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Paris-Briançon
Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n°5789. À la faveur d’un huis clos imposé, tandis qu’ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l’intimité et la confiance naître, les mots s’échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l’époque, des voyageurs tentant d’échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l’ignorent encore, mais à l’aube, certains auront trouvé la mort.
208 pages, Mass Market Paperback
First published January 6, 2022
41 people are currently reading
868 people want to read
About the author
Philippe Besson
62 books1,281 followersIn 1999, Besson, who was a jurist at that time, was inspired to write his first novel, In the Absence of Men, while reading some accounts of ex-servicemen of the First World War. The novel won the Emmanuel-Roblès prize.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 217 reviews
January 8, 2022
J'ai eu un peur en lisant les premières pages de ce nouveau roman de Philippe Besson : le style me semblait convenu, les personnages m'apparaissaient un peu trop comme des stéréotypes, et le texte enchainait un peu les lieux communs. Ce n'était pas mauvais, disons que c'était tangent, à la limite, et que cela pouvait basculer facilement du bon au médiocre.
Heureusement, la suite m'a rassuré. Le récit s'emballe, le style, avec ses qualités et ses maladresses, reste celui auquel Philippe Besson nous a habitué depuis plus de vingt ans maintenant. Les personnages gagnent en épaisseur, on s'attache même à certains d'entre eux.
Ce n'est sans doute pas le meilleur roman de Philippe Besson, dont je trouve que l'écriture a tendance à s'essouffler et à se répéter depuis quelques années, mais c'est tout de même un livre réussi, qui se lit rapidement et avec un certain plaisir.
Heureusement, la suite m'a rassuré. Le récit s'emballe, le style, avec ses qualités et ses maladresses, reste celui auquel Philippe Besson nous a habitué depuis plus de vingt ans maintenant. Les personnages gagnent en épaisseur, on s'attache même à certains d'entre eux.
Ce n'est sans doute pas le meilleur roman de Philippe Besson, dont je trouve que l'écriture a tendance à s'essouffler et à se répéter depuis quelques années, mais c'est tout de même un livre réussi, qui se lit rapidement et avec un certain plaisir.
June 6, 2024
3.5 Écouté en livre audio. Ça commence avec une description un peu boomer d'une gare et ça s'affine au fil des pages. C'était trop court pour vraiment me toucher mais j'ai passé un bon moment.
August 27, 2024
Piccolo romanzo che lascia nell'aria un'emozione, una malinconia che va al di là della trama; la scrittura pulita ed essenziale lascia spazio ai personaggi, peccato che la brevità del testo tronchi l'approfondimento.
January 30, 2022
Paris-Briançon, ce sont des inconnus lors d’un trajet de nuit en train.
Qui est qui ? Qui en est où ? Qu’est-ce qui se dit ?
Cette nuit sera la dernière pour certains d’entre-eux.
Philippe Besson est pour moi l’auteur du sentiment, de la cohabitation avec la mélancolie. Dans chacun de ses livres, je trouve de l’émotion. Elle est si forte que sa seule existence se suffit souvent à elle-même. Les péripéties autres que sentimentales sont peu nombreuses ou prétextes.
Cette fois, c’est différent, le temps est court, la mort est annoncée pour très vite, le suspense et la tension se mêlent aux vraies choses de la vie. Il en résulte pour moi un livre simplement parfait. ♥️
Notre cadre n’est jamais oublié et fait mouche :
“Époque vulgaire, où plus rien n’est privé, où tout est spectacle, et surtout la souffrance, surtout la désolation, où la décence pèse si peu devant la prétendue « priorité à l’information », où le goût de l’immédiateté prive de tout discernement, où les dommages collatéraux constituent un détail dérisoire.”
“Époque accusatoire, où il faut nommer les coupables, souvent sans preuves, les traîner dans la boue, les offrir à la vindicte populaire, et qu’importe s’il est démontré in fine qu’ils n’y étaient pour rien. Quelqu’un doit payer, quelqu’un doit prendre la colère comme on prend la foudre, quelqu’un doit expier, afin que tous les autres puissent déverser leur haine, se soulager de leur mauvaise bile et se croire, eux, irréprochables.”
Un drame au temps d’aujourd’hui avec ce qu’on garde du temps passé et qu’on fera de celui qui nous reste.
Qui est qui ? Qui en est où ? Qu’est-ce qui se dit ?
Cette nuit sera la dernière pour certains d’entre-eux.
Philippe Besson est pour moi l’auteur du sentiment, de la cohabitation avec la mélancolie. Dans chacun de ses livres, je trouve de l’émotion. Elle est si forte que sa seule existence se suffit souvent à elle-même. Les péripéties autres que sentimentales sont peu nombreuses ou prétextes.
Cette fois, c’est différent, le temps est court, la mort est annoncée pour très vite, le suspense et la tension se mêlent aux vraies choses de la vie. Il en résulte pour moi un livre simplement parfait. ♥️
Notre cadre n’est jamais oublié et fait mouche :
“Époque vulgaire, où plus rien n’est privé, où tout est spectacle, et surtout la souffrance, surtout la désolation, où la décence pèse si peu devant la prétendue « priorité à l’information », où le goût de l’immédiateté prive de tout discernement, où les dommages collatéraux constituent un détail dérisoire.”
“Époque accusatoire, où il faut nommer les coupables, souvent sans preuves, les traîner dans la boue, les offrir à la vindicte populaire, et qu’importe s’il est démontré in fine qu’ils n’y étaient pour rien. Quelqu’un doit payer, quelqu’un doit prendre la colère comme on prend la foudre, quelqu’un doit expier, afin que tous les autres puissent déverser leur haine, se soulager de leur mauvaise bile et se croire, eux, irréprochables.”
Un drame au temps d’aujourd’hui avec ce qu’on garde du temps passé et qu’on fera de celui qui nous reste.
March 10, 2022
J'ai tellement aimé ça.
May 11, 2022
Lu en deux heures dans un train. Pour le coup, c'est idéal, et apporte le frisson nécessaire.
Rien n'est suggèré, tout est énoncé : sujet, verbe, compléments. Parfois complément, complément, complément, et suit le reste de la phrase. Les personnages sont stéréotypés (le couple de retraités, la divorcée avec enfants, le sportif viril, etc.)
L'idée des rencontres hasardeuses dans un train est loin d'être neuve.Les situations m'ont semblées irréalistes, fantasmées.
Qui donc se confie intimement à son compagnon de compartiment inconnu, dans un train de nuit, après une demi-heure ? Tentez d'engager la conversation : c'est très souvent mal reçu, entre méfiance, refus ou repli sur soi et ses proches, casque sur les oreilles et nez sur l'écran et peur de l'envahissement ou du vol.
Mais admettons que cela arrive.. Le récit met en place les personnages et des rencontres inattendues entre personnes ne devant normalement pas se rencontrer : une jeune femme et ses enfants vs un homme du type "lourdaux" ; une vieille femme vs une bande de jeunes festifs, un médecin homosexuel quarantenaire vs le jeune sportif viril. Sauf (spoiler) que ce dernier se révèle être homosexuel non assumé. Du coup, se passe là le seul épisode vivant de l'histoire.
Enfin, la dernière partie du livre rompt nettement avec la première, mais sans qu'on y comprenne la logique. L'accident semble une histoire dans l'histoire. Elle ne complète ni ne justifie, ni n'argumente le récit de la première partie qui, à la limite, était mignonne, pour une lecture de train. Puisqu'on y est, on se projette un peu, on, jette un coup d'œil aux autres voyageurs.... Encore une fois, les seuls qui s'en sortent sont les amants masculins.
J'ai beaucoup de mal avec ce style d'écriture, que j'évoque comme "se regardant écrire de belles phrases"- et typique d'une certaine littérature française. Hélas sans effet.
Rien n'est suggèré, tout est énoncé : sujet, verbe, compléments. Parfois complément, complément, complément, et suit le reste de la phrase. Les personnages sont stéréotypés (le couple de retraités, la divorcée avec enfants, le sportif viril, etc.)
L'idée des rencontres hasardeuses dans un train est loin d'être neuve.Les situations m'ont semblées irréalistes, fantasmées.
Qui donc se confie intimement à son compagnon de compartiment inconnu, dans un train de nuit, après une demi-heure ? Tentez d'engager la conversation : c'est très souvent mal reçu, entre méfiance, refus ou repli sur soi et ses proches, casque sur les oreilles et nez sur l'écran et peur de l'envahissement ou du vol.
Mais admettons que cela arrive.. Le récit met en place les personnages et des rencontres inattendues entre personnes ne devant normalement pas se rencontrer : une jeune femme et ses enfants vs un homme du type "lourdaux" ; une vieille femme vs une bande de jeunes festifs, un médecin homosexuel quarantenaire vs le jeune sportif viril. Sauf (spoiler) que ce dernier se révèle être homosexuel non assumé. Du coup, se passe là le seul épisode vivant de l'histoire.
Enfin, la dernière partie du livre rompt nettement avec la première, mais sans qu'on y comprenne la logique. L'accident semble une histoire dans l'histoire. Elle ne complète ni ne justifie, ni n'argumente le récit de la première partie qui, à la limite, était mignonne, pour une lecture de train. Puisqu'on y est, on se projette un peu, on, jette un coup d'œil aux autres voyageurs.... Encore une fois, les seuls qui s'en sortent sont les amants masculins.
J'ai beaucoup de mal avec ce style d'écriture, que j'évoque comme "se regardant écrire de belles phrases"- et typique d'une certaine littérature française. Hélas sans effet.
This entire review has been hidden because of spoilers.
January 10, 2022
J'ai cru qu'il allait s'agir d'une réécriture du "Crime de l'orient express" mais pas du tout finalement
J'ai été très surprise par cette lecture !
C'était très bien et le suspens fonctionne parfaitement
J'ai été très surprise par cette lecture !
C'était très bien et le suspens fonctionne parfaitement
May 2, 2024
Aucun défaut à mon sens
Tout est bien fait, c’est efficace, percutant et subtil à la fois
J’ai tout bonnement adoré
Tout est bien fait, c’est efficace, percutant et subtil à la fois
J’ai tout bonnement adoré
July 7, 2024
Un voyage en train de nuit, les passagers font connaissance, échange.
Au petit matin, un accident.
Ça se lit sans difficulté, sans grand éblouissement non plus.
Au petit matin, un accident.
Ça se lit sans difficulté, sans grand éblouissement non plus.
March 23, 2023
Je ressors de cette lecture avec des sentiments contradictoires. Déjà, je m’attendais à un thriller avec meurtrier ou comme ça, pas du tout. Mais donc pendant que je lisais, je me suis très souvent dit “bon, alors ça vient???”
Donc ça c’est le point négatif de mon avis, j’attendais quelque chose dans le vide (alors même que ce livre est très court).
Par contre, ce que j’ai aimé, c’est la manière dont Philippe Besson a rendu tous les personnages (il y en a beaucoup) très vrais. Beaucoup de relief, de singularité et d’originalité.
J’ai aimé lire toutes ces réflexions et introspections qui viennent autant des personnages que du narrateur. Il y a des thématiques abordées très (très) justement, comme l’homosexualité, la violence faite aux femmes, etc. Je sens a travers ce livre que l’auteur est quelqu’un (j’imagine) qui réfléchit beaucoup, se pose les bonne questions et est ouvert d’esprit. Et ça, j’ai beaucoup aimé.
La fin m’a captivée, j’ai découvert avec surprise que je m’étais attachée à deux personnages et j’ai été touchée par la manière dont se termine l’histoire. Malgré cela, je ne peux pas nier que je n’ai parfois pas été totalement captivée par tous les détails qu’on m’a donnés sur chacun des personnage.
Ce livre me donne envie d’en lire d’autres de l’auteur, et j’espère avoir moins d’attentes avant de commencer, pour éviter de biaiser ma lecture.
Donc ça c’est le point négatif de mon avis, j’attendais quelque chose dans le vide (alors même que ce livre est très court).
Par contre, ce que j’ai aimé, c’est la manière dont Philippe Besson a rendu tous les personnages (il y en a beaucoup) très vrais. Beaucoup de relief, de singularité et d’originalité.
J’ai aimé lire toutes ces réflexions et introspections qui viennent autant des personnages que du narrateur. Il y a des thématiques abordées très (très) justement, comme l’homosexualité, la violence faite aux femmes, etc. Je sens a travers ce livre que l’auteur est quelqu’un (j’imagine) qui réfléchit beaucoup, se pose les bonne questions et est ouvert d’esprit. Et ça, j’ai beaucoup aimé.
La fin m’a captivée, j’ai découvert avec surprise que je m’étais attachée à deux personnages et j’ai été touchée par la manière dont se termine l’histoire. Malgré cela, je ne peux pas nier que je n’ai parfois pas été totalement captivée par tous les détails qu’on m’a donnés sur chacun des personnage.
Ce livre me donne envie d’en lire d’autres de l’auteur, et j’espère avoir moins d’attentes avant de commencer, pour éviter de biaiser ma lecture.
February 15, 2024
Ct pas nul mais pas fou non plus. Les personnages -- nombreux -- me sont apparus bourrés de clichés. Et puis l'histoire ne m'a pas tant tenu en haleine.
Bref ct décevant mais bon...
Ps : je voulais surtout lire le livre pour assouvir un besoin de ferrovipathe particulièrement attiré par les trains de nuit et j'ai là aussi été un peu déçu... J'aurais aimé un peu plus de précisions et détails sur les cabines, leurs couleurs, leurs specifités!
Bref ct décevant mais bon...
Ps : je voulais surtout lire le livre pour assouvir un besoin de ferrovipathe particulièrement attiré par les trains de nuit et j'ai là aussi été un peu déçu... J'aurais aimé un peu plus de précisions et détails sur les cabines, leurs couleurs, leurs specifités!
February 12, 2022
underwhelming but not too bad
April 8, 2022
2⭐️1/2 arrondies à 3.
Un livre facile à lire, bien écrit mais que je crains d’oublier très vite.
Un livre facile à lire, bien écrit mais que je crains d’oublier très vite.
May 11, 2024
Magnifique roman !
Que j'aime bien l'écriture de Philippe Bessson!
Un train, un accident, des vies différentes qui vont se croiser une nuit de voyage, des secrets, etc.
Que j'aime bien l'écriture de Philippe Bessson!
Un train, un accident, des vies différentes qui vont se croiser une nuit de voyage, des secrets, etc.
February 26, 2023
4.5 ⭐
Ce livre m'a remémoré mes voyages en train couchette avec mes parents, pas très fun avec un père qui ronfle. Ma sœur ma cousine et mon cousin un peu plus drôle. Et surtout les départs et retours de colos où tout était permis sauf dormir aux grands regrets de nos accompagnateurs.
Dans ce train de nuit N 5789, les voyageurs se rencontrent et se racontent. Ce voyage d'une nuit sans lendemain va devenir une nuit gravée à jamais.
Ce petit train qui traverse la France tranquillou, va devenir un TGV nous laissant une grosse boule au ventre et un goût amer.
Ce livre m'a remémoré mes voyages en train couchette avec mes parents, pas très fun avec un père qui ronfle. Ma sœur ma cousine et mon cousin un peu plus drôle. Et surtout les départs et retours de colos où tout était permis sauf dormir aux grands regrets de nos accompagnateurs.
Dans ce train de nuit N 5789, les voyageurs se rencontrent et se racontent. Ce voyage d'une nuit sans lendemain va devenir une nuit gravée à jamais.
Ce petit train qui traverse la France tranquillou, va devenir un TGV nous laissant une grosse boule au ventre et un goût amer.
July 21, 2023
Nederlands (English below)
Philippe Besson (1967) is één van de productiefste schrijvers van Frankrijk. Ik kende hem van Lieg met mij , een reflectie op een jeugdliefde die aardig is om te lezen, maar ook weer vlug vergeten. Paris-Briançon deed me helaas nog minder. Het verhaal speelt zich af in een slaaptrein van Parijs naar Briançon, een bergstadje aan de grens met Italië. Nadat Besson zijn personages één voor één heeft opgevoerd, gebeurt er precies dat wat zich ook in werkelijkheid zou afspelen in een trein: helemaal niets. De passagiers keuvelen wat, er zijn een paar gesprekken tussen onbekenden en dan gaan de lichten uit.
Ook in dit verhaal verwerkt Besson een , die wat voorspelbaar en gekunsteld uitpakt. Een plotwending en een scherp oog voor verschillende perspectieven maken de banale gebeurtenissen en het gebrek aan verbeelding enigszins goed, maar kunnen niet voorkomen dat het verhaal aan de oppervlakte blijft en lang voor het einde uitdooft.
English
Paris-Briançon gives you exactly what you would expect from a book about night trains: not too much. There is some chitchat, an occasional meeting between strangers, and then everyone goes to sleep. Besson writes well and the plot twist was quite welcome, but it couldn’t save the story from its mediocrity.
Philippe Besson (1967) is één van de productiefste schrijvers van Frankrijk. Ik kende hem van Lieg met mij , een reflectie op een jeugdliefde die aardig is om te lezen, maar ook weer vlug vergeten. Paris-Briançon deed me helaas nog minder. Het verhaal speelt zich af in een slaaptrein van Parijs naar Briançon, een bergstadje aan de grens met Italië. Nadat Besson zijn personages één voor één heeft opgevoerd, gebeurt er precies dat wat zich ook in werkelijkheid zou afspelen in een trein: helemaal niets. De passagiers keuvelen wat, er zijn een paar gesprekken tussen onbekenden en dan gaan de lichten uit.
Ook in dit verhaal verwerkt Besson een , die wat voorspelbaar en gekunsteld uitpakt. Een plotwending en een scherp oog voor verschillende perspectieven maken de banale gebeurtenissen en het gebrek aan verbeelding enigszins goed, maar kunnen niet voorkomen dat het verhaal aan de oppervlakte blijft en lang voor het einde uitdooft.
English
Paris-Briançon gives you exactly what you would expect from a book about night trains: not too much. There is some chitchat, an occasional meeting between strangers, and then everyone goes to sleep. Besson writes well and the plot twist was quite welcome, but it couldn’t save the story from its mediocrity.
September 16, 2023
Intrigue et personnages clichés à souhait, l'auteur sent le boomer à 100 km à la ronde (les réseaux sociaux c'est nul gnagnagna, les femmes ont plus le droit d'être draguées, quoi les jeunes jouent encore à la belote et sont politisés et ne sont pas juste des drogués ?!), l'épilogue m'a donné envie de mourir, on aurait dit une fin de feuilleton télé. C'est pas déconnant.
August 29, 2022
Une écriture agréable, un style qui fait que les pages s'enchaînent. Des personnages attachants. Puis, un drame que l'on devine dès les premières pages. Un roman de Philippe Besson que j'ai beaucoup aimé malgré le fait qu'il soit un peu déprimant vu le sujet.
January 5, 2025
Je suis une extrême fan des huit-clos et j’en attendais beaucoup de Besson. Au final, je trouve que son style d’écriture est assez plaisant à lire, fluide et rapide mais on prend parallèlement le temps de se poser dans un univers, de visualiser ce qu’on nous décrit, d’imaginer les personnages. Tout va très vite et pas tant à la fois.
J’ai quand même versé quelques larmes en lisant ça À BORD D’UN TER (quelle idée).
J’ai quand même versé quelques larmes en lisant ça À BORD D’UN TER (quelle idée).
April 10, 2023
Une bande d’inconnus se rencontrent dans un train de nuit, sans savoir que la mort les guette. L’écriture n’a rien de renversant, fidèle au style de Philippe Besson, mais le livre déjoue habilement les clichés de ses personnages pour les rendre très attachants. Le suspens est globalement bien tenu, et le roman s’achève dans un final terrible, sur une dernière ligne facile mais déchirante.
August 25, 2024
Des histoires de vie diverses a priori banales entre des personnes qui ont un point commun : un voyage de nuit en train. Et pourtant, je n’en suis pas sortie indemne. Merci Philippe Besson pour cette galerie de portraits.
April 2, 2024
Me suis dit que c’était court et que ça se passait pendant les vacances de Pâques donc pourquoi pas. Grossière erreur maintenant je suis absolument dévastée.
February 23, 2024
ouille j'ai eu mal à mon petit coeur dans les dernières pages
April 2, 2024
Si peu de pages, si peu de mots, et pourtant une claque d'émotions.
October 21, 2025
Un bon 4,5
April 19, 2025
Pas de Wahou car prévisible, la plume est tellement facile à lire, mais c’est presque trop court pour être embarqué
J’ai lu ce livre dans le train je sais pas si c’était la meilleure idée mdrrr
J’ai lu ce livre dans le train je sais pas si c’était la meilleure idée mdrrr
February 1, 2022
Just amazing. Both incredibly suspensful and moving. The last two lines of the book just broke me.
January 11, 2022
Que d'émotions ! Mais que d'émotions ! Il va m'être difficile de trouver les mots justes pour vous exprimer mes sentiments à la lecture de ce nouveau roman de Philippe Besson. Des sentiments qui se bousculent, s'entrechoquent, pour ne former qu'un ébranlement de sensations assez saisissantes.
Dès le début, le cœur fait boum, car effectivement, Philippe Besson nous annonce la couleur d'entrée de page : "Parmi eux, certains seront morts au lever du jour". Alors cela sonne un peu comme un thriller, mais que nenni, ici, c'est un instant de vie, fait d'un suspens haletant, qui au fil des pages grandit et offre encore plus d'intimité à cette nuit de confessions, cette nuit où tous les possibles semblent s'offrir.
Si le thème du roman peut paraître assez banal, il n'en est rien. En effet, de ce thème simple, Philippe Besson nous extrait une histoire profonde, délicate, sur les relations humaines, la vie, la nuit.
A travers ces quelques passagers sur lesquels l'auteur s'arrête, nous découvrons des personnalités différentes, toutes avec leur histoire personnelle, toutes plus touchantes les unes que les autres. Des histoires de vie difficile, insouciante, préoccupante, fausse. Chaque personnage s'entremêle et nous délivre un récit éclairé sur soi, ses doutes, ses espoirs, ses peurs, ses joies. De petits riens qui font un grand tout et qui peuvent résonner en nous comme notre propre histoire.
Dans l'intimité de cette nuit pas comme les autres, dans cette promiscuité qui doit pousser à la confidence, l'auteur nous rend témoin de ces bribes d'existences, nous donnant un peu le rôle du passager clandestin, qui est là, observe, écoute, encaisse et ne peut rien dire, à part hurler la noirceur de sa douleur face à ce destin dramatique qui se trame.
Les courts chapitres s'enchainent à une vitesse folle, donnant du rythme, du suspens et stimulant encore plus cette sensation de lourdeur au fond du ventre, cette sensation qui nous dit que bientôt tout va basculer.
Ces cours chapitres nous offrent également les points de vue différents à chaque fois de certains passagers, leurs pensées, leurs échanges avec leurs voisins de couchette ou de cabine. Des instants fugaces, des instants de détente ou des instants plus ardents.
Les descriptions pointilleuses, l'ambiance méticuleuse du voyage, l'état d'esprit de nos passagers : rien ne nous est épargné. Le ton est donné, il est parfait, empreint de mystère et d'inéluctable. Un travail remarquable qui confère au texte cette impression de vivre ce voyage au plus près, de le ressentir.
Encore une fois, la plume de l'auteur, son style, son sens aiguisé du mot et la richesse de son vocabulaire, font de ce roman une pure merveille à lire. Une plume qui offre tant de possibilités dans les émotions, tant de vérités dans la parole, tant d'importance dans le plus infime détail. Pléthore de sentiments viennent nous bousculer pour nous accorder un tourbillon d'émois rouge passion. Une plume sensible et délicate, résolument humaine et touchante.
En bref, vous l'aurez compris, ce roman est un véritable coup de cœur pour moi. Un véritable choc même, que j'ai terminé en larme tant il m'a submergée ! Je l'ai tellement aimé que je ne sais quoi vous en dire de plus, si ce n'est de le lire et que j'ai passé un instant fabuleux aux côtés de ces personnages auxquels je me suis tant attachée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ressenti d'émotions pour un roman, tant de peine, de compassion, d'attendrissement, d'amour, mais aussi ce petit truc au fond du cœur qui vous fait vibrer et trembler, ce petit truc qui fait boum et vous explose à la figure. Un roman en huit-clos, sur une seule nuit, qui dégage tant de choses, tant de sujets importants, de banalités essentielles, qui vous montre combien la vie peut parfois être cruelle et que chaque instant doit être béni.
Dès le début, le cœur fait boum, car effectivement, Philippe Besson nous annonce la couleur d'entrée de page : "Parmi eux, certains seront morts au lever du jour". Alors cela sonne un peu comme un thriller, mais que nenni, ici, c'est un instant de vie, fait d'un suspens haletant, qui au fil des pages grandit et offre encore plus d'intimité à cette nuit de confessions, cette nuit où tous les possibles semblent s'offrir.
Si le thème du roman peut paraître assez banal, il n'en est rien. En effet, de ce thème simple, Philippe Besson nous extrait une histoire profonde, délicate, sur les relations humaines, la vie, la nuit.
A travers ces quelques passagers sur lesquels l'auteur s'arrête, nous découvrons des personnalités différentes, toutes avec leur histoire personnelle, toutes plus touchantes les unes que les autres. Des histoires de vie difficile, insouciante, préoccupante, fausse. Chaque personnage s'entremêle et nous délivre un récit éclairé sur soi, ses doutes, ses espoirs, ses peurs, ses joies. De petits riens qui font un grand tout et qui peuvent résonner en nous comme notre propre histoire.
Dans l'intimité de cette nuit pas comme les autres, dans cette promiscuité qui doit pousser à la confidence, l'auteur nous rend témoin de ces bribes d'existences, nous donnant un peu le rôle du passager clandestin, qui est là, observe, écoute, encaisse et ne peut rien dire, à part hurler la noirceur de sa douleur face à ce destin dramatique qui se trame.
Les courts chapitres s'enchainent à une vitesse folle, donnant du rythme, du suspens et stimulant encore plus cette sensation de lourdeur au fond du ventre, cette sensation qui nous dit que bientôt tout va basculer.
Ces cours chapitres nous offrent également les points de vue différents à chaque fois de certains passagers, leurs pensées, leurs échanges avec leurs voisins de couchette ou de cabine. Des instants fugaces, des instants de détente ou des instants plus ardents.
Les descriptions pointilleuses, l'ambiance méticuleuse du voyage, l'état d'esprit de nos passagers : rien ne nous est épargné. Le ton est donné, il est parfait, empreint de mystère et d'inéluctable. Un travail remarquable qui confère au texte cette impression de vivre ce voyage au plus près, de le ressentir.
Encore une fois, la plume de l'auteur, son style, son sens aiguisé du mot et la richesse de son vocabulaire, font de ce roman une pure merveille à lire. Une plume qui offre tant de possibilités dans les émotions, tant de vérités dans la parole, tant d'importance dans le plus infime détail. Pléthore de sentiments viennent nous bousculer pour nous accorder un tourbillon d'émois rouge passion. Une plume sensible et délicate, résolument humaine et touchante.
En bref, vous l'aurez compris, ce roman est un véritable coup de cœur pour moi. Un véritable choc même, que j'ai terminé en larme tant il m'a submergée ! Je l'ai tellement aimé que je ne sais quoi vous en dire de plus, si ce n'est de le lire et que j'ai passé un instant fabuleux aux côtés de ces personnages auxquels je me suis tant attachée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ressenti d'émotions pour un roman, tant de peine, de compassion, d'attendrissement, d'amour, mais aussi ce petit truc au fond du cœur qui vous fait vibrer et trembler, ce petit truc qui fait boum et vous explose à la figure. Un roman en huit-clos, sur une seule nuit, qui dégage tant de choses, tant de sujets importants, de banalités essentielles, qui vous montre combien la vie peut parfois être cruelle et que chaque instant doit être béni.
August 24, 2024
Cioè avevo delle aspettative molto alte per questo libro e le ha raggiunte tutte. Scrittura molto semplice, quindi molto scorrevole si fa leggere in un pomeriggio. Storia molto cruente e reale, nel senso che si tratta di un incidente ferroviario e delle persone i cui destini si incrociano su questo treno dall’inizio alla fine.
This entire review has been hidden because of spoilers.
December 2, 2025
En quelques mots :
Une lecture fluide et addictive, où l'auteur nous embarque dans un train de nuit plein de vies, d’émotions et de secrets. À travers des portraits justes, il explore la fragilité humaine avec pudeur et acuité. Un huis clos en mouvement, sobre et bouleversant, qui résonne longtemps après la dernière page.
En beaucoup plus de mots :
J’ai beaucoup apprécié ce que Philippe Besson nous propose avec des styles très différents qui se succèdent et qui ont véritablement leur place.
L’introduction m’a donné l’impression de regarder un reportage du journal de TF1 un dimanche pluvieux, sur les trains de nuit : un ton de reporter, une mise en situation très visuelle, comme une voix off qui nous intéresse à un sujet pas des plus palpitants au premier regard.
Puis vient la présentation des personnages, assez nombreux, mais avec une façon de faire qui fait, cette fois, penser au Fabuleux destin d’Amélie Poulain, où l’on découvre chacun d’eux en accéléré, avec leurs petites manies, leurs goûts et leurs blessures. C’est très efficace et en aucun point rébarbatif.
Et puis le voyage se déroule, les langues se délient, les émotions jaillissent. Derrière la façade, chaque passager cache une histoire, une douleur, une attente. Philippe Besson brise les masques et gratte la surface pour nous plonger dans l’intimité de ces vies ordinaires. Il nous plonge dans des corps vivants, vibrants, où les générations se lient, où les envies s’exacerbent, où la vie bat jusqu’au drame.
La façon d’écrire de Philippe Besson est d’une justesse rare dans l’analyse des sentiments et des échanges : tout sonne vrai, simple, sans fioriture.
L’auteur garde une certaine distance, une pudeur, mais l’émotion affleure jusqu’à la dernière phrase. D’une manière ou d’une autre, on s’attache à ces personnages, même fugacement. Car on le comprend vite, on va découvrir des personnages qui changent, d’autres qui vivent, et certains qui ne reviendront pas, mais dont l’esprit restera à jamais aux côtés de ceux croisés le temps d’une nuit.
D'ailleurs, c’est aussi terrifiant d’apprendre que certains ne seront plus là le lendemain, sans savoir pourquoi. Mon imagination débordante a imaginé plusieurs scénarii avant de me recentrer sur le plus logique.
J’ai aussi beaucoup aimé les petites anecdotes historiques, géographiques ou culturelles qui parsèment le roman, comme autant de clins d’œil à nos belles campagnes françaises traversées par ce train. Ces détails donnent de la texture au récit, une atmosphère presque documentaire, mais toujours empreinte d’humanité.
Puis à la fin, la mise en avant des réseaux sociaux est particulièrement bien maîtrisé : la décence pèse si peu devant la prétendue priorité de l’information. Le goût de l’immédiateté prive de discernement, les dommages collatéraux deviennent un simple détail. C’est finement observé et tristement vrai. Le lecteur devient à son propre insu, ce voyeur impuissant.
Un roman court mais intense, qui saisit son lecteur alors qu’on ne s’y attend pas. Entre étonnement et empathie, je ne dirais pas que j’ai souffert pour eux, mais je suis restée spectatrice, et j’ai aimé ma place, loin du chaos à venir.
Un huis clos en mouvement, à la fois cruel et profondément humain.
Une lecture fluide et addictive, où l'auteur nous embarque dans un train de nuit plein de vies, d’émotions et de secrets. À travers des portraits justes, il explore la fragilité humaine avec pudeur et acuité. Un huis clos en mouvement, sobre et bouleversant, qui résonne longtemps après la dernière page.
En beaucoup plus de mots :
J’ai beaucoup apprécié ce que Philippe Besson nous propose avec des styles très différents qui se succèdent et qui ont véritablement leur place.
L’introduction m’a donné l’impression de regarder un reportage du journal de TF1 un dimanche pluvieux, sur les trains de nuit : un ton de reporter, une mise en situation très visuelle, comme une voix off qui nous intéresse à un sujet pas des plus palpitants au premier regard.
Puis vient la présentation des personnages, assez nombreux, mais avec une façon de faire qui fait, cette fois, penser au Fabuleux destin d’Amélie Poulain, où l’on découvre chacun d’eux en accéléré, avec leurs petites manies, leurs goûts et leurs blessures. C’est très efficace et en aucun point rébarbatif.
Et puis le voyage se déroule, les langues se délient, les émotions jaillissent. Derrière la façade, chaque passager cache une histoire, une douleur, une attente. Philippe Besson brise les masques et gratte la surface pour nous plonger dans l’intimité de ces vies ordinaires. Il nous plonge dans des corps vivants, vibrants, où les générations se lient, où les envies s’exacerbent, où la vie bat jusqu’au drame.
La façon d’écrire de Philippe Besson est d’une justesse rare dans l’analyse des sentiments et des échanges : tout sonne vrai, simple, sans fioriture.
L’auteur garde une certaine distance, une pudeur, mais l’émotion affleure jusqu’à la dernière phrase. D’une manière ou d’une autre, on s’attache à ces personnages, même fugacement. Car on le comprend vite, on va découvrir des personnages qui changent, d’autres qui vivent, et certains qui ne reviendront pas, mais dont l’esprit restera à jamais aux côtés de ceux croisés le temps d’une nuit.
D'ailleurs, c’est aussi terrifiant d’apprendre que certains ne seront plus là le lendemain, sans savoir pourquoi. Mon imagination débordante a imaginé plusieurs scénarii avant de me recentrer sur le plus logique.
J’ai aussi beaucoup aimé les petites anecdotes historiques, géographiques ou culturelles qui parsèment le roman, comme autant de clins d’œil à nos belles campagnes françaises traversées par ce train. Ces détails donnent de la texture au récit, une atmosphère presque documentaire, mais toujours empreinte d’humanité.
Puis à la fin, la mise en avant des réseaux sociaux est particulièrement bien maîtrisé : la décence pèse si peu devant la prétendue priorité de l’information. Le goût de l’immédiateté prive de discernement, les dommages collatéraux deviennent un simple détail. C’est finement observé et tristement vrai. Le lecteur devient à son propre insu, ce voyeur impuissant.
Un roman court mais intense, qui saisit son lecteur alors qu’on ne s’y attend pas. Entre étonnement et empathie, je ne dirais pas que j’ai souffert pour eux, mais je suis restée spectatrice, et j’ai aimé ma place, loin du chaos à venir.
Un huis clos en mouvement, à la fois cruel et profondément humain.
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