La légende raconte que, au cœur d’un ancien bordel à l’architecture baroque ravi à la rapacité du marché immobilier, des gens fougueux et pleins d’espoir s’engouffrèrent à bride abattue dans le tourbillon d’une vie collective. Là, ils vécurent des expériences aussi formatrices qu’exaltantes en conduisant une guerre contre le Vieux Monde.
Si le squat du Clandé (1996-2006) ne vous évoque rien, si vous ne connaissez pas la ville où il a existé – Toulouse –, et si vous n’avez jamais mis les pieds dans un lieu occupé, tant mieux. Puisse cette histoire orale vous égarer dans un univers fécond où s’ébattent des gens emportés par des imaginaires politiques et culturels d’une rare puissance.
Un petit joyau trouvé à la librairie n'est-ce pas l'été sur Saint-Laurent.
J'aime le choix d'un récit raconté oralement par des personnes qui ont connu le squat le Clandé. Plusieurs des péripéties racontées par les squatteur.euse.s m'ont touché et me ramène à une époque de ma vie qui disparaît de plus en plus de ma mémoire.
D'ailleurs, j'ai apprécié tout particulièrement les thématiques abordées par les chapitres, le découpage étant précis et pertinent.
Par contre, l'histoire orale étant ce qu'elle ait, je suis restée sur ma faim quant aux éléments plus factuelles qui ont caractérisés ce squat.
De la récolte noir sur blanc J'ai adoré et j'ai pu rêver l'instant d'une lecture à tous ses moments et ses lieux magnifiques qui ont vécu grave à ses punks