Quel secret cache la jolie Jelka derrière ses grands yeux noirs et son sourire toujours tendre et impassible ? Comment la frêle et maladive Emma s'y prend-elle pour obliger son mari à rester dans le droit chemin ? Qui est cette femme mystérieuse qui veut acheter un serpent à sonnette ? Et Mama Torres, une veuve à la poigne de fer, qui voit son fils devenir un homme ? Dans un monde d'hommes, rude et impitoyable, quatre portraits de femmes fortes par l'auteur des Raisins de la colère.
John Ernst Steinbeck was an American writer. He won the 1962 Nobel Prize in Literature "for his realistic and imaginative writings, combining as they do sympathetic humor and keen social perception". He has been called "a giant of American letters." During his writing career, he authored 33 books, with one book coauthored alongside Edward F. Ricketts, including 16 novels, six non-fiction books, and two collections of short stories. He is widely known for the comic novels Tortilla Flat (1935) and Cannery Row (1945), the multi-generation epic East of Eden (1952), and the novellas The Red Pony (1933) and Of Mice and Men (1937). The Pulitzer Prize–winning The Grapes of Wrath (1939) is considered Steinbeck's masterpiece and part of the American literary canon. By the 75th anniversary of its publishing date, it had sold 14 million copies. Most of Steinbeck's work is set in central California, particularly in the Salinas Valley and the California Coast Ranges region. His works frequently explored the themes of fate and injustice, especially as applied to downtrodden or everyman protagonists.
Le harnais 3/5 Honnêtement, je n’ai pas adoré l’histoire mais je ne l’ai pas non plus détesté, mais je crois que mon manque d’attachement aux personnages me fait baisser ma note, mais l’histoire en elle même, est bien.
Le meurtre de John Steinbeck 5/5 Ce que je trouve le plus dingue dans cette histoire, et non ce n’est pas le meurtre en lui même, mais plutôt comment ça représente bien la fragilité masculine. Comment l’homme de leur époque pense qu’il possède sa femme, mais que lui, ne lui doit rien. Il peut la tromper tout les soirs, et n’aura aucun problème. En revanche, si les rôles s’inverse, la femme est gravement puni. On a même vu que même la police, n’a rien fait et même étaient en la faveur de Jim, « l’accusation ne sera pas retenue. Elle ne l’est jamais, par ici. »
Le serpent Ozicjfzkkzkakjf/5 Franchement, je ne sais pas quoi en penser. J’ai aimé le côté mystérieux et étrange de l’histoire, mais mon amour pour les animaux m’a tellement prise que je détestais le scientifique/docteur et la femme. D’un autre côté je trouve cette petite histoire intéressante, peut-être en lien avec la curiosité morbide ?
La fuite 2/5 Je n’ai pas trop aimé, il y a beaucoup de descriptions c’est peut-être pour ça.
Overall : J’étais un peu perplexe, mais je trouve quand même que les histoires sont assez intéressantes, et différentes des histoires que j’ai l’habitude de lire. Un peu morbide dans un sens, mais peut-être que c’est juste mon avis ! Si vous hésitez à lire le livre, je le conseil peur ceux qui aiment les courtes histoires, très bien écrites où l’ont s’ennui rarement.
le harnais : 4/5 le meurtre : 4/5 le serpent : 5/5 fuite : 4/5
j'ai bien aimé ces petites nouvelles surtout parce que ça sort clairement des thématiques et cadres spatio-temporels dans lesquels j'ai l'habitude de me plonger tbh :) steinbeck m'a parfois fait penser à maupassant dans la mesure où ce sont tous les deux des auteurs qui arrivent facilement à écrire des nouvelles relativement courtes mais immersives et à donner de la substance à leurs personnages en peu de lignes, et dans le cas de steinbeck en peu de mots puisque ses personnages prennent vie dans ce qui est dit entre ces lignes !! pressée de lire d'autres de ses nouvelles et ses oeuvres plus volumineuses
Quatre nouvelles agréables à lire, où on retrouve les grands espaces et les fermes de Californie chères à Steinbeck, sauf pour une nouvelle, assez étrange, qui se passe dans un laboratoire scientifique utilisant des animaux. Dans les trois autres nouvelles sont mises en avant la vie rude, la violence des hommes, la place des femmes parmi eux.
Des nouvelles qui survolent des thèmes que Steinbeck aborde plus profondément dans ses autres œuvres. J'ai bien aimé le Meurtre et le Serpent en particulier. Elles sont intrigantes.
Elle pesait trente-neuf kilos. A quarante-cinq ans, son visage était ridé et brun comme celui d'une vieille, vieille femme, mais ses yeux étaient enfiévrés de volonté de vivre."
"La lune était blanche comme de la craie et nageait dans l'eau, illuminant les brins de paille et d'orge tombés de la bouche des chevaux. Jim pouvait voir les larves de moustique monter et descendre dans l'eau avec des culbutes et tout au fond de l'abreuvoir une salamandre qui reposait sur la mousse."
"Ses yeux noirs étaient sur lui, mais ils ne semblaient pas le voir. Il comprit pourquoi: l'iris était aussi noir que la pupille, il n'y avait aucune démarcation de couleur entre les deux."
"Pépé avait des pommettes saillantes d'Indien et un nez d'aigle, mais sa bouche était aussi charmante et aussi bien dessinée qu'une bouche de fille, et il avait le menton dégagé et finement buriné. Il était indolent, dégingandé, tout en jambes, pieds et poignets, et très paresseux."
Le harnais - Le meurtre - Le serpent - Fuite - John Steinbeck