Un matin d’automne, le narrateur reçoit un appel de son père : celui-ci veut transformer son ancienne chambre d’enfant en établi. Le jeune homme prend alors la route vers sa ville natale, où l’attend la difficile tâche de déterminer ce qui, dans les boîtes de souvenirs accumulés, mérite d’être rescapé. Tandis qu’il retrouve les objets familiers à l’éclat terni par le temps, lui reviennent avec vivacité des moments partagés avec un premier amour, depuis longtemps perdu.
J’ai adoré La chambre éteinte. C’est fou mais j’ai eu l’impression de mieux connaître et comprendre Jonathan. Comme si ce roman-là venait boucler la boucle de Comme un ouragan et de Souffler dans la cassette. Les thèmes abordés sont les mêmes mais poussés encore plus loin, avec des mots, des images toujours plus belles et plus fortes. Il y a des perles de phrases dans ce texte rempli de nostalgie. J’ai tout aimé.
On y suit un homme qui se rend chez son père afin de vider sa chambre d’enfant. Dès qu’il passe la porte, les souvenirs affluent et il est bercé par une grande nostalgie. Les objets sont des traces de son passé et il a besoin de garder en mémoire ce qu’il l’a forgé. Dans sa nostalgie, il repense à celui qu’il a aimé lorsqu’il était enfant. Un garçon qui a laissé une trace indélébile sur son coeur. Il imagine leur retrouvaille. Maintenant adulte, que pourrait-il lui dire ?
C’est beau. C’est doux.
« Le passé peut être encombrant, Mais il faut faire attention de ne pas faire Un trop grand ménage. Ça peut être étourdissant de se retourner Et de ne plus rien voir derrière soi. »
Dans cette conclusion de « Souffler dans la cassette », on y retrouve un réel hymne à l’amour et la souffrance qui s’y rattache. Le livre lance un cri du coeur sur le fait que certaines amitiés rencontrent malheureusement le chemin des dates d’expiration et que malgré cette fin, celles-ci nous marquent toujours dans le futur.
Les mots de l’auteur sont encore une fois ici d’une justesse qui fait en sorte que le livre est autant destiné à un public jeunesse comme à un public adulte. Il réussi haut la main ce mixte de générations à nouveau.
Je prévois relire ce livre chaque année comme je le fais déjà avec le premier tome. 💙
Quel bonheur de retrouver la plume de Jonathan Bécotte dans cette suite de Souffler dans la cassette. C'est beau et bourré d'émotions. Ça se lit vite, mais c'est le genre de prose dont on veut s'imprégner encore et encore au fil des relectures.
Oh mais quelle belle poésie! Celle qui vient approfondir Comme un ouragan et Souffler dans la cassette. C’est rempli de nostalgie et de souvenirs, de beau et de dur. C’est toute en humilité qu’il vient nous livrer cette histoire, son histoire, avec des mots remplis d’images. C’est doux. Je te remercie pour ce beau moment de lecture Jonathan, je ne suis que plus fan de ta plume alors que je ne pensais pas que c’était possible!
« Mais tu es encore au centre de tout. Mon enfant intérieur t’attend encore quelque part, En partie de cachette dans un monde parallèle. Comme si je ne t’avais jamais retrouvé avant aujourd’hui. »
Encore une fois, j’ai été émue, touchée par ce que m’a raconté Jonathan Bécotte tout comme par la voie qu’il a empruntée pour me mener à la rencontre du narrateur revisitant les souvenirs de l’enfance en faisant le tri parmi les boîtes accumulées dans son ancienne chambre de la maison familiale. Un troisième roman jeunesse chez Leméac pour l’auteur, écrit avec justesse et authenticité, où ma fibre nostalgique des années 80 et 90 a vibré à l’évocation des souliers de la rentrée achetés chez Yellow, des cassettes VHS («Tracking») et du développement des photos prises avec un appareil jetable (ce chapitre des vingt-quatre poses est d’ailleurs particulièrement magnifique).
J’en aurais pris plus! Ce roman poétique m’a conquis par sa nostalgie et son écriture douce. On a tous vécu un amour impossible de jeunesse et l’auteur rapporte les feelings et détails à la perfection. Les souvenirs de naïveté m’ont fait verser une larme. Bravo.
oh god, I didn't expect to relate to this book that much, but this is literally my childhood! I cried so hard (even though I was in the school library lol). This is definitely my favorite by this author :)
La suite de Souffler dans la cassette. On revit le deuil et la peine d’amour vécus par le narrateur dans ce roman rempli d’émotions.
La plume de l’auteur est toujours aussi poétique. On y sent la vulnérabilité, l’amour, la peine. On espère une rencontre, une discussion, des retrouvailles.
🩵🩵🩵 Je ferme la porte de ma chambre, Qui demain ne sera plus. Et je comprends Que tout ce que je sais de l’amour, C’est avec toi que je l’ai appris.
Je me répète sans cesse depuis les derniers jours, mais j’adore la collection Jeunesse de Lemac. Les romans présentés sont courts, mais chacune des histoires est touchante et percutante à la fois.
Dans le dernier livre de Jonathan, nous retrouvons le même narrateur que dans sa précédente œuvre ; souffler dans la cassette. Le jeune homme reçoit un appel de son père qui veut vider sa chambre d’enfance pour prolonger son établi. Il devra choisir ce qu’il garde et ce qu’il jette. Le ménage de sa chambre va faire resurgir une tonne de souvenirs et d’émotions. Il se rappellera son premier amour et la peine entourant une amitié perdue. Le récit, présenté de manière poétique, est beau et le choix des mots est magnifique. Plusieurs thèmes sont abordés et bien présentés grâce à la plume de Jonathan. C’est un beau livre qui se lit rapidement.
Suite à l’appel de son père, un jeune adulte doit se rendre au domicile familial et vider sa chambre d’enfant des souvenirs accumulés. Emballant les objets précieux et faisant le tri, la nostalgie s’empare du narrateur alors qu’il se remémore le garçon qu’il aimé plus jeune. Revenant sur les souvenirs communs, le narrateur s’imagine ce qu’il aimerait lui dire s’ils se rencontraient aujourd’hui. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ C’était tellement beau et doux. En lisant, on se laisse porter aussi par la nostalgie des souvenirs retrouvés et des personnes oubliées. Jonathan Bécotte a une plume magnifique, dont je ne me lasserai jamais. Tous ses livres sont à lire et à partager.
L'auteur nous propose un roman poétique à la hauteur des attentes ✨ Ouvrage s'adressant aux adolescents, j'ai été très heureux d'y découvrir un thème aussi primordial chez cette tranche d'âge, soit l'orientation sexuelle. Si notre personnage fait son coming-out à ses parents tard dans la lecture, les tournures de phrases et les discussions laissent entrevoir plusieurs possibilités avant cet événement. Heureusement pour tous ceux qui vivent ou vivront cette situation, ce livre accessible et sensible évoque avec douceur et beauté les difficultés rencontrées par un adolescent homosexuel! 🤩
« Mes angles morts sont dangereux, Je les arpente trop longtemps, Jusqu’à oublier le chemin devant, Mon coach de conduite m’avait dit qu’ils sont importants, Car on oublie parfois ce qui se cache dans le coin de nos yeux. Comme des larmes qu’on oublie de verser. » 💕 auteur de « Souffler dans la cassette » et de « Maman veut partir » Jonathan Bécotte nous revient (quel bonheur) avec « La chambre éteinte ». Un pur bonheur… beaucoup trop court 💕
Chaque fois que j'entre dans l'univers de Bécotte, je suis touchée! Cette oeuvre à cheval entre la poésie et le roman ouvre la réflexion sur les souvenirs d'enfance que l'on garde. En le lisant, je trouvais que l'oeuvre faisait écho au recueil Dans mon garde-robe de Aimée Verret.