"Je m'appelle Eliza Burlington. Je suis née esclave de Sir Thomas burlington dont la plantation se trouvait à six miles environ de Suffolk, dans l'État de Virginie. Je lui ai appartenu pendant une douzaine d'années au même titre qu'un chien, une mule ou un meuble de maison."Le jour où la poupée de son enfance ressurgit dans sa vie, c'est tout le passé de Lizzie qui remonte à la surface, d'un seul coup. La Grande Maison des propriétaires où sa mère cuisinait, Laura May, sa cruelle petite maîtresse, le charme de Luther, le jeune rebelle, et puis ce nouveau régisseur, casseur de nègres. On disait qu'à cinq cents kilomètres de là, l'esclavage était aboli...
C’est en revoyant la poupée de son enfance que Lizzie, maintenant âgé, se remémore les douloureux souvenirs qui sont reliés à celle-ci. En remontant le temps avec elle, on découvre au fil de son récit sa vie en tant qu’esclave sur une plantation de coton et son périple vers la liberté. • Ce livre dresse un portrait assez large de l’esclavage qui a eu lieu aux États-Unis à la fin des années 1800. L’autrice aborde de façon directe la maltraitance et les sévices dont les personnes à la peau foncée étaient victimes à cette dure époque. Elle réussit aussi avec brio à amener un côté historique au livre en abordant la guerre de sécession et le combat du président Abraham Lincoln qui voulait abolir l’esclavage. Malgré le côté très révoltant et choquant du livre, on se laisse facilement porter par la lueur d’espoir qui y plane. C’est un livre jeunesse qui je crois, pourrait plaire aussi aux adultes.
Ce qui m'a le plus dérangé dans ce livre était la narration d'Eliza en 1925, qui raconte son enfance dans une plantation de Virginie vers 1860-1870, sans le recul nécessaire, se comparant parfois à un singe, un chien ou utilisant elle-même le n-word et d'autres termes abjects. Je le comprends dans le contexte de l'époque et du lieu ou du racisme intériorisé mais cette dualité m'a rendue perplexe jusqu'à me dégoûter dès les premiers chapitres, tant la comparaison était rude avec son présent enjolivé, sans racisme ni sexisme depuis sa libération. De ce court récit pour les jeunes sur l'esclavage, malheureusement écrit par une autrice non-noire, je retiens la violence réelle du colonialisme à laquelle il est nécessaire d'éduquer les enfants et la force des souvenirs véhiculés par le corps de Blue Pearl. Trop d'interrogations subsistent à la fin et je ne recommande pas cette histoire qui m'a souvent perturbée. _____
TW: slavery, racism, slurs (N-word repeatedly mentioned), sexism, mistreatment, torture, death, rape (including children) What bothered me most in this book was Eliza's 1925 narration of her childhood on a Virginia plantation around 1860-1870, without the necessary hindsight, sometimes comparing herself to a monkey, a dog or using the n-word herself and other abject terms. I understand it in the context of the period and place or of internalized racism, but this duality baffled me to the point of revulsion from the very first chapters, so harsh was the comparison with her embellished present, free of racism and sexism since her liberation. From this short story for young people about slavery, unfortunately written by a non-black author, I remember the genuine violence of colonialism, which it is necessary to educate children about, and the strength of the memories conveyed by the figure of Blue Pearl. Too many questions remain at the end and I do not recommend this story which has often disturbed me.
Un roman jeunesse à l'intrigue somme toute assez simple - une femme noire qui se remémore son enfance d'esclave dans une plantation, et tous les lieux communs qui vont avec - mais qui a eu le mérite de me captiver dès la première page... après tout, je n'avais pas prévu de le lire au départ, mais après avoir lu le début, je ne l'ai pas lâché, et l'ai terminé en quelques heures à peine !
C'est évidemment révoltant, émouvant, et malgré tout, plein d'espoir. J'imagine que c'est un roman qui sera idéal pour introduire l'histoire de l'esclavage à de jeunes gens, même si on peut peut-être regretter l'usage du n-word à de nombreuses reprises...
Je pense que j'ai été happée par cette histoire notamment parce que la narration à la première personne, un peu candide, ça marche plutôt bien ici.
Une lecture peut-être pas inoubliable, et certainement pas plaisante étant donné le sujet, mais intéressante tout de même !
Un très bonne histoire, très bien écrite ! Je lis peu de romans historiques mais celui-ci m'a plu. C'est un livre court - plus court que ce que j'aime lire d'habitude - et c'est vrai que du coup on connait peu les personnages secondaires. Mais j'ai aimé l'alternance entre le passé et le présent, et notamment la manière dont ça souligne que le racisme perdure.
Un court roman sur l'esclavagisme aux États-Unis et l'espoir de liberté avec l'élection d'Abraham Lincoln à la présidence. Un roman destiné à la jeunesse, qui parle de l'espoir de vivre libre et du bonheur de la réalisation de ce souhait.