L’héroïsme des bataillons de combattantes kurdes contre Daech attendait son grand roman. Le voici. Une journaliste occidentale croit pouvoir enquêter impunément sur le destin magnifique de deux figures légendaires, Tékochine et Gulistan, afin de raconter la pureté de leur cause, l’inflexibilité de leur lutte, les circonstances exceptionnelles de leur mort dans les décombres d’une ville assiégée de l’ancienne Mésopotamie. Mais accéder au premier cercle des dirigeants clandestins de cette guerre-là se mérite, et peut-être ne peut-on révéler la vérité qui se cache derrière tant de récits lacunaires et contradictoires qu’en se perdant à son tour : son enquête devient peu à peu parcours initiatique, remontée du fleuve du souvenir, hymne à une liberté dont nous avons perdu le sens en cessant d’être prêts à en payer le prix. Dans un paysage de sable et de lumière, S’il n’en reste qu’une est l’histoire de ces femmes confrontées à ce qu’il peut y avoir d’incandescent dans la condition humaine.
Thématique que je me réjouissais de lire, mais le personnage principal est faiblichon et chacune de ses introspections plates me donnait envie de fermer le livre, dommage.
S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi apporte pour cette rentrée littéraire un souffle d’actualité en permettant à sa journaliste de reconstruire l’histoire de deux combattantes kurdes au destin héroïque époustouflant qui plonge le lecteur au cœur de l’essentiel ! Originaire du Québec, Rachel Casanova est journaliste grand-reporter depuis dix ans à Sidney Match. Son boss Jim Billingman lui propose de partir au pays Rojava, nom ancien du pays Kurde pour écrire un reportage sensible sur leurs combattantes. Si elle réussit, il pourrait aussi devenir un livre. Pourquoi pas ! C’est en visitant Kobané avec son guide, Mohamed, que Rachel exprime l’envie de sortir du circuit habituel et de visiter le cimetière kurde. Alors, juste avant de reprendre l’avion du retour, on la dépose pour trente minutes, montre en main, avant de venir la rechercher. Comme une ville fantôme, elle découvre que presque toutes les tombes ont été saccagées. Mais une tombe deux fois plus grande et plus massive attire son attention. Juste à côté dans un cadre de bois, deux visages de femmes sont photographiées côte à côte : Tekochine et Gulistan. Rachel va remonter leur histoire, Hevala Tekochine, à peu près quarante ans, et Gulistan, juste vingts ans d’origine yézidi, toutes les deux tuées lors de la dernière offensive turque en 2019. La première était commandante d’un bataillon à Kobané. La seconde, retrouvée sans famille, s’est trouvé auprès des yapajas, combattantes kurdes, et les yapaguès, leurs homologues masculins, une famille, un combat et une mission. La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Écrit un an plus tard que Manam, de Rima Elkouri, duquel l’auteur semble s’être fortement inspiré, ce livre aborde la question de cette autre minorité sacrifiée lors du démembrement de l’Empire ottoman. Les Kurdes, une ethnie qui a produit de grands leaders comme Saladin, sont injustement divisés entre l’Iran, l’Iraq, la Turquie et la Syrie, lesquels les oppriment régulièrement sans que les autres pays interviennent (au nom de la non-ingérence).
L’aspect historique de ce livre est toutefois parsemée de descriptions déplacées sur le physique des personnages fictifs qui font la trame de cette oeuvre de fiction, surtout des femmes.
J’ai découvert ce conflit entre kurdes de Syrie et l’État islamique de Turquie grâce à ce livre, et j’ai été beaucoup touchée par l’histoire de ces deux combattantes kurdes, courageuses et dévouées, visages de toutes les Yapajas qui se sont battues et qui se battent encore aujourd’hui. En revanche je n’ai pas apprécié le fil narratif de la journaliste qui reconstitue petit à petit leur histoire, j’ai trouvé que l’émotion du récit en était atténuée.
Un livre puissant. Je n’ai pas pu m’arrêter en chemin. Des personnages émouvants et une histoire de ces femmes kurdes qui combattent corps et âmes contre Daech. Un roman avec une histoire forte qui manque toutefois d’une narratrice à la hauteur. La journaliste et protagoniste du roman manque de profondeur, le bémol de ce roman.
Ce livre nous transporte dans la vie des combattantes kurdes et nous met face à leur combat contre Daech. Une plongée dans un monde de femmes prêtes à laisser leur vie pour préserver leur liberté. Magnifique livre prenant et bouleversant
Que buena historia, tan cruda, emotiva y violenta. Me hace, de verdad, apreciar mi presente y me parte el corazón al mismo tiempo por lo que pasa fuera de mis entornos.