« Ton projet me donne des sueurs froides... Tu aurais pu attendre qu’on soit morts... À la sortie de ton livre, on prendra de longues vacances, loin de tout, de nos amis, de nos voisins ! », dit Jean-Paul à son fils, Emmanuel Lepage. « J’ai besoin de savoir d’où vous venez, vous et les autres. J’ai besoin de comprendre ce qui vous a poussé à créer une vie communautaire », réplique Emmanuel. Tout est là. Comprendre. Comprendre pourquoi ses parents et cinq autres couples, tous « chrétiens de gauche », venus de milieux différents, se connaissant à peine, ont un jour décidé de faire « communauté ». Comprendre pourquoi, aujourd’hui comme hier, des gens inventent d’autres façons d’être ensemble, et comprendre pourquoi ça le touche si profondément. Pour comprendre, il faut interroger, écouter, plonger dans ses souvenirs. En partant de son récit familial, Emmanuel Lepage, finalement, retrace une histoire sociale de la France des années 1960 et 1970, comme il interroge les tentatives d’aujourd’hui de « tout remettre à plat ». Un livre qui pourrait bien contenir les principaux questionnements qui traversent l’œuvre d’Emmanuel Lepage : l’enfance, le partage, l’engagement, la transmission. De l’intime à l’universel, Cache-cache bâton restera comme le grand œuvre d’Emmanuel Lepage.
Abandonné en cours de route, environ 20%. Je n'ai pas accroché, pour plusieurs raisons. Déjà, par ma faute, j'ai cru en lisant le résumé que ça parlerait d'une communauté type secte et j'attendais beaucoup plus croustillant. Ensuite, un cruel manque d'expressivité dans l'écriture comme dans les dessins fait qu'il est dur de s'intéresser à l'histoire. C'est raconté de manière presque documentaire, mais bien trop froid. Enfin, le fait de raconter l'histoire de chacun crée, je trouve, un rythme difficile à soutenir. Bref je n'ai pas aimé, ça fait plusieurs jours qu'il traîne, alors je laisse tomber. Avec moins de pages, je l'aurais peut être fini quand même pour lui laisser une chance, mais là il est en plus très long à lire.
Seul moment que j'ai aimé (dans ce que j'ai lu) : l'histoire de sa mère.
Je suis très dubitative de ma lecture, ayant passé la majeure partie à me demander quand débuterais réellement le récit. Je me suis beaucoup ennuyée, j'ai trouvé qu'il ne se passait rien. Que la présentation du projet dirait énormément de temps et qu'il se passerait quelque chose d'hyper intéressant une fois celui-ci mis en place, mais je n'ai pas réussi à accrocher.
les dessins sont trop beau comme d'habitude, quelle qualité vraiment ! et l'histoire m'a plu, c'était intéressant et j'ai beaucoup apprécié l'angle des souvenirs pris par l'auteur
Dur d’évaluer ce livre ! Il est honnête, instructif et intéressant, mais aussi décousu, les personnages sont dur à séparer et il est assez magistral. Par ailleurs, si l’idée de l’habitat partage m’intéresse et la période historique aussi, c’est vraiment une exploration personnelle et cela colore tout le livre d’un angle qui ne me plait pas tant que ça… mais sans lui, cela serait vraiment trop magistral ! Dur à qualifier donc. Mais vraiment intéressant.
L’histoire, en forme d’enquête, est portée par des images magnifiques, et des choix de cadrage virtuoses. J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur juxtapose de souvenirs personnels et des recherches étayées sur son sujet. Si la conclusion est douce amère, ce livre propose une belle fenêtre sur les expériences communautaires
Temeljito pripremljen dokumentaristički strip kroz koji autor povezuje povijesne i osobne teme i na taj način opisuje svoje iskustvo odrastanja u netipičnom okruženju, komuni koju su osnovali njegovi roditelji s nekolicinom obitelji sličnog svjetonazora. Strip sadrži niz intervjua s osnivačima komune koji su u trenutku nastanka stripa u svojim poznim godinama - njegovim roditeljima i prijateljima, a u prizorima koji prikazuju te razgovore sudjeluje i sam autor koji im postavlja pitanja ili reagira na njihove izjave. Iz tih razgovora saznajemo što ih je nagnalo da je osnuju, kakvo je bilo njihovo podrijetlo i kakve su bile povijesne, ekonomske i političke okolnosti u kojima su odlučivali o takvom potezu. Također se predočava način na koji su došli do posjeda na kojem su uredili zajednički prostor za život, kako su u njemu funkcionirali te zbog kojih su razloga na kraju odustali od takvog suživota. U kreiranju stripa autor se koristio fotografijama iz raznih perioda života protagonista ali ih je interpretirao u raznolikim stilovima i paletama, ovisno o tome da li su se uklapale u faktografski dio priče ili u onaj obojan emocijama. Strip je vrlo kompleksan i zahtjeva puno koncentracije i vremena za čitanje i svakako fascinira trudom koji je uložen u njegovo nastajanje. U svakom slučaju zanimljivo i vrijedno pažnje.
On se perd parfois dans la foule de personnages, de lieux, de références historiques mais les différents sujets abordés (la vie en communauté, l’évolution de la religion, les histoires personnelles des parents de l’auteur) sont assez intéressants.
C'est un roman graphique dense qui nous propose un voyage dans l'enfance d'Emmanuel Lepage. Un récit intime mais aussi une expérience collective menée par ses parents, en Bretagne dans les années 70. Bienvenue au Gille Pesset.
L'auteur a voulu comprendre pourquoi ses parents et cinq autres couples tous "chrétiens de gauche" et de milieux différents ont voulu créer une communauté.
Une expérience humaine et sociale. Vivre en communauté, pourquoi? , des choix guidés par la recherche d'un idéal? Un parcours pas toujours simple.
Avec beaucoup de franchise, de manière naturelle et en toute sincérité, il nous éclaire sur cette expérience, sur la démarche intellectuelle, spirituelle et philosophique de ses parents.
Un récit familial mais aussi l'histoire sociale de la France dans les années 60-70. Pudeur, sensibilité et émotions au rendez-vous.
Ma note 7/10
Des jolies phrases
Habiter, c'est établir des relations entre ce que l'on est et l'espace dans lequel on se trouve.
L'enfance est un temps au présent, un temps d'avant les mots, d'avant le récit de sa propre histoire. C'est la naissance des sens. Naissent sens.