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Invaluable Lessons from A Frog: Seven Life-Enhancing Metaphors

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A frog gets boiled without noticing it, a bamboo shoot takes years to sprout, a butterfly fights to come out of its cocoon. This book takes us on an allegorical journey through universal tales, touching on the topics of evolution, consciousness and adaptability during these fast-changing times.

112 pages, Paperback

First published November 18, 2005

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Olivier Clerc

71 books9 followers

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Profile Image for Amine.
6 reviews
September 29, 2025
Olivier Clerc

La Grenouille dans la marmite d’eau

Gavée par trop d’informations inutiles, notre mémoire s’émousse. Privés d’étalon, nous n’avons plus de repères stables.
Asphyxié sous le matérialisme et le consumérisme, notre idéal se ratatine et se meurt.

Inconsciente, amnésique et blasée, la grenouille n’a dès lors plus qu’à se laisser cuire… Et c’est ainsi qu’une part de la société s’enfonce dans l’obscurité morale et spirituelle, avec le délitement social, la dégradation environnementale et l’abrutissement de masse – entre autres symptômes – par lesquels cette évolution se traduit globalement.

Abrutis par un surplus de stimulus, notre conscience s’endort, gave par trop d’information, notre mémoire s’efface. Pour reconnaître qu’on est pas intelligent, il faudrait l’être
Comment ne pas tomber dans le piège de la grenouilles ?

Cela signifie donc que l'élément le plus important de cette allégorie de la grenouille, c'est l'inconscience du changement, que celui-ci soit négatif ou positif, puisque, dans un cas comme dans l'autre, cette inconscience nous est nuisible. Le remède premier est ainsi le même dans les deux cas : la conscience, la conscience et encore la conscience. C'est d'elle que dépend tout le reste: à quoi nous sert la mémoire, à quoi bon un étalon et un idéal, si nous sommes inconscients
De manière plus générale, comment ne pas succomber au piège de la grenouille dans la marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?

En ne cessant d’élargir et d’accroître notre conscience, d’une part, en aiguisant notre mémoire pour conserver des éléments de comparaison entre le passé et le présent, ainsi qu’en ayant recours, d’autre part, à des étalons fiables pour évaluer les changements, étalons que l’on prendra soin de choisir parmi les moins sujets aux fluctuations des modes, des époques et des tendances. Enfin, en faisant d’idéaux élevés le carburant d’un constant dépassement de soi.
Ce n’est pas un hasard si l’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du corps, conscience du langage, conscience de ses pensées et de ses émotions, conscience d’autrui, états de conscience supérieurs. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine, de toute idéologie, nous devrions…

Le Bambou chinois :

Derrière le calme des apparences, apprendre à discerner quelque évolution souterraine et silencieuse, qu'elle soit positive ou négative. Faire du temps notre allié conscient plutôt que notre ennemi inconscient. Avec le bambou, nous mettons un pied dans l'invisible, le subtil. Nous nous évadons un peu de la prison du manifesté pour explorer la source du possible. Des effets apparents, nous remontons aux causes cachées.

Comme le bambou, comme les végétaux, l'homme est un passeur : de l'observation des faits concrets, il tire des conclusions et des lois ; il extrait le subtil de l'épais, comme l'arbre élabore son fruit sucré à partir de la sève brute de ses racines; et partant d'idées, d'inspirations, l'homme concrétise ses projets, donne vie à ses rêves et corps à ses réalisations,... comme le fruit se détache de l'arbre pour que ses graines donnent naissance à de nouveaux arbres. En nous appropriant le langage symbolique de la nature, nous constatons encore et encore que les mêmes principes sont à l'œuvre partout.


La cire et l’eau chaude :

La cire représente aussi bien l'inconscient que le corps, la matière. L'eau chaude, elle, symbolise la conscience, l'énergie, l'esprit. Initialement, c'est toujours l'esprit qui commence par modeler la matière, c'est la conscience qui imprime une orientation aur pensées, aux gestes, c'est le programmeur qui écrit son logiciel. Puis, l'habitude prend le relais : la trace e faite, il n'y a plus qu'à la suivre. C'est tant mieux pour tous les bons plis, les bonnes habitudes, les comportements que nous souhaitons reproduire. Mais que est-il de tous ceux que nous n'avons pas choisis, de ceux qui étaient là avant nous - dans la famille, la société —, de ceux que nous n'avons pas vus s'insta rer progressivement dans notre quotidien, quand n.
vigilance a baissé, et qui désormais nous gouver à notre insu?... Un jour, sans qu'on y prenne gur c'est alors le corps qui dicte à l'esprit ce qu'il peur fis ou non, c'est le programme qui limite l'uisarin sont les comportements machinaux qui prena relais des choix conscients.

La métaphore de ce chapitre nous invite donc à discerner, dans notre vie, ce qui est « cire » et ce qui est « eau chaude », ce qui est le résultat de choix conscients que nous continuons d'approuver, ce qui a été inconsciemment hérité du passé (familial, social, religieux), et, enfin, ce que nous avons mis volontairement en place mais qui n'a aujourd'hui plus de pertinence. Pour ce faire, nous devons régulièrement porter un regard neuf sur ce que nous avons sous les yeux tous les jours, Ne rien prendre pour acquis. Continuer de nous émer-veiller, de nous interroger. Rester curieux. Remettre l'évidence en question. « Malheur à l'homme qui, au moins une fois dans sa vie, n'a pas tout remis « en question » est ma citation favorite de Pascal. TOUT remettre en question: pas seulement une ou deux choses, comme l'avis de nos parents (à l'adolescence), celui de notre patron ou du parti opposé. Tout : nos idées, nos croyances, nos savoirs, nos habitudes. Ne laisser aucun bloc de cire, aucun moule continuer de nous influencer sans nous être interrogés sur son ori-gine, sa valeur, son utilité, sa pertinence.


Le Cocon et le papillon :

La fièvre est le meilleure remède. Au delà d’une température de 39.5, la majorité des virus sont inhibés ou détruits.
Survivre c’est souffrir. Vivre c’est donner un sens à sa souffrance. Dans une société qui veut absolument éviter toute forme de souffrance, il faut accepter que certains souffrances sont nécessaire car elles font grandir l’individu.

Le Champ magnétique et la limaille :

On essaye parfois de régler certains situations en agissant sur les causes visible, alors que souvent les événements son regis par des causes invisible plus profondes.

Si nous voulons effectuer un véritable changement en nous, nous devons donc agir sur ce champ sous-jacent et pas seulement sur la surface des choses. On peut changer de travail, changer de mari ou de femme, changer de pays, changer de religion même, tout en conservant le même champ de croyances... lequel aura tôt fait de reconstruire autour de soi la copie conforme de la situation que l'on a fuie ou que l'on espérait changer. Une femme battue divorce et retrouve un mari qui la bat. Un employé harcelé quitte son travail et retombe dans une autre entreprise qui le harcèle.
Un croyant fuit les restrictions imposées par sa religion pour en adopter d'autres plus exotiques, mais tout aussi contraignantes, et ainsi de suite. Dans chacun de ces cas, la limaille de fer a changé de couleur, mais elle ne manque pas d'adopter la même configuration qu'aupa-ravant. « On change, on change, mais c'est toujours la même chose », a-t-on coutume de dire en France, une expression qui reflète à quel point sont vains les changements qui n'affectent que la surface.


On voit ici toutes les limites du seul travail conscient, du seul travail sur ses pensées: pensée positive, compréhension intellectuelle de ses comportements, affirmations. Si notre cœur n'est pas touché, si nos émotions ne sont pas prises en compte, si nos blocages ne sont pas levés, si nos peurs subsistent en profondeur, si nos croyances restent inconscientes, notre changement demeurera superficiel et ne durera pas. C'est la raison pour laquelle de plus en plus de nouvelles psychothérapies prennent en compte toutes les dimensions de l'être humain - esprit, intellect, affectif et corps -, afin de produire du changement en profondeur dans son champ de croyances.

Nous pouvons donc utiliser l'allégorie de l'aimant et de la limaille de fer comme une grille de lecture très intéressante de ce qui se passe en nous et autour de nous. Elle nous suggère de ne pas nous arrêter à la surface des choses, aux apparences. De remonter aux causes premières. D'agir sur les déterminants profonds de ce que nous voulons changer - en nous ou dans le monde - plutôt que de perdre notre temps et notre énergie à modifier une forme dont l'agencement obéit de toute façon à des influences cachées.

La métaphore de l'aimant, nous invite à explorer les dimensions non visibles du réel et à apprendre comment y créer, dans les plans subtils, ce que nous voulons voir se manifester ensuite dans le monde physique.

La vipère :

La personne qui vit en milieu rural et se rend pour une journée à Paris, par exemple, voit son comportement immédiatement se transformer sous l'effet du stress qui caractérise la grande ville : elle est sur ses gardes, sa musculature est plus tendue, elle fait davantage attention à ses objets de valeur (porte-mon-naie, bijoux, sac à main...). De même, celui qui passe quelques jours dans un monastère, partageant la vie des moines, subira très certainement les effets de ce milieu imprégné d'une alternance de chants, de prières, de silence, de travail conscient : dans ce cadre, soudain il ne se sent plus le même, peut-être même prend-il conscience d'une dimension qui sommeille en lui et qui ne parvenait pas à se manifester dans son cadre de vie usuel. C'est un fait : certaines ambiances éveillent en nous les dispositions latentes les plus belles, tandis que dautres viennent dangereusement titiller la bête qui se cache au plus profond de nous.

Quel chemin parcouru avec cette métaphore de la vipère de Quinton! D'abord, nous avons vu que l'environnement exerce naturellement une influence sur ceux qui y vivent, lesquels tendent à être en osmose avec lui. Ensuite, dans un deuxième temps, nous avons mis en évidence comment il est possible de s'opposer à la dégradation de cet environnement, de prendre son autonomie, de devenir indépendant du milieu. Puis, dépassant ou plutôt prolongeant le propos de Quin-ton, en l'enrichissant des découvertes effectuées depuis, nous avons montré que l'homme, fort des transformations qu'il a faites en lui-même pour s'affranchir de son milieu, peut ensuite, à son tour, modifier cet environnement, afin de le rendre plus conforme à ses valeurs et de faire bénéficier autrui de ces améliorations.


Conclusion :

Nous voilà arrivés au terme de ce « voyage en Allégorie » en sept escales. J'espère qu'il vous a donné le goût de la métaphore et qu'il vous a fait entrevoir les enseignements que nous pouvons tirer de phénomènes naturels, pour peu que nous prenions le temps de les observer. La nature est un grand livre : tout y est sym-bole, tout parle à celui qui apprend petit à petit à en déchiffrer le langage, à lire les correspondances entre toutes choses. Là où certains ne voient que hasard et chaos, d'autres distinguent ordre et sens. Des phénomènes qui, aux yeux de certains, semblent distincts, séparés, sans rapport, peuvent se révéler à nous étroitement liés, connectés, interdépendants. Les symboles, les métaphores, nous aident à recréer du lien, à nous relier - consciemment, cette fois - au monde qui nous
entoure.

Le choix de la conscience, c'est donc préférer l'éveil au sommeil, refuser l'abrutissement et l'endormissement, préférer la vie aux paradis artificiels, aux univers virtuels. C'est le choix de nous ouvrir à autrui, de recréer du lien, alors que tant de gadgets aujourd'hui concourent à nous isoler les uns des autres dans des bulles artificielles.

Appel au sursaut évolutif des grenouilles conscientes. « Les peuples n’ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur » .Stendhal
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Barbara Ab.
757 reviews8 followers
August 24, 2021
Un po' tirate alcune delle sue “parabole”. Un po' noioso forse perché ho già letto molto di simile.
Profile Image for Charlee Brownian.
1 review2 followers
August 24, 2025
J’ai apprécié les métaphores, que je connaissais pour la plupart (peut-être grâce au succès de ce livre ? Je ne sais pas !). En revanche j’ai trouvé le ton de cet ouvrage souvent conservateur et péremptoire. Étrangement d’ailleurs car je comprends l’intention de nuance et d’ouverture de l’auteur ; le ressenti est pourtant tout autre. Tant que je rédige un avis, ce que je ne fais habituellement pas car qui suis-je pour juger un ouvrage ? Nous avons des sensibilités personnelles, pourtant ici je me suis sentie - presque « trahie » par ce livre. On y perçoit des conceptions très figées (notamment sur le genre), appuyées d’exemples très sélectifs et à l’honnêteté intellectuelle questionnable. Un bon exemple du biais de confirmation qui est pourtant adressé. Plusieurs fois l’auteur parle de l’importance vitale de tout remettre en question dans un livre qui semble avoir été écrit par quelqu’un qui ne vivrait plus que de ses certitudes acquises. Je n’y ai absolument pas perçu l’humilité et le doute qui me semblent indissociables de la spiritualité. J’avoue avoir été déstabilisée par cet élément qui me semble être un pilier nécessaire à la littérature qui est supposée nous ouvrir. Il y a malgré tout des exemples et points de vues intéressants, mais on y ressent une forte culture patriarcale, imprégnée dans les pages d’un ouvrage que je pensais axé sur une philosophie d’ouverture. Je regrette d’avoir acheté ce livre que j’aurais préféré feuilleter à la bibliothèque.
Profile Image for Irene Pedergnana.
103 reviews
December 27, 2020
"Non si crea una farfalla incollando due ali su un bruco, né un re mettendo una corona sulla testa di un bambino, né tantomeno un uomo facendo indossare gli abiti di un adulto a un ragazzino. Non è possibile dare ad altri ciò che non sia il risultato di una trasformazione interiore, strettamente personale. Si può, al contrario, favorire questa maturazione interiore allo stesso modo in cui è possibile innaffiare un seme affinché germogli." Bello, bello e soprattutto quel che ci vuole al giorno d'oggi: riflessivo. Attraverso sette storielle-metafore Clerc insegna e trasmette la sua morale. Non dobbiamo fare la fine della rana, dobbiamo svegliarci prima, scrollarci di dosso le nostre abitudini troppo radicate e rinnovarci finché siamo ancora in tempo. Il mondo è là fuori e ha bisogno di ognuno di noi.
Profile Image for Amber.
12 reviews
September 1, 2017
Un must read !
De très belles fables qui invitent chacun à se poser les questions sur son expérience, sa vie, ce qu'on pense être.
On enfonce quelques portes ouvertes, on assène son avis de temps en temps (parfois maladroitement), mais ce n'est pas le cœur du livre. Même si l'on peut être foncièrement en désaccord avec certain avis tranchés, l'auteur ne fait qu'apporter sa vision de la fable et une lumière pour la comprendre, à vous d'en tirer les éclairages qui vous semblerons pertinents !

J'en fais un livre à avoir, lire et partager !
Profile Image for Isabelle.
1,194 reviews14 followers
February 9, 2022
Les sept métaphores que nous pouvons traverser dans ce petit livre est une aubaine pour des enseignants afin d'explorer certaines tendances sociétaires. Il y a de l'intérêt et de la facilité à lire ceci., même si on peut observer son désaccord sur l'opposition faite entre Darwin et Quinton.
28 reviews
June 25, 2025
Dévoré. C'est un pur délice au coeur d'un voyage de métaphores. Très intéressant, cela permet de comprendre de nouveaux points de vue sur la vie à partir de la nature. Très enrichissant ! Faut bien le lire au calme !
Profile Image for Teodora.
12 reviews13 followers
August 10, 2023
Okej je, lepe kratke price koje te nateraju da se zapitas o zivotu, ali ubrzo nakon citanja zaboravis vecinu.
Profile Image for Theodora.
308 reviews1 follower
August 13, 2023
2.5
Pas ouf du tour. J’ai trouvé les métaphores pas toujours bien choisies du tout.
46 reviews
September 28, 2024
En verdad bastante aburrido y con fábulas predecibles.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Vico.
73 reviews1 follower
April 2, 2024
Livre rempli de leçons, à lire et à relire pour en comprendre toutes les subtilités.
Une grenouille qui cuit sans s’en apercevoir, un bamboo qui pousse à l’abri des regards, une chenille qui peine déchirer son cocon, de la poule à l’omelette, une vipère qui se réchauffe, 7 magnifiques leçons de sagesse qui poussent à la réflexion.
Profile Image for Hartman Out.
94 reviews1 follower
May 9, 2016
Nooit zo bij stilgestaan: duivel komt van 'diabollein' wat 'door elkaar gooien' maw 'vernietigen' betekent terwijl 'symbollein' het tegenovergestelde betekent. Maw: een symbool verenigt, laat diepere verbanden zien, de werkelijkheid kent meerdere lagen. Leuk boekje waarin zeven 'fabels' worden behandeld, oa die van de gekookte kikker, het Chinese bamboe, de 'bevrijde' vlinder uit de cocon e.d. Bevat veel levenslessen ...

Une grenouille qui cuit sans s'en apercevoir, un bambou qui pousse tardivement, une chenille qui peine à déchirer son cocon, une vipère qui se réchauffe... De ces sept histoires du monde entier, nous pouvons tirer sept leçons de vie fondamentales. Ce livre nous invite à un voyage allégorique à travers des fables universelles, animalières et végétales, qui nous parient toutes d'évolution, de conscience et de résilience. Un livre pareil à un fruit dont les sept pépins, condensés de vie et de sagesse, aideront chacun à planter son, propre jardin...
Profile Image for dv.
1,389 reviews58 followers
July 3, 2018
Le metafore di per sé non sono male (quella che dà il titolo al libro è celeberrima, le altre meno note), ma quel che manca è un libro solido costruito attorno a esse. Si naviga fra il buon senso e la filosofia spicciola. A ogni modo, se non le si conosce le altre "lezioni di vita" possono tornare utili da rielaborare in più contesti.
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