Jump to ratings and reviews
Rate this book

Chien du Heaume #1

Chien du heaume

Rate this book
On l'appelle Chien du Heaume parce qu'elle n'a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d'une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l'épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre...

On l'appelle Chien du Heaume parce qu'à chaque bataille, c'est elle qu'on siffle.

Dans l'univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l'image idéalisée que l'on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu'elle a de plus cher, son passé et son identité.

228 pages, Paperback

First published January 1, 2010

15 people are currently reading
283 people want to read

About the author

Justine Niogret

29 books30 followers

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
84 (23%)
4 stars
139 (39%)
3 stars
86 (24%)
2 stars
38 (10%)
1 star
7 (1%)
Displaying 1 - 30 of 53 reviews
Profile Image for L'ours inculte.
465 reviews8 followers
March 15, 2015
Quand on commence à s’intéresser à la Fantasy, il est toujours un peu compliqué d’attaquer la bibliographie d’un auteur car soit il a déjà une série de 15 tomes à rattraper, soit son dernier livre et le premier tome d’une beaucoup-logie et on se dit qu’on va attendre la fin plus de 20 ans. Donc en général, grosse méfiance, tu te renseignes, tu trempes un orteil dans la piscine pour voir si une armée de piranhas ne va pas vouloir te torturer pour les années à venir (bon, parfois on s’en plaint pas trop non plus). Donc quand je suis tombé sur Chien du Heaume, petit roman de 200 pages qui se suffit à lui-même, il a fait figure de récréation, une petite sucrerie entre deux pavés. Autant vu dire que j’l’avais pas vu venir, la madame.

Oui, Chien du Heaume n’est pas un chien, mais une femme. Elle est petite, laide, acariâtre et vit dans un monde médiéval violent et sombre, mais elle a un but : Elle cherche son nom. En effet, notre héroïne a oublié son passé, Chien n’est que le nom qu’elle a reçu parmi les mercenaires qu’elle côtoie. Son seul indice est la hache que lui a laissé son père, une arme peu commune qui lui sert de point de départ dans sa quête d’identité, bon ça lui sert aussi à trancher des gens, accessoirement… La première qualité du roman est son personnage principal, loin de tous les personnages féminins croisés dans la littérature de l’imaginaire, voire de la littérature tout court, Chien est à l’image du monde dans lequel elle évolue, elle est dure, violente, taille son chemin à la hache, elle est plus proche d’un Druss ou d’un Leth Marek que de toutes les femmes qu’on rencontre dans nos lectures, on est loin de la mystérieuse madame sexy, de la souple guerrière acrobate ou de la princesse à sauver.

On pourrait craindre que Justine Niogret (oui, c’est l’auteur, j’avais pas précisé ? Merde, quel manque de rigueur…) tombe dans l’effet opposé, un personnage trop bad-ass pour être humain, trop monolithique pour être attachant, et non, surpraïze ! L’action et la violence crue sont compensées par des moments introspectifs, touchants et mélancoliques, Chien reste une brute pas bien bavarde ni souriante, mais on frôle assez souvent un semblant d’humanité touchante derrière les silences, les pauses au coin du feu, les doutes sur son identité.

Mais le roman ne se résume pas seulement à son protagoniste principal, il a beau être assez simple, il s’y passe quand même des choses, Chien va croiser d’autres excellents personnages comme Bruec ou Regehir, ou la mystérieuse Salamandre, guerrier quasi-surnaturel qui va s’opposer à elle. Il y a du danger, de la baston, du sang et des doutes, des personnages forts dans un monde médiéval cru, réaliste ou tout du moins très très crédible, impression confirmée par la profusion de détails disséminés dans l’histoire, de petits riens qui rendent le monde palpable et vivant. On retrouve même un lexique pour éclairer tous les points de détails qu’on va croiser, lexique qui contraste merveilleusement avec le roman, il est écrit sur un ton drôle et léger qui montre à la fois le soucis du détail de l’auteur et surtout un certain sens de l’humour et de la dérision.

Cet attachement aux détails de la chose médiévale se retrouve beaucoup dans le vocabulaire du récit, le langage employé colle à l’ambiance, y’a des tournures volontairement désuètes mais le texte parvient à rester digeste et même à trouver un équilibre parfait entre écriture moderne et tournures old-school, ça en devient poétique et vraiment agréable à lire. Bien sûr, ce premier roman de Justine Niogret n’est pas sans défaut, il y a quelques flottements dans le rythme, une trame scénaristiques assez légère, c’est ni parfait ni calibré pour l’être mais le format court permet à ces défauts de rester en retrait, et aux qualités de squatter le devant de la scène.

J’ai commencé cette chronique en parlant de fantasy car il est étiqueté comme tel, chacun a un peu son avis sur la question mais Chien du Heaume n’a que très peu d’élément merveilleux, les quelques passages qui pourraient s’en rapprocher touchent plus à l’onirique et aux croyances, et le livre est peut-être finalement juste un roman d’aventure dans un contexte médiéval… Mais un putain de bon roman qui défonce quand même.

Lire la critique sur mon site
37 reviews
June 12, 2025
Assez déçu de ma lecture, je l'avais acheté en binôme avec "Mordre le bouclier", qui semble être une suite, ou en tout cas suivre le même personnage, et je ne sais pas si je lirai le second tout de suite. Je trouve que le livre a clairement quelque chose d'original et créatif, qui lui a certainement valu les louanges qu'il a reçu : l'aspect chronique médiévale, sur un ton très lent, plus fantastique que magique, et avec des personnages très définis et hauts en couleur, tout ça sont des choses qui m'ont plu et que je voudrais voir plus souvent.
En revanche la violence gratuite et crue façon Game of Thrones est assez vite lassante, perdant rapidement tout son potentiel émotionnel par sa trop grande présence (et son côté film d'action fantasy américain). Il y a clairement un propos de l'autrice sur l'opposition entre un monde religieux qui cache et fait taire tout ce qui a trait au corps, et un monde guerrier qui au contraire parle librement de violence, de sexe, de déjections variées.. Le second étant présenté comme plus épanoui.
Et je pense que si ce propos, qui est exprimé par les personnages, semble être réellement l'opinion de l'autrice, ce n'est pas tant un problème en soi et on peut être d'accord... Mais cela pose problème pour d'autres propos tenus par les personnages principaux dont on se demande si l'autrice les épouse aussi.
Je pense notamment aux moments où Chien (la personnage principale) explique que les paysans dépendent des guerriers pour leur protection et non l'inverse, ce qui semble justifier toutes les violences qui leur sont infligées, négligeant la question de l'origine de la nourriture dont s'empiffrent ces guerriers qui en foutent pas une de leurs journées, et qui n'ont jamais protégé les paysans d'une quelconque menace à travers tout le livre. Le fait que cette guerrière badass soit présenté comme un personnage cynique mais perspicace quand elle prononce des âneries pareilles donne l'impression que l'autrice a oublié de prendre 5 minutes de recul sur ce qu'elle écrivait.
Ça m'emmène à un autre sujet similaire, le genre dans ce livre : les personnages masculins sont rencontrés sont tous des guerriers, ou des intellectuels (bardes, curés, membres d'une secte druidique chelou etc), et les quelques personnages féminins sont toutes des épouses passives et des victimes, à l'exception d'une guerrière qu'on voit passer le temps d'un chapitre avant qu'elle ne se barre, et de Chien, qui semble elle même détester toutes les autres femmes. Le bouquin semble vraiment faire l'éloge de tout ce qui est traditionnellement masculin dans la fantasy, présente une antagoniste qui est une caricature de femme qui est cruelle par ennui et par impuissance, et se fend de temps en temps d'une petite phrase sur le fait que certaines femmes sont plus viriles que certains hommes, comme si ça nuançait le propos.
Globalement, j'ai attendu tout le bouquin qu'un quelconque événement vienne apporter une contradiction et montrer aux personnages que leurs opinions sont peut être simplistes et stupides, mais rien n'est venu. Je laisse deux étoiles parce qu'il y avait des bonnes idées et parce que j'ai espoir que cette contradiction arrivera dans le prochain livre.
Profile Image for Celebrian.
68 reviews1 follower
July 21, 2021
J'étais très impatiente de lire et de découvrir Chien du heaume : j'avais entendu parler de son personnage principal bien campé, du contexte médiéval restitué avec panache et de la quête du nom. Malgré tout, j'ai eu du mal à apprécier toutes les qualités du livre.

Chien est un personnage auquel il n'est pas si facile de s'attacher (j'ai notamment eu du mal avec son mépris pour toutes les autres femmes du récit, sans compter l'épisode où elle justifie le pouvoir de ceux qui manient les armes de manière douteuse auprès d'Iynge) et le rythme est très lent au début du roman. Pour moi, ce qui fait la force du livre, c'est la reprise des codes médiévaux : tant dans l'écriture elle-même, avec le mystère qui flotte à chaque apparition du merveilleux, que dans les aventures qui émaillent les chapitres. Cette structure narrative est à la fois une force et une faiblesse : par moments, les détours poétiques sont bienvenus (j'ai beaucoup aimé la protection des amis de Bruec pendant leur rituel), tandis que par d'autres ils semblent ralentir l'action et détourner de la quête principale de Chien, qui veut retrouver son nom. Par exemple, même si j'ai apprécié le retournement des clichés dans la conclusion du prologue, je me demande encore la place qu'il occupe par rapport au reste du roman (qui, mais qui était l'enfant protégé par Chien ?).

Je suis également moins convaincue par l'apparition d'un narrateur - un conteur ? - externe au tout début du roman, qui explique qui est Chien en quelques paragraphes, mais qu'on ne reverra plus du roman. Je crois qu'il y avait d'autres manières plus fluides d'intégrer cette présentation du personnage dans l'écriture.

Toutefois, ce qui m'a le plus déçue, c'est que Chien est seule dans un univers d'hommes. Noalle est une fillette cruelle et détestable à chacune de ses apparitions, qui n'est jamais prise au sérieux (personne ne semble voir sa solitude c'est presque triste) jusqu'à ce qu'elle engage son champion, tandis que Bréhyr n'est pas tant l'amie de Chien que l'épouse insaisissable de Regehir, et c'est dommage.

J'ai cependant bien aimé l'omniprésence de l'hiver, le conteur renommé Tristesse, puis autre chose de terrible, le défi onirique de la Salamandre, la rencontre presque mystique de Chien avec ses propres convictions, les histoires de Regehir qui admet ses peurs, et enfin la candeur et la vérité d'Iynge. Quoique très dure, la résolution m'a paru appropriée.
Profile Image for Cecile.
51 reviews4 followers
November 26, 2012
Ne vous laissez pas décourager par ma note peut-être un peu sévère, car ce livre a ses qualités, mais ce ne sont pas celles que je recherche en priorité dans un roman.

La première chose qui m'a gênée dans ce livre, c'est le manque de profondeur des personnages. Peut-être est-ce le style qui en est la cause, mais j'ai trouvé que la narration gardait toujours une grande distance par rapport aux personnages, y compris les principaux, qui sont pour moi restés des étrangers tout au long de l'histoire.
Ensuite je me suis rendue compte, à mesure que j'avançais, qu'en fait d'histoire c'était plutôt une suite d'épisodes, la moitié du temps juste des souvenirs racontés par un personnage, mais sans qu'une progression ne se dessine vraiment. J'ai eu l'impression d'une histoire stagnante, avec des périodes où même les personnages s'ennuient. C'est très risqué de montrer des personnages principaux désœuvrés, parce que la plupart du temps le lecteur s'ennuie avec eux.

J'ai malgré tout suffisamment apprécié cette lecture pour aller jusqu'au bout. D'abord c'est un roman court, donc il y a moyen de le lire assez vite. Ensuite le style d'écriture a bien entendu capté mon attention, il participe pour beaucoup à l'ambiance médiévale du roman.
Profile Image for khaz..
602 reviews37 followers
December 28, 2023
Confession time : je lis très peu de fantasy française parce que les 3/4 du temps j'en trouve pas qui me plaise et aussi parce que c'est clairement pas un genre mis en avant dans l'édition fr et que je suis extrêmement picky et que je vais vouloir lire de la fantasy française ADULTE et qui ne soit pas écrite par un vieux cis mec blanc basique — oui je sais j'en demande beaucoup.

Heureusement, des fois on trouve exactement ce qu'on cherche. Chien du Heaume coche ces cases, c'est une bonne fantasy (quoique le terme roman historique ou d'aventure serait plus adéquat peut être), avec un univers cohérent et une ambiance moyenâgeuse crasseuse et très emblématique qui donne toute sa personnalité à ce récit. Les personnages sont fascinants, rudes comme le monde dans lequel ils évoluent. Le temps passe à la fois vite et très lentement dans ce récit qui frôle le huis-clos dès qu'on se retrouve enfermé dans le château du seigneur Sanglier.

Un drôle de roman, mais un très bon.
Profile Image for Zéro Janvier.
1,708 reviews125 followers
September 11, 2024
J’avais entendu beaucoup de bien de Justine Niogret et je n’ai pas été déçu. Elle propose ici un excelllent roman de fantasy que je qualifierais de fantasy historique. Le surnaturel est très discret, voire absent. Le ton et le vocabulaire médiéval donnent une impression de réalisme qui fonctionne parfaitement. Le récit n’est pas flamboyant mais j’ai beaucoup aimé suivre les aventures de cette protagoniste atypique qui cherche son nom et son histoire, ainsi que les personnages secondaires qu’elle rencontre sur son chemin. J’ai très envie de lire la suite !
Profile Image for Okenwillow.
872 reviews151 followers
April 16, 2010
J’avais repéré ce roman depuis longtemps ici ou là sur la blogosphère, et le salon du livre a été l’ultime tentation, celle qui vous achève d’un coup de masse sur la trogne.
En plus, l’auteur elle-même était présente, ce qui me vaut une petite dédicace bien sympathique. Je n’ai hélas pu m’attarder sur le moment, et j’aurais aimé avoir lu le livre avant, histoire de profiter de la présence de Justine pour lui poser au moins 50 000 questions.
Roman dur et violent, l’époque évoquée est totalement dénuée de poésie ou d’humour. On se tranche dans le lard allègrement, les femmes ne sont pas toutes esclaves de leur foyer et peuvent combattre comme n’importe quel homme. Nous sommes au Haut Moyen-Âge et on ne rigole pas. Nous sommes en présence d’un récit de pure aventure historique, sans la moindre magie. Ne nous y trompons pas, il n’y a là rien de fantastique, bizarre ou merveilleux, que du réaliste, du noir, du pas joli, du brut de pomme.
Le style est très recherché, les termes tout à fait appropriés et peu communs, n’oublions pas que nous sommes au Haut Moyen-Âge et que le langage est donc adapté.
Le personnage de Chien du Heaume est antipathique, mais dans le bon sens du terme : elle est moche, ou du moins se pressent-elle comme telle. Elle n’est pas très féminine, elle balance sa hache et tronçonne des membres comme d’autres s’adonnent au repassage. Un peu bourrue l’héroïne, mais finalement, tout cela me l’a rendue bien sympathique et loin des clichés. Certes, c’est le cliché du mercenaire appliqué à une femme, mais c’est ce qui rend la chose intéressante.
Cette mercenaire donc, a un but, celui de retrouver son nom, car soyons honnêtes, Chien du Heaume, c’est pas très glamour. Au fil de sa quête, que j’ai toutefois trouvée un peu molle, elle croise le chemin de plusieurs personnages tout aussi bourrus qu’elle. Certain, comme la Salamandre auraient même mérité plus de développement, car leur passage furtif m’a laissée sur ma faim. Si j’ai trouvé que ça manquait d’action et d’aventures, l’auteur s’est au contraire attardée à dépeindre de beaux personnages et une époque sombre. Car on finit par percevoir un semblant de féminité et de sensibilité chez Chien, l’air de rien.
J’espère ne pas me tromper (car j’en aurais gros sur la patate sinon), mais le tout m’a donné l’impression d’être une introduction à un plus ample récit. J’y vois une suite, car ce roman ressemble à une mise en place.
Les questions qui restent ouvertes appellent une suite, trop de « pourquoi ? » restent en suspens, rien n’est sûr finalement, surtout que le prologue demeure sans explication !
Je sors donc de cette envoûtante lecture aussi frustrée qu’enthousiaste.
À noter le lexique hilarant en fin de volume, écrit dans le vrai style déjanté de l’auteur, plein d’humour et de n’importe quoi. J’en ris encore !
Profile Image for Lagertha.
166 reviews
September 12, 2019
Je me suis motivée à le terminer plusieurs fois sous prétexte que pas très épais mais même en diagonal, impossible...
Je ne vois aucun intérêt à ce texte ! Déjà la quête de son nom, ridicule mais pk pas si c'était bonne occasion à l'aventure, mais même pas. Chien reste la plupart du temps dans le château de son bienfaiteur, part pour y revenir après avoir posé une question à un forgeron.
Non, style trop lourd sans intérêt pour moi.
Profile Image for Thibaut.
223 reviews24 followers
October 13, 2023
Justine Niogret écrit superbement et sa plume tire toute son oeuvre vers le haut. L’histoire de Chien du haume m’a surpris en prenant toujours les directions que je n’attendais pas, mais pas des mauvaises. On s’en sort avec un récit hybride, tantôt conte, tantôt tranche de vie, tantôt huis-clos, tantôt épique, mais qu’on a pas envie de lâcher. Je suis curieux de voir ce qu’elle a fait de son tome 2.
Profile Image for Orphée.
63 reviews
January 29, 2025
Clôturer 'Chien du Heaume' par un lexique sur les armes et équipements médiévaux se présente comme une évidence. J'imagine qu'il y a des récits qui se tissent, qui se sculptent ou même qui s'écrivent (!!), ici l'intrigue est forgée dans le fer. La dureté de l'univers, le tranchant de la formule, la violence des situations côtoient aussi une forme ciselée, délicate même. Je me suis parfois forcé à lire plus lentement pour savourer le style de Niogret ! C'est brillant.

Seulement. Mon petit problème, et c'est pas un mince problème, c'est que je n'arrive pas à savoir s'il y a ou non une forme de connivence avec la virilité parfois. Un personnage en particulier me gêne : sa cruauté m'apparaît comme un vice jamais vraiment interrogée par une quelconque empathie. Ça et l'utilisation d'un ressort qui, selon moi, est misogyne par nature.
Ughhhhhhhh que faire ?
Profile Image for Juns.
10 reviews
April 4, 2025
La préface donne le ton immédiatement. Dès les premières pages, je savais ce que j'allais lire : une plume crue mais poétique, un monde dur mais magnifique, et des personnages qui méritent une série d'edits épiques sur du métal symphonique.
En tant qu'amatrice d'histoire médiévale, j'ai adoré l'attention portée à l'inclusion de détails, objets et mots de vocabulaires bénins mais omniprésents qui établissent le monde (et le lexique, diantre le lexique, qui mérite d'être lu comme un chapitre à part entière pour faire hurler de rire après avoir pleuré de douleur). L'intrigue même, les quêtes de chacun, les chevaliers de légende plus mythes qu'hommes de chair, rappellent les gestes et romans à la Chrétien de Troyes.
Je l'ai bouffé en une semaine, moi qui suis d'habitude une lectrice escargot. Je recommande chaudement.
50 reviews1 follower
May 31, 2025
L'histoire d'une femme et de ses tribulations. Une quête d'identité, de sens, dans un décor médiéval. Une langue travaillée et poétique. Je recommande ce roman historique avec des touches de merveilleux.
Profile Image for Célia.
52 reviews
May 26, 2025
Plus 3.5, mais très bonne introduction à la fantasy française pour moi
Profile Image for L.
172 reviews
September 11, 2025
Un peu court (mais ça m'a paru long).

Le style est intéressant et en accord avec celui du roman, mais alors, qu'est-ce je m'en tape de l'histoire racontée ! Et des personnages aussi. Ce qui peut leur arriver, leurs trajectoires, leurs envies (enfin, ils sont limités à une envie par perso*), qui ils sont... Un inintérêt même pas poli, j'ai attendu que ça passe. Et même sur 200 pages, l'attente a été longue. Pour quel résultat ? Celui que j'avais imaginé assez rapidement.

Je suis bien content que l'autrice s'est fait violence pour ne pas écrire comme "elle est", c'est-à-dire, je cite, "drôle", car on n'est absolument pas compatibles sur ce point. Je la trouve juste lourdingue. Mais bon, elle a su en faire abstraction pour ce roman, restant dans le genre choisi ce qui démontre un réel talent.

On aurait aussi pu se passer de l'ogueuilleux "Désolé les mecs, mais tout le monde va pas suivre" qui conclut son mot, qui petit un est insultant, et petit deux n'est pas confirmé par les faits.


*ce qui pour un roman qui se veut psychologique est très léger
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
February 9, 2011
Je ne sais pas trop comment qualifier ce roman.
Pourtant, j'ai bien aimé.
J'ai bien aimé le rythme de ces courts chapitres décrivant à chaque fois une ambiance ou un moment unique (quoique ces termes soient parfaitement inadéquats pour recouvrir la réalité de ce récit).
J'ai bien aimé le personnage de Chien du heaume, qui ne semble pas aimer grand monde ni grand chose, et qui n'a en fait, semble-t-il, pas vraiment de personnalité au début du roman.
J'ai bien aimé certaines ellipses (dont en particulier l'ellipse finale qui nous ramène au début du roman en nous demandant ce que l'auteur nous cache).
J'ai enfin bien, beaucoup, énormément, passionément même, aimé le personnage de forgeron. Pour tout dire, à un moment ce forgeron raconte comment il a arrêté de forger pour que ces mains s'adoucissent et qu'il apprécie mieux le contact de la peau de sa femme. Ca m'a touché d'une façon incroyable, tant par le côté logique de cette assertion que par les résonnances qu'elle a éveillé dans ma vie.
J'ai enfin beaucoup aimé les autres presonnages, même ceux que j'ai détesté (parce que leur rôle dans ce livre les rend détestables).
J'aurais bien envie de vous dire "en revanche, je n'ai pas du tout aimé .... Mais ce serait faux. Je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit dans ce roman que je n'ai pas aimé. Et ça, c'est épatant.
Bon, j'aurais pu m'en douter, hein, étant donné que j'ai un faible pour les romans racontant les aventures de femmes fortes, ce qu'est indubitablement Chien du heaume, dans des ambiances pas forcément joyeuses, ce qui est clairement le cas, à la poursuite d'un but pas forcément clair, et qui compte moins que la route choisie pour l'atteindre, ce qui enfin est le cas ici.
Je pourrai juste avoir une réserve sur la conclusion donnée à la quête, qui montre que clairement l'auteur n'y était pas vraiment si intéressée que ça.
Avant de finir, j'aimerais dire à quel point j'aime l'idée d'un roman noir, très noir même, raconté par quelqu'un que les annexes dévoilent comme drôle (son blog aussi, mais c'est une autre histoire). Quelque part, et même si j'imagine que la comparaison a déja été faite et l'embarasse un peu, ça me rappelle Catherine Dufour, mais avec un sens de l'humour un peu différent, apparement.
Cela dit, il me paraît évident que vous savez bien que je vais chaudement vous recommander de lire cette chronique médiévale abondament documentée, tout-à-fait vraissemblable et parfaitement crasseuse. Ca vous changera de ces tarlouzes d'elfes qui se baladent dans la boue sans se salir les chausses.
Profile Image for Laurent.
Author 18 books19 followers
October 7, 2010
Une lecture faite grâce à l'excellent Xavier, de Scylla, puissent les dieux bénir sa librairie et faire pleuvoir sur lui la prospérité !

Chien du heaume est un récit vendu comme une quête un peu gore dans un Haut Moyen Age historique. Chien du heaume est le nom (moitié hommage, moitié insulte) donné à une femme mercenaire armée d'une hache. Elle est petite, laide et n'aime pas qu'on la provoque. Elle tue ceux qu'on lui dit de tuer, pour pouvoir manger, le monde n'est pas très aimable ma bonne dame. Dans Chien du heaume, l'hiver est froid, les nuits sont dures, la forêt est un monde de ténèbres humides où l'on ne pose les pieds qu'avec hésitation. L'évocation du moyen-âge est loin des clichés aimables, on est plutôt ici dans une version glacée et désespérée de l'époque.

Tout cela je le savais avant de lire le livre et de fait, le livre tient ses promesses de froid de désespoir et de violence. Mais au fond, le sujet n'est pas là. Car dès le troisième chapitre, Chien se trouve un ami/protecteur, un maître qui la nourrit dans son château des brumes. Et là le roman, tout en gardant les teintes évoquées précédemment, bascule dans une curieuse douceur. Certes, on y voit des guerriers couverts de fer, un tueur au masque de Salamandre, des représentants d'anciens peuples battant le tambour dans des forêts humides. Mais le maison où se réfugient les mercenaires sans visage, où le Seigneur Sanglier enferme son épousée/enfant de neuf ans, où le forgeron Regehir conte et se lamente et bat le fer dans les ténèbres, cette maison devient pour Chien et le lecteur un refuge, un cocon dont on ferme les portes face à l'hiver, dont l'on cherche l'ombre en été. L'espace d'une enfance, d'une gestation, d'une transformation, et c'est là l'aspect le plus intéressant du livre.
Chien du heaume n'est pas un roman parfait. C'est un livre sincère, prenant, avec sa propre musique, qui ouvre plus de portes qu'il ne suit de chemins. Certaines scènes sont des ébauches, certaines situations ne sont pas développées autant qu'elles pourraient. Sa sincérité fait sa force. Une chanson née de l'angoisse, du malaise, d'envies de violence, d'amour et de douceur.
Profile Image for Math le maudit.
1,376 reviews45 followers
August 26, 2011
Voilà un premier roman comme on aimerait en voir plus souvent !

Justine Niogret ancre son roman dans un monde médiéval tout sauf idéalisé. Dur, violent, sale, on est loin du roman courtois de ce bon vieux Chrétien de Troyes.

Voici donc l'histoire de Chien du heaume, une femme mercenaire baptisée ainsi par ses compagnons d'armes car nul ne connaît son vrai nom, pas même elle. Et c'est justement cette identité manquante qui l'a poussée sur les routes, en quête d'un indice lui permettant de découvrir son nom et son pays d'origine.

Personnage sans concessions, vindicative et forte en gueule, Chien du heaume va aller de rencontres en rencontres, tissant amitiés et haines au fil de cette quête identitaire.

Justine Niogret réussi un très bon roman, qui sonne juste et campe une héroïne solide et volontaire. Le lexique de terme médiévaux est jubilatoire, l'auteure prenant un malin plaisir à y faire usage d'un humour ravageur qui est, à dessein, absent dans le texte.
Profile Image for Patrice Leonard.
99 reviews2 followers
January 4, 2022
Je ne savais pas que la violence, pouvait se faire poésie. Ce livre est un regard sur une époque où les noms des hommes, leur gueule et leurs moeurs se rapprochent plus des animaux que de l'humanité, où la foret recèle encore ses mystères. De ces gueules et de ces moeurs qui pourtant ne sont peut-être pas si loin de nous.. A moi, ils me font penser à ces SDFs qui dorment sous les cartons au coin des gares, à leur hargne à vivre, à leur tronche mal rasée, à la rudesse de leur condition de vie, c'est aussi l'histoire d'un déclin... le nôtre?

J'ai aimé, vraiment aimé car au fond de cette violence, il y a l'amour de la vie, la soif de vivre, l'amitié et l'humain mis à nu.
Profile Image for Tachan.
2,586 reviews23 followers
December 26, 2024
Que voilà un titre dont j’entendais parler depuis longtemps. Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas lu avant. Peut-être le titre qui me semblait assez sale qui me repoussait ? Il faut dire que je ne suis pas une fan première du Moyen Âge, sa gouaille et ses entrailles. Et pourtant, la magie Justine Niogret a opéré.

Dès les premières lignes, les premiers mots, on est happé par ce Moyen Âge sale et âpre reconstitué à travers sa plume grincheuse qui met en scène non pas un héros, comme je le pensais, mais une héroïne mercenaire, sans foi ni loi : Chien du Heaume. C’est cette plume, c’est cette crudité en elle qui m’ont tant plu ici, de même que le portrait de cette femme qui vivote à la recherche de son passé et son identité.

Car le récit en lui-même est assez sobre. Il est même assez court. L’autrice lui donne presque des allures d’épisodes de série télé d’autrefois, avec ses chapitres quasi autoconclusif amenant un petit cliffhanger préparant la suite. Son sens du rythme est très télévisuel, très narration historique à l’ancienne.

L’histoire est des plus succinctes et il y a peu de narratif autour de l’étrange séjour de Chien du Heaume dans le castel de Broe pendant un âpre hiver. L’autrice se centre avant tout sur les personnages et leurs interactions, nous livrant coup sur coup des pages et passages décisifs pour comprendre la crudité de ce qu’ils vivent. C’est rude, c’est violent, qu’on soit homme ou femme. On rencontre ainsi le chevalier Sanglier et sa très jeune et cruelle épouse. On croise Regehir le forgeron légendaire à la gueule cassée. Iynge adoucit cela malgré ses moeurs. C’est un très joli florilège, même si ça fleure bon le Moyen Âge de carton qu’on veut absolument nous vendre sale, cru et violent.

Je n’ai pas trouvé l’histoire très prenante, très riche, mais j’ai beaucoup aimé le décor, la plume, les portraits car l‘autrice dénoue des clichés : non, les femmes ne sont pas que des petites choses fragiles, oui les hommes ont parfois un grand coeur en chamallow. De plus, quand Justice Niogret nous raconte un affrontement, on sent les chairs qui se déchirent, les entrailles qui éclatent, les armes qui se percutent. Elle ramène l’histoire au niveau de l’être, du sol, de la chair. C’est vraiment très intense et c’est ce que je retiendrai, ce qui en fera une lecture qui sort du lot. J’aurais aimé à côté une intrigue plus riche, mieux ficelée, plus nourrie et détaillée. J’ai vu d’ailleurs en cherchant des informations pour cet avis que l’autrice avait écrit une autre histoire se déroulant dans cet univers. Je serais curieuse de la lire.

Découverte du plume incarnante comme je les aime, Chien du Heaume m’a séduite par son écriture du rugueuse et ses portraits tout sauf facile. Je regrette en revanche quelques facilités dans la peinture de ce Moyen Âge fantasmé mais aussi une histoire un peu trop aux abonnées absentes par rapport à mes goûts. Cela reste une lecture âpre et intense que j’ai beaucoup aimé. Je vais essayer de me trouver d’autres romans de l’autrice. Pas simple, parce que plusieurs ne semblent plus disponibles en neuf…

Article complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....
197 reviews1 follower
October 6, 2024

Je donne un bon 3,5 / 5 à ce livre. Il a remporté en 2010 le prix Imaginales (catégorie du Meilleur roman francophone) et le grand prix de l'Imaginaire (catégorie Roman francophone), ce qui est fort impressionnant pour un premier roman !

En bref, on suit une guerrière à la recherche de son nom, dans une société médiévale sombre, où les morts sont légion.

Réflexions détaillées sans divulgâcher le récit

- j’ai bien aimé le livre, à la fois sa protagoniste principale très forte, ses personnages secondaires intéressants, son atmosphère, et la belle prose (ni trop simpliste, ni alambiquée). Pour un premier roman il est impressionnant !

- la prémisse de l’histoire est intrigante mais j’ai enlevé un peu de décimales dans ma note en raison du fait que j’ai trouvé que le récit tourne un peu en rond ou en longueurs vers la fin. Il manquait un petit quelque chose pour moi dans ce livre

Je suis très content de l’avoir lu et de découvrir une nouvelle auteure. Je vois que l’auteure a écrit une suite et fin à cette histoire, « Mordre le Bouclier » (2011), qui a remporté quant à lui le Prix Utopiales européen 2012 et le Prix Elbakin 2012 du meilleur roman de Fantasy. Je suis tenté de le lire pour connaître la fin de la quête de Chien du Heaume !
55 reviews
September 23, 2025
Chien du Heaume est un roman atypique. Un roman de médiéval-fantasy qui raconte la quête d'une femme pour son identité dans un monde de légendes et de contes.
La plume de Justine Niogret est très travaillée, mais reste lisible et fluide. Elle introduit beaucoup de termes du Moyen Âge, ce qui justifie la présence d'un lexique en fin d'ouvrage (dont la lecture mérite son pesant de cacahuètes).
J'ai bien aimé les personnages et l'ambiance pesante du roman.
Le problème, c'est qu'il ne s'y passe pas grand-chose, il n'y a pas réellement d'intrigue. La quête d'identité de Chien n'est qu'un vague fil rouge dont elle se souvient parfois, quand elle s'ennuie trop. Il manque à cette histoire des ressorts narratifs, quelque chose qui accroche le lecteur et l'incite à tourner les pages chapitre après chapitre.
Ici, comme tout roman reposant avant tout sur l'ambiance et les personnages, soit on accroche et on va au bout, soit on n'accroche pas et on est très vite gagné par l'ennui.
J'ai "Mordre le bouclier" dans ma PAL, alors je vais enchainer et voir ce qu'il va advenir de Chien.
Profile Image for Myfischer.
286 reviews3 followers
September 26, 2025
Alors là, c'est la petite claque que je n'avais pas vue venir. Ça fait plaisir de lire quelquechose de différent, de riche, qui a de la personnalité. Et quelle plume ! Franchement j'ai tout aimé, même ces allers-retours incessants, presque fantasmagoriques autour du castel. Un univers adulte, brutal, mais où on ne verse pas non plus dans la violence gratuite ni pornographique.
Mon seul bémol sera les coquilles qui se multiplient dans les derniers chapitres... bon. J'ai lu l'édition originale, j'imagine que ça a été corrigé entre-temps.
Par contre, il faudra qu'on m'explique pourquoi ce roman est classé "fantasy". Ce n'est pas parce que c'est de l'imaginaire et que ça se passe au Moyen Âge que c'est de la fantasy. Quelques passages à la limite du fantastique mais c'est tout.
Profile Image for flav'.
20 reviews
October 11, 2025
avis assez mitigé pour ce livre. Il m'a fait découvrir des choses que je n'aurais jamais pensé aimer dans mes lectures. Le contexte médiéval et la narration un peu "lente" par exemple.
Néanmoins y'a pas mal de choses qui m'ont déplu : je trouve que les personnages ne sont pas assez profonds, ce qui fait que j'ai eu vachement de mal à m'y attacher. (et que certaines morts ne m'ont pas attristées par exemple)
Aussi, je trouve que le début et la fin du livre sont intéressants, rythmés et plein de rebondissements mais le reste du livre en lui même reste assez monotone ce qui fait que je me suis ennuyée une bonne partie de ma lecture.
ET aussi j'ai pas compris le lien entre la scène de début du livre et le reste de l'œuvre voilà je le dis.
Profile Image for Nupsilon.
139 reviews4 followers
July 9, 2021
C'est la première fois que je lis une fantasy française avec un ton aussi sombre. Je pense que c'est le personnage de Chien qui a apporté assez de fraîcheur pour équilibrer l'expérience de lecture.
On ne voit pas assez souvent de personnages comme cela, surtout dans l'édition française : une femme décrite à la fois comme laide et forte, avec des doutes et des moments de faiblesse, certes, mais surtout un courage et une force mentale impressionnante. Et ça fait du bien, bordel.
L'histoire, quant à elle, est intriguante mais pas particulièrement trépidante. C'est l'atmosphère, le style d'écriture et le personnage de Chien qui sont les points forts de ce roman.
Profile Image for NoID.
1,573 reviews13 followers
September 15, 2024
Lire Justine Niogret, c’est se confronter à la violence crue. L’écriture est ciselée, froide et directe. Glaçante !

Pour autant, son premier gros succès m’a semblé souffrir quand même de quelques petits défauts de jeunesse. Une quête interminable, parfois un peu lassante, faite d’allers et de retours, à la manière d’un jeu de rôle médiéval à la recherche d’indices, parsemé de fausses pistes et de rencontres.

Un peu cliché, mais parfait pour les amateurs du genre

https://www.noid.ch/chien-du-heaume/
Profile Image for Arioch91.
204 reviews3 followers
February 25, 2021
Justine Niogret approaches medieval fantasy in her own very special way.

First of all by the way she narrates her story with her own words, her own approach. It is searched, researched, sometimes even complicated narratively speaking. Justine has her own style that fits her like a glove.

Then the story, bathed more in the Middle Ages than in Fantasy, which tells the epic of Chien du Heaume, in search of his identity.

I liked it very much.
Profile Image for Drine Psylook.
1,302 reviews7 followers
August 4, 2021
C’était une lecture incroyable.
J’ai adoré chacun des personnages pour leur compagnie, le charme qu’ils ajoutent au récit. Ce roman est dur… autant que l’est l’hiver qui frappe le château des brumes. Certaines scènes sont gores, impressionnantes dans les combats…. elles m’ont coupé le souffle tant ça m’a pris aux tripes.
C'est un coup de cœur.
https://psylook.kimengumi.fr/2021/08/...
Profile Image for Coline .
108 reviews2 followers
August 7, 2021
Très bon roman médiéval-fantastique. Le livre propose une reconstitution plutôt réaliste du haut Moyen-Age tandis que le côté fantasy reste plutôt discret. Le récit de la quête identitaire de Chien du Heaume est parsemé d'embûches et de violence. Malgré son côté renfrogné et peu avenant, l'héroïne est plutôt attachante. Les personnages secondaires sont également mémorables.
Displaying 1 - 30 of 53 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.