Les films d'horreur commencent toujours par une situation anodine. Thésarde à la Sorbonne, fraîchement débarquée de sa Sicile natale, Francesca vit pleinement son indépendance nouvelle. Un soir, pour prouver à un ami que le soi-disant "sentiment d'appartenance familiale" n'est qu'un cliché sur les Italiens, elle accepte de relever un défi : annoncer à ses proches qu'elle ne passera pas Noël avec eux. Après tout, ses parents ne sont-ils pas athées, de gauche, respectueux de la liberté de chacun ?Pourtant, de retour à Palerme, les incidents s'enchaînent et Francesca commence à douter de l'ouverture d'esprit familiale... Mais, dans les films d'horreur, la victime peut-elle voir venir la catastrophe ?Une subtile comédie sur notre rapport à la tradition, à l'appartenance et aux névroses familiales.
Ce roman est loin d’être ce à quoi je m’attendais… Je croyais y retrouver les péripéties d’une jeune femme maladroite à la Brigdet Jones. On y suit Francesca jeune universitaire qui, pour plaire à un homme décide de relever le défi qu’il lui a lancé, soit de ne pas passer Noël avec sa famille en Sicile. Il y a effet plusieurs scènes qui sont loufoques. Cependant celles-ci sont entrecoupées de ramassis intellos qui n’ajoutent rien à l’histoire. Il est évident que l’auteur veut bien que le lecteur comprenne le dilemme de Francesca entre sa vie à Paris et sa famille qui peut lui faire honte. Cependant, une fois les faits établis est-il nécessaire d’en rajouter? Par moment, j’avais l’impression que l’auteur voulait étaler ses connaissances, ce qui ne sert pas du tout à l’intrigue. Il aurait eu avantage à étoffer la fin qui nous laisse perplexe. L’auteur fait souvent référence au cinéma dont les films d’horreur en disant qu’on ne se doute jamais du drame qui est sur le point de se produire. Doit-on conclure à une fin dramatique? Ce n’est pas clair.