Il s'appelle Francis, il a huit ans – bientôt neuf – et, en compagnie de sa mère, il habite la petite municipalité de Saint-Clovis (trois mille neuf cents âmes et des poussières) où, de l'avis de tous, la vie n'est pas désagréable, même s'il ne s'y passe jamais rien d'extraordinaire. Pourtant, depuis le départ du père de Francis, sa mère fume beaucoup, prend des cachets et dort énormément ; alors le jeune garçon se réfugie au sous-sol pour regarder en boucle ses films d'horreur, pour lesquels il éprouve une véritable fascination. Francis tente ainsi d'oublier sa triste réalité, car cette année, à l'école, il est tout à coup devenu le souffre-douleur de la terrible Sophie, et... et pourquoi donc son père n'appelle-t-il jamais s'il a dû quitter la maison « en raison de son travail », comme sa mère le lui a expliqué ? Mais alors que l'automne colore le paysage de Saint-Clovis, la sérénité de ses habitants est mise à mal par la mort violente d'un enfant, puis par celle d'un deuxième. Pour Francis, il ne fait aucun doute que les monstres qui peuplent ses films d'épouvante ont décidé d'envahir la réalité...
François Lévesque est né en 1978, en Abitibi-Témiscamingue. Fasciné dès son plus jeune âge par les arts en général et le cinéma en particulier, il se découvre une passion pour l'écriture durant sa Maîtrise en études cinématographiques. Après que plusieurs de ses nouvelles eurent successivement été publiées, notamment dans la revue Alibis, sa trentième année voit la parution de deux romans dont le premier, Matshi, l’esprit du lac, remporte le prix Cécile-Gagnon 2009. François Lévesque, qui est critique de cinéma au journal Le Devoir et à l'agence de presse Mediafilm.ca, a remporté en 2012 le Grand Prix du journalisme indépendant, catégorie « Meilleure critique culturelle – Écrit ».
Lévesque sait donner vie à des personnages auxquels on s’attache à cause de leur vraisemblance sur le plan psychologique. L’automne écarlate nous plonge dans la morne réalité du petit Francis. Non seulement son père s’est volatilisé, mais sa mère traverse une sévère dépression. Pour canaliser ses angoisses, Francis regarde souvent des films d’horreur. Toutefois, lorsqu’il devient la victime de choix d’une fillette sadique et que des enfants du village sont assassinés horriblement, Francis a l’impression que la terreur ne se borne pas au petit écran, mais se répand aussi dans la petite ville.
Que j’ai apprécié cette lecture… jusqu’à ce que j’arrive à la fin. Mais commençons par le début. L’histoire est réellement passionnante, voir tout ce qui se passe sans la tête d’enfants de 8 ans (car Francis a aussi quelques amis) est fascinant. Les réflexions, les constatations qu’ils se font ne peuvent qu’aller de tout bord, tout côté. On y aborde des sujets qui touchent les jeunes, comme l’intimidation, le divorce des parents, la santé mentale. J’ai adoré les personnages, j’avais juste le goût d’amener Francis chez moi pour le soustraire à ce qu’il vivait. Les dialogues sont écrits pratiquement au son, ce qui en élève la cohérence et l’authenticité. On a l’impression que les personnages nous jasent directement! Bref, un bouquin qui m’a subjuguée, jusqu’à ce que j’arrive à la fin, où je ne suis pas certaine d’avoir tout compris. Beaucoup d’événements ont été mentionnés en peu de pages, mélangés avec des métaphores, bref, vraiment pas certaine d’avoir tout bien saisi. Mais cela n’a pas gâché mon appréciation générale du bouquin, bien au contraire ! (si tu l’as lu, viens m’en jaser 🤭)
Deux étoiles... mais pour ma part je lui donnerais 1.5. Jusqu'à maintenant, j'ai vraiment pas réussi à embarquer dans les personnages, y'a beaucoup de passages complètement superflus - on se demande ce que ça fait là.
L'écriture ne coule pas à mon avis. C'est tellement pas naturel.
Pas certaine que j'arriverai à le terminer à moins qu'il y ait du changement.
UPDATE: Une étoile, une seule. C'est mal écrit, on voudrait que le suspense augmente à mesure qu'on avance, mais non. Finalement j'ai pas réussi à le terminer. Peut-être un jour si je suis prise sur une île déserte et qu'il n'y a absolument rien d'autre à lire...
Ouf!!! Quelle histoire sombre que celle de ce livre. J'ai accroché dès les premières pages. Je me suis reconnu dans la peau du petit garçon souffre-douleur de l'école. L'histoire de Francis est bien pire que la mienne lorsque l'on connais tous les détails. J'ai la chance que mon livre soit dédicacé par l'auteur. J'ai bien hâte de lire la suite.