur un panthéon polythéiste qui divise la société en castes très normées et cloisonnées. Bien que l'Empire soit au summum de sa puissance financière, militaire et technologique, on sent la société au bord de la rupture.
Car sous les ors de la capitale et derrière les prouesses technologiques (tramway aérien, véhicules à vapeur ou radio à "ondes telluriques"), la société est au bord du gouffre. Le système est sclérosé, hors sol, divisée entre une noblesse qui continue ses luttes partisanes et des classes populaires en attente de changements et de réformes structurelles profondes. Toute ressemblance avec des évènements contemporains, passés ou à venir me semble bien évidemment fortuite...
Et bien sûr, assez tôt dans le roman un évènement inattendu va venir balancer un grand coup de pied dans la fourmilière et entraîner des réactions en chaîne précipitant l'empire dans la crise.
Le jeu politique impérial est bien rendu dans ce premier tome, qui sert à mettre en place les pièces des tomes à suivre. Plusieurs groupes aux intérêts parfois convergents, parfois divergents semblent émerger, chacun avec ses objectifs et ses vues pour l'avenir de l'Empire.
Les questions politiques et philosophiques sont omniprésentes dans le récit, et c'est un régal. L'Empire est réellement à un tournant, coincé entre des réactionnaires souhaitant le status quo, même s'il n'est clairement plus tenable en l'état, des scientifiques souhaitant davantage de liberté religieuse et la possibilité de contester l'existence des dieux et des réformateurs dévots qui souhaitent amender le système de castes, sans totalement le supprimer.
Les divers personnages sont réussis, et Sébastien Coville équilibre bien son récit en terme de suspens. On sent à plusieurs reprises que certains sont sur le fil du rasoir, sans pouvoir prédire s'ils vont vivre ou mourir (parce qu'on ne va pas se mentir, l'Empire ne fait pas semblant de s'effondrer, et d'être dangereux). cela dit, cette réflexion vaut surtout pour certains des personnages secondaires, car on distingue assez tôt les personnages qui vont survivre (au moins pour l'instant).
Tout n'est cependant pas parfait. Si l'écriture des personnages et des dialogues est de fort bonne facture (quoique certains personnages sont un peu trop naïf / candide), j'ai un peu moins apprécié les scènes de viols émaillant le début du récit. Elles ne sont certes pas complaisantes (manquerait plus que ça !), mais je ne sais pas s'il était bien la peine de souligner la brutalité des évènements du début de roman en en mettant autant.
Outre le fait que ça n'apporte rien au récit, j'ai eu comme la sensation qu'elles avaient pour but de renvoyer les masses populaires (car ce sont évidemment les émeutiers ou les fanatiques religieux qui les commettent) à un rang de bêtes sauvages.
Alors je fais peut-être un procès d'intention, je laisse le bénéfice du doute et je n'exclue pas que ma grille de lecture soit biaisée, mais tout de même... Pas souvenirs que les historiens parlent particulièrement de viols lors des violences de septembre 1792 en France, ou pendant la Commune en 1871... donc complètement superflus de mon point de vue. Ça n'apporte rien à la compréhension du monde, ni à l'intrigue what so ever. Donc ça dégage ! (N'écrit pas Gagner la guerre ou Qui a peur de la mort ?qui veut)
Cela étant dit, je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain. Le roman se tient bien et se lit avec plaisir. Si je devais chipoter, je dirais que les scènes de batailles sont peu crédibles, mais je pardonne volontiers, parce qu'on est pas là pour faire dans l'historique, et en termes de spectacle, elles font le café !
Je lirai avec plaisir le(s) futur(s) tomes, parce que beaucoup de questions restent en suspens, et que bon, si l'empire s'effondre, et bien il n'est pas encore à terre, et reste à savoir qui lui portera le coup de grâce et en recollera les morceaux, et surtout comment !
Alors je ne pourrai pas dire grand choses mais je n'ai pas trop accroché avec la plume assez riche et beaucoup trop complexe qui embrouille encore plus l'univers déjà extrêmement complexe. Je l'avais mis en pause pensant le reprendre, finalement ce ne sera pas le cas. L'attrait que j'avais pour le livre est passé donc je décide de l'abandonner. L'univers et les personnages n'ont pas su me convaincre.
Comme je suis faible devant les jolies couvertures, c’est celle-ci qui m’a fait m’intéresser à cet ouvrage qui mélange fantastique et steampunk. Nous sommes dans l’Empire et plus particulièrement à Seth. Une ville immense sur plusieurs niveaux et régit par des castes suivant la naissance et les métiers. Le tout gouverné par des princes et princesses qui chacun représente un rôle (la guerre, la foi, les inventions…). Or, cette situation qui dure depuis des années pèse de plus en plus à la population, en grande majorité le bas peuple et la révolution gronde. Pendant les cent premières pages, j’ai eu une certaine difficulté à entrer dans l’histoire. Surtout à cause de l’enchaînement d’événements qui m’a fait grincer des dents. Mais dès que l’intrigue principale et ses multiples branches se sont mises en place, ma curiosité a pris le dessus et je me suis plongé dans ma lecture avec plaisir. Au fur et à mesure du récit, mon intérêt s’est accru pour les enjeux politiques et militaires de cet univers. Il n’est pas si complexe mais il faut bien se souvenir de tous les personnages car l’histoire s’accélère au fil des pages. Par contre, mon seul bémol vient du fait que je suis passé à côté de tous les personnages. Je ne me suis attaché à aucun d’entre eux malgré la sympathie que certains dégagent. Je suis restée spectatrice. Cependant, cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture. Pour conclure, malgré un début poussif, j’ai fini par accrocher à l’histoire. Le côté steampunk et ésotérique m’a bien plu. Le complot qui s’ourdit est attrayant et la fin de l’ouvrage augure un mystère de plus dans cet univers. https://la-bibliotheque-du-labyrinthe...
Arrêté au milieu J'ai accroché au début puis quelques chapitres ont su retenir mon attention mais globalement c'était beaucoup trop long et lent malheureusement
Et le dernier chapitre que j'ai lu m'a vraiment peu donné envie de continuer (c'était cliché et sexiste bref pas génial)