Une jeune travailleuse de nuit qui a toujours vécu par le regard des hommes voit ses habitudes bouleversées le soir où, dans un bar, surgit Mia, qui ne quittera plus ses pensées. Puis il y a cette autre fille qui a disparu et dont l’image passe en boucle au téléjournal. Prise de court, la narratrice tente de ralentir la dérive qui l’éloigne de son couple, et d’étouffer les souvenirs de B., ancien amour violent et magnétique. Le temps d’un été caniculaire et étrange, les personnages d’Aphélie dévieront de leur trajectoire pour se heurter à pleine force.
Mais quel bonheur ce fût de retrouver la plume de Mikella Nicol. Elle a une façon bien à elle de décrire les sentiments. J’aime la complexité de ses personnages, tout le mystère qui les entoure. La narratrice d’Aphélie est écorchée, perdu. Elle se contente d’une vie morose à défaut de vouloir faire mieux. On plonge dans ses relations, son instabilité, sa détresse et son désir. Entièrement mon genre de lecture. J’ai adoré.
C'était bien écrit, mais maudit que je ne suis pas empathique avec des personnages qui sont centrés sur eux-même et qui ne sont pas capable de vivre une relation avec un autre être humain sans fuir... De plus, je ne suis pas certaine de l'utilité du parallèle avec une fille recherchée que la protagoniste croit avoir vue la nuit de sa disparition. Elle est bien inquiète pour cette jeune fille qu'elle ne connait pas, elle en parle à son entourage, mais jamais elle n'avise les policiers qu'elle a peut-être une information. Bref, je ne trouvais pas l'univers bien sympathique, mais c'était agréable à lire...
Ah que j’aime la plume de Mikella Nicol! On retrouve, dans ce roman comme dans Les filles bleues de l’été, un désespoir incompréhensible qui fait mal. Des personnages déchirés, mais qui entretiennent un certain espoir. C’était bon.
La fin m'a laissée un peu perplexe, mais somme toute, j'ai adoré ce livre. L'écriture de Mikella Nicol me plait beaucoup et j'ai hâte de la lire à nouveau.
L’arrivée impromptue d’une jeune femme dans la vie de la narratrice vient tout chambouler : la relation propre et rangée dans laquelle elle s’enlise, ses habitudes qui ne lui plaisent plus. Le désespoir de la narratrice de vouloir avancer mais qui refuse d’abandonner ce qui lui donne un semblant de sécurité après une relation trouble et tumultueuse. Le déchirement des personnages est palpable et on se sent exposés à leur choix impossible. Ce n’est pas typiquement le genre de livre qui me plaît mais celui-ci a un quelque chose qui a su accrocher mon œil!
On retrouve la douce et sensuelle écriture de Mikella Nicol. Je dois dire que la trame narrative est assez mince et la profession est lente. Je recommande les Filles bleues de l'été bien avant celui-ci.
probably 3.5 ⭐️ - crazy atmosphere in this, very visceral, very sharp, but i wanted a little bit more from it nearing the end. maybe i should have read it in french
3.5 ⭐️ fort, mais moins fort que mise en forme. la comparaison n’est sûrement pas juste, et les sujets de prédilections de mikella nicol sont clairs, et la fin est époustouflante—mais il y a quelque chose de trop rapide, quelque chose qui manque de lenteur dans un roman de canicule comme celui-ci.
Tout le monde parlait de ce livre comme si c'était le livre de l'année et pourtant je n'ai rien trouvé de si extraordinaire. J'avais peut-être trop d'attente.
Au début de ma lecture, ce livre me rendait très mal à l’aise. Vers le milieu, ce sentiment est disparu et je suis enfin rentrée dans l’histoire. Je crois qu’il faut simplement s’habituer à cette sensation d’inconfort pour vraiment apprécier le livre. Le personnage principal est la parfaite représentation d’une imparfaite: il est complexe, imprévisible et aussi très mystérieux. Je n’ai jamais lu pareil personnage. Je ne l’aimais pas ou la détestais pas : je ne savais qu’en penser. Le style d’écriture de l’autrice, simple, direct, mais souple à la fois, m’a beaucoup plue. Certaines réflexions de la protagoniste venaient directement me rejoindre et me donnaient envie de les relire encore et encore, je sentais que c’était nécessaire pour bien les assimiler. Je pense que c’est beaucoup plus qu’un roman : c’est une étude des genres, de leurs relations et de leurs différends. Dans l’histoire, les hommes jouent un rôle de second plan : ils servent parfois à assouvir des désirs sexuels, parfois de répertoires de compliments et de regards. Peu importe, il s’agit toujours du même but : être approuvée, admirée. Les peu nombreuses femmes occupent des rôles beaucoup plus complexes. Le premier, c’est la rivale, qui procure un sentiment de compétitivité, d’infériorité, peut-être. Le second, c’est le mystère, l’inconnu, le danger, l’insaisissable. Le troisième, c’est le désir, la passion, l’amour. Ces rôles s’opposent, se complètent, mais surtout, coexistent, et c’est ce qui rend le tout si complexe. Le passé et le présent s’affrontent. Le personnage de B. me semblait cliché, stéréotypé.. alors que j’ai beaucoup aimé la complexité des personnages, j’ai été déçue par celui-ci. Un batteur de femmes arrogant sans nuances... Finalement, le sujet des menstruations était très présent. J’ai longuement réfléchi afin de comprendre sa signification, mais je crois qu’il s’agit de renforcer l’omniprésence de la femme dans le récit.
‘’ J'aurais bien tracé mon portrait autrement qu'à travers mes amants, mais j'ignorais comment.’’
Je n’ai pas été très antipathique avec la narratrice, ce qui ne ma pas pour autant empêcher d’apprécier ce livre. C’était super bien écrit, lourd et très renfermer sur la torpeur de la narratrice, mais sans être étouffant comme les filles bleues de l’été ont pu l’être. J’aurais vraiment aimé que la narratrice ait un nom, que à la fin elle prenne une identité, mais je comprends le choix qu’elle n’en ai pas. Mais je crois que lui donner une identité m’aurait aidé à m’attacher.
Elle s’ennuie dans sa vie et se traine jour après jour sans vouloir rien construire, juste subir. Elle se coupe de monde, s’auto-sabote et ne cherche pas à évoluer. Son seul ami Louis, son amoureux Julien forme ses seuls présences, avec son ex manipulateur et violent qui l’obsède B. Un soir, elle va rencontrer Mia et va développer une obsession envers celle-ci, un coup de foudre. Au même moment, Anaïs Savage disparait et son cas l’obsède, elle s’y reconnait, l’envie.
On suit sa vie sous un rythme angoissé, souhait la voir évoluer plus qu’elle ne le veut vraiment, on est un auditoire impuissant à sa destruction et c’est un mélange de malsain et captivant. Elle est sensible, troublante et même si elle ne ma pas ému, elle m’a captivé. Elle ma énervé et ne m’a pas permise de quitter ma lecture une seule seconde. Je ne sais pas si cette étrange relation avec la narratrice est volontaire, mais elle a eu l’effet escompté sur moi. J’ai aimé ne pas l’aimé.
Ce livre avait d’immenses qualité littéraire. C’était super bien écrit, le rythme était vif et son style maitriser. L’ambiance était rendue à merveille, j’étais moi-même mal pendant certain passage. On ne sait presque rien des personnages secondaires, mais j’ai vu sa comme intentionnelle. On est dans la tête de la narratrice qui est totalement désintéressé des autres. En tout cas, la force de l’autrice ne réside pas dans les happy ending!
Un petit roman qui compte l'histoire d'une fille perdue dans sa propre histoire, en attente de quoi, on ne le sait pas. Je suis un peu déçu de ce roman, après avoir aimer Les Filles Bleues de l'Éte énormément. J'ai trouvé que celui-ci tombait un peu à plat et n'allais nul part. La plume de l'auteure est toujours aussi belle et j'ai été captivé dès les premières pages. Mais l'histoire avance peu, n'aboutit qu'à très peu. Mais au fond, peut-être était-ce voulu. Une frustration nous gagne tout au long et l'inconfort qui nous gagne ne fait que grandir. On ferme le livre après la dernière page avec un sentiment d'incertitude, mais d'une certaine délivrance.
J’avais adoré les filles bleues de l’été, aussi écrit par Mikella Nicol. Aphélie m’a ramené à la même place. Des personnages complexes habités par la tristesse et le mystère. L’autrice nous transporte rapidement dans le corps et la tête d’Aphélie. Une jeune femme instable et égarée émotionnellement qui se satisfait de peu. Elle se réfugie dans des relations qui lui donnent l’impression d’être en sécurité en dépit de ce qui pourrait la déstabiliser et ainsi vivre plus passionnément. Si le roman traite de violence conjugale, il est aussi question de la violence qu’on s’afflige à soi-même. Je recommande ce livre !
Après une première lecture, certains éléments de ce roman restent flous pour moi. Une rencontre avec l'auteure au salon du livre m'a permis de comprendre un peu mieux le sens de certains aspects de l'histoire et de l'apprécier davantage. Ceci dit, j'ai tout de même beaucoup aimé et je le recommanderais avec plaisir!
J'ai pas été happée par cette histoire. Il y a un élément d'enquête intéressant, mais sinon c'est plutôt monotone, routinier. J'écris ma review plusieurs semaines après et pour être bien honnête, j'ai repris le livre dernièrement et je me suis demandée si je l'avais lu. En lisant le résumé et les autres reviews, l'histoire me revient. Mais ce n'est pas un wow. Ma lecture m'a fait ni chaud ni froid.
Bonne plume, fin agréablement surprenante. Cependant, rien de bien inspirant dans cette histoire plutôt "léthargique". Le lecteur finit assommé lui aussi par la canicule et la morosité du protagoniste.