"Pour le peu qui lui restait à vivre, il voulait que le monde se range dans un ordre moins bouleversé. Il fallait tout réinventer."
Conquérir le ciel raconte une vie d’homme, depuis l’enfance jusqu’à la mort.
Un père, encore jeune, apprend que son temps est compté. Il se consacre alors à ce qui est nécessaire : aimer jusqu’à son dernier souffle, ses enfants, sa compagne, et leur transmettre le plus beau des exemples, l’audace et la douceur.
Et parce que son enfance avait été broyée par un père violent, il réinvente ce qu’être père et homme veut dire. Tel un magicien, un roi sans armure, il lutte, vulnérable et magnifique, pour que triomphe la tendresse.
Dans ce premier roman autobiographique flamboyant, la paternité et la virilité sont redéfinies de la plus délicate et juste des manières.
Je ne sais pas si je dois détester ou adorer l’auteur de m’avoir autant pulvérisé le cœur.
L’histoire d’un père mourant qui rallonge le temps grâce à l’amour alors qu’il a connu une enfance terriblement douloureuse.
J’ai lu les 160 pages du roman les larmes aux yeux. Les mots sont bruts et visent directement nos émotions les plus profondes. On ne tombe jamais dans le pathos ou l’apitoiement, la plume retransmet simplement l’attachement pur du narrateur pour ses proches. Moi qui déteste les fins, j’ai forcément été renversé.
L’apocalypse approche, personne ne peut rien y faire, alors le héros cherche et trouve des soleils auxquels se raccrocher.
L’amour. Partout. Tout le temps.
C’est déchirant, bouleversant et tellement, tellement magnifique.
Un joli livre très poétique sur un homme qui a 30 ans apprend que sa vie se termine et qui veut donner le plus d amour possible à la famille qu il s est construite après avoir souffert durant son enfance dans la famille où il est né