« La fin » raconte la dernière minute de vie du dernier homme sur terre. Ce dernier souffle est raconté de façon antéchronologique. Le narrateur, sans nom, sans prénom, explique que suite à un accident écologique, il est le dernier être vivant sur terre. La flore s'est révoltée et a propagé une brume toxique qui a tué tous les êtres vivants. Le narrateur et ses parents trouvent refuge dans une montagne sur laquelle ils errent en quête d'autres naufragés, mais en vain. Les parents du narrateur ne survivront pas à la brume toxique qui a conquis la terre et notre narrateur va devenir le Robinson de l'humanité. Fort de sa solitude face à la terre et à l'univers, il se questionne alors sur le sens de sa nouvelle vie et sur la vie des hommes et comment ils en sont arrivés là. Est-il au paradis, est-il en enfer ou au purgatoire ? Le nocher des enfers l'accompagnera-t-il vers son dernier voyage ?
Le récit est court, la lecture se fait donc rapidement. Les chapitres font quelques pages. Ils ont une particularité puisqu'ils sont dans l'ordre décroissant (de 6 à 1).
J'ai tout de suite été plongé dans l'histoire. J'en ai perdu la notion du temps, cela est dû au fait que les pages ne sont pas numérotées. Le narrateur s'exprime à la première personne, il nous raconte son ressenti actuel et son passé.
L'écriture est très poétique. J'ai surligné plusieurs citations que j'ai beaucoup aimé.
L'histoire nous sensibilise également sur notre impact écologique et l'avenir de l'humanité.