Jump to ratings and reviews
Rate this book

Claire d'Albe

Rate this book
Cette oeuvre fait partie de la série TREDITION CLASSICS. La maison d'édition tredition, basée à Hambourg, a publié dans la série TREDITION CLASSICS des ouvrages anciens de plus de deux millénaires. Ils étaient pour la plupart épuisés ou unique-ment disponible chez les bouquinistes. La série est destinée à préserver la littérature et à promouvoir la culture. Avec sa série TREDITION CLASSICS, tredition à comme but de mettre à disposition des milliers de classiques de la littérature mondiale dans différentes langues et de les diffuser dans le monde entier.

154 pages, Paperback

First published September 1, 1798

1 person is currently reading
66 people want to read

About the author

Sophie Cottin

343 books7 followers
Born Marie Sophie Ristaud (sometimes spelt Risteau) in March 1770 at Tonneins, Lot-et-Garonne, she was not yet twenty when she married her first husband, Jean-Paul-Marie Cottin, a banker. She wrote several romantic and historical novels including Elizabeth; or, the Exiles of Siberia (Elisabeth ou les Exilés de Sibérie 1806), a "wildly romantic but irreproachably moral tale", according to Nuttall's Encyclopaedia. She also published Claire d'Albe (1799), Malvina (1801), Amélie de Mansfield (1803), Mathilde (1805), set in the crusades and a prose-poem, La Prise de Jéricho. Her writing became more important to her after her first husband died when she was in her early twenties. She went to live with a cousin and her three children at Champlan (Seine-et-Oise) but died in her thirties, in Paris on 25 August 1807.

Sophie Cottin née Marie Ristaud (ou Risteau) est une écrivaine française.

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
3 (8%)
4 stars
10 (29%)
3 stars
14 (41%)
2 stars
7 (20%)
1 star
0 (0%)
Displaying 1 - 5 of 5 reviews
Profile Image for Dame Silent.
313 reviews191 followers
Read
February 28, 2025
Ah, les amours tragiques et interdites. Je ne comprends pas pourquoi ce roman épistolaire n'a pas traversé le temps. C'est un exemplaire parfait dans son genre, simple et efficace. Il y aurait mille choses à dire et à étudier, entre l'héritage rousseauiste et le romantisme qu'il préfigure. Bref, à lire pour les amoureux.ses de classiques et de romans sentimentaux !
Profile Image for Nina JG.
227 reviews
May 1, 2025
Ok… Claired’albe . Albus =blanc = rappel de la virginité et la pureté et la candeur. Cela décrit parfaitement Claire. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais quelle ne fut pas ma surprise face à un tel ouvrage.

Il est plus long que les deux précédents, plus complet par la même occasion.
Ces thèmes principal sont l’amitié, le mariage, l’amour, et la dépression.
On est face à Claire qui écrit à sa meilleure amie, que dis-je, son âme sœur, Élise.

Leur relation est parfois plus que platonique, elle parle de l’amitié ainsi : « Amitié tu es tout ! La feuille qui voltige, la romance que je chante, la rose que je cueille, le parfum qu’elle exhale ! Je veux vivre pour toi, et puissé-je mourir avec toi ! » (p.97)

Elle dit à Élise :  « nous jouions de ce sentiment unique et cher, qui éteint la rivalité et enflamme l’émulation ; enfin l’instant heureux où Claire te reverra sera celui où il lui sera permis de dire pour toujours : et puisse le génie tutélaire qui présida à notre Nissan ce et nous fît naître au meme moment, afin que nous nous aimassions davantage, […] en n’envoyant qu’une seule mort pour toutes les deux. » (p.56)
Suis-je la seule à lire ce « pour toujours » comme le mantra que l’on se donne à un mariage « pour toujours et à jamais » ?

Elise, en écrivant au mari de Claire à la fin, dit même : « Mon amie, en s’unissant à vous, m’ôta le droit de disposer d’elle » c’est quand même fou cette phrase non ?

Bon, mais outre cette amitié bien particulière, qui si ce n’était pas deux femmes au XVIIIe siècle ne pourrait être interprétée différemment que comme de l’amour AMOUREUX, on a aussi beaucoup d’autres choses à dire sur ce roman.

Premièrement, parlons de la relation entre Claire et son mari, Monsieur d’Albe.
On apprend très rapidement que Claire s’est mariée très jeune, même pour l’époque. Quelle ne fut pas ma surprise de comprendre que par très jeune, on voulait dire QUINZE ANS.

Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que lui, avait non seulement environ 55 ans au moment de leur mariage (donc pas moins de 40 ans d’écart), mais était aussi le meilleur ami du père…
Freud aurait eu BEAUCOUP de chose à dire sur ceci quelques centaines d’années plus tard.

Elle dit être fascinée et admirative pour son père, et utilise le même lexique pour décrire son mari.
Il est d’ailleurs clair assez rapidement qu’elle ne l’aime pas amoureusement.

Si page 65, elle dit « Combien j’aime mon mari Elise ! » pour la première (et dernière) fois, ce n’est que pour nous décrire à quelle point elle est heureuse qu’il lui laisse Frédéric pour elle sans douter d’elle une seconde. (Malgré le fait que Frederik ait 19 ans, et elle 22, et qu’ils soient tous deux beaux et jeunes).
Frédéric dit : « et cependant, vous êtes heureuse ; M. d’Albe est l’objet constant de vos soins, votre âme semble avoir créé pour lui un sentiment nouveau ; ce n’est point l’amour,, il serait ridicule ; ce n’est point l’amitié, elle n’a ni ce respect, ni cette déférence ; vous avez cherché dans tous les sentiments existants ce que chacun pouvait offrir de mieux pour le bonheur de votre époux, et vous en avez formé un tout […] » (p.95)

Cette citation résume parfaitement la relation que Claire entretient avec cet époux. Du respect et de la révérence. Si ce n’est pas une dévotion et soumission complète, autant morale que physique, que même vitale.

Elle a une idée bien précise de son rôle, et de sa condition en tant que femme, à laquelle elle est purement et complètement résignée. A la différence des deux autres ouvrages lus, il n’y a pas vraiment de requestionnement de sa condition. Elle est juste donnée, comme martyre, comme idéal féminin. Elle est décrite comme angélique, et le lexique déique qui pondère le texte tout du long l’a fait se détacher du commun des mortels, et même presque de sa condition féminine.
On dirait presque que l’autrice n’apprécie point ce qu’est la femme, et que c’est pourquoi elle rend son héroïne à se point vertueuse mot employé à de maintes et maintes reprises.
« C’est aux hommes qu’appartiennent les grandes et vastes conceptions, c’est à eux à créées le gouvernement et les lois : c’est aux femmes à leur faciliter l’exécution, en se bornant strictement aux soins qui sont de leur ressort »

« Se bornant » n’indique-t-il pas l’action de s’arrêter. De se mettre des limites ? Que veut dire donc cette phrase ? Qu’elles pourraient aller au delà, mais que de par leur condition de femme, il ne le faut pas car sinon … ?
La citation continue : «  Leur tache est facile : car, quel que soit l’ordre des choses, pourvu qu'il soit basé sur la vertu et la justice, elles sont sûres de concourir à sa durée, en ne sortant du cercle que la nature a tracé autour d’elles :car, pour qu’un tout e bien, il faut que chaque parti reste à sa place. » (p.80)

Bref le roman n’est pas bien féministe, l’autrice nous dépeint la supposée perfection, qui de par ce statut est vouée à sa perte, comme tout martyre. Comme tout ange. Sa fin même en est la preuve. Elle meurt car elle finit par le tromper. (Dans l’ordre des choses du XVIIIe, dans notre ordre à nous, elle est violée par Frédéric, et n’a donc pas de reproche à se faire.

Elle n’a pas eu le choix final de coucher avec lui puisque Frédéric :  « […] - il n’est d’aucun prix dont je ne veuille acheter la possession de Claire ; qu’elle m’appartienne un instant sur la terre, et que le ciel m’écrase pour l’éternité ! »

Il parle donc de vouloir coucher avec elle, puis : « L’amour a doublé les forces de Frédéric, l’amour et la maladie ont épuisé celles de Claire… Elle n’est pas à elle, elle n’est plus à la vertu : Frédéric est tout, Frédéric l’emporte. » (p.216)

Bref il finit donc par la violer. Car elle l’avait repoussé et supplier de ne rien faire.
Par la suite, elle ne peut se pardonner et Élise même dit à son mari qu’il n’y a plus rien à espérer d’elle. Elle a perdu la seule chose qu’elle possédait, car la seule chose que tout le monde lui accordait : sa vertu.
Sa virginité presque. Elle est mariée à un homme de trois fois son âge, de l’âge de son père, à qui elle voue sa vie malgré le fait qu’elle ne pourrait jamais l’aimer.

On l’a décrit presque comme la vierge Marie, elle tient un hospice, il n’y a que bonté dans son âme…
Et pourtant, tout du long sont parsemé ces appels à l’aide, sa dépression, et ce avant même que l’amour, ce qu’elle pense être la source de son malheur arrive, page 62 :

«  il est des moments ou ces images me font faire des retours sur moi-même, et ou je soupçonne que mon sort n’est pas empli comme il aurait pu l’être : ce sentiment, qu’on dit être le plus délicieux de tous, et dont le germe était peut être dans mon cœur, ne s’y développera jamais, et y mourra vierge. » On y revient. La virginité de l’âme qui ne connaîtra jamais l’amour car il se sacrifie .

Plus tard, après sa rencontre avec Frederic : « Je n’ai plus assez de vie pour cette solitude absolue, ou il faut se suffire à soi-même. »
« J’éprouve une langueur, une sorte de dégoût qui décolore toutes les actions de la vie. » p.106


Puis vite arrive les mentions de suicide.
« Pleure ta claire, elle a cessé d’exister. » (p.188)
« et dans l’accablement u je suis j’ignore ce qu’il me reste à faire pour mourir… »
 (p.190)

Jusqu’au bout, pourtant, l’autrice ne cesse de nous la peindre en héroïne tragique, en parlant de son mari, elle dit : « son approbation m’a ranimée, et l’image de son bonheur m’est si douce, que j’en remplirais encore tout mon avenir, si je ne sentais pas mes forces s’épuiser, et la coupe de la vie se retirer de moi. » (p.192)

Toute sa vie est pour les autres.
« Mais l’extrême faiblesse de mon corps et de mes esprits, le profond dégoût qui flétrit mon âme, m’apprennent qu'il est des chagrins auxquels on ne résiste pas. »

Bref son histoire d’amour m’a beaucoup touchée par tant elle était passionnelle, j’ai rarement lu des mots écrits aussi beaux tendre et tragiques.
Le roman reste aussi assez sensuel pour cette époque, on a des baisers secrets, un bisou dissimulé dans le cou, une scène de câlin ou elle est découverte et peu habillée…
Ce qui doit aussi être fait exprès de l’autrice pour nous montrer encore plus son héroïne comme fautive de l’amour.
Car c’est celui là qu’elle critique, et c’est là la morale du livre, supposément écrit pour Laure, la fille de Claire. Pour la convaincre de ne jamais y céder.

« Je crus qu’il était facile de mourir que d’obéir : je me trompai ; l’impossible n’et plus quand c,est Claire qui le commande ; son pouvoir sur moi est semblable de Dieu même, il ne s’arrête que la ou commence mon amour »

Il passe du vouvoiement au tutoiement l’espace d’un instant : « si dans vos projets sur moi, vous faites entrer l’espoir de me guérir un jour, vous nourrissez une erreur ; je ne puis ni ne veux cesser de vous aimer ; non, je ne le veux point, il n’est aucune portion de moi même qui combatte l’adoration que je te porte. Je veux t’aimer, parce que tu es ce qu’il y a de meilleur au monde, […] je eux t’aimer enfin, parce que tu me l’ordonnes ; ne m’as tu pas dit de vivre ? » (p.130).

Bref c’est l’amour fou, tout ça pour ça. Ce qui rend tout mon avis très mitigé. Je l’ai bouffé. Ce qui était très inattendu, c’est rare de me laisser surprise dans ces vieux romans, mais je le fus, j’attendais la fin sans savoir exactement comment cela se finirait (si ce n’est qu’elle mourrait, cela était evident).
La trahison d’Élise et M. d’Albe par exemple, était très étonnante, autant que leur POV le fut.

Bref, toutes ses femmes privées d’un dire dans leur futur. Une enfant orpheline donnée à un père pour l’utiliser en tant que femme. La désillusion qui est faite d’un mari pas mauvais sur le cœur.
Elle le décrivait tant comme parfait, que la scène ou il s’énerve sur Frederic à la place du vieillard m’a beaucoup surprise. Et quand Albe avoue qu’il était avant Claire atteint de beaucoup de crises de colères, on se rend compte que Claire n’est pas forcément une narratrice fiable du fait qu’elle est si « parfaite » et dévouée à cet époux qu’elle idolâtre comme un père.

Bref je m’arrête ici.
Note : 16/20
Profile Image for Marie.
36 reviews
February 25, 2025
Un livre à l'intrigue en apparence des plus classiques : une jeune fille mariée à un vieillard, un jeune homme - Frédéric, évidemment - vient déranger la stabilité de la vie conjugale.

Bien sûr, on s'y attend (spoiler?) : la fin est tragique car la femme ne peut pas être adultère et continuer à vivre.
Si la mort vient punir la femme qui succombe à son désir, ne peut-elle néanmoins se lire comme une manière d'échapper à la société patriarcale?

Displaying 1 - 5 of 5 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.