Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
Points forts : - La passion selon Karine Giebel conduit forcément à l’irréparable. - Une expérience de lecture intense !
Je suis très partagée après ma lecture. J'ai aimé lire ce roman, évidemment, englouti en quelques heures. Le style de l'auteure est fluide et très intéressant, percutant, ses mots glacent et mettent mal à l'aise, font ressentir tout le malsain et le glauque de certaines scènes. Cependant, j'ai détesté les personnages, et de plus en plus au fil des pages. Je n'ai pas compris leurs raisons d'agir tel qu'ils le faisaient. La "passion" n'est, à mon sens, pas une raison. Elle n'excuse ni les viols, ni les agressions, ni le harcèlement quel qu'il soit, ni le fait de droguer ou alcooliser une personne à son insu. Cela manquait un peu d'explications rationnelles pour moi.
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Un lecteur aux abois, complètement accro, voilà ce que Karine Giebel a fait de moi …
J’ai lu tous ses livres. J’ai encore dans le cœur nombreux de ses personnages. Marianne. Jeanne. Tama. Vincent. Ils ont tous laissé en moi une trace, un souvenir de lecture fort. Des personnages de papier. Marquants.
Voilà que viennent s’ajouter à ma galerie intime Richard et Laetitia … Car, une fois de plus, j’ai succombé, violemment et inconditionnellement, au poison distillé par Karine Giebel dans son nouveau roman.
Avec elle, je ne lis jamais les quatrièmes de couverture. Pour mieux me laisser surprendre, me laisser entrer dans l’histoire qu’elle propose. Et surtout, pour ne rien déflorer.
Je ne vous dirai donc presque rien de l’histoire. Juste que ce roman débute avec deux policiers, donc, Richard, patron des Stups, et Laetitia Graminsky, son lieutenant. Ils sont chacun dans une salle d’interrogatoire, chacun de leur côté, et vont raconter leur vérité, tout au long de ce roman noir et tendu tout du long. Chacun sa version des faits … Chacun sa vérité …
Au bout de trois pages, j’étais dedans. Happé. A en oublier ce qui pouvait se passer autour de moi. J’étais là, dans cette histoire qui dure le temps d’une nuit à écouter les confessions de ces êtres abîmés par ce qu’on nomme la passion.
Une nouvelle fois, Karine Giebel a fait de moi un lecteur suspendu à ses mots, le souffle court et le cœur prêt à chavirer. Une nouvelle fois, Karine Giebel nous offre un putain de bon roman où rien n’est simple, aux personnages troubles et humains.
Elle nous fait rentrer dans la tête de ces personnages. On a du mal parfois à les comprendre, à se mettre à leur place. Chez Giebel, la frontière entre le bien et le mal est toujours aussi ténue, toujours aussi malencontreusement humaine. Toujours aussi compliquée à regarder en face. Un roman viscéral et hypnotique.
Coup de cœur de cette fin d’année. Karine Giebel reste indétrônable, à mes yeux , dans l’univers du noir à la française.
Ce que tu as fait de moi ?
Un lecteur éperdument accroché à tes mots, Karine.
Troisième livre que je lis de la même auteure, et toujours si peu d'étoiles. Je pense que Karine Giebel et moi ne sommes simplement pas faites pour nous entendre. Pourtant son écriture fait sa force, c'est indéniable : des phrases courtes, rythmées, qui font l'effet escompté et qui ne nous laissent pas de marbre. De jolies métaphores, aussi. Giebel sait utiliser ses mots pour nous faire vivre ses romans.
Cependant je n'arrive pas à passer au-dessus des nombreuses choses qui ne vont pas dans ce roman. Les deux protagonistes, bien que réalistes et bien écrits, n'ont pas réussi à me vendre leur histoire. Les changements de points de vue étaient intéressants, peut-être un peu déroutants à certains moments, mais j'ai énormément levé les yeux au ciel, surtout pendant les 200 premières pages. La thématique abordée n'est pas anodine, et même si on la retrouve dans tous les romans de l'auteure, je n'arrive pas à concevoir qu'une telle histoire puisse autant plaire. Ou alors je manque cruellement de passion dans ma vie, parce que j'espère sincèrement ne jamais vivre toutes ces émotions que ressentent Laëtitia et Richard. L'un est complètement fou, l'autre n'a pas énormément de crédibilité. J'ai eu beaucoup d'espoir lors de certains passages, où je me suis dit qu'enfin le roman allait faire justice au personnage de Laëtitia qui était globalement touchant, mais il y avait toujours ces petites rechutes qui étaient, pour moi, incompréhensibles. Difficile d'imaginer une femme qui a tant vécu à cause d'un homme ressentir un quelconque désir pour lui, mais bon, comme je l'ai dit, c'est sûrement moi qui manque de piment dans ma vie. Pourtant ma pièce de théâtre préférée étant "Phèdre" de Racine, je ne pense pas être insensible aux histoires de passions destructrices, mais là ce n'est pas de la passion, c'est un crime. Et la conclusion du roman est quand même sacrément gonflée : Bref. J'ai eu l'impression de revivre la pseudo histoire d'amour dans "Toutes Blessent, la Dernière Tue", et parfois je m'inquiète sincèrement pour la santé de l'auteure. Bien évidemment, la fin est digne de Giebel également, parce que à quoi ça sert d'insuffler de l'espoir après tout.
C'était trash, glançant ; une lecture douloureuse en somme que je vais me hâter d'oublier.
Beaucoup de choses m'ont dérangée dans ce roman... À commencer par l'histoire. Je trouvais le synopsis intéressant, intriguant... Ce roman relate l'histoire d'un amour passionnel entre un patron des Stups et sa jeune lieutenant. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais en tout cas, pas à cela. On nous parle d'amour, mêlé à la soumission, à l'humiliation, à des abus... Je n'ai pas compris le choix de l'autrice de tout mélanger. À mon sens, on ne parle pas d'Amour dans ce roman mais d'abus de pouvoir, de violence à l'égard de la jeune femme. D'autre part, l'histoire est vide... Ce n'est qu'une succession de confrontations, d'événements au schéma similaire, de répétitions... La seule chose qui me tenait en haleine était le dénouement, l'explication finale. Pourquoi les deux protagonistes se retrouvent-ils en salle d'interrogatoire ? Une fois que j'ai eu ma réponse, la déception était à la hauteur de l'histoire... Je relirai néanmoins d'autres titres de l'autrice qui jusqu'alors m'avait toujours beaucoup surprise et dont j'ai adoré tous les romans lus...
OK, lecture finie, j’ai l’impression que je peux enfin respirer à nouveau. Punaise, je n’avais plus connu ce sentiment depuis les lectures successives du Chant du Rossignol puis de Meurtres pour rédemption. Cette urgence à continuer de lire, de tourner les pages encore et encore. 640 pages d’apnées, de rage, de colère, de surprises, de larmes, non, mais ce n’est pas possible de manier les mots avec ce talent.
La quatrième de couverture me paraissait bien obscure, de me donnait pas forcement envie de courir à la librairie mais c’est Karine Giebel, alors, comment passer à côté ? Ce qui est fou, c’est que malgré le résumé qui ne disait pas grand chose, durant la lecture je pensais ” c’était écrit ” , ”j’étais prévenue”. ...... Je ne m’en remets pas.
"Ce que tu as fait de moi" est le livre avec lequel j'ai découvert Karine Giebel (aka probablement la découverte de ma vie), c'était incroyable d'apprécier autant un livre tout en étant à la fois mal à l'aise et écoeurée de ce que je lisais, et c'est comme ça que j'ai fini par acheter tous ses ouvrages et les enchainer les uns après les autres!!! ma reine (mais je pense qu'elle est zinzin quand même)
Je termine à peine ma lecture, encore sonnée par cette expérience. En gros : ambiance suffocante pour histoire obsessionnelle autour d'une relation toxique qui crée un profond malaise ! Quelle lecture, franchement... j'ai été assommée par ce qu'elle me racontait, scotchée et abrutie par la sensation de vertige qu'elle procure.
Un homme et une femme passent la nuit au poste pour confesser leurs crimes : d'un coté, Richard Menainville, patron des Stups, de l'autre, Laetitia Graminsky, fraîche recrue. Entre eux, c'est un mélange de coup de foudre, de passion, d'interdit et de folie. C'est une histoire de vengeance, de haine, de torture, de harcèlement. Une histoire de possession et de désir. Bref. C'est tout sauf une histoire d'amour.
Mais l'histoire se termine mal. La confession du couple vient éclairer cette escalade de violence (on ne sait pas tout de suite ce dont ils sont accusés) mais on comprend que la nuit sera longue et jalonnée de souvenirs amers et douloureux. Mes émotions ont également volé en éclats : j'avais souvent envie de hurler, j'ai beaucoup soupiré contre les personnages. C'est tout le talent de Karine Giébel qui prend son lecteur en otage et le malmène jusqu'au point final. Impossible de sortir indemne d'une telle expérience... ajoutez qu'elle s'accompagne d'une performance audio cryptique et fascinante. D'où la sentence implacable qui s'abat au bout des 16 heures d'écoute.
J'étais pourtant prévenue : « personne n'est assez fort pour la vivre. Personne n'est préparé à l'affronter. Un maître chanteur devenu esclave... Esclave de cette chose (fabuleuse et fatale) : la passion, la vraie. » UNE VRAIE TORTURE. Face à ce déballage asséné d'une voix éteinte, je me sens totalement anéantie. Flagellée sur place. Coupable d'avoir succombé à son charme magnétique, sans possibilité de dire stop. Ouch.
4 car c’est du Giebel, c’est prenant, c’est noir, c’est addictif, tout simplement.
C’est tellement bien raconté qu’on vit les personnages, on retient son souffle, on fronce les sourcils et on doit faire des pauses. Chaque moment raconté donne juste envie de tourner les pages, encore et encore.
L’histoire en elle-même est très très compliquée et controversée. Je ne suis absolument pas adepte des lectures type « relation toxique et homme complètement ravagé », et c’est le cas ici. La protagoniste, étrangement, ne s’enfuie pas, alors qu’elle en a la possibilité mainte et mainte fois. Elle prend conscience qu’elle a été humiliée, bafouée, violée, et pourtant elle persiste, tout ça pour un travail ?
Pour ma part, la raison dépasse la passion destructrice, et c’est peut-être pour ça que je ne comprends pas. Cependant, il faut admettre que c’est complètement addictif et impossible à lâcher.
Bien que je ne rejoigne pas la compréhension des personnages, je salue le travail de l’autrice et la plume quasi parfaite à mes yeux.
Histoire de relation passionnelle entre deux amants. La morale de l’histoire tend à nous faire penser qu’ils ont eu la chance de succomber à une passion rare et véritable. Au final ça reste deux personnages abjects et dépourvus de morale qui se trouvent des excuses pour justifier leurs actes. Note de 3/5 car ça se lit facilement mais difficile d’apprécier le récit de leur histoire tant les personnages principaux sont détestables.
C’était prévisible, je n’ai pas aimé. Ce que tu as fait de moi est, à mon sens, le traitement convenu et sans souffle d’un thème classique, celui des passions destructrices. Ça aurait pu être sulfureux et malsain, c’est juste médiocre. C’est du Giebel, sans suprise. Je pense que les afficionados s’y retrouveront sans souci. Je ne suis pas du tout fan de l’écriture de Giebel, donc mon avis est forcément biaisé, au départ.
La structure est classique, assez linéaire, sans créativité mais sans carence non plus : l’histoire débute par la garde à vue de deux flics dans un contexte dramatique qui n’est pas expliqué. La version des faits de chacun d’entre eux est recueillie par des flics différents. Chacun des deux gardés à vue déroule le fil de leur histoire commune : un fait, un mauvais choix, une conséquence. Un fait, un mauvais choix, une conséquence. Ca m’a un peu fait penser à la méthodologie du commentaire d’arrêt que j’enseignais en droit, c’est te dire si j’ai trouvé ça passionnant.
De quoi ça parle ? C’est le sujet qui m’a incitée à lire ce roman. L’histoire d’une passion plus forte que ses protagonistes, d’une passion qui les détruirait. J’ai vu pas mal de critiques ça et là sur une amoralité du roman, qui essaierait de faire croire que d’un crime peut naître une passion. Effectivement, cette « passion » débute par un fait susceptible de la qualification de crime. Dans un contexte de débat gouvernemental contre les violences faites aux femmes, je comprends que certaines soient chatouilleuses, mais je ne vois vraiment pas de quoi fouetter un chat. Les passions destructrices entre deux êtres qui se combattent et qui s’emboîtent, c’est plutôt le synopsis d’une tragédie grecque (=rien de nouveau sous le soleil) qu’une invention de Giebel. Des histoires beaucoup plus sulfureuses et dérangeantes ont été écrites, dites et filmées. Je pense notamment à Lunes de Fiel, de Polanski, profondément sulfureux, amoral, destructeur, mais aussi très dérangeant pour le spectateur qui est pris à partie. Pour dire les choses plus simplement, je ne comprends pas que des lecteurs de polars et de thriller soient choqués.
Karine Giebel se livre ici, à mon sens à un exercice assez convenu, la valse hésitation d’une femme qui hésite entre se soumettre à l’homme qui l’a violée – mais dont elle a retiré un plaisir inédit, et utiliser son sexe pour retourner l’arme contre son agresseur ; le dit agresseur est un pépère tranquille rendu fou de désir par sa collègue qu’il saoule et drogue pour se livrer sur sa personne à des viols collectifs avec son lieutenant de toujours.
On est sur un thème passionnant, cette frontière qui se brouille lorsque le corps désire quelque chose qui révulse l’esprit.
Malheureusement, ce thème n’est pas vraiment exploré. Ça se finit mal – c’est du Giebel, ça ne surprendra personne. Le style est conforme à celui de l’auteur, je le trouve maladroit, le vocabulaire assez pauvre, les dialogues sans percutance. La psychologie des personnages n’est pas vraiment fouillée. Ils ne sont pas tout d’un bloc, mais je n’ai décelé aucune finesse de réaction ou d’émotion, rien qui puisse me rappeler que nous appartenons, eux et moi, à la même espèce, celle des humains parfois frappés de désir, parfois pétrifiés de leur propre audace, saisi d’angoisse devant leurs transgressions, le genoux tremblants de recommencer.
Je n’ai développé aucune empathie avec la victime, qui ne cesse de revenir vers ses agresseurs d’une manière parfaitement incompréhensible, sans raison ni émotion ; je n’ai même pas développé de répulsion envers les violeurs, qui sont des types médiocres à l’affût d’un bon coup, prêts à tout pour tremper leur biscuit dans cette sauce là.
Pour finir : le sujet, bien que sans grande originalité, est intéressant. La descente aux enfers progressive d’un homme et d’une femme profondément attirés l’un par l’autre dans un contexte de relation non assumée malsaine a donné lieu à plusieurs chefs d’oeuvre. Rien de tout cela ici ; on assiste à un empilement de circonstances, suivies de mauvais choix, suivi de conséquences délétères, le tout s’inscrivant dans un cercle vicieux qui, malheureusement, ne semble à aucun moment inéluctable et ne prend pas aux tripes. Ils auraient pu s’entretuer à la troisième scène, j’aurai gagné du temps et j’ai le sentiment que je n’aurais rien manqué.
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3 étoiles car j’apprécie l’écriture de Giebel, et que le suspense était (pour moi) présent. J’avais envie d’arriver au dénouement et j’ai déroulé le livre en 3 jours sans difficulté.
Je ne peux pas mettre plus, à cause de l’histoire.
Attention SPOILER ⚠️
Cette histoire n’a rien d’une passion et encore moins d’une passion réciproque. En tout cas, c’est une passion qui n’a rien évoqué en moi, rien réveillé en moi, pas la moindre petit parcelle de quelque chose.
Je ne comprends pas l’ambivalence des sentiments de Laetitia : pour moi, ce n’est pas réaliste. Que Richard ait viré fou et envisage le crime passionnel est une chose, mais sa posture à elle est à mes yeux incompréhensible et cruellement irréaliste…
Si cela avait été raconté/écrit différemment peut-être aurions-nous pu croire en une histoire d’amour ? (et encore je n’en suis pas sûre au vu de l’ordure qu’est Richard, comment pourrait-elle l’aimer d’une quelconque intensité aussi faible soit-elle!) - si le vi*l n’était pas présent à la limite mais pour moi on ne peut décemment pas inclure le plaisir & l’amour dans la notion de vi*l.
Bref, ici, rien ne nous montre qu’au fond, elle l’aime. Qu’au fond, elle l’admire ou que sais-je de positif à son égard. Rien ne nous montre ce tiraillement qui est supposé être le sien, entre l’amour et la haine.
On voit la haine, le ressentiment, la peur viscérale, le dégoût (de lui et d’elle-même), et encore ces qualificatifs sont faibles. Mais on ne voit pas d’amour, juste une emprise dirigée par la terreur. Cela rend l’histoire peu crédible du coup et du début à la fin je n’ai pas réussi à croire aux sentiments de Laetitia vis-à-vis de Richard.
Au-delà de ça, quelle femme ressentirait une once de quoi que ce soit qui ressemble à de l’amour pour un homme qui la manipule, la harcèle, l’humilie à huis clos et publiquement, l’isole, la violente, un homme qui détruit sa vie à petit feu, personnelle et professionnelle, qui lui inspire tant de crainte, qui la vi*le (avec son petit copain Olivier en plus au début!!) copieusement alors qu’il la met sous l’emprise de l’alcool, de la drogue, qu’il la menace de mort et de se faire sauter le caisson après, un homme à cause duquel elle attente à ses jours ? Je ne peux décemment pas transposer ça dans la réalité, donc je reviens sur le problème de crédibilité.
De plus, on comprend à la fin que le titre concerne Richard, ce qui est aussi un problème à mes yeux. « Ce que TU as fait de moi » ?!! Comme si elle était responsable de sa psychopathie. Ne dit-on pas pareil aux victimes de vi*l « ta jupe était trop courte, tu l’as cherché » Aux victimes de violences conjugales « je suis désolé, j’ai pété les plombs mais ta réaction m’a fait dégoupiller » NON Le seul responsable de nos réactions c’est nous-mêmes.
J’ai adoré Glen Affric mais là je suis sceptique sur l’histoire - encore une fois, pas sur l’écriture, que j’ai apprécié.
coup de cœur je ressors chamboulée de cette histoire si puissante et dévastatrice. les personnages vont continuer de trotter dans ma tête à jamais. et cette fin si particulière, cette fin qui m'a fait mettre un coup de coeur à ce livre.
comment aurais- tu être prête à vivre cette chose si puissante et intense qu’est la passion ? celle qui te consume de l'intérieur celle qui embrase ton âme celle qui te pousse au delà des limites imposées celle qui te fait perdre la tête jusqu'à la folie celle qui t’entrainer plus bas que terre celle qui peut te faire sentir vivant celle qui peut aspirer l’air de tes poumons comment deviner que ce jour d'août allait faire basculer votre vie à jamais ? partagée entre la raison et succomber au désir ardent qui brûle tout ton être son amour tourne à l'obsession tu es devenu sa drogue sa folie dévastatrice t’emprisonne dans ses filets l’emprise qu’elle exerce sur toi peut te faire couler ton cerveau active le mode automatique la haine te prend aux tripes lui feras-tu prendre la dose mortelle ? ne dit-on pas qu’entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas ? que ces deux sentiments destructeurs se mêlent ? . dès les premières pages, dès les premiers chapitres, j’ai su que je n’allais pas ressortir indemne, que cette histoire allait me marquer. elle m’a profondément ébranlée. c’est des personnages que je ne pourrais pas oublier. j’ai eu envie de hurler, de péter les plombs tellement les paroles et les actes pouvaient être ignobles. c'est une histoire d’apparence amoureuse mais qui n’en est pas une. c’est une histoire où la passion, la haine, la vengeance, l’obsession règnent. c’est une histoire malsaine. l’auteure nous traite de la passion au sens philosophique du terme et je dois dire qu’elle l’a traité avec brio. et la fin ? a mes yeux elle est parfaite pour eux.
Qu’il est dur de poser des mots sur ce roman… Je ne sais même pas si je parviendrai un jour à avoir un avis complètement tranché à ce sujet. Même pour la note, je reste incertaine.
Si je devais ne retenir qu’une seule chose de ce roman, ce serait la plume de l’autrice. C’est une véritable découverte, et je dois dire que ses mots sont redoutables. C’est vif, brutal, avec des phrases courtes dont l’impact est immense. Il n’y a pas a dire, il y a énormément de talent dans cette histoire.
Ceci n’a rien d’une histoire d’amour. C’est une histoire de passion. D’obsession. C’est sombre et écœurant. C’est dérangeant et en même temps très prenant. C’est une atmosphère très singulière en réalité, et elle ne pourra pas plaire à tous. D’ailleurs, vérifiez les TW avant de vous lancer, prenez soin de vous.
Je n’ai pas toujours été convaincue par les personnages, mais ça fait partie du jeu. Les deux n’ont rien d’aimable, et il est difficile d’apprécier d’être plongé dans leurs pensées. Et pourtant chacun de leur point de vue présentait beaucoup d’intérêt. La plupart des éléments de ce livre sont contradictoires, de toute façon.
Je regrette quelques longueurs qui m’ont fait un peu décrocher, mais la fin rattrape vraiment le tout. Elle correspond à mes attentes pour ce genre d’histoire et elle produit très bien son effet ! Je ressors marquée par ce roman.
Un roman sentimental noir Je ne classerais ce roman comme policier ou thriller mais plus dans la catégorie de roman noir glauque. Une histoire qui tourne en rond, avec un jeux de tennis qui manque de crédibilité, car deux interrogatoires qui en sons toujours au même points de plus les deux se chevauchent ce qui fait pas mal de répétitions. Quand à l'écriture elle est vraiment bof avec ses phrases courtes, redondantes. Ce n'est pas le premier roman que je lis de cette auteure mais c'est le premier qui me déçoit autant Un roman a oublier et surtout a ne pas mettre au pied du sapin pour noël.
Une romantisation du viol très malsaine qui nourrit le roman pendant trop de pages. L’histoire aurait pu mieux se finir si Laetitia n’était pas enfermée dans un rôle infantilisant qui la décrédibilise et rend l’histoire ignominieuse. De plus, le point de vue adopté sur le viol (accent sur la faute de la victime « ce qu’elle a fait de lui ») ne m’inspire que dégoût et haine pour cette culture du viol beaucoup trop présente au fil des lignes.
« Ce qui nous sépare, ce qui nous rapproche. Ce qui nous enchaîne et nous libère. Ces douleurs, jusqu’au plaisir. Ces plaisirs, jusqu’à la douleur. »
Je l’ai dévoré. Littéralement. C’était incroyable. Intense. C’était si fort. Si prenant. Si addictif. J’ai clairement le cerveau en miette. Le cœur en miette. Le sang qui brûle. Une bombe qui explose. Une lecture bouleversante. BOUM 💥
pour la plume et la participation j'accorde 2 étoiles, sinon c'était un supplice de lire ce livre sincèrement et pourtant j'ai beaucoup aimé Toutes blessent, la dernière tue de cette autrice, mais alors ce livre ??? pourquoi faire, c'est une romantisation affreuse d'abus, de manipulation, et de folie transformée en passion qui ne devrait absolument pas l'être.
Juste incroyable. Impossible de s'arrêter...lu d'une traite de 21h à 3h ! Un des meilleurs Giebel (avec Meurtres pour rédemption qui est un chef d'œuvre absolu).
Franchement… je sais même pas par où commencer 🤯🤯🤯🤯 Ce livre est dérangeant, malsain, hyper addictif. Ça te retourne le bide. C’est l’histoire d’un flic, Richard, et d’une femme, Laëtitia, qu’il va manipuler, écraser, posséder au sens littéral du terme. Il la choisit, il l’enferme dans un engrenage mental et sexuel, et plus elle essaye de s’échapper, plus il l’aspire. Et ce qui est terrible, c’est qu’elle finit par se couler dedans.
Et c’est violent. Clairement, il la viole, il la drogue, il la pousse à la soumission la plus totale. Mais tout est écrit sous un angle tellement intense, avec une tension psychologique tellement forte, qu’à certains moments, on se surprend à comprendre pourquoi elle, Laëtitia, n’arrive plus à dire non. Et c’est précisément ce qui rend le bouquin aussi dérangeant.
J’ai un peu tiqué sur le côté “passion extrême” qui couvre ou justifie en partie tout ce qu’il fait. À aucun moment Giebel ne dit que c’est bien, ni que Richard est un homme “compliqué mais touchant” , non, c’est un vrai salaud, froid, dominateur. Mais en tant que lecteur, on glisse malgré tout dans sa logique, et quelque part, ça “passe”. Et c’est là que c’est troublant.
Ce qui me dérange le plus, c’est qu’il n’est jamais vraiment puni. Il meurt, oui, mais entre-temps il a trompé, manipulé, humilié, détruit, drogué, harcelé, violé. Il est inculpé pour le meurtre de sa collègue (pour protéger L). Pourtant, elle raconte tout au commissariat. Tout est su. Et rien ne se passe. Ça laisse un goût amer.
Après, je pense que c’est volontaire. Giebel écrit souvent des personnages complexes, abîmés, tordus. Et dans la tête de Laëtitia, cette descente aux enfers semble cohérente. C’est ça qui rend le roman si fort. Mais ramené au réel, c’est un peu flippant de voir à quel point on peut presque “accepter” l’inacceptable sous prétexte que c’est de la passion.
Bref, c’est glaçant. C’est très fort. Et ça laisse clairement pas indifférent. Une lecture qui bouscule, dérange, fascine ! 🤯
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J’ai adoré le style de l’autrice mais je n’ai pas du tout aimé les personnages que j’ai trouvé détestables… je n’avais d’empathie pour aucun De plus les crimes commis pour moi sont sans appel : impardonnables… je ne comprends même pas que le personnage féminin finisse par pouvoir dire qu’elle a passionnément aimé Richard… ça me semble tellement inconcevable.. j’ai lu ce roman très vite car jài aimé le style et que j’avais envie d’en savoir un peu plus en espérant un tournant impressionnant que je n’ai finalement pas retrouvé Avis mitigé
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Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu une lecture aussi addictive! Chaque fois que je déposais le livre, j’avais l’impression de faire pause à un film à suspense et j’avais hâte de savoir la suite.
C’est un feu roulant d’action qui parle d’un sujet qui est en réalité très difficile et que je ne décrirais en aucun cas comme étant de l’amour. Ceci dit, même si les thèmes de l’amour et de la passion reviennent sans cesse, je crois que le lecteur est capable d’en faire la différence avec l’obsession.
Ce roman m'a chamboulée. L'écriture est envoûtante, prenante et nous amène au milieu d'une folie psychologique troublante. L'histoire traite de bourreaux, de victimes, de manipulateurs, de manipulés, sur un fond d'exaltation et de désespérance. Le malaise naît de cette confusion malsaine liée aux jeux de pouvoir (amour/haine, violence). Comment une passion peut-elle devenir une véritable addiction dévastatrice jusqu'à l'irréparable?
Fidèle fan de Giebel j'ai été très partagee : j'ai aimé des passages comme détesté d autres. J'ai détesté le côté dark romance tordu du livre et les envolées lyriques vantant les mérites de la passion, j'ai par contre beaucoup aimé le dernier quart du livre et son final très fort et inattendu. Il y a différents thèmes abordés : la perversion narcissique, l'abus de pouvoir et la passion destructrice. Par contre contrairement aux précèdents je n'ai pas ressenti d'empathie ni de sympathie pour le duo, c'est aussi ça qui m a fait être intransigeante a leur sujet et manquer d'émotions, cependant ça reste très fort et comme d'habitude fluide et facile a lire.
À chaque découverte d’un Karine Giebel je n’arrive même pas à décider lequel est mon favoris .. Une lecture presque en apnée tellement c’est intense , on souffre tellement et c’est absolument captivant . Énorme coup de cœur encore une fois
Une histoire passionnelle mais tellement noire.. J'ai aimé mais beaucoup d'interrogation avec ce roman, je suis encore perplexe par la lecture et je n'arrive pas à me prononcer pour le moment
J’ai voulu lire un autre livre de Karine Giebel après la belle découverte de Glen Affric. L’histoire est dure, beaucoup de violence. Un peu déçue du rythme du livre, tout le long on tourne autour des mêmes scènes, les mêmes schémas, c’est répétitif. J’aurais bien aimé un peu de renouvellement. Mais il avait tout de même du suspense qui nous tient. Il se lit quand même assez bien car on alterne entre le récit des deux personnages principaux, leurs visions. J’ai tout de même bien aimé la description des personnages, leur complexité, même s’ils ne m’ont pas touchés. P.S : contente d’avoir réussi à le lire en 1 semaine, petite fierté personnelle