« Les histoires que je lis sont celles de femmes accusées d’avoir passé un pacte avec le diable parce qu’un veau est tombé malade. Les histoires que je lis sont celles de femmes qui soignent alors qu’elles n’ont pas le droit d’exercer la médecine, celles de femmes soupçonnées de faire tomber la grêle ou de recracher une hostie à la sortie de la messe. Et moi, je revois le cartable que m’a acheté ma mère pour la rentrée de sixième, un beau cartable en cuir, alors que j’aurais voulu l’un de ces sacs en toile que les autres gosses portent sur une seule épaule, avec une désinvolture dont il me semble déjà que je ne serai jamais capable. Je revois mon père tenant ma mère par la taille un soir d’été, je le revois nous dire, à mon frère et à moi, ce soir, c’est le quatorze juillet, ça vous dirait d’aller voir le feu d’artifice ? Cette contraction du temps qui se met à résonner, cet afflux de souvenirs que j’avais d’abord pris pour un phénomène passager, non seulement ne s’arrête pas, mais est en train de s’amplifier. »En trois siècles, en Europe, plusieurs dizaines de milliers de femmes ont été accusées, emprisonnées ou exécutées. C’est l’empreinte psychique des chasses aux sorcières, et avec elle, celle des secrets de famille, que l’auteure explore dans ce roman envoûtant sur la transmission et nos souvenirs impensables, magiques, enfouis.« Roman-enquête dans l’histoire et l’imagerie de la sorcellerie, récit intime d’une adolescence douloureuse. Le complexe de la sorcière se révèle d’une grande finesse. » Transfuge« Ce livre est foisonnant et passionnant. Je mets au défi chaque lectrice et lecteur de ne pas être profondément bouleversé par ce texte. » Psychologies Magazine
Des dizaines de pages cornées pour retrouver les phrases qui ont résonné dans ma cage thoracique comme un cri dans une cathédrale. C’est peut-être l’ancienne souffre-douleur, peut-être l’apprentie sorcière, peut-être l’écrivaine ou ces trois moi à la fois, qui se sont retrouvées à danser autour de ce livre comme à un sabbat. J’ai tout aimé, c’est certes un ouvrage ovni, inclassable, ni fiction ni essai ni autobiographie, c’est un récit qui demande « pourquoi » et qui répond « l’amour » : je lui ai ouvert les bras et j’ai vraiment bien fait.
Récit très prometteur et captivant mais le changement de cap pour pousser à de l’autofiction en reléguant les sorcières au second plan n’a hélas pas fonctionné pour moi.
Ça semble être une habitude en ce moment, de découvrir des livres qui me touchent beaucoup, mais dont je ne sais pas comment parler. J'ai peur de trahir la pensée de l'autrice, de ne pas trouver les mots justes pour décrire son discours.
Le Complexe de la sorcière est un texte très particulier, qu'on pourrait qualifier d'inclassable. Ce n'est pas de la fiction, mais ce n'est pas un essai non plus. En ce qui me concerne, je l'ai perçu comme un témoignage particulièrement intime. La figure de la sorcière s'est imposée un jour à l'esprit d'Isabelle Sorente, et l'a menée à analyser sa vie sous un regard nouveau, celui de l'héritage des chasses aux sorcières, qui pèse peut-être encore sur les femmes du XXIeme siècle. C'est le récit de cette analyse que l'on peut lire dans ce livre.
A travers la sorcière, c'est sous un angle spirituel et mémoriel que l'autrice peut revoir les évènements de sa vie, du harcèlement scolaire qu'elle a vécu à sa conception du pardon et de l'amour. Pour moi qui suis habituellement très attachée au regard sociologique, mais en même temps en quête de plus de spiritualité, c'était une lecture très forte et en même temps déroutante. J'ai vécu des choses similaires, j'ai eu moi aussi ma vie adolescente bouleversée par un "beau gosse" tyrannique. Les mots que posent Isabelle Sorente m'ont donc beaucoup parlé. J'ai eu l'impression d'accéder à des clés de compréhension supplémentaires de ce que j'ai vécu, des clés qui peuvent me mener au-delà de l'explication rationnelle des faits.
Au moment où je veux reprendre une thérapie sur mes traumatismes, cette lecture était parfaite. Il me faudra encore du travail pour lâcher prise et percevoir pleinement en moi ce que les mots d'Isabelle Sorente y ont éveillé, mais je ne doute pas que ça m'aidera à avancer et à mieux me comprendre.
Je suis ravie de commencer mon année 2022 avec cette lecture.
Percutant, voilà le mot qui définit pour moi ce livre. J’ai annoté beaucoup de pages qui faisait écho à mon histoire et notamment celle sur le sujet du transgenerationnel extrêmement intéressant. J’ai aimé cette recherche sur le thème de la sorcière et cette dernière partie très sororal. ❤️
Un mélange entre recherche historique, essai psychologique et roman qui malheureusement n'est pas heureux. La lecture est laborieuse et très autocentrée, le lecteur se retrouve au milieu d'une psychanalyse confuse. La thématique était pourtant prometteuse, mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout.
Transportée dès le debut par l'analyse de la sorcière, sa chasse, et l'impact de celle-ci dans nos vies de femmes encire aujourd'hui, j'ai ensuite été lassée par l'autopsychanalyse de l'autrice. Dommage car la première partie est vraiment intéressante.
Un coup de griffe sur l'épiderme, qui égratigne et amène à voir sous les couches du passé puis à regarder l'autre (la narratrice) dans les yeux en miroir pour enfin apercevoir sa propre H/histoire reflétée là. Au-delà de cette phrase un peu alambiquée, cette lecture (dévorée en 2 jours) fut véritablement une expérience, ce livre, je n'ai pas l'impression de l'avoir lu, mais de l'avoir vécu. C'est un livre que je n'aurai probablement pas choisi seule, du fait de son titre (mode racoleuse actuelle sur la thématique) mais je suis ravie de l'avoir découvert. De plus, Isabelle Sorente écrit très bien, très justement, maîtrise parfaitement la construction de son récit. En questionnant la figure historique de la sorcière et surtout ses réminiscences dans nos vies contemporaines, c'est tout une invitation à l'analyse personnelle que propose Isabelle Sorente. Amour, place des femmes, relations de pouvoir, manipulation, harcèlement ... c'est un univers bouleversant. A prolonger par la lecture d'Aïe mes aïeux ! d'Anne Ancelin-Schützenberger pour ma part et à découvrir pour vous je l'espère !
J’ai terminé le bouquin et j’ai bcp aimé. Il m’a beaucoup émue, en fait. J’avais parfois du mal avec le personnage de la sorcière mais j’ai adoré la manière dont elle décrit son rapport à ses proches, et particulièrement à ses amies. La sororité à la fin du bouquin le boucle vraiment bien. Et puis cette interconnexion féminine… Je ne sais pas, mais ça m’a parlé. Ça plus le récit de la chasse, autant à travers le harcèlement scolaire que la chasse des Temps Modernes… C’est le genre de bouquin pour lesquels je me dis que ce n’était pas un hasard qu’il m’ait intrigué et qu’une amie m’ait proposé de le lui emprunter alors même qu’elle ne l’avait pas fini. C’était le bon roman, au moment opportun.
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Décevant, le début était fascinant, il promettait une enquête historique et des notes sur la mémoire transgénérationelle et puis pouf tout ça part en second plan au profit d’un égo trip sur les bienfaits de la meditations. J’ai rien contre l’auto-fiction mais j’ai vraiment l’impression d’avoir été lésée, même si la fin se réconcilie un petit peu avec la promesse initiale.
Très beau texte, vraiment très touchant. L'auteure y évoque avec délicatesse et sensibilité son passé d'adolescente et sa construction en tant que femme. Elle nous parle de ce passé commun à toute : la chasse aux sorcières en Europe et comment ce passé brutal continue à nous marquer et à nous influencer (sans qu'on s'en rende compte). J'ai particulièrement été touchée par sa façon d'aborder les différents inquisiteurs que l'on peut toujours trouver sur son chemin aujourd'hui. Un livre important.
DNF J’ai essayé. Je pense que l’écriture d’Isabelle Sorente est très agréable à lire. Mais je n’ai jamais réussi à rentrer dans ce récit à la croisée d’un essai et d’une biographie. Peut être que c’était simplement pas le bon moment ? Je verrais si je retente un jour.
J’ai bien aimé de manière globale, mais à certains moments elle partait un peu loin pour moi. C’est quand même un roman autobiographique et documentaire très intéressant.
Avec ce roman un peu autobiographique, Isabelle Sorente nous familiarise avec « Le complexe de la sorcière » qu’elle a découvert au hasard de ses réflexions mais aussi avec le processus de création de ce livre. Ses recherches l’orientent vers l’exécution de masse de femmes suite à la publication du livre « Malleus Maleficarum » (Marteau aux sorcières) publié en 1487 et qui institua la chasse aux sorcières comme pratique habituelle. Son succès continue à l’époque moderne parmi catholiques et même protestants… Selon cette théorie, les femmes moins intelligentes et plus influençables sont facilement sujettes à l’autorité de Satan. Elles peuvent provoquer des tempêtes, saccager des récoltes, etc. mais aussi en concluant son pacte avec le diable, elles s’adonnent à des pratiques sexuelles jouissives avec les démons. Il fut alors urgent d’éteindre tout désir, toute faculté de pensée et de « voyage intérieur » pour détruire non seulement le désir mais jusquà son souvenir. Ce livre fut publié à 30 000 exemplaires en moins de 50 ans (Nombreux écrivains contemporains souhaiteraient ce nombre de diffusion !). 200 000 femmes furent tuées au 15 et 16ème siècle. Pour Isabelle Sorente, les traumatismes subis, ou transmis par le spectacle de ces exécutions, font partie de l’histoire des femmes et entraînent une torsion de la conscience ce qui expliquerait leur dépréciation perpétuelle. La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Le complexe de la sorcière Isabelle Sorente chez J.C Lattès #LeComplexedelaSorcière #NetGalleyFrance.
Proposé en Fiction, littérature générale par l'éditeur. Je suis bien en peine de classer ce texte dans une catégorie particulière. Un texte inclassable en tous cas bien loin de ce que j'attendais. Une superbe couverture, un résumé éditorial prometteur , une première partie certes surprenante par sa conception mais l'originalité quand il s'agit de parler de la chasse aux sorcières est de mise, une écriture de qualité, un travail de recherche en amont palpable, bref la première partie m'a intéressée. L'analyse transgénérationnelle est une théorie novatrice et assez récente. Et puis la psyché de l'auteure a rencontré sa sorcière et moi je me suis sentie piégée. Comme d'autres je pense je fuis tout ce qui ressemble de près ou de loin à de l'autofiction. Qu'un auteur apporte son témoignage à tel évènement ou son regard sur telle ou telle cause me semble indispensable cela va sans dire . Mais ici je me suis retrouvée engluée dans un texte mêlant psychologie, psychanalyse et souvenirs personnels de l'auteure. Ce n'était vraiment pas ce que j'avais espéré à tel point que je me suis demandé où se cachait mon inquisiteur? ... Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce partage.
J'ai apprécié ce livre qui m'a fait penser à Âme de sorcière quand des parties de l'histoire étaient évoquées. J'aime qu'on puisse s'imaginer les temps anciens, même si ils sont peu réjouissants. J'ai malheureusement un peu décroché à la moitié du livre, l'impression de répétition dans "moi, mes traumatismes et mon harcèlement" comme si ça n'avançait plus vraiment. Malgré ça la fin m'a plu. Je suis quand même contente de ma lecture et j'ai pris note des livres cités. 😊
Un roman qui débute comme un essai philosophique, se poursuit par un récit d'une enfance en souffrance qui semble autobiographique, parsemé de réflexions sociologiques, le tout avec pour fil rouge une quête psychogénéalogique sur ce que les sorcières et les inquisiteurs de nos lignées ont pu nous léguer comme traumatismes ou comme manières d'agir inconscientes. Une lecture inédite !
Un bon livre qui questionne l'impact des chasses aux sorcières sur l'inconscient des femmes d'aujourd'hui. Quelles traces dans nos esprits ont laissé ces persécutions systématiques des femmes durant plusieurs décennies ? La première partie est passionnante, l'intrigue s'essouffle un peu dès le milieu mais le livre ne perd pas son intérêt pour autant.
Jamais un livre ne m’a autant marquée. De page en page, je ne pouvais me retenir de penser que j’étais liée à l’auteure, à son histoire. C’est en lisant et en annotant que je me rend compte qu’il s’agit de la recherche constante de soi, de sa place en tant que femme et de spiritualité. Je recommande !
Une première partie très intéressante sur la psychogenealogie et les effets de la chasse aux sorcières, mais ensuite c'est partie en autobiographie et ça a perdu tout son intérêt
Waouh. J’ai beaucoup aimé cet essai d’Isabelle Sorente, que j’avais commencé il y a bien des années mais que je n’avais jamais pris le temps de réellement continuer. Ma cousine me l’a offert à Noël - rien n’arrive par hasard - alors je l’ai recommencé depuis le début et j’ai plongé dans l’histoire, qui m’a captivée. Je croyais retrouver quelque chose de "Sorcières", le fameux livre de Mona Chollet (que j’avais aussi adoré, mais qui, d’après mes souvenirs, était bien plus instructif) alors qu’il s’agit ici d’un récit autobiographique. Isabelle Sorente dialogue avec elle-même, ce qu’il y a de plus profond en elle, mais surtout avec une sorcière… ce qui sera le fil conducteur de l’ouvrage. Ce que je retiens de ce livre, c’est bien l’importance de la transmission génétique de la souffrance et de la persécution qui ont été infligées aux sorcières.
Une grande partie du livre est consacrée à l’enfer qu’Isabelle Sorente a vécu étant adolescente puisqu’elle a été harcelée de nombreuses années. J’en ai trouvé la lecture particulièrement difficile émotionnellement. Elle explique qu’elle souffrait de troubles du comportement alimentaires. Mais, surtout, en tant que lectrice on vit la gradation de ses souffrances de bouc émissaire avec elle, à travers les anecdotes dont l’horreur empire page après page. On ressent la solitude extrême à laquelle elle a du faire face.
Je recommande vivement, mais à réserver, selon moi, à un public averti.
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Qu'il est difficile de mettre des mots sur cette lecture incroyable, inattendue, inclassable. Je pensais lire un roman sur le thème de la sorcière, qui m'est si cher, mais je me suis retrouvée plongée au coeur de la psyché d'Isabelle Sorente, à naviguer avec elle au travers des méandres de son intimité, de ses souvenirs, de ses traumas mais surtout, vers la guérison, le pardon et la lumière. Que de questionnements, que de résonance ces mots ont soulevé en moi. J'ai souligné tant de passages qui sont venus frapper mon cœur... Ni fiction, ni essai, ce livre étonne, et détonne. Une véritable exploration de soi, de la transmission transgénérationnelle, du poids des traumas passés qui viennent peser sur nous, les femmes, quand bien même ils n'étaient pas les nôtres, de notre condition, notre complexité, notre complexe... Une écriture sincère, personnelle, qui nous perd par moments pour nous permettre de mieux nous chercher, nous retrouver, enfin. Un écho au creux du ventre, et du cœur. Merci 🖤
Dans la catégorie sortez de votre zone de confort... je ne lis JAMAIS de non-fiction. Moi ce qui m'intéresse ce sont les histoires qu'on raconte pour justement transformer la réalité. Mais le mot sorcière. Et l'idée d'une figure fictionnelle qui met un pied dans la réalité, dans l'Histoire. Ça, ça m'a fait me retourner. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le texte. L'implication de la vie privée de l'actrice m'a un peu dérangée, mais j'ai quand même relevé beaucoup de phrases intéressantes, des remarques et des réflexions sur lesquelles je reviendrais. Je ne sais pas trop quoi dire de plus que si un sujet vous intéresse, lisez des auteurs qui en parlent. C'est ce que j'ai fait. Et j'ai pas forcément trop envie d'entrer dans les détails parce que c'est assez privé (je trouve en tout cas) mais la partie sur le pardon et la colère a pas mal résonné en moi.
J’ai beaucoup aimé ce roman à la recherche du lien entre les chasses aux sorcières et la psyché des femmes, et en particulier le parcours personnel de l’autrice.
Isabelle Sorente y raconte ici son parcours d’enfant harcelée et offre donc enfin une voix aux souffre-douleurs en même temps qu’elle dessine le mécanisme de honte qui touche plusieurs protagonistes.
D’autres passages sur la lecture, la méditation, la psychologie ou le désir m’ont particulièrement plu :
« […] Pour lui, les livres étaient vivants. “Si tu les écoutes, ils te parlent. Si tu leur parles, ils t’écoutent.” »
« Si je devais parler de désir, mais est ce seulement cela ? je dirais que le désir d’incarner l’âme de l’autre me submerge, dans ces moments-là. Mais l’âme de l’autre n’est pas seulement ce que l’autre désire. L’âme de l’autre peut être ce dont il a peur, elle peut être ce qu’il cherche, ou tout ce qu’il ignore. Ou ce qu’il veut tuer. Tout dépend du rapport qu’il entretien avec son âme. »
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Le narratif est totalement envoûtant. Moi qui pensais lire un livre sur les chasses aux sorcières, une description historique, j’ai été surprise de découvrir que ce livre est plutôt dans le sujet du développement personnel. J’ai trouvé genial!
Petit bémol, il faut être bien dans sa peau pour le lire. Il y’a des bouts vraiment malaisants qu’il faut traverser, un peu comme l’auteure a dû le faire. Donc méfiez vous si vous n’êtes pas au top, ce n’est pas un livre léger pour la plage. Mais il vaut absolument la peine!
Roman - histoire. L'autrice a très bien sourcé sont livre. Elle nous transporte en mêlant ses recherches sur la chasse des sorcières tout en trouvant un parallèle avec une histoire de vie. Le concept de mémoire transgénérationnelle est mis en avant. Merci à l'autrice qui m'a permis d'avoir des informations sur cette époque. J'ai lu en suivant un "La petite histoire de la sorcellerie au Pays basque" de Josane CHARPENTIER aux éditions Cairn.
Ça n'a finalement pas du tout été le livre que j'imaginais. Parti comme un essai sur la figure de la sorcière et sur l'histoire de la chasse aux sorcières, le texte bascule vers l'autobiographie où la sorcière tire les ficelles. Superbement écrit, riche de réflexions qui ont fait écho à la fois en la personne et en l'autrice que je suis, je veux recopier beaucoup de passages dans un cahier pour pouvoir m'y replonger dès que le besoin s'en fera sentir.