En 1768, Bougainville est le premier explorateur français à faire le tour du monde. Sa découverte de Tahiti, cette île du bout du monde, paradis perdu où le péché n'existe pas, enchante Diderot. Comme Rousseau, il croit à l'innocence première de l'être humain et rêve d'une société idéale. Le récit du navigateur lui inspire le dialogue philosophique le plus savoureux, le plus réfléchi et le plus audacieux, peut-être, de toute son œuvre. " Enfants de la grande famille humaine, aidons-nous les uns les autres. Mettons notre bonheur à faire le bonheur de tous. " Au sujet de la nature, de la propriété, de la sexualité, jamais on n'aura parlé avec plus de sagesse, de liberté et d'humour.
Work on the Encyclopédie (1751-1772), supreme accomplishment of French philosopher and writer Denis Diderot, epitomized the spirit of thought of Enlightenment; he also wrote novels, plays, critical essays, and brilliant letters to a wide circle of friends and colleagues.
This artistic prominent persona served as best known co-founder, chief editor, and contributor.
He also contributed notably to literature with Jacques le fataliste et son maître (Jacques the Fatalist and his Master), which emulated Laurence Sterne in challenging conventions regarding structure and content, while also examining ideas about free will. Diderot also authored of the known dialogue, Le Neveu de Rameau (Rameau's Nephew), basis of many articles and sermons about consumer desire. His articles included many topics.
Diderot speculated on free will, held a completely materialistic view of the universe, and suggested that heredity determines all human behavior. He therefore warned his fellows against an overemphasis on mathematics and against the blind optimism that sees in the growth of physical knowledge an automatic social and human progress. He rejected the idea of progress. His opinion doomed the aim of progressing through technology to fail. He founded on experiment and the study of probabilities. He wrote several articles and supplements concerning gambling, mortality rates, and inoculation against smallpox. He discreetly but firmly refuted technical errors and personal positions of d'Alembert on probability.
In giving this short philosophical work a rating I am faced with a dilemma: I found it very interesting, and agreed with most of the principles guiding it, but cannot adhere to all of the conclusions reached – even if Diderot keeps well away from forming an absolute conclusion. The depiction of the liberal lifestyle of the Tahitian people is pleasantly open-minded, denouncing the unnatural rules of European society at the time, but comes to reduce mankind's existence to its biological functions. Man's search for transcendence and creation of symbols is labelled as superfluous – love is reduced to a lust only legitimate when driven by the urge to reproduce. Diderot's recipe for liberty ends up seeming more restrictive and reductive than civilisation, which he so boldly blames. The Supplément au Voyage de Bougainville is definitely food for thought, and it contains a few amusing scenarios which bring vitality and interest to the ideas behind it.
Lecture complémentaire à mon cours de philo, j’ai trouvé ce livre vraiment intéressant sur bcp de points abordés, notamment le sujet principal : la remise en question de nos sociétés et de nos mœurs, mais aussi les réflexions faites sur les femmes.
Ce texte m’a rappelé les dialogue de Platon dans sa construction. Par ailleurs il est compréhensible, ce que j’ai également apprécié. J’aurais seulement aimé que ce soit un petit peu plus long, afin qu’il développe un peu plus certains arguments/points.
Wow I thought Princesse de Clèves was progressive for its time this is another level. He makes a lot of really good points. Go Diderot. It was a little too short and not enough happened for 4 stars but otherwise very good.
J'ai vraiment aimé ce dialogue entre ces deux personnages, je l'ai lu en quelques heures et j'ai trouvé le sujet très intéressant surtout en parallèle avec mon cours de francais !
Mitigée sur ce livre. Certes un avis qui vient du XXIème siècle sur la consistance de la réflexion et de l’innovation n’a pas beaucoup de sens, mais quand même: j’ai voulu arrêter mille fois ceux qui dialoguaient pour leur dire mon point de vue, pour leur montrer les manquements des leurs (quelle audace de ma part n’est-ce pas?). La conclusion, qui plus est, n’est pas des plus incroyables. L’auteur, pour moi, ne sait pas discerner ce qui relève du naturel de ce qui relève du societal. Il indique que les choses à valoriser sont celles naturelles mais il dit quand même que la morale, faire le bien et s’éloigner du mal est le plus important, pensée éminemment dictée par la société et la religion. Sa conclusion : il ne faut pas commettre le châtiment, l’ignominie et la honte parce que ce sont les plus grands de tous les maux (sic). Je ne suis pas sure d’être d’accord, encore faudrait-il que l’auteur développe cette idée.
Je l'ai étudié en cours de littérature pour le baccalauréat. Obligation scolaire oblige. Sinon je ne l'aurai jamais lu. Je n’ai d’ailleurs pas accroché à l’histoire et au style misogyne de Diderot.
Ce roman évoque la dénonciation de Diderot des mœurs et des lois dans les pays européens, via la discussion entre un vieux tahitien, gardien ancestrale de sa culture et l'aumônier de l'expédition de Bougainville, représentant de l'ancien monde avec ses traditions, ses lois et leurs modes de vie. A travers ce récit, Diderot nous amène à s'apercevoir qu'il n'y a pas qu'un mode de vie où les gens sont heureux et arrivent en communauté et que l'homme vivant selon la nature, ne serait-ilpas un homme libre alors que l'homme civilisé ne serait-il pas prisonniers des lois civiques et morales établis par les magistrats, mais plus à leurs convenances et moins pour protéger le peuple. Diderot dit en gros qu'il y a 3 lois dans le monde civilisé. La loi naturelle, civique et religieuse et que les 3 ne peuvent survivre ensemble, que si l'une prend le pas et que les autres s'adaptent à elle. Mais le souci dans la société, c'est que le respect d'un type de loi amène à transgresser parfois un autre type ce qui rendrait l'européen moins civilisé que l'homme appartenant aux tribus. Une des phrases de l'œuvre de Diderot n'est-elle pas "la transgression d'une mauvaise loi par certains amène à la transgression des bonnes lois." D'ailleurs, certaines réflexions du vieillard tahitien ébranle certaines convictions de l'aumônier et l'amène à être un peu plus critique par rapport aux mœurs européens. Cela va même amener, en plus du fait de sa jeunesse, l'aumônier à faire un acte pêcheur et condamnable par rapport" à sa religion, à son état" mais qui a une autre signification chez les autochtones tahitiens. A travers, ce dialogue, il y a une vraie réflexion philosophique, sur un concept nouveau : l'humanisme.
hyper interessant formellement (dialogues imbriqués, A et B qui sont des personnages différents mais uniquement par ce qu’ils expriment (ils n’ont pas de personnalité, et d’ailleurs ce qu’ils expriment change sans cohérence pour représenter diff pdv)
Sur le fond je vois en quoi ça pouvait être révolutionnaire pour l’époque (anticolonialisme, mythe du bon sauvage, anti clergé, critique des mœurs européennes, réflexion sur la morale sexuelle poussée jusqu’à labsurde etc etc)
mais certains points m’ont trop gênée : Par ex l’idée que la liberté est quelque chose qu’on a tous en nous et qu’on peut la retrouver comme si c’était une émotion innée Autre ex il essentialise l’homme et la femme à leurs natures biologiques Et j’en passe Je passe aussi sur la femme-objet pcq bon déjà le relativisme des cultures c’était pas mal pour l’époque faut pas trop en demander !!!!!
To support Enlightenment era goals and values, Diderot makes the vulnerability and inadequacy of Europeans central to his analytical narrative, and does so in a genius way. Completely radical for the time-- actually suggests that "primitive" life, that is, life in proximity to nature, is closer to what European life should be. Riveting dialogue, well articulated opinions. Although it is a potentially difficult read due to the hyper-sexualized and misogynistic nature of the content, I feel strongly that it is worth it, even if just to appreciate his satire and metaphors.
Un chef-d'œuvre. Diderot dépeint une société dans laquelle nous pouvons nous reconnaître. Ses écrits, presque trois cents ans plus tard, restent d'actualité, et nous donnent des leçons de vie mémorables.
A very good book from a famous french philosopher from the 18th century. The fact that he uses a real story to denounce colonization is for me the pro of the book!