pas trop spécial mais pas mauvais non plus. le sujet de falsification était pourtant très intéressant ! à la fin du livre je savais pas vraiment si je devais ressentir une sorte de justice ou malgré tout de la pitié, comme la manière dont il racontait l’histoire me faisait penser qu’il était toujours un mec sympa, quoi.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman de Grégoire Polet, qui est Bruxellois de naissance, et dont le récit se déroule à Bruxelles et à Ostende!! Je l'ai dévoré en 2 jours. Dès la première ligne j'ai accroché et senti de l'empathie pour Sylvain, ce peintre raté pour cause de manque d'imagination et de surcroît, veuf avec une charmante petite fille, Isabelle. Sans ami, sans doute un peu dépressif, Il se lie d'amitié avec un bouquiniste, lit et relit tout ce que celui-ci lui propose. Puis devient peintre copiste et finalement faussaire génial, grassement payé et recherché pour ses talents.
De ses études Sylvain raconte : "j'ai choisi l'art, donc. Et j'ai réussi mes études si médiocrement que c'était, au fond, la pire manière de les rater. Réussir mal, c'est s'engager dans une voie oú l'on est manifestement destiné à être assez mauvais, et dont un échec plus franc nous aurait judicieusement détournés. J'ai magnifiquement raté ma réussite"
Il nous raconte sa vie et nous fait réfléchir sur le thème de la falsification. Si une toile avait plu jusque-là, pourquoi s'en détourner soudain? : "Le vrai, le faux, ce sont des inventions commerciales, des plus-values de marchants, des mensonges de maquignons, des arguments d’hypocrites. C’est une manière de créer des supériorités, de justifier des exclusions".
Mais au-delà de la vie de Sylvain et de ses tâtonnements, de ses interrogations et de ses errements, Grégoire Polet évoque à travers ce roman les questions d'amitié, d'amour, de vérité, de solitude, et nous propose de vraies pistes de réflexion sur l'art.
ça m'attriste au plus haut point de devoir parler ainsi d'un auteur compatriote, mais on est bien loin de Camille Lemonnier... le thème ne manquait pourtant point de potentiel. On aurait pu avoir une réflexion sur l'art contemporain, la fraude, le mensonge... mais même la meilleure thèse du monde ne peut que s'essouffler face à un style aussi inégal, pauvre, maussade. Quelques bons moments d'introspection mais une plume d'une platitude désespérante. Un soir de pluie de temps en temps éclairé par un éclair de bon goût aussi maigre que fugace. Dommage
C'est l'histoire d'un faussaire, de son ascension et de sa chute. Entre Bruxelles et Ostende, le narrateur nous raconte ses rencontres fortuites qui déboucheront sur la réalisation de cet artiste raté. Le récit est accompagné de réflexions sur le vrai et le faux, la vérité et le mensonge.
It was a really nice book even if sometimes some passages were, in my opinion, not necessary, they didn't add something to the history. Otherwise, I liked the characters, especially the main one because I felt compassion for him.
What's art? What's real, what's fake, what's value? Does it even matter? That's what this books asks. And it gets points because it's, thankfully, not a movie script. After reading a movie script (see my review of Rue des boutiques obscures), it's a breath of fresh air to read an actual novel, even if it is superficial. But it's a fun superficial: it's like a story out of Perec's Life: A User's Manual that got left on the cutting room floor, as it were *; or the elevator pitch for the movie version of Gaddis's The Recognitions. Also, I liked the ending. I half predicted it, but I was pleasantly surprised by the part that I didn't predict.