« Ce roman, c’est La vie mode d’emploi de Perec réorchestré par A day in the life des Beatles. Ce roman, c’est Despentes filmé par Fellini. » Antoine Jarrige, librairie Le Tumulte Jésus tient une petite pension, un refuge pour les réprouvés de la société. Un couple d'anciens taulards qui n'a de cesse de ruminer ses exploits. Un ancien catcheur qui n'a plus toute sa tête. Un jeune homme simplet. Une VRP qui pense que les encyclopédies sauveront le monde et un chanteur qui a glissé sur la voie savonneuse de la ringardisation. Lorsque Jolene s’y installe à son tour, plus question de baisser la tête, la pension devient le centre de l’attention et le quartier général d’une révolte poétique. Né à Bordeaux, Gilles Marchand est auteur de nouvelles et de romans, Une bouche sans personne , Un funambule sur le sable et Des mirages plein les poches sont disponibles chez Points.
Difficile de noter ce livre, tant je suis resté mitigé : j'ai adoré le style de l'auteur (que je découvre) mais j'ai trouvé l'intrigue trop lente (beaucoup de scènes d'exposition, peu de progression dans les situations). J'opte pour un 3/5, c'est sévère mais c'est surtout parce que j'attends désormais beaucoup de l'auteur :)
"Jolene n'est pas la plus belle, pas la plus fine non plus. Et pas forcément la plus sympa. Mais lorsqu'elle arrive dans cet hôtel, elle est bien accueillie. Un hôtel ? Plutôt une pension qui aurait ouvert ses portes aux rebuts de la société : un couple d'anciens taulards qui n'a de cesse de ruminer ses exploits, un ancien catcheur qui n'a plus toute sa tête, une jeune homme simplet, une VRP qui pense que les encyclopédies sauveront le monde et un chanteur qui a glissé sur la voie savonneuse de la ringardisation. Ce petit monde vivait des jours tranquilles jusqu'à ce que Jolene arrive. En quelques mois à peine, l'hôtel devient le centre de l'attention et le quartier général d'une révolte poétique, à l'issue incertaine."
le livre commence bien mais au milieu on commence à trainer en longueur et j'ai eu du mal à finir .. il y a un côté irréaliste qui m'a dérangé car il n'allait pas avec l'aspect de dureté sociale réelle du livre
Un roman qui se croit bienveillant, engagé et militant, mais j'ai détesté cette bien-pensance. Un hôtel de rescapés de la société, de marginaux autour d'une femme forte. C'est plat, il y a pas de fond. C'était une lecture plate et l'écriture était désagréable.