C’est dans un royaume de pics somptueux et de caps battus par une mer enragée, d’ilets révélés par la marée, d’anses secrètes et de baies envahies par les goélands que l’histoire de Maybel et William prend racine. Au fil de dix rendez-vous, ils se découvriront une passion commune pour les trésors que recèle leur panorama maritime. D’abord publié en France en 2001, Là où la mer commence est un conte intemporel, rempli de magie, de paysages grandioses et d’espoir.
Maybel est une jeune femme fougueuse vivant dans une famille marginale, de celles que l’on aime pointer du doigt. Sa mère s’est enfuie quand elle avait deux ans et depuis, elle vit avec son père, Alban, et sa tante Béatrice. Débarqué d’Écosse avec son père et affublé d’un masque de cuir, William vit en reclus sur le domaine de l’île aux Plumes. Les deux hommes font bien vite jaser les gens du village, qui s’en méfient. Entre ces deux laissés pour compte, une amitié voit le jour. Maybel et William apprendront à se connaître... et à s’aimer.
Dominique Demers est une docteure en littérature jeunesse, une auteure et une scénariste qui habite au Québec depuis plusieurs années. Elle est surtout connue pour les romans jeunesse qu'elle écrit depuis plusieurs années.
Elle possède un baccalauréat en art de l'Université McGill. Elle obtient par après un certificat en enseignement à l'Université de Montréal, qu'elle fera suivre d'une maîtrise en littérature jeunesse à l'Université du Québec à Montréal. Elle complète avec un doctorat en littérature jeunesse à l'Université de Sherbrooke en 1994.
Pendant douze ans, elle est journaliste pour le magazine Châtelaine et le magazine l'Actualité, tout comme elle écrit pour le journal le Devoir. Elle a aussi produit différents documents pour la télévision et la radio.
Pendant quinze ans, elle a enseigné la littérature jeunesse à l'Université du Québec à Montréal, ainsi qu'à l'Université de Sherbrooke.
Les romans de la série jeunesse Charlotte ont servi à élaborer les scénarios des films La Mystérieuse mademoiselle C. et l'Incomparable Mademoiselle C. Par ailleurs, en 2005, elle met en scénario Un hiver de tourmente pour un feuilleton télévisé.
La plume de Dominique Demers ne me laisse jamais indifférente et ce roman n’en fait pas exception.
Demers réinvente le fameux conte de La Belle et La Bête, cette fois-ci en sol québecois, au 19eme siècle. Impossible de ne pas s’attacher aux personnages, surtout à la Bête! 🤍
La Belle et la Bête, mon histoire préférée d’entre toutes. 📚 Sous la plume de cette auteure et dans l’histoire du Québec, c’est une histoire différente, mais tout aussi attachante. 💖
J'ai toujours aimé l'histoire de la belle et la bête, mais je n'aurais jamais pensé que la version québécoise de cette saga m'aurait tant émue. Un roman d'amour, d'acceptation et d'espoir. J'ai adoré la plume de Dominique Demers dans cette histoire bouleversante. À lire...
It's basically a retelling of the Beauty and the Beast (ou la belle et la bête), but set in historical francophone Canada (or was it Novia Scotia? or was it that the 'beast's' father was from Scotland?) and a more realistic scenario with no magic involved.
Sounds terrible? No! It's great and "la Belle" is a sympathetic character. It's just basically a good love story.
“J’avais 16 ans, j’étais amoureuse et je voulais mourir.”
From that first captivating sentence, I knew I was going to love this book.
Rating: 4.5/5 stars
For those who think this is simply a 'girly love story', they’re absolutely wrong. You have to be able to look passed the love story and look deeper at the message the author tried to convey.
The connections between nature and humans were extraordinary. An important example was when Oswald found comfort in the injured fox. It looked like his deceased wife, and he wanted to save it, but ended up smothering it. In the end he realized that he had to let it go, kind of like what happened with his wife. “Oswald Grant avait achevé son deuil. C’est pour ça qu’il laissait l’enclos vide.” In a way he was finally able to accept the loss of his wife and let the animals go free.
Maybel was such an intriguing character, and her development was amazing. One of her biggest fears was to be like her mother, but in the end, she ended up being just like her, but in a beautiful way, and not as destructive. It’s hard to explain, but she followed her heart and did what was right. I’m glad she met the Beast because he taught her so much about herself, the world, and nature. “… la Bête m’a appris… à aimer le silence. Je commence tout juste à comprendre une foule de choses. Pourquoi mon père est fou d’étoiles, par exemple.” She saw something in him that no one else did, and understood who he really was behind the mask… “… j’ai compris tout d’un coup ce qui m’avait tant frappée dans le regard de la Bête. C’étaient les mêmes yeux que ceux du renard de l’enclos!… Le même regard. Celui d’un prisonnier!”
At the beginning, the Beast’s situation saddened me, but you eventually realize that he’s not as miserable as everyone makes him seem. He is secluded from the real world, but he has met more people than Maybel will ever get to meet in her lifetime. And all that through his books, and his riveting adventures in his dreams. During that period of time, these strangers, accept him for who he is and don’t see him in a negative way. In the same order of ideas, after his terrible accident, all that the Beast wanted was to end his life. He had so many opportunities because their family had so many weapons. He wanted to end the suffering, but his mother begged him not to. She was the only one who dared to love him without his mask, so he decided to live for her. With that being said, when Maybel said she liked to go on the mountain and stand at the edge, he said: “Quand je vois le vide devant moi, depuis le sommet d’une montagne, je n’ai pas envie de m’avancer. La vie est trop précieuse” I found that absolutely beautiful and powerful. He finally found meaning in life, and he no longer wished to die. He’s finally able to accept his life with his disability.
A couple quotes that I loved and got me thinking deeper… -“L’ignorance, c’est contagieux. Et moi, je tiens à ma santé.”
-“Si du jour au lendemain, François Bouvier était défiguré,… est-ce que je l’aimerais encore tout autant?”
-“Son fils était amoureux! C’est ce qu’il avait redouté, ce qu’il avait, plus que tout, tenté d’éviter. Parce que, à ses yeux c’était grotesque. Une femme ne pouvait aimer ce jeune homme défiguré. L’horreur et l’amour ne pouvaient être associés.” (That quote absolutely broke my heart)
Just overall the whole inception-esque ending was wonderful and unexpected!
There’s so much more I can write about haha, but that’s all for today. This was honestly the best French book I’ve read. Props to my teachers for choosing this book for our exam.
Je vous avertis tout de suite, ça va peut-être ressembler plus à une enfilade de références qu'à un avis de lecture car plusieurs me sont venues à l'esprit tout au long du récit.
On commence ça avec la toune d'Okoumé, La Belle et l'Anglais, qui a joué en boucle dans ma tête jusqu'à la dernière page (et qui tourne encore au moment où j'écris cette ligne). Même si en l'occurrence, ici, ça serait plutôt La Belle et l'Écossais.
J'ai bien aimé le prologue, qui très vite, nous permet de plonger dans l'histoire de Maybel, une fille d'agriculteur qui est devenu gardien de phare. Nous sommes quelque part dans les années 1800, dans la région du Bas-du-Fleuve. Notre héroïne aimerait bien percer le mystère de ce jeune homme, masqué, qui vit reclus dans un manoir derrière une anse du Cap Enragé, que les villageois appellent La Bête.
Vous l'aurez compris, on a affaire à une version revisitée du conte La Belle et La Bête (sans le côté séquestration). J'ai été transportée par cette fable romanesque (je l'ai lu tout d'une traite) qui me rappelait un peu l'écriture de Lucy Maud Montgomery. On n'est pas du tout dans la même époque, ni dans la même intrigue, mais quelque chose dans le côté historique m'a fait penser à la mini-série Marguerite Volant.
4.5 ⭐️ Oh que j'ai aimé cette histoire entre la belle du village et la bête! Encore une fois, il m'est impossible de dire du négatif du travail de Dominique Demers. Un petit trésor à découvrir 💗
Quel beau conte, celui de la Belle et la Belle, revisité sous la plume de Dominique Demers à l’intérieur des paysages du Bic. Je me suis sentie dans un univers à la Fred Pellerin. On a vraiment l’impression de se faire raconter une histoire.
11 years-old me would have loved this, as it reminded me of L. M. Montgomery's writing,so it's a shame i didn't read it back then. Of course, it wasn't published yet when i was 11, so i guess the point is moot. As is, 30 yo me surprisingly enjoyed it a lot more than expected, since love stories are not really my thing. But the imagery was beautiful.
Only downside is the prologue and epilogue sections with the "future" narrator was quite superfluous and eye-roll worthy.
This is my confort book. When I do not know what to read next I end up reading this book, because it is that good. Could read it again and again. A beauty and the beast retelling in the beautiful province of Quebec.
Le début était assez ennuyant et dépourvu d’actions, mais au moment où William et Maybel se rencontrent et font des activités ensemble, j’ai dévoré le livre.
J’étais très attachée à William tellement ce personnage est bien développé. J’avais envie de connaître son histoire, de l’écouter, de le réconforter etc. Maybel était aussi très attachante. On a pu comprendre que leur amour était plus fort que tout à la mort de Maybel.
Sinon, j’aurais aimé en savoir plus sur Marie et sur Louis, et leur petite Albanie. J’aurai aussi aimé en savoir plus sur la rencontre de William et de Marie, ainsi que toutes les histoires qu’il lui aurait raconté. J’avais envie de savoir la suite.
Vu que c’est une adaptation réaliste du conte de La Belle et la Bête, j’avais peur que ça soit une histoire à l’eau de rose, mais ce n’est pas le cas. Il y a des péripéties, des moments dramatiques et des moments extraordinairement beaux. Je pense que c’est le meilleur livre que j’ai dû lire pour l’école. Je le recommande.
This entire review has been hidden because of spoilers.
First, WHY IS THE POV FROM A SIDE CHARACTER?? I could still kind of understand what was going on but its all from assuming that Maybel tells Florence everthing that happens between her and William.
Second, i hate the format of the book. The whole point is that Florence's grandaughter is reading her journal about Maybel's story. The whole book like a flashback so the font is in arial and italique, but it should be reverse; the beginning and end like a flashforward, and the middle in a normal format.
Third, THE ENDING IS CRAP!
Im mad about the plot but it was okay for a school book.
J’aimais ce livre pcq je comprenais au bout de 70% pcq Dominique Demers écrit plus clairement! Merci lol . L’autre 30% me rendes trop perplexe. J’ai bcp des questions... Mais en tout, c’est une histoire mignonne! Éventuellement, j’espère que j’améliore mon français et le relire et comprendre tout...
C'est une lecture d'été parfaite, qui fait voyager et rêver à la fois. Les amateurs et amatrices de romances uniques, particulièrement historiques, ne seront pas déçus de ce roman.
C'était la première fois que je lisais Dominique Demers et je suis tombée sous le charme de son écriture. Sa plume est légère et agréable à lire : elle est réconfortante à travers ses mots.
J’étais tellement pas sûre au début, ce roman me sortait beaucoup de ma zone de confort (moi qui suis-je une fervante de contemporain) en plus d’être écrit à la 3e personne du singulier. Finalement, je m’avoue conquise. Plein de douceur, d’amour ; ce livre nous offre un magnifique voyage. Superbe découverte!
Ma petite-fille, qui l’avait comme lecture obligée en classe, me l’a prêté parce qu’elle a beaucoup aimé. Je ne suis pas certaine que je l’aurais lu sans elle, mais je trouve touchante cette expérience de lecture en commun!