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Nouvelles ukrainiennes

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Un hommage onirique à l’Ukraine, où les rivières confluent par-delà les montagnes, où les ours rôdent encore et où les trains lévitent dans le brouillard.

Des rives du Dniepr aux rivages de Crimée, de la banlieue de Kiev aux crêtes des Carpates, des steppes du Donbass à la frontière polonaise, chacune des nouvelles de ce recueil inédit est l’occasion de découvrir les légendes et les réalités d’un pays encore trop méconnu malgré l’actualité tragique. Les personnages qui les habitent - un cycliste amoureux des fleuves, un archéologue farfelu guettant les traces des Khazar, une chanteuse de jazz à la voix de velours et au nom de rivière sibérienne, des vieilles dames contrebandières… - nous emmènent sur toutes les lisières brûlantes d’un pays qui porte en son nom l’idée de frontière : U-kraïna.

Né en 1980 à Lyon, Emmanuel Ruben est l’auteur d’une dizaine de livres, parmi lesquels Sur la route du Danube (prix Nicolas Bouvier 2019) et Sabre (prix des Deux-Magots 2021). Son dernier roman, Les Méditerranéennes, paraît parallèlement chez Stock.

Ce recueil est suivi du journal qu’il a tenu en avril 2014, dans la capitale ukrainienne, au lendemain de l’Euromaïdan.

192 pages, Paperback

Published August 19, 2022

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Emmanuel Ruben

19 books5 followers

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Profile Image for Yoy.
392 reviews
June 14, 2023
Ce qu'il y a de positif c'est qu'on apprend tout de même un peu (pas trop) sur le milieu rural en Ukraine, la façon de vivre, le décor, les métiers, les croyances, les guerres inombrables. Mais je suis Flamande d'origine, pour nous aussi toutes ces guerres et occupations étaient courantes. Jusqu'en 1945, mis à part la guerre froide, que l'Ukraine a aussi connue d'ailleurs.
En tout cas, je pense que j'ai été moins impressionée par ce passé avec plein de guerres et d'occupants que l'auteur qui décrit cela, peut-être même moins aussi que les lecteurs Français.
Oh oui, si on veut on peut entrovoir comment il se fait que les Ukrainiens ne se laissent pas faire dans la guerre aujourd'hui, et comment il se fait qu'ils soient si débrouillards. Mais il y a aussi des Ukrainiens qui veulent déserter, et les Russes se débrouillent bien aussi. Je reste nuancée.

Mais mon problème avec ce livre est que finalement, tous ces renseignements et descriptions sur l'Ukraine sont assez restreintes.
L'auteur parle surtout beaucoup de lui-même. Une nouvelle est entièrement consacrée à un amour perdu. Certes, l'auteur essaie de "digérer" cet amour perdu en Ukraine, mais il parle surtout de lui-même. Et cet amour perdu est une métaphore de l'Ukraine divisée, mais je n'ai pas appris grand-chose.
Par contre, j'ai aimé les descriptions des coupoles, même si elles duraient trop longtemps.

Voici les éléments négatifs, plus nombreux

- En général, si on apprend quelque chose sur l'Ukraine, c'est très superficiel, fragmenté, confus. Ainsi, j'ai finalement abandonné une nouvelle dans laquelle l'auteur ne fait qu'énumérer l'un fait historique de l'Ukraine après l'autre, sans bien les situer ou expliquer un peu plus, sans que cela soit clair.
- Le style est lourd et sombre, d'une lourdeur qui fait d'ailleurs penser aux auteurs des pays de l'Est.
- Les nouvelles sont beaucoup trop longues et répétitives. Les phrases, remplies de synonymes et de répétitions, ne donnent pas l'impression d'un beau style poétique.

Bref
Pas évident de lire tout le livre, même s'il ne fait pas 200 pages.

Comme les miens, les aïeux de Lena venaient d'Ukraine - mais si les miens venaient de l'Est, du Donbass et de la frontière russe, les siens venaient de l'Ouest, de cette région marécageuse du Pripet, aux confins de la Pologne et de la Biélorussie. Et comme l'Ukraiine lui était inconnue, nous avions fait la promesse d'y partir un jour, à la recherche du village de ses grands-parents. Elle avait voulu me montrer sur une carte ledit village, mais elle n'était pas certaine de son emplacement, rien qu'en Volhynie, ce nom revenait plusieurs fois, c'était un nom banal que j'ai oublié mais qui commençait par un V.


C'est l'alphabet khazar, dit-il en déchirant le morceau de nape en me le tendant. Un alphabet qui mélange l'hébreu, le cyrillique et le gotique - la langue des Goths qui se parlait en Crimée jusqu'au XVIIe siècle. On ne sait pas quelle langue parlaient les Khazars ; on conjecture qu'ils parlaient une langue turcique - ce que certains auteurs appellent la lingua cumanica, qui survivrait aujourd'hui dans le tchouvache ou dans le dialecte des Karaïtes de Lituanie ;
Profile Image for Sarah.
72 reviews
April 4, 2024
Une assez jolie plume pour une récit kaléidoscope qui dit finalement plus la relation que son auteur entretient avec l'Ukraine, que l'Ukraine elle-même. Je reste un peu sur ma faim en ce sens, même si la dernière nouvelle, plus descriptive et factuelle, mais tout aussi personnelle, donne quelques clés pour comprendre un peu les enjeux géopolitiques actuels. 7/10
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