La gringa, c’est ainsi qu’ils m’appelaient dans le quartier.
Pestiférée, je n’avais que douze ans et mes perspectives d’avenir étaient nulles, jusqu’à ma rencontre avec lui.
Abain m’a sauvée, Abain a fait naître non seulement l’espoir, mais la passion en moi. Nous étions inséparables, il était ma moitié, d’amour et d’amitié, ma raison quand j’égarais la mienne, me rattrapait au bord de ces gouffres où, par sa faute, je manquais de déraper. Sa main tendue, son regard chargé de promesses d’un futur meilleur étaient en réalité... un poison.
Je l’ai compris lorsque sans aucune explication, il a disparu de ma vie. Quand je l’ai aperçu des années plus tard, ce jour d’été, sur mon lieu de travail, subissant la brûlure de son indifférence.
Pourquoi m’a-t-il abandonnée ? Pourquoi revenir ainsi dans ma vie ? Et, bon sang, qui est cette femme avec lui ?
Ne subsistent plus que des interrogations qui me feront sombrer dans une tortueuse tragédie.
Farah Anah est une auteure de romance. Elle est née le 24 décembre 1988 à Bruxelles. Depuis son plus jeune âge, elle dévore les livres et passe son temps à dessiner. Férue de mangas et avec des histoires plein la tête, elle nourrit le rêve de devenir mangaka et créé ses propres ouvrages. L’exercice étant chronophage, elle décide de poser ses histoires directement sous forme de romans et achève son premier récit à l’âge de douze ans. À l’adolescence, elle se passionne plutôt pour le cinéma et les animés japonais. Elle suit également des cours de graphisme, de stylisme et s’essaie à la création de robes. Son univers de prédilection étant la bit lit vampirique et la fantasy, elle écrit sa première romance contemporaine à vingt-sept ans. « Ad vitam aeternam » est publié par les éditions Black Ink en 2017. Se sont ensuite ensuivis d’autres livres, dans différents domaines, (fantasy, romantic suspense, comédies) dont l’élément principal reste toutefois la romance. Ce qu’elle préfère écrire : des intrigues aux émotions puissantes et à l'univers plutôt sombre