Fuir Venise pour la Russie n’avait peut-être pas été une si bonne idée que ça. À la réflexion, Damon Salvieri se demandait s’il n’aurait pas été préférable d’affronter la police vénitienne, plutôt que d’accepter l’asile et l’emploi de garde du corps accordés par Sergueï Dragonovitch, un mafieux slave redouté.S’il était resté chez lui, l’Italien n’aurait jamais rencontré Nikolaï, l’héritier de son nouveau patron. Leurs regards ne se seraient jamais croisés.
Et l’enfer ne se serait jamais ouvert sous leurs pieds…
Née le 29 mai 1967, Ayleen Night écrit depuis l’âge de 12 ans et lit depuis bien plus longtemps encore. Elle a commencé à écrire pour « corriger » les fins de livres et de films qui ne lui plaisaient pas, mais très vite elle a commencé à inventer ses propres histoires. Elle aime les romances, la fantasy, le fantastique, les polars, historiques surtout, les romans historiques et les découvertes littéraires inattendues. Grâce à l’autoédition, elle publie le premier tome de Désirs inconnus sur Amazon, en ebook et papier. La série est née suite au visionnage d’une photo envoyée par une amie sur Facebook. Les séries La défaite et Terre de Castes, nées toutes les deux grâce à deux défis photos sur Facebook, ont suivi. En septembre 2016, elle signe chez Men Over the Rainbow, une maison d’édition spécialisée dans les histoires d’amour entre hommes, pour une nouvelle, Voyage sans retour. Sous le nom d’Ysaline Fearfaol, elle publie en autoédition le premier tome de La Meute de Chânais sur Amazon, en ebook et papier. La série est née suite à un défi littéraire lancé sur le net. Le petit texte écrit à l’époque est devenu un roman sous la pression amicale de deux de ses amies. En plus des de Chânais, elle publie une série nommée Les Plumes d’Ysaline, qui regroupe par thème et ordonne certains des textes écrits lors de défis littéraires, ainsi que Les Légendes de Djaïd, une série qui a pour vocation de raconter les histoires d’amour les plus remarquables d’un univers aujourd’hui disparu. Elle vit avec son mari et sa fille chez ses chats, près de l’enclos de ses chevaux, dans une maison jaune aux volets orange et au toit rouge, au milieu des champs, avec pour voisins et voisines des vaches et des moutons.
Un début de série très prometteur. Nikolaï, jeune héritier au sein de la mafia russe, gay de surcroit, a un caractère affirmé et force le ton pour atteindre le respect de ses paires au vue de son orientation sexuelle. Il va déchanter (ou pas) lorsqu'on met Damon, un beau vénitien à son service comme garde du corps. Damon est différent, il ne se laisse pas impressionner par l'héritier capricieux et provocateur. Il lui tient tête, encore plus lorsqu'il s'aperçoit de l'intérêt qu'il suscite chez Nikolaï. Si le second est prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut, Damon est hétéro et il le lui fait bien comprendre. Inutile de vous dire que nous n'allons pas assister à une romance cousue de fil blanc, où les personnages tombent dans les bras l'un de l'autre, la bouche en cœur. L'histoire est prenante, elle nous tient en haleine jusqu'au bout. Je suis plus qu'impatiente de découvrir comment cette affaire va évoluer. Suite au prochain épisode...
En plein dans ma période vilains garçons, je décide après quelques recherches ( de livres pas de garçons, soyons claire la dessus ) de me lancer dans ces deux tomes sur lesquels j'avais lu pas mal d'avis positifs. Et pour une fois les avis étaient plus que mérités!!
Action, c'est le maître mot de ces deux romans! Avec une narration très simple et pourtant très bonne, sans répétitions, sans fautes de goût et sans excès de vocabulaire indigeste, Ayleen Night instaure un sens de l'action immédiat très puissant. La tension inhérente au Milieu est présente à chaque page et sans pour autant y apporter trop de descriptions, elle parvient à créer de bout en bout une véritable atmosphère propre à l'histoire. Quand plus de détails pourrait manquer à d'autres récits, ici, c'est assez naturel et du coup plutôt étonnant ; les événements s’enchaînent avec beaucoup de clarté dans le procédé et de noirceur dans le contenu. Un effet tout en black and white à l'image de la tenue des hommes de main de la famille Dragonovitch. Ce n'est jamais vraiment effrayant mais toujours palpitant! Décrire un monde de mafieux sans tomber dans le fantasme n'est pas toujours chose aisée et pour le coup dans ces romans, le pari est assez réussi.
Les nombreux personnages qui encadrent les deux héros sont tous un plus nécessaire a l'élaboration de la trame et là où des décors sont peu présents, ce sont les personnalités diverses qui ornent à merveille un univers dans lequel on plonge en retenant son souffle. Je pense sincèrement que l'auteur a su trouver précieusement un équilibre fragile mais constant ,toujours sur la corde raide, entre trop et pas assez , et que son univers mafieux est l'un des plus réussi qu'il m'ait été donné de lire dans le mm. L'auteur a pris grand soin de justifier avec logique et finesse le moindre risque d’incohérence et là où tu t’apprêtes à froncer les sourcils ben, paf tout s'explique, c'est très fort!
L'attente désespérée de Nikolaï est parfaitement retranscrite, on y lit de l'amour inavoué, de la chaleur, du besoin fragile et du sexe comme on aime bien sur. Il a cette façon, un peu éperdue qui le fragilise, de prouver qui il doit être dans un monde tellement brutal. Un monde qui l'a façonné lui donnant à la fois l'amour rassurant d'un père protecteur et la sûreté d'un avenir toujours assombri de violence. Nikolaï est un personnage parfois presque ridicule dans ses illusions de Dom de pacotille et ses jeux de bdsm plutôt gentillets (oui désolée je suis, pour moi la frontière entre un bon vieil épisode de Derrick et du bdsm est souvent floue) alors que c'est sa fragilité et sa détermination au bien être de son clan qui en font réellement un homme fort. C'est toujours quand il est proche de ceux qu'il aime que sa vraie position de dominant et de protecteur se révèle doucement. Sa faiblesse envers Damon, son garde du corps puis son bras droit, est tout simplement captivante tout comme le désespoir de sa promesse envers lui. Une relation entre ces deux hommes toujours brûlante même si, pour une fois, ce n'est pas le sexe qui fait exploser la charge émotionnelle mais bien cette puissante attraction contrariée entre eux.
Damon est -enfin !!!- le personnage hétéro pas si facile à jeter dans un lit, qui ne cède pas aux sirènes du GFY en 2 mn chrono, un vrai mec qui aime les femmes et qui est plutôt indifférent, sans être homophobe pour autant (là on a déjà évité un joli paquet de clichés et moi j'ai même pas eu l'occas de répertorier l'ombre d'un papillon #bonpoint). Le seul bémol sera la présence d'un et d'un seul "fais moi tiens" que dans mon immense bonté j'attribuerai à de la fatigue créatrice ou peut être un vieux réflexe barbaracartlandien (bref, le reste est tellement jouissif que je te pardonne Ayleen!)-fin séquence émotion fondu enchaîné. Le vénitien est un homme respectueux des autres (ceux qu'il ne bute pas bien sur ), des femmes et des sexualités différentes, qui se respecte aussi lui même et qui sait prendre le temps d'observer ses propres réactions sans jamais se mentir. Il ne cède pas à une impulsion magique sortie d'on ne sait où mais accepte difficilement l'affection naturelle qui se noue peu à peu entre lui et son patron. On comprends vite que si craquage (et fais moi confiance qu'a ce stade le craquage on l'attend la bave aux lèvres!) il doit y avoir ça ne saurait être une facilité scénaristique trop souvent usitée dans le mm. Cette résistance logique et intelligente que l'auteur a su créer est idéale pour renforcer la puissance du lien qui réunit les deux hommes (et accessoirement aussi, augmenter la quantité de bave produite coté lectrice #jaidesactionschezkleenex). On sait pertinemment que rien n'est facile, que rien ne change aussi vite entre personnes d'orientation différentes, que seule la naissance d'un lien moins contrôlable que la simple pulsion peut permettre à chacun de dépasser ses croyances. C'est donc dans le tome 2 que l'on pourra troquer nos mouchoirs humides contre un bon éventail et enfin voir se concrétiser une histoire passionnante qui nous réserve visiblement encore bien des surprises.
Au final, une saga que j’espère très longue, avec tout un tas de perso n'attendant que d’être exploités et je mise beaucoup sur un couple Andropov junior et Mikhaïl. Je suis également sure que du coté de certains hommes de main genre Igor et Ivan il devrait y avoir beaucoup de matière à travailler (au corps? mouahaha) et dans ma folie addictive, je suis même prête à imaginer des trucs entre Sergueï et Losif, c'est vous dire!
No estoy acostumbrada a esperar tanto para ver el climax de la tención sexual entre personajes. Aquí tendrás que esperar hasta el final del libro para verlo. Un final triste pero la sinopsis del segundo libro me devuelve la fe.
Por cierto, me parece estúpido que teniendo un precio por su cabeza, Nikolai solo tenga un guardaespaldas para protegerlo. Pero supongo que es parte de la trama para lograr el cometido de Sevastyan, jaja.
Je vais finir par devenir adepte de MM à force de me retrouver convaincue par les écrits d’Ayleen... Ses mafieux ont su me convaincre comme Anthony de Chanais il y a une semaine. L’histoire autour de la romance est super bien construite, fidèle à l’idée qu’on se fait de ce milieu et les tourments de Nikolaï en sus de sa position ajoutent du piment à tout ça. Vivement le tome 2
3.7 Fue un libro entretenido pero con algunas lagunas, una de ella fue que si el heredero era un hombre amenazado porque carajos solo le ponían un guardaespaldas. Habían cosas así que eran un poco absurdas.
J’ai lu beaucoup de bons avis pour ce livre et je dois dire que je me range totalement de leurs côtés! Ce tome a été un véritable énorme coup de coeur ❤
Alors déjà c’est le milieu de la mafia. J’ai lu des fanfictions et des mangas avec ce thème mais un M/M, jamais. Ayleen Night a fait une belle prouesse car on voit le dur univers de la mafia mais cela ne tombe pas non plus dans le gore avec des morts à toutes les pages hahaha. Le second point qui m’a fait aimé encore plus ce tome c’est qu’il y a une suite direct. Ce que je veux dire c’est que pas de nouveau couple qui sera mis en avant pour le tome 2 mais (surement) toujours le « couple » Nikolaï et Damon car la fin ne me laisse aucune imagination pour çà. J’ai envie de dire « ah enfin » car je ne tombe pour l’instant que sur des séries où on trouve un couple = un tome. J’aime même si j’ai du m’habituer mais là je sais pas, me dire qu’il y aura encore un tome avec eux mis en avant c’est génial (même si j’avoue que j’espère que le cousin trouvera un jour l’amour et qui sait un homme ce qui sera dur pour lui).
Alors l’histoire peut être considérée comme banale car on peut se douter que deux clans vont s’affronter, des enlèvements et des coups seront là mais ce qui donne le plus pour aimer cette histoire, ce sont les personnages. Que se soit les héros, la famille de Nikolaï, les autres gardes, etc… Chacun apporte avec leurs caractères des situations cocasses ou de tristesses. Je suis rentrée dans un univers où tu rentres dans diverses situations. Je me suis posée beaucoup de questions par moment et surtout par rapport à Damon qui m’intriguait tellement avec ses pensées envers le fils de son patron. Le changement de situation où le dominant devient dominé est juste un régal et une agréable surprise surtout quand on sait la raison d’un tel bouleversement.
On commence le livre pour le lâcher que quand les dernières lettres sont lues.
Nikolaï a été un des personnages que j’ai le plus apprécié. Un caractère dur, excentrique et on trouve aussi une certaine fragilité. Un cocktail qui me fait toujours chavirer. J’ai adoré ces interactions avec Damon ou son cousin et puis clin d’oeil au petit tapotage sur les fesses de l’héritier du clan ennemi qui m’a bien fait rire.
La fin m’a laissé sur ma faim car après le moment où tu te dis enfin, c’est là où cela capote.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, jetez-vous dessus hahaha