Fasciné par un folklore pastoral immémorial, habité par l’envie de tout plaquer et la soif d’écrire, un jeune publicitaire québécois se lance en autodidacte dans le métier de berger en Provence. Il rêve de cimes où l’on pâture du temps suspendu. Avec sa muse Biquette et son amoureuse convertie, elle aussi, en bergère, ils éprouveront l’âpreté du fumier et l’écartèlement entre le mythe du pâtre et la violence du réel ovin. D’un vieux mas pourri à la route de la transhumance, leur odyssée jette un regard cru sur le monde rural et sur la condition contemporaine.
Roman autobiographique, ce premier livre de Mathyas Lefebure, lauréat du Grand Prix de la relève Archambault en 2006, grouille de vie, euphorique et infernale, crue par moments, lyrique par d'autres, à la fois pastoral et truffé des violences qui sont faites aux bêtes par les hommes et les loups.
Meeehheeehheeee! J’ai aimé les passages où il se passe des choses, et où on en apprend sur le métier de berger, loin d’être aussi romantique qu’on pourrait le croire. J’ai moins aimé les incessantes allusions à la philosophie (sauf celles à Cioran), les mots compliqués forcés.
À l’instar des récits de style « anti-héros » issus de la littérature américaine, le thème de la fuite (ici, par le retour à l’état de nature) est abordé avec sensibilité par l’auteur. Cette sensibilité, pour le territoire et pour les bêtes est bien rendue.
D’un réalisme désarmant, Lefebure est en mesure de transporter le lecteur dans les pâturages Français en s’appuyant sur des descriptions précises. L’auteur assure la cohérence du style sans détour du début à la fin en sacrifiant au passage l’opportunité de développer une trame narrative plus captivante.
La quasi-absence de dialogue renforçant la quête de soi du personnage principal n’aide pas à engager le lecteur.
Quel changement de carrière ! Ouf ! J’ai aimé ce récit d’un homme qui cherche un sens à sa vie. La poésie de l’écriture de Lefebure et le format du roman m’ont bercé pendant ma lecture. Par contre, quelle violence, quelle cruauté, quel malheur dans cette quête d’une nouvelle façon de vivre ! Pas facile la vie de berger, il n’y a pas que les champs dans la montagne ! De plus, j’avais comme un mal de cœur avec tout cet alcool qui arrose les jours, les heures, les relations…
Je n’ai pas réussi à finir le livre, ce qui est rare. Je n’ai pas réussi à m’habituer au style d’écriture, tantôt poétique, tantôt philosophique. En rien ce n’est une critique du livre, juste une préférence de style de lecture de ma part. Par contre, quel dommage d’avoir autant de commentaires misogynes. Ça a enlevé de la motivation à poursuivre! Peut-être aurais-je abordé ce livre différemment si je n’avais pas fini il y a quelques jours le livre de Brice Lefebure qui raconte aussi la vie en estive, mais pour le moment j’ai dû poser celui là. Pour quiconque avec davantage d’accroche pour les proses, ce livre sera pour vous même si les commentaires sexistes m’ont fait regretter d’acheter le livre
Mis à part l'alcoolisme et la vulgarité misogyne de l'auteur, représentant une partie du secteur pastoral sans être une généralité pour autant, le désir de s'affranchir du monde consumériste par le métier de berger y est très bien partagé avec ses hauts et ses bas. Loin de décrire une situation idyllique, ce livre réussit pourtant parfaitement à nous faire rêver d'alpage et de sieste dans les herbes hautes, bercé par le son des sonnailles.
Le style est spécial mais j'ai fini par l'aimer. Il y a quelques petites choses qui m'ont gêné dans sa manière de parler de certains sujets (ou certaines personnes) au début mais livre très intéressant qui pose pleins de questions
Récit autobiographique qui décrit la réalité d’un berger. Intéressant, mais le style d’écriture disons philosophique de l’auteur n’est pas dans mes cordes.
Jolie plume et histoire intéressante : une belle lecture. Un Québécois quitte tout pour aller apprendre le travail de berger dans les Alpes. Dépaysant à souhait.