Passion, faux-semblants, emprise… Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d’un nouveau départ. Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance fatale.
Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l’histoire d’une passion toxique, la face obscure de l’âme humaine et les méandres du désir.
Après les succès de Tout le bleu du ciel, des Lendemains, de Je revenais des autres et des Douleurs fantômes, romans aux deux millions de lecteurs, elle révèle une nouvelle facette de son talent.
Il est des livres qui vous marquent, à jamais. A l'encre indélébile, au fer rouge, ils continuent de vivre en vous pendant, et bien après votre lecture. La Doublure en fait partie. Je n'avais jamais lu Da Costa, dont je savais pourtant que sa plume était réputée pleine de douceur et positif. Je ne suis d'ailleurs pas sûre qu'après ce roman, je serai en mesure d'être objective avec le reste de son œuvre. Elle marque ici un tournant dans sa carrière, que tous ses lecteurs n'emprunteront peut-être pas, et pourtant... Quelle œuvre !
Comment en parler sans trop en dévoiler ? Il y a longtemps que je ne m'étais pas pris une telle claque par un roman plus noir que noir (les derniers en date étant "Notre part de nuit" de Mariana Enriquez et "Nous sommes les chasseurs" de Jérémy Fel). Ce roman envoûte, fascine. Obsède. Dérange. Scandalise. Nous plongeant dans cet univers de romantisme noir que j'affectionne tant, le rythme monte crescendo dans les méandres de la noirceur de l'âme humaine. Jusqu'à la fin, on se demande : jusqu'où Melissa Da Costa nous entraînera-t-elle ? Quand, et comment, cela va s'arrêter ? Sous couvert de mythes, mais aussi de références artistiques dont elle s'inspire et fait connaître, l'auteure pointe du doigt de véritables sujets de société (TW : addictions, viol, autodestruction). On comprend, on aime, puis on déteste les personnages. Et ce en boucle. Nos sentiments vis-à-vis d'eux évoluent autant que ces derniers. On les juge forts, puis lâches, puis beaux, puis cruels. On oscille entre amour et haine, empathie et pitié. Et on se questionne : à la fin, qui franchira le point de non-retour ? On crie au scandale, à l'injustice, puis au génie.
Je suis bouche-bée devant cette histoire qui m'aura hypnotisée tout du long. Ce roman noir, macabre, se révèle également sensoriel. C'est choquant, oui. Mais c'est aussi criant de vérité. Rien n'est laissé au hasard. Le moindre détail pèse lourd dans l'ensemble. Et, rien ne m'ayant déplu, La Doublure fait désormais partie de mes indétrônables.
Melissa Da Costa est connue pour ses romans feel good et elle s’essaye ici avec un roman noir un thriller psychologique que je trouve particulièrement réussi j’ai adoré me plonger dans cette noirceur. Nous suivons Evie jeune femme un peu paumée dans sa vie qui va devenir l’assistante de Clara Manan une peintre encore méconnue du public. Evie va plonger dans cet univers sombre et tortueux et peu à peu elle va perdre pied qui est-elle la douce Ève la compagne douce et aimante d’Adam ou Lilith la tentatrice. C’est un thème vieux comme le monde mais c’est bien écrit on tourne les pages sans s’en rendre compte, la plume est addictive. Bref un roman noir sur la perversité de l’âme humaine attention si vous êtes sujets à la dépression ou aux addictions passez votre chemin si au contraire vous aimez plonger dans la noirceur de la psyché humaine foncez
J’ai pris une sacrée claque! C’est sombre, c’est pervers, c’est « violent »… Il est question de manipulation, d’excès, de passion. L’autrice se sert de la peinture et d’un courant que j’ai découvert pour créer une ambiance sombre et ses personnages rendent le tout un peu glauque. J’ai été emporter et embourber dans une noirceur que je n’imaginais pas. Suivre la descente aux enfers de l’héroïne était pénible. J’avais envie de la sortir de là, de l’aider. J’ai trouvé ça très bon. C’était envoûtant et dérangeant.
Ma note : 4,25/5 Je sais qu'écrire cette critique va être vraiment compliqué, compliqué à cause du tourbillon émotions que j'ai ressenti en lisant ce livre, à cause de la tonne d'idées que j'ai dans la tête mais que je n'arriverai pas à exprimer avec les bons mots. Mais on commence par le commencement.
J’adore Melissa Da Costa, ''Les douleurs fantômes'' et ''Je revenais des autres'' ont été des gros coups de cœurs donc, quand j’ai vu qu’elle avait écrit un nouveau roman, je l’ai acheté sans vraiment lire le résumé. Il y avait d'excellentes critiques sur babélio, des superbes retours venant d’un peu partout, donc je me suis lancée les yeux fermés et avec hâte dans ce roman. Tout ce que je savais en le commençant c’est qu’il était bien plus sombre que tous les autres livres de Melissa Da Costa avait pu publier auparavant.
J’ai donc lu ce livre en à peine trois jours et… oula. Je ne m’attendais pas DU TOUT à ça. Alors, bien sûr, j’en avais lu des critiques qui disaient que l'histoire était extrêmement noire, qu’elle n’avait strictement aucun rapport avec ce que l’autrice avait écrit… mais je ne pensais absolument pas lire un roman de ce style là. Ce n’est pas seulement sombre, c’est tordu et malsain, c’est effroyable et morbide à certains moments.
Mais, malgré certaines scènes, malgré certains aspects des personnages, j’ai continué ma lecture et fini le livre. Pourquoi ? Clara dirait que tout être humain est fasciné par l’horreur et le morbide. Moi je dirais que le travail fourni par Melissa Da Costa sur cet ouvrage est incroyable.
Parce que, je décris ce livre avec des mots qui ne donnent pas vraiment envie de le lire depuis le début de ma critique, car il faut dire ce qui est : l’histoire est sombre et malsaine, il faut oublier tous les autres romans que vous avez lu de cette autrice en le commençant. Mais, une fois dans l’histoire, on ne peut être qu'ébahi par la plume de Mélissa Da Costa et de son talent.
Dès le premier chapitre, on s’attache à Evie et dès le premier chapitre, on comprend que la descente aux enfers qu’elle subit ne va pas nous laisser indemne. J’ai lu beaucoup d’avis sur ce livre qui utilisaient cette expression, ‘’descente aux enfers’’, et c'est vrai qu'elle correspond totalement à l’histoire. C’est un tourbillon, une spirale infernale, la plume de l’autrice nous entraîne dans un univers invivable où personne ne peut en sortir intact.
Il faut parler des deux autres personnages principaux, Pierre et Clara, de cette folie qu’on comprend petit à petit, qui nous emporte et détruit tout sur son passage. Il faut également mentionner la peinture et l’histoire d’Eve, de Lilith et d’Adam, qui sont étroitement liés au roman (les informations à ce sujet sont d’ailleurs impressionnantes, on apprend plein de choses et les descriptions des tableaux sont magnifiques !).
J’ai vraiment été frappée par la plume, je ne sais pas exactement comment l’expliquer mais, plus on avance dans la lecture, plus on sent comme des parois qui nous encerclent, qui nous emprisonnent comme Evie est captivée et capturée par Clara et Pierre.
Et, je pense que j’en remets une couche mais les personnages sont effroyablement complexes, horriblement réalistes et affreusement fascinants.
Je n’ai mis que 4 étoiles car, malgré tout, ce n’est pas du tout mon style de roman, mais pour tous les amateurs de romans sombres, très psychologiques et un peu tordus sur les bords, foncez ! Je n’ai pas su l’apprécier à 100% mais je pense sincèrement que c’est une pépite dans ce domaine !!
je sais que ce roman est fortement apprécié mais… je suis passée à côté. je me suis lancée dedans à l’aveugle, étant intriguée par la lecture d’un thriller/d’une fiction psychologique de cette autrice dont j’ai absolument adoré tout le bleu du ciel. je n’ai rien à dire sur l’écriture du récit à proprement dit : mélissa da costa a une superbe plume, c’est indéniable. je pense simplement que cette histoire ne m’a pas touchée. j’ai apprécié la découvrir et la voir se transformer en récit tordu et sombre mais, une fois tout mis en place, après ~300 pages, l’autrice a tout simplement perdu mon attention. j’ai trouvé certains dénouements plus que prévisibles, redondants. je crois que ce qui me désole le plus c’est que l’entièreté du roman ne m’a pas fait ressentir de sentiments forts. j’arrive à la fin en me disant « et donc…? » et je ne peux pas m’empêcher d’être soulagée de l’avoir terminé
Mais quelle histoire!!! Un ÉNORME coup de coeur pour moi. Le genre de livre qui fait prendre conscience du pouvoir de l'écriture/de la lecture.
Passion, amour, haine, jalousie, vengeance, fascination ; comme les personnages de l'histoire, on tombe nous aussi dans ce tourbillon d'émotions.
Un livre parfait pour combler ma curiosité ET mon amour pour l'Histoire de l'Art. Je manque de mots pour dire à quel point j'ai aimé ma lecture. Écris-moi si tu le lis pour qu'on puisse en parler plus OK BYE!!!
Âmes sensibles s'abstenir.... La dichotomie entre le bien et le mal est bien mise en valeur dans ce roman, qui est totalement différent des autres titres de l'auteur
Le nouveau roman de Mélissa Da Costa change complètement avec ceux qu'elle a écrit jusque là. L'univers est sombre, violence, addiction tout y passe. Au final on se prend au jeu, on veut savoir comment tout cela peut finir. Un changement de style très radical mais qui lui va plutôt bien.
Ce roman addictif et sombre n’a cessé de m’étonner tout au long de la lecture, l’auteure à su parfaitement retranscrire une ambiance sombre reflétant toutes les perversions de l’âme humaine à travers le couple de Clara et Pierre, tout en gardant une écriture légère et facile à lire. La fin est juste parfaite, tout était parfait. ( et évidemment l’histoire revisite le mythe de Lilith DONC j’aime 🙏🏽🙏🏽🙏🏽 )
Je n'ai plus les mots juste. Je ne sais même pas si je suis sortie indemne de ce livre. Transportée de la première page à la dernière. Habitée serait plus juste.
Entre mythe et réalité, rêve et illusion, séduction, amour, possession. Non je ne vous parle pas de spiritisme mais bien de la perversité humaine. Melissa Da Costa nous pousse dans les retranchements les plus obscurs de la psyché manipulatrice des êtres. Luxure, désir, notoriété. Au fur et à mesure, on se demande jusqu'où tout cela va aller. Tel un thriller qui tient en haleine, on plonge dans un univers encore inconnu de cette auteure.
Surprise est de constater la nouvelle plume de Melissa, mais pas la moindre déception. Malgré l'ombre constante planant sur Saint-Paul-de-Vence, cette ville artistique de la Côte d'Azur ou se déroule le récit, on ressent cette délicatesse et cette façon d'habiter ces personnages.
A travers cette œuvre; car oui, on peut tout à fait dire que ce revirement de style est digne d'un génie littéraire ; on découvre l'envers du romantisme noir. Nombreux peintres y sont référencés ainsi que certaines de leurs œuvres, permettant au lecteur de se renseigner sur celles-ci afin d'habiter pleinement l'esprit de l'artiste de la "Doublure".
Petit clin d'œil particulier à l'auteure, faisant référence à un mythe bien méconnu de la société, mais qui m'a toujours fascinée personnellement. Je n'ai pu m'empêcher de lui faire part de mon enthousiasme et la remercier d'évoquer le mythe en question qui accompagne tout le livre (chut je n'en dirais pas plus pour les curieux 😉). Proche de ses lecteurs, elle a repondu rapidement à mon enthousiasme et l'émerveillement dont j'ai fais l'objet durant cette lecture, alors merci!!
Vous l'avez bien compris, je suis touchée, chamboulée, je ne peux que recommander la lecture de celui-ci !
Après « Tout le bleu du ciel », c’est ce roman de Mélissa Da Costa que j’ai décidé de lire. Je savais que l’ambiance allait être bien différente, mais je ne m’attendais pas à ÇA.
C’est la première fois que je lisais un roman de ce genre. Il bouscule, il dérange, et pourtant on veut toujours en savoir plus. J’ai adoré le temps pris à détailler et analyser le mythe de Lilith, j’ai trouvé ça très intéressant et pas du tout dérangeant. J’avais toujours envie d’en apprendre plus dessus.
J’ai eu l’impression d’être obsédée par cette histoire, j’ai littéralement lu les 700 pages en moins de 48 heures, je n’arrivais plus à m’arrêter.
Pour moi, c’est un immense chef d’œuvre, un coup de cœur. C’est bien écrit, c’est addictif, alors que l’histoire dérange et interroge. Impossible de faire autre chose que de lire pour connaître l’issue.
Après s’être faite quitter par son copain marin, Evie a besoin d’évasion ; en cherchant un travail sur un bateau, elle rencontre Pierre. Celui-ci lui propose alors un travail : officiellement devenir l’assistante pour sa femme peintre qui déteste la paperasse, officieusement devenir la doublure de Calypso Montant, le nom de peintre de Clara, lors d’évènements officiels. Evie va cependant découvrir quelques habitudes particulières à ce couple hors du commun…
Ce livre n’est pas une pépite : c’est un lingot d’or ! Certainement un de mes meilleurs livres de l’année ! La lecture est inarrêtable, l’ambiance est malsaine et fait réellement penser à La Femme de ménage de McFadden. Des points historiques et artistiques réguliers sont effectués, on en apprend plus sur le romantisme noir mais aussi sur la peinture en général et même sur la religion. Avoir sous les yeux le tableau sur lequel j’apprenais plein de nouvelles choses était un véritable plaisir pour savourer encore plus ma lecture. Il faut aller voir les peintures, il faut écouter Cesaria Evora, il faut lire Baudelaire. Le rapport de force, de domination entre Clara et Evie est le même qu’entre Lilith et Eve. D’autres choses importantes sont abordées : l’effet de la drogue (de manière hyper réaliste, en montrant bien les descentes et les conséquences) et le couple libre, qui est rarement tourné de manière aussi décomplexée et assumée (même si cela tourne mal et de façon toxique malheureusement). Le suspens était haletant, il se passe tellement de choses que l’on ne peut qu’être surpris. On ressent les émotions des personnages avec clarté, surtout quand ils frôlent la folie. Les notes de la personnage principale rajoute encore un petit plus à l’histoire. Je me suis parfois sentie profondément touchée voir affectée par certaines situations, mais cela ne m’a fait qu’accrocher encore davantage. A côté de cela, ce thriller m’a donné envie de visiter Saint-Paul-de-Vence, de me perdre dans ses rues pavées. La plume est tout bonnement incroyable. Il m’a vraiment fait réfléchir, et plus que tout il m’a instruite. La descente en enfer des personnages m’a véritablement fascinée. Il n’est pas du tout prévisible, j’ai eu plein de théories différentes. C’était vraiment génial, je n’ai pas été déçue de la fin, je vous le recommande plus que chaudement. Pour avoir lu d’autres livres de cette autrice, elle sort ici des sentiers battus mais pour le mieux avec ce roman noir ! Il m’a fallu un moment pour digérer tout ce qu’il venait de se passer après avoir refermé le livre, mais j’étais émerveillée d’avoir découvert une lecture si passionnante. Petit spoiler : j’aurais aimé que la vengeance envers Clara aille plus loin encore.
TW : sexe, tentative de meurtre, suicide, thématiques sombre, drogue.
« C’est ce matin-là que les choses ont changé. Nous avons commencé à jouer hors règles. Une partie que Clara ne maîtrisait plus ».
"Il y a mille excuses dans ses yeux, mais aucune ne me conviendra jamais."
Quel calvaire ce livre, franchement Je pensais que j'allais adoré au vu de toutes les bonnes reviews que j'ai pu voir, mais perso, je suis vraiment passé à côté Une personnage principale que j'ai trouvé plus niaise qu'attachante, enfin globalement aucun des personnages n'a éveillé quoi que ce soit chez moi, Je pense qu'effectivement si on est habitué à la plume de Mélissa Da Costa et que l'on passe de ses romans feel good à ça, ça peut avoir un côté impressionnant et faire de l'effet, mais j'ai juste trouvé ce livre mauvais dans la catégorie à laquelle il appartient
Je sais pas, très grosse déception, attendre 70% du livre pour avoir du vrai mouvement, autant de répétition, non vraiment c'était laborieux.
Deux points que j'ai aimé cependant : la fin évidemment, et la plupart des références à l'histoire. Mis à part ça... Wow (et pas dans le bon sens du terme)
Ce livre est incroyable, on a envie de savoir comment ce trio va vivre ensemble et ce qu’il va se passer. Les personnages ne sont pas attachants parce qu’ils sont vraiment trop sombres et on ne peut pas trop s’identifier à eux mais leurs développement est hyper intéressant.
Par contre, je n’ai pas adhéré à Pierre, il m’a énervé du début jusqu’à la fin ! Je me doutais que la fin allait mal se finir, mais je suis quand même restée sans voix…
Je mettrais la note de 4,5 sur 5
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Tu sais ce feeling que tu ressens lorsque tu termines un livre et que finalement, c’est toi qui est fini. Tu te demandes quoi dire. Quoi lire ensuite. Tu te dis que rien ne pourra rivaliser avec celui-ci. Bon, c’est dramatique, mais c’est comme ça que je me sens en refermant ce roman. 💔
Je vais tenter de t’expliquer, mais honnêtement, tu devrais juste le découvrir par toi-même. La doublure, c’est l’histoire d’Evie, une jeune femme qui cherche à repartir à zéro, se donner une nouvelle chance à la vie, tout laisser derrière. Pierre la repère, l’introduit à sa femme, Clara, et son souhait est exaucé. C’est un nouveau départ. Evie goûtera à tout ce que ce couple a à lui offrir, et le trio sera bientôt coincé dans un jeu dangereux, étourdissant, ravageur.
Le récit mêle les thèmes de l’art, plus précisément du romantisme noir, du désir, du péché, de la passion enivrante, de celle qui nous transforme complètement, révèle les parties les plus sombres de notre âme. Le bien et le mal, Ève et Lilith, Adam et Samaël. Le création, la chute, la tentation, la mort. La femme fatale. La dépendance. Le contrôle, la perte de contrôle. Le pouvoir. La soumission. La débauche. C’est un roman, je trouve, très psychologique. Perturbant, dérangeant, complètement différent de tout ce que j’ai lu par le passé.
Clara et Pierre, suivis d’Evie, poussent les limites sans cesse. Sans relâche. On les regarde sombrer dans une détresse sans nom. Cruelle. Envahissante. C’est douloureux. Y a rien de beau là-dedans.
J’ai ressenti tellement de désespoir pour les protagonistes, de colère, d’incompréhension, de doutes. J’ai eu mal à la toute fin. Mon cœur en a pris un coup. Soyez avertis avant de vous lancer. C’est pas une lecture facile. Mais je la relirais là, maintenant. Elle fera partie de moi. Après Tout le bleu du ciel, Mélissa nous amène complètement ailleurs, et c’est un OUI infini pour moi. ❤️🩹
Commençons par le commencement! Je voulais lire un livre aussi surprenant et intriguant que Verity. En voyant les commentaires sur "la doublure", le décrivant comme un roman sombre, violent, pervers, c'était d'une évidence. Je devais le lire.
100 pages, rien d'intéressant. 200 pages, rien ne se passe (outre les interminables explications conçernant la mythologie grecque, Lilith, Ève, Adam et les liens entre les tableaux de Clara et le romantisme noir). 300 pages, rien. Je continue. Il est impossible que tous ces bons commentaires soient faux, non? Je sens que quelque chose de grand arrive, que ces longueurs ont un but et que celui-ci me laissera sans voix. Je reste optimiste et tente de faire garder espoir à ma belle @momentlecture_ (sans succès, mais avec raison) qui lit le livre au même rythme que moi. 400 pages, ok, on commence à voir à quel point Evie glisse dans un abysse interminable. Un puit sans fond. Nous savons à cet instant que peu importe la tournure de la situation, elle ne pourra pas s'en sortir... ou du moins, pas indemne. Il devra y avoir un gagnant. Evie ou Clara? Lilith ou Ève? Peut-être même Pierre? Ou le duo du départ, Pierre et Clara? Qui manipule qui? Qui y laissera sa peau?
La violence des évènements qui terminent ce roman me gardera éveillée pendant un long moment.
Mon avis maintenant. Pour un roman de 600 pages, il devrait, selon moi, y avoir beaucoup plus d'action. Je comprends le "build up". Je comprends le but des longs passages explicatifs de la mythologie et le lien avec les personnages. Le suspense psychologique qui nous garde en haleine, qui nous pousse à nous demander ce qui va se passer. Toutefois, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Il aurait pu y avoir une centaine de pages de moins (au minimum). Un grand nombre d'opportunités pour des situations plus violentes, plus dramatiques, plus perverses, plus choquantes ont été manquées (à mon avis encore une fois). J'imagine qu'après Verity, j'étais en soif d'horreur et de surprises. Je n'ai pas été rassasiée. ⭐️⭐️⭐️
Vous pensiez connaître Melissa Da Costa, et bien vous vous êtes trompé. Ce cinquième roman ne ressemble en rien aux précédents. C'est un roman noir, torturé, les trois personnages sont complexes, leurs relations plus encore, et on les suit chacun dans son enfer personnel dont les feux sont attisés par les deux autres. Rarement j'ai été surprise à ce point par un changement total d'univers dans le parcours d'un auteur, c'est bluffant, d'autant plus que ce revirement est une vraie réussite. Ne cherchez pas d'espoir, il n'y en a aucun.
3,75⭐️ J'avoue que j'ai manqué arrêter ma lecture alors que j'étais à la moitié du livre. Mais la seconde partie était addictive et j'avais de la difficulté à arrêter de lire. Les sujets abordés sont très intéressants. Le dénouement était très bon, mais 800pages c'était beaucoup trop long.
Une fiction qui a comme thème central le romantisme noir et dont l'histoire est construite comme ce courant artistique : à la fois dérangeante, morbide et obsédante. Impossible de lâcher ce livre.
c'était... étrange... le livre commence très rapidement, et est un peu trop "irréaliste" selon moi, la go est trop in love with the coco #o.t mais ça n'a ni queue ni tête, après c'était sympa franchement j'étais à fond donc je vais pas mettre une sale note non plus, en plus c'était DARK donc... ma came quoi...
Ce livre est un chef d’œuvre du début à la fin. On est plongé dans un univers sombre, mais addictif, où se mêle la passion, le mystère, la toxicité. C’est violent parfois, dérangeant souvent, mais toujours fascinant. L’auteure arrive à nous transmettre chaque once d’émotion à la perfection. Les descriptions sont incroyables, les mots choisis sont juste, on ressent la colère, l’envie, le désir, l’absence, le manque, la cruauté, la manipulation véhiculés par les personnages.
Je n’ai absolument aucun attrait pour la peinture, aucune passion pour les musées, et tableau. J’avais peur de m’ennuyer ou de ne pas comprendre. Mais le personnage de Clara, nous transmet sa raison de vivre, son amour du pinceau qui est plus fort que tout. On le ressent et on se laisse embarquer dans ses histoires sur le romantisme noire.
J’ai adoré à certains moment ne plus savoir qui représentait le bien, qui représentait le mal, l’évolution de chaque personnage est tellement bien pensé.
Je ne peux pas, ne pas parler de Evie, le personnage principal, mon préféré. La déchéance d’une femme qui fait une mauvaise rencontre. Elle dérive progressivement vers le mal, jusqu’à toucher le fond. Mais je dirais qu’à la fin c’est elle qui remporte cette guerre. Ils lui ont tout pris, mais elle leurs a rien laissé.
Le gros point positif de ce livre pour moi c’est la comparison des personnages avec le célèbre trio de la mythologie Lilith, Adam et Ève. Et la question que l’on se pose durant tout le livre qui est Lilith? Qui est Ève ? Clara ou Evie ? Au début la réponse est facile, mais plus on tourne les pages et moins elle est évidente.
La fin bien sur, incroyable à la hauteur de l’ensemble du livre. Elle n’aurait pas pu être mieux pensée.
Un nouveau thème abordé par l'autrice, celui de la déchéance et de la perversité humaines. Soumis aux paradis artificiels et enclins à saboter leurs âmes, trois personnages s'aiment, s'abîment et se déchirent jusqu'à se perdre. Adam, Eve, le serpent...qui est qui ? Qui aime qui ?
Sur fond de romantisme noir et de mythe du péché originel, l'autrice interroge le pire du pire de la nature humaine: la trahison, la vengeance, la haine, la descente aux enfers, les substances illicites et l'accoutumance.
Virage à 180 degrés dans l'écriture sage de Mélissa Da Costa. Un roman qui dérange un peu, qui interroge parfois mais qui traduit si bien les méandres de la nature humaine, avec une finesse psychologique troublante. L'écriture reste finalement la même, mais le thème est plus violent, plus noir, plus addictif.
Un thriller psychologique qui nous plonge dans les méandres d'un couple toxique, qui fait sombrer avec eux une jeune femme nommée Evie, dans un jeu infernal de dépendance, de manipulation, d'emprise psychologique, de désir et de drogue. Ce roman nous tient en haleine de la 1ère page jusqu'à la toute dernière, tout en nous apprenant beaucoup sur le personnage de Lilith et le courant artistique du romantisme noir. Le trio des personnages se transforme petit à petit en Adam (ou Satan?), Eve et Lilith, et à travers cette intrigue si bien menée, on se questionne sur notre origine, sur la place de l'homme et de la femme, mais aussi sur le bien et le mal qui fonde notre "civilisation". Ce roman ferait un film remarquable, tout y est si bien construit, raconté, décrit, dépeint,.... un immense bravo à l'auteure, vraiment, bravo.
J'espérais un punch qui n'ai jamais arrivé... Toutes ces descriptions de tableaux non nécessaires à mon avis, la répétition des présences d'Evie aux événements de peintres qui reviennent souvent au même... Une centaine de page ou plus aurait pu être épargnée.
La fin a déboulée très vite, sans avoir tant d'action pendant tout le reste du livre.. les deux événements qui s'y produisent non rien de tellement original et surprenant ...
Je donne 3 parce que j'ai quand-même aimé suivre la descente du personnage et que j'aime ce genre de livre, mais 2,5 aurait pu être mon pointage aussi.
Un livre surprenant, rempli de noirceur… qui nous emmène dans le romantisme noir, les relations perverses et le jeu de pouvoir… on découvre le mythe de Lilith, Adam et Ève… je n’arrivais plus à décrocher, je devais savoir comment ce jeu se terminerait… je n’ai pas été déçue!
Ce roman tient toutes ses promesses et sa noirceur monte crescendo jusqu'à la dernière page qui assène le coup de grâce ! Melissa Da Costa m'étonne presque tant la noirceur de l'humain y est poussée dans ce livre ! J'ai adoré le lire, je recommande !