Juillet 1914, Paris célèbre la vie sous les pinceaux de Montparnasse. Étudiante brillante et militante socialiste, Jeanne embrasse le nouveau siècle et sa modernité. Depuis l’attentat de Sarajevo, le conflit menace mais elle refuse d’y croire. Comment l’homme épris d’art et de sciences, plus progressiste que jamais, pourrait-il causer sa perte ? En quelques jours, l’Histoire bascule. Tiraillée entre affections et convictions, Jeanne doit faire des choix. Les événements vont la précipiter dans l’enfer des combats. La confrontation d’une jeune idéaliste à l’absurdité du monde. Le souffle d’un grand roman populaire.
Une soeur et son frère, Jeanne et Charles, de juillet 1914 avec les espoirs de paix qui s'amenuisent au fil des jours, à septembre 1914 où la bataille de la Marne fait des milliers de morts, disparus ou blessés, voilà pour le résumé de ce roman. La première partie met en scène Jeanne aux côtés de Jaurès en dernier rempart contre la Guerre, rappelant ainsi la grande oeuvre romanesque de Roger Martin Du Gard qui consacrait dans son avant-dernier volume, "l'été 1914", des centaines de pages aux quelques jours de juillet précèdant l'assassinat de Jaurès et la mobilisation. Ce n'est ni aussi ample, ni passionnant que dans "Les Thibault" mais on se replonge néanmoins facilement dans ces moments d'histoires cruciaux. La suite nous emmène au cœur de la bataille de la Marne où va se jouer le destin des 2 héros du roman et l'auteur montre bien l'horreur d'une guerre qui en quelques jours fauche la jeunesse francaise et allemande dans des combats où obus et mitraillettes frappent comme la grêle. Une belle lecture qui vient donc s'ajouter à l'abondante littérature sur la Première Guerre Mondiale.