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MEDUSE

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FINALISTE ― PRIX AURORA BORÉAL – MEILLEUR ROMAN FINALISTE ― PRIX JACQUES-BROSSARD PREMIÈRE SÉLECTION ― PRIX DES LIBRAIRES DU QUÉBEC On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu’elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités – des yeux si horribles qu’ils révulsent les femmes et pétrifient les hommes. Elle-même n’a jamais osé se regarder dans un miroir.Chassée du foyer familial, Méduse est enfermée à l’Athenæum, un institut pour jeunes filles malformées, qui se dresse sur les bords d’un lac infesté de méduses. Dans les abysses de cet endroit lugubre, où les bienfaiteurs s’adonnent à des jeux cruels avec leurs protégées, elle découvre peu à peu les prodigieuses et redoutables facultés de ses Révoltances.Le jour où elle en émerge enfin, c’est pour semer la destruction sur son passage. Mais avant de pouvoir se venger des bienfaiteurs qui l’ont humiliée, elle devra d’abord affronter le regard perfide de son ennemi juré – et celui, mortel, de ses propres Abominations.???? « Pétrifiant »Le Devoir Quelques échos« [Martine Desjardins] a le don précieux de créer des atmosphères et des intrigues qui font de ses livres ce qu’on appelle des page-turners et Méduse ne fait pas exception. »La Presse « Ce roman fourmille d’imagination, en nous entraînant dans des lieux dont la seule description fait frémir. […] C’est ainsi que l’on se prend dans les filets d’un récit dont on n’arrive pas à s’échapper. Mieux encore, on en redemande. »Journal de Montréal « On nage entre surréalisme, histoire baroque et quête féministe. À la fin, on voudrait presque avoir les yeux de Méduse ! »Radio-Canada « Martine Desjardins fait montre de sa virtuosité coutumière dans Méduse, qui met en relief sa maîtrise du style. L’intrigue s’aventure avec succès du côté de l’humour noir, à l’image du roman précédent de l’écrivaine, La chambre verte. […] Méduse est semblable à un poison dont on redemande. »Les Libraires « Avec ce roman incendiaire, Martine Desjardins nous convie dans un nouvel univers aux accents gothiques dont elle seule a le secret. »Châtelaine « [Un] roman d’horreur gothique à haute teneur symbolique et mythologique, traitant de monstruosité et de pression sociale. »Journal de Québec

228 pages, Paperback

Published August 9, 2022

29 people are currently reading
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602 (36%)
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489 (29%)
2 stars
179 (10%)
1 star
54 (3%)
Displaying 1 - 30 of 275 reviews
Profile Image for Corn8lius.
157 reviews723 followers
December 21, 2023
Méduse est surnommée ainsi à cause des difformités qu’elle a au lieu des yeux. Son enfance malheureuse va l’emmener à être placée dans un institut pour jeunes filles marginales, où le handicap et la laideur a sa place.
À la merci des « bienfaiteurs », les mécènes de cet endroit, les jeunes filles sont malmenées, mais Méduse en a décidé autrement, et ses déformités fantastiques vont l’aider.

J’ai adoré cette expérience de lecture ! A la fois conte gothique, cruel et macabre, récit féministe et fantastique, et roman d’apprentissage, Méduse nous dépeint une société laide et cruelle où la recherche de la liberté et la vengeance s’entremêlent. La plume de Martine Desjardins est riche, éloquente, immersive et rythmée. Le récit est ponctué d’effets de style, d’assonances, et de champs lexicaux. Une réussite totale. 💖
Profile Image for Ellis ♥.
998 reviews10 followers
August 15, 2024
Misoginia e femminismo, due temi antitetici, sono i pilastri di questo romanzo dal forte sentore gotico.
Al centro della narrazione troviamo Medusa, soprannome, questo, affibbiatole dalle sorelle a causa di una grave malformazione che riguarda gli occhi. La protagonista, tuttavia, non si riferisce mai a essi con tale appellativo; al contrario, li descrive con tutta una serie di espressioni inusuali come: Abissi, Rivoltanze, Empuse, e altri ancora.
È la vergogna il sentimento preponderante e duplice, ovvero provato non solo dalla diretta interessata per ovvi motivi, ma anche dai familiari che eludono il “problema” confinandola nell’Athenæum. In questo istituto, paragonabile a un collegio femminile, vengono relegate quelle studentesse ritenute "non conformi" alle aspettative della società.

Per questa forte intolleranza nei confronti del diverso, mi ha richiamato alla memoria un libro che ho profondamente amato, forse l’unico della produzione di Isabella Santacroce: Lulù Delacroix. Solo che, se in quest’ultimo si vira verso il fiabesco, Martine Desjardins preferisce puntare sul weird con un tocco alla De Sade lambendo - tuttavia senza strafare - quel labile confine tra orrore ed eros.

Una scrittura ruvida, ma dal lessico ricercato che va a comporre una vera e propria elegia sulla graduale accettazione della propria femminilità. Questa visione, lucida e consapevole, contempla la potenzialità insita nell’essere umano di essere sì perfettibili, ma mai perfetti.
Dopo un inizio incerto, infatti, dal momento della presa di coscienza di Medusa vi è una svolta significativa: diventa una fanciulla ambigua che innesca reconditi turbamenti.
La dicotomia tra l'umanità e l'animalità, così come quella tra la Medusa della mitologia greca e la medusa del regno animale, sono due tropi che si mantengono costanti lungo tutto il romanzo.
L’opera risulta disturbante non tanto per la mostruosità della protagonista, bensì per la depravazione interiore di coloro che le gravitano attorno.

Jean-Pierre Vernant disse: Quando tu fissi Medusa, è lei che fa di te quello specchio dove, trasformandoti in pietra, ella guarda la sua orribile faccia e riconosce se stessa nel doppio, nel fantasma che tu sei diventato dopo aver affrontato il suo occhio , aforisma che inquadra in pieno una delle tante chiavi di lettura.
Profile Image for Zweite.
109 reviews1 follower
March 21, 2025
Lecture frustrante. Grosses opinions à venir.

Certains voient en ce roman une réécriture du mythe grec de la Méduse. Ce n'est absolument pas mon cas : c'est un récit qui y fait écho, qui y fait librement référence, mais sans plus. Il y a des réflexions intéressantes ci et là, ainsi qu'une démarche stylistique admirable, mais la magie n'a pas opéré sur moi, et j'irais jusqu'à dire que le message du roman ne fonctionne pas.

Donc, Méduse. Affligée d'une difformité faciale, rejetée par sa propre famille qui s'en débarrasse en la confiant à l'Athenæum, un "institut pour jeunes filles malformées." D'abord une servante, elle devient l'une des protégées, c'est-à-dire la victime des jeux pervers des "bienfaiteurs" de l'institut. Elle parvient à s'évader, découvre les pouvoirs destructeurs de ses yeux, revient à l'institut pour se venger, se retrouve libérée de la honte d'être une monstre, fin. Très cool. Sauf que ça ne se passe pas exactement comme ça. Oui, c'est un récit de vengeance et d'acceptation de soi; c'est une interprétation intéressante de la Méduse, avec des vulves à la place des yeux. Cependant, c'est loin d'être aussi 'girl power' et féministe que le quatrième de couverture le suggère.

Ce qui m'a frustrée, c'est l'absence totale de solidarité féminine tout au long du roman. Même parmi les autres jeunes filles de l'Athenæum, elle ne trouve qu'une seule alliée, qui la rejette également une fois qu'elle a vu ses yeux. Quand on connaît la véritable nature des yeux de Méduse (des vulves, donc), ce rejet systématique devient illogique. Pourquoi toutes les femmes regardent Méduse comme un monstre ? Sont-elles toutes incapables de se reconnaître en elle, d'admettre qu'il n'y a rien de monstrueux dans une vulve ? Martine Desjardins semble proposer que toutes les femmes sont prisonnières du carcan de leur honte, qu'il n'y a aucune entraide ou solidarité possible.

Ce qui est encore plus aberrant, c'est que la seule personne capable de supporter le regard de Méduse et de l'accepter soit un homme. "Tu as des yeux de femme, Méduse. Tu ne devrais pas en avoir honte," lui dit-il. C'est lui qui la met sur la route de son acceptation, qui lui donne les moyens de se regarder pour la première fois dans un miroir. Par ce choix narratif, Martine Desjardins illustre que dans son univers, l'émancipation de la femme passe par l'homme : c'est sa parole qui fait la loi, c'est son jugement qui a de la valeur. Pas une seule femme ayant vu les yeux de Méduse n'est capable de reconnaître qu'elle a des yeux de femme.

Pour un roman qui se veut féministe, il est terriblement centré sur les hommes. L'autorité du père, l'influence et l'emprise des nombreux "bienfaiteurs", l'armateur qui enlève Méduse de l'Athenæum (notons que sans lui, elle n'en serait jamais sortie), et finalement l'homme de main qui l'émancipe, ce même homme qui la trahit et à qui elle narre pourtant tout le roman. La seule femme qui a de l'autorité, soit la directrice de l'Athenæum, est entièrement dévouée aux "bienfaiteurs".

L'Athenæum peut être ainsi interprété comme une métaphore de la prostitution, où les jeunes filles jugées sans valeur et sans avenir sont à la merci des hommes qui peuvent abuser d'elles sans se soucier des représailles. La directrice, qui et a elle-même été le jouet de leurs sévices pervers dans son jeune âge, incarne alors une figure de proxénète qui se retourne contre les jeunes filles vulnérables au lieu de les aider. Même si le roman ne comporte pas de passages sexuellement explicites, les jeux des "bienfaiteurs" sont ouvertement humiliants et dégradants. Les hommes s'adonnent à des jeux puérils (chaise musicale, comptines, déguisements, serpents et échelles, etc.) et y incorporent une dimension sadique : insectes et bestioles dans les vêtements, cordes et noeuds douloureux, injures et sévices corporels variés. Malgré les humiliations que subit Méduse, elle en retire du plaisir à travers ce qu'elle décrit comme une "amoralité langoureuse", une "jouissance de la compétition", un "émerveillement" et une "sensualité débridée" (p. 125). Elle est donc initiée à la sexualité à travers ces jeux sordides, et même si la narration essaie de nous convaincre que Méduse est capable d'endurer ces sévices sans broncher, à mon sens ça ne fait que renforcer l'ampleur de l'emprise que les "bienfaiteurs" exercent sur elle. Méduse est utilisée, objectifiée, dégradée; le fait qu'elle soit leur jouet préféré ne change rien au fait qu'elle soit un jouet pour eux.

Autre bémol : le roman s'articule autour de la notion de laideur et de monstruosité sans jamais se pencher sur les rapports de force entre les sexes. Si Méduse et les autres jeunes filles de l'Athenæum sont rejetées et opprimées, ce n'est pas uniquement en raison de leur laideur, mais bien de leur sexe. Notons ainsi qu'il n'y a pas de jeunes garçons difformes à l'institut, et que même si les "bienfaiteurs" sont décrits comme "défigurés par les rides, les comédons, les pores cratériens, les kystes, ler gerçures, la couperose, les cicatrices biseautées, les poils incarnés, les taches de vieillesse, les verrues" (p. 114-115), ça ne les empêche aucunement d'être des hommes accomplis occupant des postes influents dans la société. La laideur des hommes n'a rien à voir avec la laideur des femmes. Un homme laid n'a pas à craindre de se montrer en société car sa valeur ne dépend pas de son apparence. Une femme laide, en revanche, doit lutter pour prouver son humanité. En outre, les difformités des jeunes filles ne les protègent pas des abus; le roman illustre parfaitement comment il y aura toujours des hommes pervers et cruels pour s'acharner sur elles, peu importe leur apparence.

Ainsi, je trouve risible qu'à la toute fin, Méduse ne décide pas de pétrifier les "bienfaiteurs", mais plutôt d'immortaliser sur leur visage leurs grimaces grotesques. "Essayez maintenant d'être pris au sérieux !", les défie-t-elle. C'est tout ? Être pris au sérieux ? Le roman a déjà établi que ces hommes sont laids, et cela ne les a pas empêchés d'obtenir tout ce qu'ils désirent - PARCE QUE CE SONT DES HOMMES. Une grimace de plus ou de moins n'y changera rien. C'est une vengeance décevante, qui n'est absolument pas à la hauteur des sévices que Méduse et les autres jeunes filles ont enduré. J'irais même jusqu'à ajouter que le "renversement des rapports de force" de Martine Desjardins est un échec. La femme émancipée et libérée qu'elle nous présente ne démantèle pas le système patriarcal, et même si elle s'accepte comme elle est, elle est toujours perçue comme un monstre aux yeux du reste du monde. Méduse termine son récit en partant seule, en "n'ayant de pensée ni pour [l'homme qui l'a trahie] ni pour personne" (p. 210) - elle obtient sa victoire personnelle et considère que le jugement des autres ne l'atteindra plus jamais. Mais qu'en est-il des autres femmes comme elle ? Encore une fois, pas de communauté, pas de solidarité, pas même envers les jeunes filles qu'elle a libérées (presque accidentellement d'ailleurs, c'est juste la suite logique d'avoir fait fuir les "bienfaiteurs" et non une partie intégrante de sa vengeance).

Bref. Un roman rempli de beaux mots, de belles phrases, de métaphores et d'assonances, de champs lexicaux bien recherchés. Son contenu, quand à lui, me laisse dubitative. Après avoir passé presque deux heures à rédiger ce commentaire, j'ai la flemme de composer une conclusion digne de ce nom, alors je dirai seulement : trop d'hommes; trop d'hommes dégoûtants; l'émancipation qui a lieu seulement grâce au regard d'un homme, quelle déception; vengeance trop propre, on ne sent pas la colère de Méduse. J'ai en tête les représentations variées de la Méduse grecque, avec ses grimaces horrifiées et ses yeux révulsés - une sainte colère à la hauteur de son destin tragique. Ici, la Méduse de Martine Desjardins est trop sage, trop timorée.
Profile Image for ☆LaurA☆.
504 reviews148 followers
October 26, 2025
Possono due occhi togliere la vita?

Si dice "Hai uno sguardo che fa mancare il fiato", ma se il respiro cessasse all'istante? Se i muscoli del corpo si trasformassero in pietra al solo sfiorare lo sguardo?

Medusa, chi non conosce questa creatura mitologica in grado di pitrificare gli uomini solo guardandoli?
Ma la nostra Medusa perché ha questo appellativo?
Nata in una famiglia per bene, è subito ribattezzata con nomignoli crudeli dalle sue sorelle, per via della sua malformazione. Costretta a portare i capelli davanti al viso viene chiamata mocio, paralume o Pechinese.
Appellativi rivolti alla piccola senza nome, fino a quando non le viene affibiato il nome di Medusa.
La medusa che ha la testa come una campana, i tentacoli somigliano ai capelli e le gonadi agli occhi!


"Credo di aver sempre saputo che avevo due Mostruosità al posto degli occhi. Ma l’ho pienamente realizzato la sera in cui mia madre mi ha coperto le palpebre con la mano prima di chinarsi sul letto a rimboccarmi le coperte."


La sua famiglia non sopporta nemmeno la presenza di Medusa, decide quindi di mandarla in un istituto per ragazze con gravi malformazioni congenite, sperduto sulle rive di un lago popolato da ogni sorta di cnidare.
Da qui la sua vita cambierà drasticamente.
Una storia di rivalsa, di accettazione.
In un Mondo che ci vuole perfette, dove persino la bellezza più fragile può essere mostruosa, Medusa troverà la forza per affrontare le sue paure, la sua femminilità.
Una scrittura che affascina, una storia che pitrifica il lettore.
Una lettura travolgente e sconvolgente....un finale da orgasmo visivo!!!
Profile Image for Valerie Thibaudeau.
335 reviews130 followers
February 28, 2021
Un livre très particulier, dont je ne comprenais pas 1 mot sur 10 (j'exagère juste un peu...) qui parle de l'image de soi et des autres de façon très métaphorique. C'était trop poussé à mon goût, je m'y perdais, même si j'ai fini par en comprendre l'essence... Au final, "nous serions plus heureux si nous étions tous aveugles".
Profile Image for Eric Grenier-Denis.
14 reviews
June 24, 2021
Un peu prétentieux. Leçon un peu mal construite. Sans plus.

C'est beau connaître beaucoup de mots, c'est une autre chose de faire des phrases juste pour les lister. J'avais l'impression de lire une production d'un élève du secondaire qui bâtit son histoire autour des mots fancy qu'il connait. Pour les fan de Friends, c'était l'équivalent par moment de la lettre d'adoption que Joey écrit à l'aide du thésaurus.
Profile Image for L'encre de la magie .
423 reviews159 followers
August 6, 2023
4,25 très très beau. Une plume efficace, sombre et poétique qui reflète à merveille l'ambiance gothique du roman.
Dévoré en quelques heures à peine

Avis Lecture 🧐 📖 "Méduse", Martine Desjardins, L'Atalante 🙈🐍
Reçu en service presse et dévoré en une après midi 😱. Merci L'Atalante. @edlatalante
Sortie le 17 août 2023 😍

Née avec une malformation des yeux et rejetée par toute sa famille, Méduse, qui ne se souvient plus de son véritable prénom a appris à marcher, tête baissée pour éviter au monde son infamie. Chassée de chez elle et placée de force par son père à l'Atheneum, un institut de jeunes filles disgracieuses cachées à la belle société, Méduse va très vite découvrir la perversité des lieux, où les filles sont livrées à des "bienfaiteurs" peu scrupuleux... C'est dans cet antre lugubre que Méduse va apprendre le plus grand secret de son existence et que la laideur n'est peut être pas là où elle le croyait.

Pffff... Aie aie aie quel texte intense !! 🤩 J'ai dévoré avec une avidité, peut être un peu perverse, 🤭😅 ce court roman en une après midi.
La plume de Martine Desjardins est d'une beauté sombre. ❤️😱
L'autrice nous dépeint un univers noir, révoltant et d'inspiration gothique...le tout en quelques mots.
J'ai été subjugué par les tournures de phrases, les métaphores utilisées et toute l'utilisation du champ lexical de la vision mis en avant par l'autrice. C'est beau! Le récit est affreusement sombre mais qu'est ce que c'est beau !

J'ai tout de suite été ému par Méduse, la narration à la première personne aide beaucoup, le rejet des siens, les moqueries, la haine de ses parents. Ce récit remue et pourtant a aucun moment je me suis pris en pitié pour le personnage. Pourquoi le faire ? Il n'y a pas de honte à vivre ! Il n'y a pas de honte à être Méduse ! J'ai ressenti par contre une haine contre sa famille et la marâtre qui dirige l'établissement.
Si vous vous revoltiez devant Princesse Sarah, attendez vous a vouloir mettre l'institut au feu 🔥😂

Un récit fort et engagé sur le corps, l'oppression corporelle et le pouvoir de la féminité.
Profile Image for Elalma.
900 reviews102 followers
December 31, 2021
Uno stile raffinato, per un racconto che è una vera scoperta. Micromega dice che è un libro ambientato nelle ombre ma sfolgorante di luce, ed è proprio così: pieno di metafore e allegorie, con atmosfere dickensiane, attinge al mito di Medusa, ma ci sono tanti riferimenti ad archetipi non solo classici. La madre respingente, le sorelle più grandi, la direttrice strega ambigua che suo malgrado dà la possibilità di riscatto. Ma in Medusa c’è ogni donna che si vede mostro perché così la fa sentire la madre ed è con quegli occhi che la vedono gli altri . La lettura è ricca, variegata e appagante, ed è un climax verso il finale liberatorio. Al di là del disagio e dell’orrore c'è la consapevolezza della scoperta di sé, e del proprio potere: il mostro è la fuori, ragazza, e non c’è Perseo che possa tagliarti la testa perché tu sai come vincerlo.
Profile Image for Libris Addictus.
417 reviews19 followers
December 31, 2021
Cette réécriture incisive du mythe de Méduse traite avant tout de la sexualité des jeunes filles, qui est à la fois une malédiction et un super-pouvoir! Il n'y a pas vraiment de description de sexe ou de viol, mais le sous-texte pointe clairement dans cette direction tout au long du roman. Tout se joue subtilement dans la métaphore. Il est aussi question d'acceptation de soi, de libération, de prise de pouvoir et de vengeance.

J'ai aimé les images et les champs lexicaux, ainsi que la symbolique très forte s'y rattachant. La répétition de certains éléments m'a rappelé la structure des contes classiques. C'est un très bon roman, très "girl power", qui flirte un peu avec l'horreur et qui dérange – ce qui n'est pas pour me déplaire!

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Profile Image for Benjamin - Les Mots Magiques.
403 reviews110 followers
August 26, 2023
Dans Méduse, nous suivons une jeune fille souffrant d’une mystérieuse difformité au niveau des yeux qui lui vaut d’être rejetée par sa famille et par la société tout entière. Suite à un incident, ses parents l’envoient dans un institut pour jeunes filles « hors-normes », dirigé par une directrice antipathique et des bienfaiteurs très étranges…

Si je ne devais parler que d’un aspect de ce roman, ce serait la plume. Dès les premières lignes, je suis tombé en amour avec l’écriture de l’autrice tant la langue qu’elle utilise est riche et belle. Il y a beaucoup de travail et de jeux avec les mots, notamment autour du champ lexical des yeux et de la vision.

Au-delà de la langue, c’est aussi le travail sur l’ambiance qui séduit dans ce roman. Entre l’immersivité de la narration (Méduse parle à la première personne à un « tu » qu’on attend de découvrir avec impatience au cours du récit) et l’atmosphère sombre, pesante et étrange, l’autrice parvient à nous transporter dans son univers de manière magistrale.

Dit comme ça, on pourrait se dire que c’est un sans-fautes en ce qui me concerne, et honnêtement je m’attendais à un coup de cœur à la lecture du premier tiers. Au final, pas tout à fait. C’est très personnel mais un des aspects du roman m’a un peu sorti de l’histoire. Je parle ici des « jeux » des fameux bienfaiteurs. D’un côté, cet aspect contribue au malaise que provoque la lecture et a le mérite d’être glauque d’une manière inattendue, mais j’ai trouvé ça un peu trop absurde pour y « croire », même si je ne doute pas que c’était un choix volontaire de l’autrice.

Ceci étant dit, ça ne gâche pas non plus la lecture. Les thématiques abordées par le roman (le rapport au corps et à la féminité, la critique du patriarcat, ou encore l’altérité) sont trop importants et trop bien traités pour ne pas apprécier le roman.

Il y a aussi cette curiosité un peu malsaine qu’on ressent tout au long de la lecture : que cache le regard de Méduse pour susciter autant de dégoût de la part de ceux qui l’entourent ? Si au début j’avais du mal à me retenir d’aller chercher la réponse à la fin du livre, les indices tombent très vite (peut-être un peu trop ?) et on se doute assez rapidement de ce que renferment les yeux de la jeune fille, jusqu’à la révélation finale, très bien menée et surtout très puissante.

Au final, j’ai passé un excellent moment avec cette lecture malgré le petit bémol mentionné précédemment, et peut-être le fait que les avis que j’avais vus/entendus jusque là m’avaient fait attendre une expérience bien plus sombre et malaisante que celle que j’ai vécu. Tout de même, bien que je n’ai pas eu le coup de cœur espéré, je garderai un très bon souvenir de cette lecture atypique.
Profile Image for Jurassic Jones.
366 reviews7 followers
August 20, 2023
Il faut savoir que ce récit est particuliers, je me suis plongée dedans sans trop en savoir et c'est ce qui a fait que je me suis laissée emporter par la magie et la finesse de la plume de l'autrice. Il s'agit d'un récit tranchant, éprouvant, émouvant et criant de vérité sur la condition de la femme, sur la différences et sur le rejet de la société des gens que l'on considère comme "anormaux". Cette frasque siglante est réussi avec brio ! Il s'agit là d'un conte, d'une légende retravailler pour nous montrer la monstruosité de la société actuelle. C'est une lecture qui n'est pas forcément évidente à prendre en main mais qui ne vous laisse pas indeme à la fin.
Profile Image for Catherine Villeneuve.
21 reviews2 followers
January 5, 2021
Je n’étais pas certaine que c’était mon genre de lecture durant les premières pages. Je trouvais que le récit était très dur. Mais quand j’ai compris que Méduse était une allégorie de la honte associée aux corps féminins je l’ai lu d’une traite. L’écriture est tellement imagée. J’ai adoré.
Profile Image for Al.
49 reviews
September 12, 2025
J’ai vérifié, il y a déjà quantité d’avis construits sur ce livre, donc je me permets de rant un peu :

J’ai passé l’entièreté du bouquin à me gaslighter, en essayant de me persuader qu’il y avait un message profond que je finirais bien par saisir à un moment ou à un autre… Spoiler : non. C’est juste de l’écriture pompeuse, une avalanche de références au mythe de Méduse qui finissent par donner envie de se crever les yeux, et une pseudo-métaphore qui ne fonctionne absolument pas (quand on a besoin d’expliquer noir sur blanc ce que représente l’histoire qu’on est en train d’écrire, c’est qu’il y a un petit souci…).

Et j’ai été très, TRÈS mal à l’aise en lisant les allusions pseudo-sexuelles qui tournent étrangement toutes autour de la douleur et de l’humiliation. Oui, je sais que se défaire de la honte est un des thèmes du livre, mais est-ce qu’on avait vraiment besoin d’un sous-ton qui implique que se réapproprier sa sexualité passe nécessairement par la douleur ? Par une sexualisation de la douleur ??? Ce n’est pas censé être un kink à la base ??? (Et oui, je sais aussi qu’une expérience traumatique peut être à l’origine d’une préférence sexuelle, mais croyez-moi sur parole — ne lisez pas ce livre svp — ce n’est absolument pas présenté comme tel ici.)

Bref…tout ça pour dire que je n’ai pas trop aimé, haha.
Profile Image for Christine Bergeron.
200 reviews50 followers
January 7, 2021
Ouf. Quelle folle et unique lecture!

Méduse, c’est l’histoire d’une jeune fille dont tout le monde abuse à cause de la difformité des ses yeux, qui, au final, se révélera être une force aussi inattendue qu’inouïe. C’est un récit troublant, saisissant et puissant de la force de la femme, dans tout ce qu’elle est.

J’ai été conquise le style et la finesse du vocabulaire employés par l’auteure. Martine Desjardins possède un don certain pour évoquer des images aussi éloquentes que marquantes, brodées d’une consonance recherchée, adroite et juste.

Cette œuvre grandiose est à découvrir pour les lecteurs courageux, curieux et ouverts à une lecture étonnante.
Profile Image for Kahlan.
109 reviews15 followers
September 3, 2023
La seule chose que j'ai aimé c'est le style de l'autrice. Tout le reste était atroce. C'est le texte le plus glauque que j'ai lu.
Profile Image for Sarah Wz.
23 reviews1 follower
April 2, 2025
2.5/5
Contrairement à ce que j’ai lu dans beaucoup d’avis, j’ai trouvé le style d’écriture très agréable. Beaucoup de jolis mots, de métaphores, un style très imagé qui m’a beaucoup parlé. Cela n’a pas rendu la lecture plus difficile pour moi. On ressent rapidement l’ambiance du récit.

L’histoire de Méduse ici est évidemment inspirée du mythe du personnage de la mythologie grecque, qui se transforme en monstre en guise de punition après avoir été violée.

Dans ce livre, Méduse est née avec des « abominations » à la place des yeux. Jusqu’à la fin, on ne sait pas à quoi ils ressemblent, on sait seulement qu’elle est rejetée et vue comme le mal incarnée à cause de son apparence.

Ici, les yeux de Méduse sont associées au corps féminin et à la vision de la société dessus : Méduse, sans même connaître l’apparence de ses yeux, en a honte et les cache, comme on apprend aux femmes à avoir honte de leur féminité, de leur sexualité et de leurs désirs.

C’est un récit d’un femme qui apprend à se ré approprier ses yeux, son corps et sa personne après avoir été maltraitée et torturée toute son enfance par des personnes qui ont profité d’elle.

En soit, l’histoire part d’une bonne intention. Mais la fin est extrêmement décevante car Méduse ne découvre le vrai pouvoir de ses yeux que grâce à UN HOMME. C’est UN HOMME qui l’aide à découvrir et accepter la vraie nature de ses yeux. C’est UN HOMME qui est la première personne à ne pas la regarder comme un monstre. Toutes les autres femmes rejettent Méduse, même celles qui souffrent aussi de leur apparence. Je ne comprends pas ce choix. Cela suggère que l’émancipation de la femme ne peut se passer qu’à travers le regard d’un homme. Que sans les hommes, qui nous acceptent telles que nous sommes, qui va nous accepter ? Que seule, la femme ne peut pas se sentir libre, belle et puissante mais aux côtés d’un homme, si ? Pour un ouvrage qui se veut féministe, c’est plutôt contradictoire.

En plus, à travers tout le roman Méduse s’adresse à quelqu’un à qui elle raconte son histoire. Au final, on découvre qu’elle s’adresse à cet homme même… Ce qui le rend beaucoup plus important qu’il ne devrait l’être. Il est en quelque sorte le sauveur de Méduse. Mais pourquoi lui avoir donné ce rôle ? Il y a peut être quelque chose qui m’échappe, mais je ne comprends vraiment pas.
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Profile Image for Laura.
143 reviews146 followers
January 27, 2024
Méduse a commencé sur les chapeaux de roue puis j’ai décroché. Bien que le style d’écriture soit impressionnant dès les premières lignes, je l’ai trouvé plombant à la longue et je trouve cela dommage d’avoir dû me munir d’un dictionnaire tout au long de ma lecture pour comprendre certains termes.

Le fond du livre est sans équivoque et très identifiable - un discours universel et essentiel à la cause, la sexualité et la place des femmes, mais je l’ai trouvé terni par la pléthore de métaphores. Il y en avait trop, beaucoup trop, et c’est ce qui a fatigué ma progression au fil des pages. Je dois aussi avouer que tout le mythe derrière la réalité des yeux de Méduse ne m’a pas tant convaincue que cela, car les descriptions, quelles qu’elles soient, me sont parues répétitives.

Un recueil que je ne recommande pas aisément car le style plaît ou ne plaît pas - il n’y a pas d'entre-deux. J’ai apprécié la revendication derrière cet ouvrage - je n’ai simplement pas adhéré à son exécution malheureusement.
Profile Image for Laura Noizez_Reads.
185 reviews86 followers
April 5, 2022
La storia in se mi è piaciuta molto. Molto bella tutta la grande riflessione che l’autrice fa sul corpo e sull’essere donna, ma non ho apprezzato a pieno la scrittura, il modo di scrivere di Desjardins non rispecchia molto la scrittura che piace a me, non è assolutamente un “sua colpa”.
Ve lo consiglio comunque tantissimo.
140 reviews
May 11, 2022
La crudeltà verso chi non si conforma alla cosiddetta "normalità " narrata in questo libro mi ha angosciato...come anche la stessa paura del giudizio altrui da parte di chi si sente diverso è qualcosa che ti stringe il cuore. Toccante proprio perché racconta, esacerbandolo, qualcosa che viviamo tutti giorni.
Profile Image for QuietBlizzard.
221 reviews388 followers
April 8, 2022
4.5 stelle.

Perde mezza stella perché è, ancora una volta, una narrazione della femminilità molto ancorata alla biologia e vaginocentrica. Ho voglia di vedere anche altro quando si parla di essere donne.
Profile Image for Sarah.
160 reviews9 followers
February 7, 2024
J’ai beaucoup de vocabulaire dans la vie, mais my god j’ai rien compris. J’ai eu l’impression de lire (ou écouter, en livre audio) un dictionnaire de synonymes, mais genre les synonymes choisis en blague parce qu’ils n’ont pas de sens. Vraiment déçue…
Profile Image for Diletta.
Author 11 books242 followers
February 6, 2022
Weird e body horror ma con uno scenario a là Serie di Sfortunati Eventi che non sono sicura sia stata la scelta adatta.
Profile Image for MiraZonshi.
47 reviews16 followers
July 19, 2025
Aussi cringe que magistral !

Complètement chelou mais ultra féministe par le prisme d'une métaphore filée sur le mythe de Méduse !
Profile Image for Mag.
197 reviews13 followers
June 28, 2023
On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu'elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n'a jamais osé se regarder dans un miroir. Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d'adultes peu scrupuleux, Méduse n'a de cesse d'accéder à la bibliothèque des lieux, seul moyen pour elle de s'ouvrir à la connaissance du monde. A force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu'elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l'oppression et la honte du corps. Roman d'apprentissage, roman gothique féministe, conte cruel ? Méduse est tout ça à la fois, et surtout un ouvrage tellement finement brodé littérairement qu'on ne peut en manquer un mot ni un propos : Martine Desjardins, tout autant que Méduse, nous prend dans ses filaments.

Comment dire que ce livre est percutant, vous ne le lâcherez pas pendant la lecture et il vous restera encore après l'avoir terminé.
L'histoire, racontée par Méduse à la première personne à partir de son enfance ainsi que de ses souvenirs. L'ambiance est de style gothique, qui flirte un peu avec l'horreur, certains passages avec les personnes adultes m'ont rendu mal à l'aise, sans doute du au sous entendu de l'autrice.
Le style d'écriture, qui joue avec la poésie et les métaphores est très bien travaillé.
Le point fort est l'acceptation de son corps, elle montre les effets de la honte du corps, de l'oppression, du regard des autres, qui finalement a si peu d'importance
Profile Image for Lola D..
391 reviews54 followers
November 27, 2023
Très agréablement surprise par ce court roman, qui est moins une réécriture de mythe que l'utilisation de ce mythe au service d'une intrigue et d'un propos. L'écriture est vraiment travaillée, ce qui mérite franchement d'être soulignée au vu de ce que je lis parfois, traduit ou non, dans certains romans de fantasy "jeune adulte". L'univers m'a bien plu, il avait quelque chose de l'onirisme enfantin, si facilement porteur d'une horreur sous-jacente. Ma seule réserve concerne le propos en sous-ton que j'ai trouvé un peu plat, un "militantisme de comptoir". 
Profile Image for Mélina.
690 reviews63 followers
December 21, 2020
Dès l’enfance, Méduse est forcée à baisser la tête et cacher ses yeux déformés. Depuis tellement d’années, le surnom est resté et son prénom est oublié. Sa famille la force à vivre dans un institut qui accueille les jeunes filles disgracieuses. En échange d’un logis, les filles doivent amuser les Bienfaiteurs selon leurs propres jeux. Méduse découvre que ses yeux lui apportent de dangereuses facultés.
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Qu’elle était intrigante cette Méduse aux yeux maudits! Alimentant le mystère autour du regard de Méduse à l’aide de qualificatifs originaux, on ne peut qu’être envoûtée par son désir de liberté. Impossible de ne pas penser la mythologie grecque et à la gorgone Médusa, l’autrice y fait même des références! J’ai adoré, c’était excellent et savamment ficelé pour nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page!
Profile Image for Gertrud.
179 reviews7 followers
June 11, 2022
Medusa è stata una piacevole scoperta. Un libro che scorre fluido e si fa leggere veloce, pure trattando temi importanti come la diversità, l'inclusione, ma anche l'accettazione di sé, la vergogna. Il tutto mascherato, un po' dal mito, un po' dall'animale.
Profile Image for Cloé.
96 reviews
January 8, 2024
Je n'ai absolument pas été touchée par ce roman prétentieux, au langage ampoulé qui passe par bien des détours pour aborder le thème de la monstruosité... Grosse déception
Profile Image for Richesses_de_fantasy (Jen’).
100 reviews96 followers
August 17, 2023
Alerte OLNI ! 📣

Fan de romans inclassables, à la frontière des genres, et qui sortent des sentiers battus, avec Méduse j’ai été servie 😊 !

Dans Méduse, on ne sait ni où on se trouve, ni quand on se trouve, et honnêtement on s’en fout !

Ce flou au niveau de nos repères ajoute une touche à l’ambiance déjà très intrigante que la plume fluide et poétique de l’autrice installe avec brio.

Nos repères visuels sont également très étriqués, à l’instar de ceux du personnage principal qu’est Méduse et qui nous raconte son histoire… L’histoire d’une jeune fille considérée comme une erreur de la nature par sa propre famille, et qui rase les murs pour n’incommoder personne de sa différence. Je me suis attachée très rapidement à ce personnage qui, à force de baisser la tête devant le rejet, connait plus les détails du sol de sa maison que le visage de ses parents. Et qui n’ose pas affronter son propre reflet de peur d’y trouver la monstruosité que tout le monde lui décrit 😢

Je l’ai dévoré en une journée tant l’effet page turner était présent, avec cet équilibre fragile entre flou total et illumination ; car plus j’avançais et plus je comprenais où l’autrice voulait en venir avec tous ses partis pris.

Quant à l’intrigue, je n’en dirais rien, à part qu’il s’agit d’une quête identitaire poignante et contenant plusieurs messages forts que l’on peut souvent trouver sous forme d’allégories (avec des traits forcés et assumés pour servir le propos).

C’est à n’en pas douter un roman qui gagne à être relu un jour, pour y trouver d’autres messages cachés, dans lequel chaque lecteurice y trouvera des choses différentes

Méduse, de par son originalité, ne pourra peut être pas plaire à tout le monde, mais si vous vous laissez tenter, il est fort probable que vous viviez une expérience de lecture unique 😊
Displaying 1 - 30 of 275 reviews

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