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Les Gens dans l'enveloppe - Edition collector avec CD
"En juin 2012, j'achte sur Internet un lot de 250 photographies. Dans l'enveloppe il y a des gens. Je dcide de les inventer puis de partir leur recherche. Les gens dans l'enveloppe, un roman, une enqute, des chansons", Isabelle Monnin.
- GenresFranceRomanNonfiction
432 pages, Pocket Book
First published September 2, 2015
7 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 47 reviews
March 15, 2017
Éblouissant d'humanité.
Le principe du livre m'avait séduite (enquêter sur une famille qui vit dans une enveloppe, sur des photos achetées au hasard sur ebay).
La première partie, bien que magnifiquement écrite, m'a un peu lassée. Dedans Isabelle Monnin est romancière et invente la vie des Gens dans l'enveloppe.
La suite, l'enquête, où la romancière devient journaliste, est éblouissante. Des histoires simples, quotidiennes, mais regardées avec une telle humanité. Des histoires qui en appellent d'autres, des bouffées d'enfance me sont revenues.
Et puis c'est un peu magique, tout ce qui se passe, ces rencontres, ces hasards. Ces coïncidences.
Le concept est bien pensé, bien exécuté. Vraiment original, et pourtant tellement normal.
Un joli coup de cœur.
Le principe du livre m'avait séduite (enquêter sur une famille qui vit dans une enveloppe, sur des photos achetées au hasard sur ebay).
La première partie, bien que magnifiquement écrite, m'a un peu lassée. Dedans Isabelle Monnin est romancière et invente la vie des Gens dans l'enveloppe.
La suite, l'enquête, où la romancière devient journaliste, est éblouissante. Des histoires simples, quotidiennes, mais regardées avec une telle humanité. Des histoires qui en appellent d'autres, des bouffées d'enfance me sont revenues.
Et puis c'est un peu magique, tout ce qui se passe, ces rencontres, ces hasards. Ces coïncidences.
Le concept est bien pensé, bien exécuté. Vraiment original, et pourtant tellement normal.
Un joli coup de cœur.
January 28, 2017
https://commeparenchantements.wordpre...
Une très belle découverte ce roman. Je l’avais à lire dans le cadre de mon travail car il avait reçu le Prix Folies D’Encre en 2015. Et je comprend pourquoi. C’est un livre réalisé avec tellement d’originalité ! L’auteure a en effet acheté un lot de photos d’une famille qu’elle ne connait absolument pas, et a décidé de lui inventer une histoire. Elle a donc inventé des prénoms, des relations, des situations, des histoires… Mais voulant absolument savoir qui était réellement ces personnes, elle a fait des recherches. Elle voulait savoir qui étaient ces gens dans l’enveloppe. Le livre se découpe donc en 2 parties : le roman et la recherche. Et j’ai juste adoré ce concept. L’histoire et ce qui en est réellement ! Et parfois, on se retrouve avec des coincidences et des hasards surprenants ! De plus, un CD accompagne la lecture. Les véritables personnes des photos nous font en effet part des reprises de certaines chansons de leur enfance. Et le tout avec une écriture tout en légèreté. Vraiment joli ! Du beau travail !
Une très belle découverte ce roman. Je l’avais à lire dans le cadre de mon travail car il avait reçu le Prix Folies D’Encre en 2015. Et je comprend pourquoi. C’est un livre réalisé avec tellement d’originalité ! L’auteure a en effet acheté un lot de photos d’une famille qu’elle ne connait absolument pas, et a décidé de lui inventer une histoire. Elle a donc inventé des prénoms, des relations, des situations, des histoires… Mais voulant absolument savoir qui était réellement ces personnes, elle a fait des recherches. Elle voulait savoir qui étaient ces gens dans l’enveloppe. Le livre se découpe donc en 2 parties : le roman et la recherche. Et j’ai juste adoré ce concept. L’histoire et ce qui en est réellement ! Et parfois, on se retrouve avec des coincidences et des hasards surprenants ! De plus, un CD accompagne la lecture. Les véritables personnes des photos nous font en effet part des reprises de certaines chansons de leur enfance. Et le tout avec une écriture tout en légèreté. Vraiment joli ! Du beau travail !
January 18, 2017
À la recherche d'une lecture pour 3 h de train, j'hésite, je prends, je repose et finalement je tombe sur Les gens dans l'enveloppe. Mais quelle belle idée ! Écrire un roman à partir de photos d'inconnus achetées chez le brocanteur puis enquêter sur les personnes réelles et retracer leur histoire. Le livre est vendu sous plastique car il contient un code pour télécharger les chansons qu'Alex Beaupain a composé pour l'accompagner, donc pas d'aperçu possible du style.
Dans la première partie, Isabelle Monnin écrit donc une fiction, autour du leitmotiv de l'abandon. Elle ne m'a pas spécialement convaincue, c'est le genre de roman comme on en trouve beaucoup (Grégoire Delacourt, Olivier Adam, Katherine Pancol...) , qui parle de gens normaux, dans un quotidien normal, un peu mâchés par la vie, avec des phrases simples (un style discret pourrait-on dire aimablement). Ce genre de roman m'ennuie... Ici, aux premières phrases qui donnent la parole à une enfant, j'ai regretté mon achat (exemple parmi d'autres, p. 19 : "Nos vies sont toutes à l'envers maintenant. Même papa ne se force plus à être sévère.") Mais l'enfant grandit et l'agacement n'a pas duré. Puis viennent les points de vue de deux autres femmes de la famille, avec des tons différents. Mon problème, c'est que l'on est toujours à la limite de la caricature de personnage, l'ensemble ne sonne pas tout à fait juste pour moi et cela crée une distance avec une histoire qui est avant tout faite pour émouvoir.
La deuxième partie prend la forme d'un journal d'écriture qui se fait ensuite enquête sur les "gens dans l'enveloppe". L'auteure y est donc beaucoup plus présente et ce "je" me touche. Elle y parle de ses incertitudes comme écrivain, des raisons qui la poussent à se lancer dans ce projet.
C'est parfois maladroit (certaines métaphores ne passent pas très bien, p. 197 "les idées sont comme les enfants dès les toutes premières heures de leur existence : impossible d'envisager la vie sans elles. [...suivent 8 lignes sur l'omniprésence de l'idée au quotidien...] L'idée, comme l'amoureux, empêche de dormir. Elle trouve qu'on a mieux à faire."), mais ici tout sonne juste. Et finalement, l'histoire de cette recherche et de cette rencontre avec les "vrais" gens dans l'enveloppe est cent fois plus belle. C'est l'histoire d'une obsession, de la naissance d'une amitié, de la volonté de "tout conserver pour ne rien perdre", un concentré d'humanité.
Dans la première partie, Isabelle Monnin écrit donc une fiction, autour du leitmotiv de l'abandon. Elle ne m'a pas spécialement convaincue, c'est le genre de roman comme on en trouve beaucoup (Grégoire Delacourt, Olivier Adam, Katherine Pancol...) , qui parle de gens normaux, dans un quotidien normal, un peu mâchés par la vie, avec des phrases simples (un style discret pourrait-on dire aimablement). Ce genre de roman m'ennuie... Ici, aux premières phrases qui donnent la parole à une enfant, j'ai regretté mon achat (exemple parmi d'autres, p. 19 : "Nos vies sont toutes à l'envers maintenant. Même papa ne se force plus à être sévère.") Mais l'enfant grandit et l'agacement n'a pas duré. Puis viennent les points de vue de deux autres femmes de la famille, avec des tons différents. Mon problème, c'est que l'on est toujours à la limite de la caricature de personnage, l'ensemble ne sonne pas tout à fait juste pour moi et cela crée une distance avec une histoire qui est avant tout faite pour émouvoir.
La deuxième partie prend la forme d'un journal d'écriture qui se fait ensuite enquête sur les "gens dans l'enveloppe". L'auteure y est donc beaucoup plus présente et ce "je" me touche. Elle y parle de ses incertitudes comme écrivain, des raisons qui la poussent à se lancer dans ce projet.
Parfois un détail que je n'avais pas encore remarqué sur un des clichés me saute aux yeux. [..] Apparaît, désossé et brut, un peu inquiétant, le squelette de ma démarche : je veux du romanesque mais j'écris sur de vraies personnes.
C'est parfois maladroit (certaines métaphores ne passent pas très bien, p. 197 "les idées sont comme les enfants dès les toutes premières heures de leur existence : impossible d'envisager la vie sans elles. [...suivent 8 lignes sur l'omniprésence de l'idée au quotidien...] L'idée, comme l'amoureux, empêche de dormir. Elle trouve qu'on a mieux à faire."), mais ici tout sonne juste. Et finalement, l'histoire de cette recherche et de cette rencontre avec les "vrais" gens dans l'enveloppe est cent fois plus belle. C'est l'histoire d'une obsession, de la naissance d'une amitié, de la volonté de "tout conserver pour ne rien perdre", un concentré d'humanité.
May 25, 2021
Je n’ai jamais eu l’occasion de lire un ouvrage comme celui-ci. « Les gens dans l’enveloppe » d’Isabelle Monnin, est un bijou hybride, universel et intemporel, empreint de nostalgie.
Tout commence par une enveloppe de photographies que l’auteure achète en 2012 sur un site d’enchères en ligne. 250 photographies de famille, intimes et banales.
Comme aimantée par ces gens dont elle ne sait rien, Isabelle Monnin décide alors d’inventer leurs vies et de leur consacrer un roman à plusieurs voix – des voix majoritairement féminines, dans une écriture poétique, parfois déstabilisante, mais qui parvient à nous plonger dans une atmosphère particulière, entre passé et présent. A notre tour, on a l’impression de connaître « les Gens » comme elle les appelle : la petite Laurence, héroïne de la couverture du livre ; sa mère, « l’absente » Michelle (« peut-être la photographe ? », pense l’auteure), et sa grand-mère aux lunettes noires, Simone. Trois histoires de solitaires, de solitudes, entremêlées avec celles des hommes, au fil des générations. Notamment Serge, le père, compagnon de son coeur brisé.
Sa double casquette de journaliste et d’écrivaine pousse alors Isabelle Monnin à partir sur les traces des vraies personnes du livre, dans une deuxième partie qui devient à la fois biographie, documentaire et journal de l’écrivain. Grâce au clocher à la bande blanche visible sur l’une des photos, elle va parvenir à rencontrer ceux qui, un jour, ont décidé de vendre leurs photographies comme on se débarrasse de ses vieux meubles. Les héroïnes de la fiction laissent place à un héros de la réalité, celui d’une France désuète à la recherche du temps perdu. Alors qu’elle pensait faire face à des refus, elle découvre des personnes familières, humbles, qui acceptent de se livrer, à condition de ne pas trop en dévoiler. Coïncidence étrange, la « Laurence » de la fiction se prénomme ainsi dans la vraie vie. L’abandon et la solitude demeurent présents dans les deux parties de l’ouvrage, seules leurs victimes changent.
Trois ans après qu’elle ait reçu cette fameuse enveloppe, l’auteur-compositeur Alex Beaupain, ami d’Isabelle Monnin, décide de donner une voix aux « Gens ». La troisième et dernière partie des « Gens dans l’enveloppe » est un CD de chansons inspirées du roman et de ces personnes (plutôt que « personnages »), qui comporte notamment deux reprises interprétées par les « Gens » eux-mêmes, nous transportant dans les années 1970, époque où ont été prises la plupart des photographies.
Bouleversant et singulier.
Tout commence par une enveloppe de photographies que l’auteure achète en 2012 sur un site d’enchères en ligne. 250 photographies de famille, intimes et banales.
Comme aimantée par ces gens dont elle ne sait rien, Isabelle Monnin décide alors d’inventer leurs vies et de leur consacrer un roman à plusieurs voix – des voix majoritairement féminines, dans une écriture poétique, parfois déstabilisante, mais qui parvient à nous plonger dans une atmosphère particulière, entre passé et présent. A notre tour, on a l’impression de connaître « les Gens » comme elle les appelle : la petite Laurence, héroïne de la couverture du livre ; sa mère, « l’absente » Michelle (« peut-être la photographe ? », pense l’auteure), et sa grand-mère aux lunettes noires, Simone. Trois histoires de solitaires, de solitudes, entremêlées avec celles des hommes, au fil des générations. Notamment Serge, le père, compagnon de son coeur brisé.
Sa double casquette de journaliste et d’écrivaine pousse alors Isabelle Monnin à partir sur les traces des vraies personnes du livre, dans une deuxième partie qui devient à la fois biographie, documentaire et journal de l’écrivain. Grâce au clocher à la bande blanche visible sur l’une des photos, elle va parvenir à rencontrer ceux qui, un jour, ont décidé de vendre leurs photographies comme on se débarrasse de ses vieux meubles. Les héroïnes de la fiction laissent place à un héros de la réalité, celui d’une France désuète à la recherche du temps perdu. Alors qu’elle pensait faire face à des refus, elle découvre des personnes familières, humbles, qui acceptent de se livrer, à condition de ne pas trop en dévoiler. Coïncidence étrange, la « Laurence » de la fiction se prénomme ainsi dans la vraie vie. L’abandon et la solitude demeurent présents dans les deux parties de l’ouvrage, seules leurs victimes changent.
Trois ans après qu’elle ait reçu cette fameuse enveloppe, l’auteur-compositeur Alex Beaupain, ami d’Isabelle Monnin, décide de donner une voix aux « Gens ». La troisième et dernière partie des « Gens dans l’enveloppe » est un CD de chansons inspirées du roman et de ces personnes (plutôt que « personnages »), qui comporte notamment deux reprises interprétées par les « Gens » eux-mêmes, nous transportant dans les années 1970, époque où ont été prises la plupart des photographies.
Bouleversant et singulier.
January 3, 2019
Format assez original, mêlant fiction, enquête et musique.
Au début je pensais que ce livre allait beaucoup me plaire, mais ça n'a pas été le cas, car je n'ai pas aimé la plume de l'auteure dans la 1ère partie du livre (la partie roman): les phrases étaient trop simples et trop courtes, et je sentais que l'auteure forçait un peu sur le coté "poétique" pour susciter l'émotion du lecteur, ce qui a eu l'effet contraire sur moi.
La seconde partie (l’enquête) était mieux écrite et plus intéressante.
Concernant la musique, je ne puis rien en dire car on ne m'a pas donné le cd lorsque j'ai acheté le livre au salon international du livre d'Alger, en novembre 2018.
Donc, au final, mon avis reste mitigé.
Au début je pensais que ce livre allait beaucoup me plaire, mais ça n'a pas été le cas, car je n'ai pas aimé la plume de l'auteure dans la 1ère partie du livre (la partie roman): les phrases étaient trop simples et trop courtes, et je sentais que l'auteure forçait un peu sur le coté "poétique" pour susciter l'émotion du lecteur, ce qui a eu l'effet contraire sur moi.
La seconde partie (l’enquête) était mieux écrite et plus intéressante.
Concernant la musique, je ne puis rien en dire car on ne m'a pas donné le cd lorsque j'ai acheté le livre au salon international du livre d'Alger, en novembre 2018.
Donc, au final, mon avis reste mitigé.
November 21, 2016
Bouleversant, fragile, profond.
J'aime les gens ordinaires qui naissent et s'épuisent sans laisser de traces, j'aime la banalité apparente de leur quotidien, leurs petites joies, leurs frustrations, leurs histoires souvent inachevées, j'aime les lire, caresser les mots, me retrouver entre les lignes. Et dans ce livre il y a tout ça , et bien plus ..
J'aime les gens ordinaires qui naissent et s'épuisent sans laisser de traces, j'aime la banalité apparente de leur quotidien, leurs petites joies, leurs frustrations, leurs histoires souvent inachevées, j'aime les lire, caresser les mots, me retrouver entre les lignes. Et dans ce livre il y a tout ça , et bien plus ..
August 2, 2024
Bouleversant ! Un roman profondément humain et généreux. J’ai adoré le projet de l’autrice de se lancer à la recherche des personnes reprises sur des photos achetées à un brocanteur. Un roman et une enquête, deux textes croisés à l’effet miroir. Et à la fin, une musique nostalgique et mélancolique mais si jolie. J’en ai presque versé une larme !
Le style côté roman m’a moins emportée mais suivre l’enquête après m’a happée. Le projet global est une initiative que j’aurais pu moi-même réaliser. Voguer sur les souvenirs, remonter les généalogies et les histoires familiales, faire revenir nos disparu.e.s tant aimé.e.s… Vraiment bouleversée!
Le style côté roman m’a moins emportée mais suivre l’enquête après m’a happée. Le projet global est une initiative que j’aurais pu moi-même réaliser. Voguer sur les souvenirs, remonter les généalogies et les histoires familiales, faire revenir nos disparu.e.s tant aimé.e.s… Vraiment bouleversée!
August 30, 2016
Quelle idée sublime! D'abord imaginer l'histoire des gens qui apparaissent sur ces photos, puis ensuite les retrouver et connaître qui ils sont.
Je me suis laissée emporter par l'histoire de ces femmes (petite fille, mère et grand-mère) qui raconte l'absence, le manque d'amour.
Dans la 2nde partie du livre, on découvre une partie de la vie de ces gens. Plus de fiction, et pourtant j'ai été ébahie par la ressemblance des histoires: cette maman partie pour une autre vie plus heureuse, cet homme seul qui ne se remet pas de son amour perdu, cette grand-mère amère.
C'est une écriture poétique, faite de jeux de mots, riche, au point que j'ai lu et relu plusieurs fois certaines phrases pour en extraire toute la substance.
C'est une écriture pudique qui en dit assez pour devoiler les sentiments mais préserve les non-dits.
Le CD qui accompagne le livre est lui aussi tout en retenu. Les voix de Clotilde Hesmé (couper les virages) et de Camilla Jordana (t'aimer) sont parfaites! J'ai été émue d'entendre les vrais gens et en particulier par "les mots bleus" chanté par Suzanne.
Extrait:
" J'écris des points de suspension à défaut de savoir dessiner l'émotion, fossile liquide de chagrins anciens, qui noient la fin de sa phrase".
"J'aimerai capturer l'instant,l'emprisonner dans un cadre, attraper la douceur et l'importance de ce moment qui ne se reproduira plus. Cela s'appellerait une photographie."
Je me suis laissée emporter par l'histoire de ces femmes (petite fille, mère et grand-mère) qui raconte l'absence, le manque d'amour.
Dans la 2nde partie du livre, on découvre une partie de la vie de ces gens. Plus de fiction, et pourtant j'ai été ébahie par la ressemblance des histoires: cette maman partie pour une autre vie plus heureuse, cet homme seul qui ne se remet pas de son amour perdu, cette grand-mère amère.
C'est une écriture poétique, faite de jeux de mots, riche, au point que j'ai lu et relu plusieurs fois certaines phrases pour en extraire toute la substance.
C'est une écriture pudique qui en dit assez pour devoiler les sentiments mais préserve les non-dits.
Le CD qui accompagne le livre est lui aussi tout en retenu. Les voix de Clotilde Hesmé (couper les virages) et de Camilla Jordana (t'aimer) sont parfaites! J'ai été émue d'entendre les vrais gens et en particulier par "les mots bleus" chanté par Suzanne.
Extrait:
" J'écris des points de suspension à défaut de savoir dessiner l'émotion, fossile liquide de chagrins anciens, qui noient la fin de sa phrase".
"J'aimerai capturer l'instant,l'emprisonner dans un cadre, attraper la douceur et l'importance de ce moment qui ne se reproduira plus. Cela s'appellerait une photographie."
November 18, 2016
13/20
Un ouvrage surprenant qui, à partir de simples photos de personnes inconnues, va permettre à Isabelle Monnin d’imaginer et d’enquêter. De redonner une vie à ces gens qu’elle ne connaissait pas. Avec une mise en musique, le récit est original et touchant, même si l’enquête m’a beaucoup moins captivée que le roman.
Ma chronique : https://myprettybooks.wordpress.com/2...
Un ouvrage surprenant qui, à partir de simples photos de personnes inconnues, va permettre à Isabelle Monnin d’imaginer et d’enquêter. De redonner une vie à ces gens qu’elle ne connaissait pas. Avec une mise en musique, le récit est original et touchant, même si l’enquête m’a beaucoup moins captivée que le roman.
Ma chronique : https://myprettybooks.wordpress.com/2...
February 23, 2021
Quelle idée étrange de vendre ses photos de famille ! et encore plus, celle de les acheter ! Le projet d’Isabelle Monnin m’a interpellée d’emblée : raconter la vie- ou plutôt une tranche de vie- de ces gens ordinaires dont les photos sont un témoignage authentique bien modeste.
Le roman, même s’il est très bien écrit, ne m’a pas totalement séduite et j’ai du mal à savoir pourquoi : le côté un peu artificiel ? J’ai aimé les pages où Laurence décrit son amour pour Sébastien et la personnalité de Michelle, sa mère, mais c’est surtout le projet de raconter l’histoire ordinaire de ces inconnus « sur les photos » qui m’a plu.
J’ai été touchée par les échanges d’I. Monnin avec les gens qu’elle a rencontrés lors de son enquête : la sincérité des propos, leur simplicité touchante et les réflexions de l’auteur sur l’écriture ou sur ce qu’on connait des gens qu’on rencontre. Finalement, l’ensemble est plaisant et original !
Le roman, même s’il est très bien écrit, ne m’a pas totalement séduite et j’ai du mal à savoir pourquoi : le côté un peu artificiel ? J’ai aimé les pages où Laurence décrit son amour pour Sébastien et la personnalité de Michelle, sa mère, mais c’est surtout le projet de raconter l’histoire ordinaire de ces inconnus « sur les photos » qui m’a plu.
J’ai été touchée par les échanges d’I. Monnin avec les gens qu’elle a rencontrés lors de son enquête : la sincérité des propos, leur simplicité touchante et les réflexions de l’auteur sur l’écriture ou sur ce qu’on connait des gens qu’on rencontre. Finalement, l’ensemble est plaisant et original !
January 15, 2025
Une lecture marquante. Je n'essaierai finalement pas de la résumer à quelques mots. Lisez simplement cette merveille d'humanité et d'émotions.
September 22, 2024
J’ai beaucoup aimé le concept du livre, acheter des photos aux enchères, imaginer “les gens dans l’enveloppe” et en faire un roman. Puis enquêter sur ces gens et écrire leur histoire, leur vraie vie.
J’ai vraiment accroché sur la première partie du livre, le roman. J’ai aussi beaucoup aimé les coïncidences et l’avancée de l’enquête mais j’ai eu un peu de mal à accrocher avec la deuxième partie (l’enquête), sûrement parce que je voulais avoir toutes les informations tout de suite et que je trouvais qu’il y avait des longueurs.
J’ai beaucoup aimé la sincérité des échanges avec les gens de l’enveloppe, et la façon dont chaque vie est intéressante à sa manière.
J’ai vraiment accroché sur la première partie du livre, le roman. J’ai aussi beaucoup aimé les coïncidences et l’avancée de l’enquête mais j’ai eu un peu de mal à accrocher avec la deuxième partie (l’enquête), sûrement parce que je voulais avoir toutes les informations tout de suite et que je trouvais qu’il y avait des longueurs.
J’ai beaucoup aimé la sincérité des échanges avec les gens de l’enveloppe, et la façon dont chaque vie est intéressante à sa manière.
November 29, 2018
J'ai été séduite par le projet: essayer d'inventer la vie des gens inconnus à partir de leurs photos de famille, mener ensuite une enquête pour essayer de retrouver ces gens, et enfin, un album de chansons composé par Alex Beaupain faisait partie du projet: je ne savais pas pourquoi mais la signature Beaupain est un gage de qualité.
J'ai aimé le roman imaginé par Isabelle Monnin mais je ne peux pas dire qu'il m'a enthousiasmée outre mesure. C'est donc presque par acquit de conscience que j'ai attaqué la partie "enquête"... que j'ai failli abandonner tant je m'embrouillais dans les prénoms, différents et pas de ceux du roman, même l'arbre généalogique soigneusement joint à ce livre-dossier ne m'aidait pas beaucoup. Et tout à coup, un déclic, j'ai commencé à ressentir une émotion profonde en découvrant l'histoire de "vraies gens" racontée par Isabelle Monnin-journaliste, à la fois plus simple et plus complexe que celle imaginée par Isabelle Monnin-romancière, certainement moins spectaculaire mais, à mon sens, plus poignante. A un moment, je me suis rendu compte que je commençais à mélanger les deux histoires: quelquefois, je cherchais dans le roman des éléments manquants de vraies biographies, je me reprenais aussitôt mais cela ne m'agaçait pas du tout, au contraire, j'y vois la réussite de l'intention de l'autrice.
Et on ressent aussi la complexité de sentiments qu'a dû éprouver Isabelle Monnin en "s'immisçant", d'abord indirectement et ensuite, plus directement, dans la vie d'inconnus, on suit la naissance de liens particuliers qui se créent entre eux, Isabelle Monnin nous en fait un récit plein d'émotions et d'humanité.
Et puis, ce disque d'Alex Beaupain, il n'est pas juste sublime, il est indispensable à ce livre, il raconte vraiment, à sa façon, avec des acteurs, chanteurs et des personnages sortis du livre... des livres, une histoire: la même... les mêmes, l'histoire universelle...
J'ai aimé le roman imaginé par Isabelle Monnin mais je ne peux pas dire qu'il m'a enthousiasmée outre mesure. C'est donc presque par acquit de conscience que j'ai attaqué la partie "enquête"... que j'ai failli abandonner tant je m'embrouillais dans les prénoms, différents et pas de ceux du roman, même l'arbre généalogique soigneusement joint à ce livre-dossier ne m'aidait pas beaucoup. Et tout à coup, un déclic, j'ai commencé à ressentir une émotion profonde en découvrant l'histoire de "vraies gens" racontée par Isabelle Monnin-journaliste, à la fois plus simple et plus complexe que celle imaginée par Isabelle Monnin-romancière, certainement moins spectaculaire mais, à mon sens, plus poignante. A un moment, je me suis rendu compte que je commençais à mélanger les deux histoires: quelquefois, je cherchais dans le roman des éléments manquants de vraies biographies, je me reprenais aussitôt mais cela ne m'agaçait pas du tout, au contraire, j'y vois la réussite de l'intention de l'autrice.
Et on ressent aussi la complexité de sentiments qu'a dû éprouver Isabelle Monnin en "s'immisçant", d'abord indirectement et ensuite, plus directement, dans la vie d'inconnus, on suit la naissance de liens particuliers qui se créent entre eux, Isabelle Monnin nous en fait un récit plein d'émotions et d'humanité.
Et puis, ce disque d'Alex Beaupain, il n'est pas juste sublime, il est indispensable à ce livre, il raconte vraiment, à sa façon, avec des acteurs, chanteurs et des personnages sortis du livre... des livres, une histoire: la même... les mêmes, l'histoire universelle...
December 27, 2015
En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre.
J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle.
Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.
Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi.
J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle.
Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.
Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi.
May 28, 2019
Moi qui adore les vieilles photos j'ai trouvé le principe de ce roman ou presque-roman génial.
J'ai bien aimé la première partie du livre mais encore plus la deuxième, la partie enquête, recherche...
J'ai bien aimé la première partie du livre mais encore plus la deuxième, la partie enquête, recherche...
January 16, 2016
4/5 même si j'ai trouvé la seconde partie du livre un peu longuette.... J'ai adoré le concept et la partie roman.
September 25, 2016
Beaucoup d'émotion soulevée chez moi par ce roman, non sans rapport avec la participation d'Alex Beaupain au projet.
March 4, 2021
En juin 2012, Isabelle Monnin achète à un brocanteur sur Internet un lot de 250 photographies d'une famille prises sur presque 40 ans. Elle sait juste que les photographies viennent de Franche-Comté. En s'appuyant sur ce matériau, elle décide d'inventer l'histoire de cette famille puis d'enquêter sur la réalité de leur vie. En plus de cela, son ami le chanteur Alex Beaupain commence à écrire des chansons pour donner vie aux gens dans l'enveloppe.
Bien que je trouvais au départ le projet du roman intéressant, j'ai commencé la lecture pleine d'a priori. J'étais en effet très sceptique sur le résultat d'une telle entreprise.
D'abord, j'ai été agacée par la partie roman que j'ai trouvé mièvre, simpliste, pleine de facilités. De plus, le résultat fait « très fabriqué ». Le lecteur sent que l'auteur s'accroche à chaque petit détail des photos pour construire son histoire mais sans vraiment donner corps à ses personnages.
Puis arrive la partie enquête, telle un journal de bord. J'étais très curieuse après avoir regardé ces photographies de connaître la véritable histoire de ces gens. Et là, l'auteur m'a attrapée, émue, retournée. Elle parvient avec beaucoup de tendresse et d'humanité à saisir une vie, celle d'une famille, et les silences, ce qu'on ne se dit pas par pudeur. Elle nous parle aussi de sa quête et du trac qui la submerge avant chaque rencontre. Le roman devient alors très beau et très universel. J'ai alors pensé à ma propre famille, à mes grands-parents et à leur histoire, à ce que je sais et ce que je ne sais pas.
Bref, bien que très mitigée à propos de la première partie du roman, je dois reconnaître que la lecture de l'enquête offre un moment rare où l'émotion ne nous quitte pas. Bouleversant !
Bien que je trouvais au départ le projet du roman intéressant, j'ai commencé la lecture pleine d'a priori. J'étais en effet très sceptique sur le résultat d'une telle entreprise.
D'abord, j'ai été agacée par la partie roman que j'ai trouvé mièvre, simpliste, pleine de facilités. De plus, le résultat fait « très fabriqué ». Le lecteur sent que l'auteur s'accroche à chaque petit détail des photos pour construire son histoire mais sans vraiment donner corps à ses personnages.
Puis arrive la partie enquête, telle un journal de bord. J'étais très curieuse après avoir regardé ces photographies de connaître la véritable histoire de ces gens. Et là, l'auteur m'a attrapée, émue, retournée. Elle parvient avec beaucoup de tendresse et d'humanité à saisir une vie, celle d'une famille, et les silences, ce qu'on ne se dit pas par pudeur. Elle nous parle aussi de sa quête et du trac qui la submerge avant chaque rencontre. Le roman devient alors très beau et très universel. J'ai alors pensé à ma propre famille, à mes grands-parents et à leur histoire, à ce que je sais et ce que je ne sais pas.
Bref, bien que très mitigée à propos de la première partie du roman, je dois reconnaître que la lecture de l'enquête offre un moment rare où l'émotion ne nous quitte pas. Bouleversant !
August 14, 2017
Isabelle Monnin acquiert en 2012 une enveloppe pleine de photos d'une famille d'inconnus. En découle ce livre, mi-roman, mi-enquête : un concept intéressant ! Dommage que j'ai été si impatiente de découvrir l'enquête que j'ai eu du mal à me concentrer sur le roman... Sinon, j'ai beaucoup apprécié la plume d'Isabelle Monnin
November 30, 2023
Les Gens dans l'enveloppe ** Paris, Dubai & Khobar (Sep-Oct 2023)
November 27, 2017
« Les blessures d’enfance ont ceci de commode qu’on les connaît pas coeur, on en sait tous les recoins, elles font mal mais elles ne surprennent pas. »
April 24, 2018
L'originalité et l'interactivité du roman étaient intéressantes et l'histoire et les musiques touchantes, mais je n'ai pas accroché avec l'écriture de l'auteure.
January 14, 2023
Très bien écrit
September 29, 2024
Abandonné.
Pas réussi à m'intéresser ni au roman ni à l'enquête.
Pas réussi à m'intéresser ni au roman ni à l'enquête.
June 7, 2025
J’ai bien aimé l’enquête et la vie réelle des vraies gens dans l’enveloppe. La partie roman m’a beaucoup moins plu, je l’ai trouvée trop artificielle et peu réaliste.
August 28, 2025
« Faut-il tout conserver pour ne rien perdre ?
Où la mémoire commence-t-elle ?
À la seconde d'après ?
À celle d'avant, qui s'avance inexorablement vers le futur ? »
Où la mémoire commence-t-elle ?
À la seconde d'après ?
À celle d'avant, qui s'avance inexorablement vers le futur ? »
January 3, 2017
Une idée magnifique et un livre qui n'aurait jamais pu l'être autant, malgré de belles pages ; c'est comme si le texte restait par endroit trop sec. Une réussite cependant.
October 1, 2018
Il ne faut jamais dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.
Ce livre ne me tentait pas : je craignais le voyeurisme ; je trouvais la démarche d’acheter des photos aux enchères curieuse ; je ne voulais pas lire un roman suivit d’une enquête.
Mais la curiosité a été la plus forte, comme toujours. Vilain défaut ? Allez savoir….
Je n’ai pas été déçue : le style de la romancière ne m’a pas plu, que j’ai trouvé maniéré à l’excès.
Pourquoi faire partir la mère en Argentine ? Et bien parce qu’Isabelle y est allée elle-même. Soit, c’est du roman.
Mais l’auteure va plus loin qui interroge : qu’est-ce que le roman ?
J’ai moins apprécié le journal de bord de l’auteure. Mais beaucoup son enquête qui cherche Laurence, comme elle l’appelle.
Pour au final se rendre compte que le personnage principal, dans cette famille, c’est le père, doublement abandonné.
L’image que je retiendrai :
Celle du petit garçon qui regarde les trains et qui les conduira un jour.
Quelques citations :
Je sais pourtant que je n’accéderai pas à leur intérieur. Je n’aurai jamais que l’enveloppe des gens. (p.303)
Les familles, même défaillantes, sont parfois comme des prisons dont on peut se libérer. (p.329)
https://alexmotamots.fr/les-gens-dans...
Ce livre ne me tentait pas : je craignais le voyeurisme ; je trouvais la démarche d’acheter des photos aux enchères curieuse ; je ne voulais pas lire un roman suivit d’une enquête.
Mais la curiosité a été la plus forte, comme toujours. Vilain défaut ? Allez savoir….
Je n’ai pas été déçue : le style de la romancière ne m’a pas plu, que j’ai trouvé maniéré à l’excès.
Pourquoi faire partir la mère en Argentine ? Et bien parce qu’Isabelle y est allée elle-même. Soit, c’est du roman.
Mais l’auteure va plus loin qui interroge : qu’est-ce que le roman ?
J’ai moins apprécié le journal de bord de l’auteure. Mais beaucoup son enquête qui cherche Laurence, comme elle l’appelle.
Pour au final se rendre compte que le personnage principal, dans cette famille, c’est le père, doublement abandonné.
L’image que je retiendrai :
Celle du petit garçon qui regarde les trains et qui les conduira un jour.
Quelques citations :
Je sais pourtant que je n’accéderai pas à leur intérieur. Je n’aurai jamais que l’enveloppe des gens. (p.303)
Les familles, même défaillantes, sont parfois comme des prisons dont on peut se libérer. (p.329)
https://alexmotamots.fr/les-gens-dans...
November 14, 2015
I really like the elegant concept of this book, even if reading it wasn't completely enjoyable. The ideas behind the book and the thoughts it provokes in a reader are more interesting than the text itself.
The work has four distinctive parts: 1. a novel based on a batch of photos of a random family, 2. the documentary investigation into the real family behind the photos, 3. the musical disc of songs written by Alex Beaupain that illustrate the novel, 4. the photos themselves. Both the novel and the investigation get a bit boring at times, and both have parts that could be easily omitted without any loss of the meaning. But goodness, what amazing discoveries the author makes along the way, the discoveries that have to do with the family in question and with the author's own family, with history and people in general, as well as with process of writing and the relationship between imagination and reality!
The disc is beautiful, its songs bring out the essential points of the human stories told by Isabelle Monnin, but they can easily exist by themselves.
The work has four distinctive parts: 1. a novel based on a batch of photos of a random family, 2. the documentary investigation into the real family behind the photos, 3. the musical disc of songs written by Alex Beaupain that illustrate the novel, 4. the photos themselves. Both the novel and the investigation get a bit boring at times, and both have parts that could be easily omitted without any loss of the meaning. But goodness, what amazing discoveries the author makes along the way, the discoveries that have to do with the family in question and with the author's own family, with history and people in general, as well as with process of writing and the relationship between imagination and reality!
The disc is beautiful, its songs bring out the essential points of the human stories told by Isabelle Monnin, but they can easily exist by themselves.
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