Simon, un jeune Anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l’objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, qui le recrutent pour toutes sortes de corvées. Un jour qu’il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu... Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d’une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l’éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
La Couleur des choses bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleur. Le récit oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.
Dans cette BD d'un autre genre, on suit Simon, un ado de 14 ans. Il est en surpoids, harcelé par les autres garçon du quartier, son père est violent, et sa mère en est la première victime. Mais tout va changer le jour où Simon gagne 200.000£ au courses. Sa vie va changer, mais peut être pas pour le meilleur... En parallèle à tout ça, une baleine bleue se rapproche de la côte, et il n'est pas impossible que son destin soit lié à celui de Simon.
Si j'ai trouvé l'histoire de cette BD très sympa (sans pour autant révolutionner le genre), j'ai surtout adoré, ADORÉ la narration ! Quelle merveilles ! Dans la couleur des choses, Martin Panchaud nous conte son histoire sous forme d'infographies. Tous les personnages sont symbolisés par un rond de couleur et ils vont évoluer au milieu de décors et de schéma afin de faire évoluer l'histoire. C'est assez nébuleux dit comme ça, mais vous devez absolument aller feuiller ça, et succomber à cette petite merveille de narration !
Bila sam skeptična prema ovom grafičkom romanu - likovi su KRUŽIĆI jer sve je iz ptičje perspektive. I naravno, pogrešila sam. Zaista je zaslužio sve dobijene nagrade, prvenstveno za ideju i za to što čitaoci uspeju da se emocionalno povežu sa kružićima pa čak i zasuze na koji.
Zaplet je u početku delovao kao neka mrtva britanska socijalna drama sa gojaznim dečakom koga okolina maltretira i koji je svedok porodičnog nasilja (ja stvarno, ali stvarno ne mogu taj žanr, život je prekratak da bih gledala nekog nesrećnika kako roni suze na svoj tost hleb sa pasuljem u svojoj liverpulskoj kuhinji oljuštenih zidova, što naravno ne znači da mi nije žao i naravno da želim da on više ne roni suze i da može da ima neke šarene tapete i neki kolač sa jagodama, samo meni slobodno vreme služi za beg iz realnosti a ne okršaj sa istom), ali nije, ima puno neočekivanih obrta, akcije, surovosti odrastanja i humora.
Autoru je ovo prvi objavljeni grafički roman (ima 41 godinu), ozbiljno se patio sa disleksijom, dijagnostikovanom tek sa 17 godina, i na ovoj knjizi je radio godinama, tako da bravo Martene, svaka čast.
I picked this up randomly in a comic book store and bought it because all of the characters were dots in a graphic novel which I found amusing and clever. Turns out it's a (literal) bird's eye view and harrowing story of a 14yr old's tragic life events until he's 21. The story itself is amusing and bizarre and it all ties together in the end of course. Plus the art is so good for a bunch of dots. Who wants to draw hands anyway?
I also read it in German (don't think it's available in any other language).
Forme originale, mais n'apporte rien au contenu . Une histoire un peu a l'américaine. Pas convaincue. C'est intéressant de voir jusqu'à quelle abstraction pour raconter une histoire.
De laatste tijd loop ik vaak zonder doel door Utrecht en Amsterdam. Bijna altijd stap ik dan winkels binnen met paperassen: boeken, vouwblaadjes of schriften.
Aangetrokken door het papier, kijk ik in boekenwinkels naar titels en kaften. Wat lonkt me? ‘De kleur van dingen’ deed dat zeker*.
Niet zo gek, want het visuele werk van dit stripboek ligt fijn in het oog. Een heel mooi uitgewerkt boek met abstracties en details in dezelfde plaatjes.
- - - * In boekhandel Van Rossum in Amsterdam Zuid. Prachtige “buurtboekhandel”, zoals ze zichzelf noemen: https://www.athenaeum.nl/vanrossum
Le système de lecture fonctionne, mais lasse vite. Je n'aimerais pas lire plusieurs livres ainsi. Je reste impressionnée par celui-ci et suis contente qu'il apporte un peu d'innovation en édition ! Quant à l'histoire, j'ai trouvé qu'elle était prenante par certains points, mais tout de même un peu décevante, car beaucoup d'éléments narratifs, de petits effets, ne menaient à rien, sans que l'humour ne compense en intérêt.
Récit très décevant. Ce qui est étonnant c’est le système graphique que l’auteur a utilisé pour raconter son histoire mais passé ça, il n’y aucune émotion qui s’en dégage, pas d’évolution de personne. L’histoire de la mère est abjecte… Décevant pour une bd qui a reçu le fauve d’or à Angoulême. Passez votre chemin.
Oké, dit was volstrekt absurd en bij tijden onverwacht heftig, met donkere humor en reflectieve momenten die elkaar afwisselden. En dat terwijl de personages als gekleurde stippen en van bovenaf weergegeven worden. Het was een wilde rit, maar ik vond het fantastisch!
Estilísticamente una pasada, me parece una idea super original que esté dibujado en vista cenital con puntitos por personajes y con un uso del color genial. Sienta como estar en un videojuego. Creo que el mundo de las novelas graficas está en un momento buenisimo con propuestas super chulas.
La historia... meh. Bastante acelerada y poco creible. Creo que contada de otra forma habría mejorado mucho.
Je suis un grand fan de minimalisme, d’épure et de simplicité. Avec La couleur des choses je suis servi, les personnages sont représentés par de simples disques de couleur, une légende indiquant simplement leur nom lors de leur première apparition. La narration par contre est sophistiquée, si la majorité des planches sont des vues de dessus, on trouve aussi de nombreuses infographies – je n’ai pas trouvé de meilleure appellation – et Martin Panchaud se sert de ce qu’il convient d’appeler des schémas pour matérialiser, par exemple, la différence entre le fil narratif principal et une alternative possible naissant dans l’esprit de l’un des protagonistes. Tout ceci pourrait paraître bien compliqué, mais il n’en est rien. La narration est étonnamment facile à suivre – comme si c’était quelque chose d’habituel – et chaque planche est un régal pour les yeux et pour le cerveau. Le souci du détail est constant, tout est équilibré, calculé, léché, un côté perfectionniste qui fait penser à Chris Ware.
Alors est-ce juste une expérience de plus en bande dessinée, une coquetterie ? Je dirais que non. L’utilisation des ronds de couleur pour représenter les personnages est une sorte de pas de côté – vers le roman – par rapport à l’art graphique de la bande dessinée. De ce fait, le lecteur ne peut pas faire le lien entre l’apparence d’un personnage et son comportement, ce que l’on appelle physiognomonie – qui fait que tous les méchants sont moches et les héros sont beaux. Donc rien à dire sur ce plan, le côté expérimental que l’on pourrait redouter n’est pas du tout un problème, au contraire, c’est le gros point fort du livre. Le problème est plus à chercher du côté de l’histoire qui s’essouffle un peu au bout d’un moment. Seul le plaisir de la découverte des planches qui rivalisent d’intelligence et de créativité pousse à terminer la lecture.
So eine tolle Graphic Novel habe ich schon lange nicht mehr gelesen.. Sie ist minimalistisch, modern und zeitweise auch etwas anstrengend. Aber hat man sich erstmal mit der Vogelperspektive und der durchgehenden Darstellung aller Charaktere als bunte Kreise gewöhnt erwartet einen eine spannende Geschichte. Der Band lässt sich nicht nebenbei lesen. Konzentration und Vorstellungsvermögen hier sind Grundvoraussetzungen.
No me ha dado la impresión de haberme leído un cómic la verdad. Juega con un dibujo si se puede llegar a decir minimalista al extremo y en ocasiones parecía que estaba leyendo el catálogo de Ikea. La historia me ha parecido emocionante e interesante, para que luego todo esté jaleo quede como lo que ha pasado desde el principio de lo que desencadena la historia. Me lo he leído porque es una lectura del club del cómic, que si no se queda en la estantería y no le echaría cuentas.
Experimento formal que da soporte a una historia manida, y plagada de diálogos casi infantiles.
Una vez pasada la sorpresa de como está contada (pretende ser formalmente rompedora, pero puede llegar a parecer mera vaguería), no queda casi nada que llevarse a la boca.
Se salva de tener una estrella por la intención mas que por el resultado.
Buah, qué pedazo de cómic. Reconozco que he ido aplazando su lectura porque su aspecto formal (los personajes son círculos) me daba un poco de pereza. No porque no me guste el cómic experimental ni de vanguardia, sino porque entiendo que determinadas obras requieren una disposición de ánimo específica para poder disfrutarlas y juzgarlas con justicia. Encontré, por fin, ese estado de ánimo pero mi sorpresa fue mayúscula cuando a la tercera página ya se me había olvidado que los personajes eran círculos y lo único que quería era saber cómo terminaba esa historia tan adictiva. Un thriller peculiar con ratos de road-novel que, creo, es uno de los cómics de 2024.
Wat een wild boek. Gaaf hoe je met zo weinig visueel detail zo’n uitgebreid verhaal kunt vertellen - voor het grootste deel wordt het verhaal verteld met cirkeltjes (de karakters) en infographics(?!). Het verhaal is prima en er zitten echt wel wat sterke stukken in, maar het ontwerp steelt de show. 4* want uniek en slim en soort van baanbrekend.
Ik vond de pogingen tot humor alleen niet allemaal landen, vooral niet in combinatie met het tragische plot. Daarbij vond ik de absurdere humor wel beter werken dan de “haha hoofdpersoon is dik”-humor waarvan ik dacht dat we het al wel in een vorig decennium achtergelaten hadden.
Het hielp ook niet dat de Nederlandse vertaling vrij gedateerd en klunzig voelde - waardoor iedereen, waaronder de 14-jarige hoofdpersoon, praatte als de tv-ondertiteling van een sitcom uit het jaar 2000. “Gets” indeed. Maar het mocht de pret maar met 1 ster drukken.
Este libro es un ejemplo de como el cómic es un género sin límites, a través de circulos cromáticos cuenta las desdichas de Simon Hope, al que página tras página, su nombre le hace menos justicia.
La trama no ha conseguido sorprenderme, en cambio, la forma en la que el autor explora formas disrruptivas para ilustrar la historia es fascinante. Un universo propio que si consigues interiorizar y descibrar te resultará apasionante.
Novela gráfica recomendada por Ángela. La trama quizá no es excesivamente original o atrapante, pero el diseño esquemático de escenas, personajes, situaciones... sí que resulta novedoso. Muy recomendable por esa parte.
Leído del tirón. Creí que iba a ser una historia adolescente sobre el bullying, pero resultó ser un thriller entretenido que comienza interesante, pero que termina un pelín desinflado (en todos los sentidos, jiji), siento que se podía haber desarrollado más y mejor.
Pero lo más importante aquí es la manera de contar la historia: personajes que no son más que círculos que se mueven a lo largo de distintas infografías, que sustituyen a las clásicas viñetas. La propuesta es muy original y vale mucho la pena revisarla por conocer algo diferente
La técnica es original, incluso revolucionaria. Enmascara de alguna forma un guion a la americana, lleno de clichés. Pero qué técnica, oye. Se disfruta.
Could have been great, turned out kind of mediocre. Obviously inspired by Chris Ware, Martin Panchaud mixes small paneled comics and infographics in a meandering whodunnit that goes around in circles while feeling very clever. The design feels fun when you're just flipping through but when I actually dove into it, it felt more like a low budget video game with standard assets. The story's the same. The pitch is promising, but ends up loaded in clichés, trying to lead the reader around but ending up in the most boring and mundane place possible. So much so the author had to shoehorn in a crazy event to make it somewhat cool. As usual, I don't think I would've disliked it quite as much if it hadn't been praised so much by so many people, winning the Fauve d'Or at Angoulême.
Interessant idee, visualisatie van het verhaal is erg systematisch met lijnen, bollen en kleuren om mensen en dingen weer te geven. Slim nagedacht over tijdsverloop en metaforen weer te geven. Dialogen waren soms wat onnatuurlijk om de nodige duidelijkheid te geven over de situatie. Uiteindelijk zorgde de stijl helaas wel tot afstand met de hoofdpersoon en de gebeurtenissen.
Een hoogstandje. Als de personages uit ronde, gekleurde ballen bestaan omdat alles vanuit een bovenaanzicht verteld wordt en het verhaal dan nog boeit tot het einde dan is dit zeker de vijf sterren waard.
Ik heb de Nederlandse vertaling gelezen : de kleur van dingen
La couleur des choses est un roman graphique écrit par Martin Panchaud en 2022. Ce roman raconte l'histoire de Simon, un enfant grassouillet qui se fait exploiter par ses amis, lors d'une de ses missions, il rencontre une voyante qui lui prédit le cheval gagnant de la prochaine course. Il dépense toutes les économies de son père impulsif mais lorsqu'il se rend compte qu'il a gagné, son père n'est plus là pour signer car il s'en enfui après avoir envoyé la mère de Simon dans le coma. Simon va ainsi se lancer dans la quête d'un adulte qui pourrait signer son ticket gagnant afin qu'il récupère son dû.
Mon avis sur le livre est assez partagé. D'une part, j'ai trouvé ce roman très original, c'est un parfait compromis entre bande dessinée et roman : les personnages sont représentés sous forme de cercles et de couleurs et la vue qu'on a est plongeante (sans perspectives). Ainsi, bien qu'étonnant au début, on s'y fait vite et ça nous permet vraiment de nous immerger dans l'histoire tout en profitant de différents schémas et infographies. Ce format permet d'ailleurs à l'auteur de changer facilement de point de vues. Ensuite, j'ai trouvé l'histoire assez romanesque, donc très divertissante, il y a des rebondissements en permanence et il est impossible de s'ennuyer : ce roman est chamboulant et nous permet de ressentir beaucoup d'émotions. J'ai par ailleurs trouvé la fin satisfaisante, tout est mal qui finit bien.
Cependant, je me dois de contraster cet avis; j'ai trouvé les personnages et certaines scènes trop violentes. Les "amis" de Simon me mettaient très mal à l'aise et certaines scènes, telle que celle où le véritable de père de Simon se dispute avec des motards est, à mon avis, superflue. La violence de certains passage rend la lecture très désagréable, et l'originalité du roman, devient ici un défaut (l'auteur a eu la bonne idée de dessiner un indicateur de souffrance des personnages). Enfin, l'aspect sexuel de ce roman est très négatif, encore une fois, cela a pour effet de me rendre mal à l'aise, je ne vois pas non plus l'intérêt de certains passages, comme celui où les "amis" de Simon decident de mettre au point une vaginette.
Au final, je recommanderais ce livre à pas mal de gens, mais certainement pas à des personnes sensibles.
Dans une approche stylistique extrêmement schématique et cartésienne, très similaire à ce que propose Chris Ware, Martin Panchaud nous offre un récit noir, dramatique, bien ficelé, mais dont l'intérêt principale réside dans la façon dont il est présenté.
On le verra bien vite en feuilletant la bande-dessinée : celle-ci est constituée de cases présentant les personnages à vol d'oiseau, comme si on suivait l'intrigue sur une carte, les personnages n'étant représentés que par des cercles de couleur, laissant au final toute la place à l'imagination. Car bien que le style soit extrêmement minimaliste, le récit est tout de même chargé en émotions, et on se surprend à être touchés par le style graphique pourtant très froid et rationnel.
Le style est puissant, et très bien exploité par l'auteur, qui raconte cette suite de mésaventures que vit un jeune garçon obèse, intimidé par son entourage, qui voit le salut lorsqu'il gagne des millions à la loterie, par un coup de hasard tombé du ciel... Mais aussitôt cette chance passée, sa vie se transformera en enfer, avec sa mère tombant dans un coma, un père violent disparu, et l'apparition mystérieuse d'une baleine qui s'échoue sur la berge...
La originalidad de su presentación gráfica otorga a esta novela la mayor parte de mi valoración positiva. La historia que se narra no es en absoluto novedosa y, además, no resulta especialmente interesante: las desventuras de un joven de 14 años con sobrepeso que crece en una familia en apariencia estructurada pero sostenida sobre secretos y adicciones, siendo tanto el personaje protagonista como los corales la máxima expresión de la palabra "estereotipo". No hay en ellos profundidad alguna, como tampoco hay misterio o giros sorprendentes en el guion. En cuanto a la parte visual, es cierto que no se parece a ninguna otra novela gráfica que haya leído hasta el momento y creo que la idea de utilizar un plano cenital es muy meritoria. La presentación es simple pero al mismo tiempo organizada y clara. Como puntos negativos, encuentro que se pierde por completo la expresividad emocional y que, una vez leídas las primeras páginas, realmente no aporta nada adicional a la historia. Así pues, y aunque creo que debe valorarse y premiarse el riesgo asumido por el autor al innovar, mi opinión global es que se trata de una obra bastante poco recomendable.