Paris, 1870. Une série de meurtres sauvages semble obéir à une logique implacable et mystérieuse qui stupéfie la police, fort dépourvue face à ces crimes d'un genre nouveau. Le meurtrier, lui, se veut " artiste " : il fait de la poésie concrète, il rend hommage à celui qu'il considère comme le plus grand écrivain du XIXe siècle, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dont il prétend promouvoir le génie méconnu. Dans le labyrinthe d'une ville grouillante de vie et de misère, entre l'espoir de lendemains meilleurs et la violence d'un régime à bout de souffle, un ouvrier révolutionnaire, un inspecteur de la sûreté, et deux femmes que la vie n'a pas épargnées vont croiser la trajectoire démente de l'assassin. Nul ne sortira indemne de cette redoutable rencontre.
Oh, povero Lautreamont con i tuoi voli nei flutti dell'oceano del male, ma sempre elevati nel loro canto... ora, oggi, ripiegato nelle trame di un noir... dov'è la tua corona? dov'è la tua eccellenza?
La bontà del male: ossimoro diabolico!
La poesia non è atta alla vita... la poesia, i tuoi canti di Maldoror, restano elevati (celestiali) solo sulla carta dove sono nati.
Alcuni brani:
"Baudelaire?" fa la voce di Isidore, soffocata dentro a una manica. "Quel dilettante." (pagina 129)
(pagina 223) Ossia, l'emozione che nasce dalla trasformazione...
A partire da quando, da quale limite, si abdica alla propria condizione di uomo? Che prospettive eccitanti! Ecco un post scriptum ai Canti che il conte di Lautreamont non rinnegherebbe affatto! (pagina 452) La domanda posta in maniera errata conduce ad una risposta altrettanto errata: serve abbassare (abbattere?) il trono sul quale viene posta la condizione di uomo.
Ed infine, Lautreamont: Avrei voluto essere figlio di una femmina di squalo, la cui fame è sinonimo di tempesta, e di una tigre, la cui crudeltà è nota: non sarei stato così cattivo!" (pagina 416)
Très bien écrit et plein de suspense, un très bon roman noir. J’aurais mis 5 étoiles si je n’avais pas trouvé la fin un peu expédiée - les personnages, auxquels on finit par s’attacher, méritaient selon moi des épilogues plus épais. Et même si c’est un roman noir, cette fin est un peu trop dark à mon goût.
En plein 19eme, sous Napoléon III, quand les luttes sociales commencent à enfler, on est plongé dans la traque d'un homme fou qui tue des jeunes garçons blonds avec une obsession pour les chants du Maldoror de Lautréamont. Très bien écrit et très prenant !