"Lorsque j'ai rencontré Ehlmann, il était debout sur le bord de la route, sa voiture garée en catastrophe sur la bande d'arrêt d'urgence, feux de détresse allumés. J'ai vu qu'il souriait, que tout son visage était tordu de larmes et de rires à la fois, j'ai pensé qu'il était fou."Avec Les orages, Sylvain Prudhomme explore ces moments où un être vacille, où tout à coup il est à nu. Heures de vérité. Bouleversements parfois infimes, presque invisibles du dehors. Tourmentes après lesquelles reviennent le calme, le soleil, la lumière.
J’ai beaucoup aimé Les Orages. J’ai acheté le livre sans savoir à quoi m’attendre, sans connaître l’auteur. Les thèmes du souvenir, de la fatigue, de la douleur, du quotidien simple et de la force de l’humain solidaire ou solitaire m’ont touchée. On dirait que les mots coulent seuls, tout s’enchaîne avec douceur et aplomb à la fois. J’ai hâte de lire plus de Sylvain Prudhomme.
Pour le titre je pensais plutôt à : "Les bouleversement". Chaque histoire correspond à une transition, à un évènement qui change le court de la vie. Mon histoire préférée c'est "La tombe" et "La nuit"
La verdad que me ha decepcionado bastante. Quizás me han jugado una mala pasada las expectativas que llevaba. Todo lo que había leído en clase de este libro me había encantado, pero al leerlo en conjunto... Deja mucho que desear. No quiero decir que sea malo, alguna de las historias están muy bien, pero con la mayoría no he terminado de empatizar... Pd. es un libro muy triste😭
Ce recueil de nouvelles est écrit de façon poétique, il nous fait voyager de différentes façons, nous fait rencontrer des personnages tous différents les uns des autres mais quelque peu relié entre eux grâce à la plume de l’auteur. On peut se reconnaître dans certains des textes ou bien tout simplement lire ce qui est raconté avec attention. J’ai beaucoup aimé les nouvelles intitulées "L’île" et "La nuit". Ces deux dernières sont racontées par des femmes qui partent en vacances avec leur famille et qui se retrouvent face à leurs sentiments. Tous ramène à l’amour et à tous les sentiments que cela peut créer.
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Je m'attendais pas à que ce soit pleins de minis histoires mais c'était très beau en tous cas hihi Sylvain je t'apprécie (en tant qu'écrivain mais aussi en tant que personne ouais) merci le printemps du livre
Prudhomme est un de mes auteurs chouchous. J'ai encore au coeur le souffle de liberté éprouvé à la lecture de son roman "Par les routes". Les orages est un recueil de récits courts et doux qu'on voudrait plus longs, chaque histoire s'attardant sur un moment déstabilisant de la vie d'un personnage ordinaire, évènement qui donnera une autre couleur au restant de ses jours. 13 orages intérieurs portés par une écriture sensible, 13 récits lumineux qui fêtent le temps qui passe et la fragilité humaine.
Des mots choisis comme on sertirait les plus belles bagues pour décrire ces moments les plus anodins, ces émotions les plus furtives. C’est presque comme une plume qui effleure la peau ; ça nous fait frissonner.
C'est mon premier livre de Sylvain Prudhomme et j'adore ce receuil, que j'ai trouvé par hasard à la bibliothèque. Les treize histoires (Prudhomme insiste qu'il ne s'agit pas exactement de nouvelles) sont à la fois lumineuses et inspirantes.
En lisant récemment "Catastrophe", une collection d'histoires du genre "suspense", de Dino Buzzati, j'ai constaté qu'il y'avait chez Buzzati moins de suspense que prévu, parce que Buzzati cherche le contraire de ce que cherche un directeur de film d'Hollywood: chaque épisode doit maximiser la misère des personnages. Sans exception. La formule Buzzatienne devient aussi fatigante que la happy ending prévoyable d'Hollywood.
Par contre, Prudhomme a la confiance de nous séduire avec la qualité de ses phrases, meme si parfois il n'y a rien de choquant qui se passe, peu d'action et peu de dialogue. On ne sait jamais comment l'histoire va terminer. Il écrit tellement bien que l'action n'a parfois pas d'importance.
Je vais absolument chercher d'autres livres de Sylvain Prudhomme.
Sylvain, je le vois comme un minuscule dieu intérieur caché dans les détails, décrivant avec ses yeux la grandeur et la petitesse des moments humains. Sensible, la voix du narrateur s'immisce avec celles des autres avec prudence et subtilité comme pour ne pas déranger, ne pas froisser. Il dit à ses protagonistes ( constitués de sa propre entité ) : Ne faites pas attention à moi, je viens juste capturer cet instant. Voilà qu'on lit les autres sans indication, sans tirets, sans guillemets, le dialogue est simple, la conversation est fluide, elle va de coeur à coeur. Et pourtant, les orages, les vagues, les sursauts, la peur, la mort, le souvenir mais aussi l'amour, des gens qui exultent, qui espèrent, qui acceptent, qui se transforment. Et enfin, la lumière.
Avec la langue, Sylvain décortique l'intime, s'enfonce dans les profondeurs pour arrêter son regard sur les plus petites des fêlures sans jamais pointer du doigt, sans jamais juger, il panse, il soigne les plaies en sublimant ce qui échappe, ce qui peut passer inaperçu et qui alors est dévoilé au grand jour.
De jolies histoire qui grâce à l écriture nous font parfaitement ressentir les émotions des personnages. Chaque nouvelle est très courte mais la fluidité des mots nous donne l impression qu il y a juste ce qu il faut pour comprendre où voulait en venir Sylvain Prudhomme... Coup de coeur pour les textes Souvenirs de la Lumière, Awa beauté et La vague
Des nouvelles tres belles comme d’autres qui ne m’ont pas tellement marqué. Je retiendrai tous ce moments où la vie bascule, les conséquences pour les proches en fonction de la nouvelle.
« Les orages » se présente comme un recueil de treize histoires. Treize moments où la vie nous met à l’épreuve, nous bouleverse, nous teste. L’ouvrage débute et se termine avec deux histoires saisissantes. Et entre ces deux coups de tonnerre, toutes les nuances de l’expérience humaine. La plume somptueuse et sensible de Sylvain Prudhomme, qui m’était jusqu’alors inconnue, m’a rappelé ce que j’aime tant dans la lecture, ce que je recherche. Voir capturée et distillée sur la page l’essence de ce que nous sommes et m’y reconnaitre. Me rappeler à l’essentiel. Une magnifique lecture sur la fragilité de la vie, toute en justesse, en vérité et en poésie.
L’écriture des courtes histoires de ce livre m’a plu ; la plume est délicate et décrit avec beauté ces moments où l’être humain perd l’équilibre, se trouve entre un avant et un après.
Pas de coup coeur cependant pour tous les récits de ce recueil.