Les Contemplées

by Pauline Hillier

2013, Tunis. À l’issue d’une manifestation, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes. Entre ces murs, elle découvre un nouvel ordre du monde, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu’elle ne comprend pas. Au sein du Pavillon D, cellule qu’elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n’a pu garder avec elle qu’un livre, Les Contemplations de Victor Hugo. Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s’enfuir. Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreurs judiciaires qui lui racontent au fil des jours leur vérité. Celle de ces femmes qui partagent son quotidien, lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu’il arrive. Vibrant d’humanité, Les Contemplées, roman autobiographique enflammé, nous livre l’incroyable portrait d’un groupe de femmes unies face à l’injustice des hommes.

Genres: Fiction, Feminism

185 pages, Kindle Edition

Published February 9, 2023

Reviews

[Clara Delbruyere · Rating 5 out of 5]

J’ai trop aimé 💛 belle leçon d’humanité

[Victoria Deliège · Rating 5 out of 5]

Super touchant, rempli d’humanité et de sororité ❤️

[Bea · Rating 3 out of 5]

3,5 ***

Dit boek is een verslag van de 4 weken die de auteur heeft doorgebracht in La Manouba, de vrouwengevangenis in Tunis.
Mooi verslag over hoe vrouwen zich daar trachten te organiseren, hoe er een beetje solidariteit onder de gevangenen is en hoe de interactie met de bewaking verloopt.
Allemaal wel een beetje beknopt en soms wat oppervlakkig, maar kan ook moeilijk anders aangezien de schrijfster er uiteindelijk maar vier weken verbleven heeft.

Voor meer duiding over het hoe en waarom ze daar terecht kwam, zie onderstaand artikel

https://www.lejdd.fr/international/le...

[Alicia Zambrano Braun · Rating 5 out of 5]

On est plongé dans le milieu carcéral à Tunis, dans le quotidien des détenues. C'est très bien écrit, avec des descriptions pour s'attacher aux personnages sans que ça soit boring. J'ai adoré ! 🤩

[Emma Tricoire · Rating 4 out of 5]

Ce livre, hautement biographique, parle de sororité dans une prison tunisienne.
Je ne suis pas sûre de l'avoir aimé autant que j'aurais pu l'aimer car je suis allée à une rencontre littéraire avec l'autrice alors que je n'avais pas terminé ma lecture (drôle d'expérience). Une partie de ma lecture n'a ainsi pas été aussi impactante qu'elle l'aurait été sans ce que j'ai appris pendant cette rencontre.
Ça reste un livre que je conseillerai longtemps, mais lisez-le plutôt sans rien connaître dessus.
Grosse chialade dans les dernières pages quand-même

[Typhaine D'Udekem · Rating 5 out of 5]

un roman autobiographique puissant, je recommande +++

[Lo · Rating 4 out of 5]

ça se lit très bien, c’est très beau

[Amandine · Rating 5 out of 5]

+++ Roman autobiographique super intéressant et prenant

[Annika Rodhe · Rating 4 out of 5]

Jag har läst den svenska översättningen ”På insidan” och kan varmt rekommendera denna fantastiska lilla pärla. En gripande och viktig berättelse.

[Salomé · Rating 4 out of 5]

Utiliser le terme « adorer » pour cette lecture pourrait paraître déplacé parce qu’on ne peut pas adorer l’univers carcéral, connaître les raisons misogynes, racistes, méprisantes pour lesquelles certaines femmes sont enfermées et encore moins leurs conditions d’enfermement. La prison ce n’est pas cool ni sympa à lire.

Mais j’ai beaucoup aimé le ton employé par l’autrice dans son récit : pas dans le pathos et pourtant on vit crûment ses premières réactions, ses appréhensions, ses premières terreurs fondées sur des illusions mais qui sont ensuite démêlées. Il y a quelque chose d’authentique. De même dans la manière dont on vit tout à travers elle mais que finalement ce n’est pas tant son histoire personnelle qui est le cœur du livre, la protagoniste de l’histoire mais celles qui accueillent et vivent avec elle dans le Pavillon D. Les portraits faits de ces femmes sont terriblement tendres et touchants.

C’était une très belle découverte !

[Garance · Rating 4 out of 5]

Vive les femmes

[Ynès · Rating 5 out of 5]

⭐⭐⭐⭐⭐
🧡🧡🧡🧡🧡

[Melanie Ginevro · Rating 5 out of 5]

Superbe lecture !

« Moi qui venais en soeur, j’ai appris là-bas ce qu’était la sororité, dans sa forme la plus pure et la plus belle. »

[Claire · Rating 4 out of 5]

4.5
Petit bémol sur le vocabulaire que j'ai trouvé grossophobe au début du récit.

[Lola Terrier · Rating 4 out of 5]

C'était super intéressant et révoltant

[Braekeveldt · Rating 5 out of 5]

Five stars as it is the first time I read a book concerning female rights in Tunisia and how women are treated in court and in jail.
Tunisia might enter into agreements with Europe concerning migration but Europe should better impose conditions about women's rights!!!

[Ameli Baba · Rating 5 out of 5]

Il me reste encore quelques pages mais je sais déjà que c'est une lecture 5 étoiles 🌟 c'est vraiment parfait

[Karin Hamnegård · Rating 5 out of 5]

Herrejävlar vilken käftsmäll.
Så glad att detta var 2025 års första bok, och jag hoppas att hela året ska innehålla många lika fantastiska böcker!

På insidan handlar om en fransk kvinna som hamnar i tunisiskt fängelse. Där möter hon otroliga kvinnor och får lära känna dem på de finaste sätt. En bok om systerskap, kamp, feminism, smärta och framtidshopp.

Vill dela så många fina citat från boken men det går inte för då hade denna recension blivit lika lång som boken, så - LÄS DEN!

Huriya, thawra, dimuqratia - frihet, revolution, demokrati ✊🏻

[Gabrielle Blin ( book reviewer) · Rating 5 out of 5]

Émouvant et inoubliable

[Matatoune · Rating 4 out of 5]

De son emprisonnement, cinq ans plus tôt dans une prison de Tunis, Pauline Hillier propose un roman poignant et édifiant sur la condition des femmes enfermées mais aussi de celles de ce pays.

Fin mai 2013, Pauline Hillier manifeste seins nus avec d’autres Femen devant le Palais de Justice de Tunis durant le procès de Amina Sbouï, militante féministe. Elle avait posté sur les réseaux sociaux une photo d’elle, seins nus, affirmant en commentaire « Mon corps m’appartient et n’est source d’honneur pour personne ».

Séquestrée par des groupes extrémistes, elle décide de taguer un mur d’un cimetière pour dénoncer son traitement. Arrêtée, elle subit une peine d’emprisonnement de deux ans et demi pour possession de bombes aérosols et profanation d’un cimetière. Pour protester contre son arrestation abusive, deux Femen françaises, dont Pauline Hillier, et une allemande ont été incarcérées.

Pauline Hillier choisit dans ce roman Les contemplées de se présenter seule pour raconter son incarcération et donner voix, corps, histoires à ces femmes, parias d’un monde sous le joug d’un patriarcat absolu, oubliées et muselées, au fin fond de La Manouba, la prison de femmes, dans le pavillon D.

Pauline Hillier n’épargne rien des conditions terribles de détention, les odeurs, la saleté, les cafards, la chaleur, la brutalité des gardiennes, la promiscuité, le manque d’intimité, etc. mais démontre la solidarité qui règne dans ce pavillon, un peu moins violent que les autres, qui rassemble vingt-sept femmes de tous âges, de toutes conditions, de toutes origines dans un espace si réduit que certaines sans lit couchent par terre, tête bêche avec une autre.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...

[Noémile Zola · Rating 5 out of 5]

Après une manifestation féministe à Tunis, une française est arrêtée et incarcérée dans une prison pour femmes. Elle en rencontre d’autres qu’on aurait aussi voulu voir se taire, obéir, et encaisser les coups mais qui, un jour, sont sorties des carcans, faisant « mentir la netteté exaspérante de [leur] ligne de vie. ». Leur nom : Hafida, La Cabrane, d’humeur vengeresse envers tous les « bourreaux de femmes » qui « cognent, violent, humilient et détruisent » et qu’elle veut voir crever « le cul en l’air sur le tapis », Warda, violée, bafouée et arrêtée à tord pour le meurtre de son agresseur que les hommes de sa famille ont tué, Souad, arrêtée pour « luxure » à savoir jouir de son corps et ne pas l’avoir « placé en coma artificiel », et tant d’autres marquées par les abus des hommes et le torrent de violence qu’elles ont dû encaisser mais aussi par les extrêmes auxquels elles ont parfois eu recourt pour échapper à leur condition.
A travers ce roman autobiographique, Pauline Hillier nous partage son quotidien en prison soit la saleté, l’absence d’hygiène, d’intimité, de nourriture digne de ce nom, l’ennui, les fouilles abusives et les insomnies mais aussi le résultat de ce que « la violence patriarcale pouvait produire de plus abjecte, de plus sournois et de plus sombre. » Paradoxalement, c’est aussi le lieu où l’autrice découvre une forme de sororité « la plus pure et la plus belle » qu’elle ait connu. Ainsi, elle sait que ce sont de « ces douleurs sourdes [que] naîtra un beau jour la révolte flamboyante qui renversera le monde. »
Dire que j’ai adoré ce roman serait sûrement un peu glauque. Pourtant, Pauline Hillier m’a transporté, révolté, indigné et touché par son témoignage. Le féminisme est vital, parfois dangereux, doux comme il peut être agressif mais surtout, il est le fruit d’une force, si belle et commune à nous tou.te.s. Merci.

[Laurence Zimmermann · Rating 5 out of 5]

Magnifique et bouleversant témoignage de cette activiste française arrêtée à Tunis après avoir manifestée son soutien à une jeune tunisienne...Jugée et incarcérée à la prison pour femmes : " la Manouba" dans le pavillon D ( le moins pire de tous) aux côtés 27 autres co-détenues.
On y découvre l'horreur de l'enfermement, la crasse, les humiliations permanentes, le régime patriarcat à son paroxysme ; des femmes jugées et condamnées pour meurtre, vols, prostitution ou pour le simple fait d'exister...
Mais c'est aussi et surtout un magnifique hommage à toutes celles qui refusent de se taire. La Cabrane, Hafida, Fazia, la fuite, Samira et la vieille Boutheina. Je pense à elles et toutes les autres en refermant ce livre.
Autant j'ai détesté les matonnes, la directrice et les juges et ai été effaré par cette déshumanisation et ce non-droit. Autant de ce roman, m'a touché par la force de l'amitié et la solidarité qui s'en dégagent. Une bulle d'espoir là où règne les cafards et la maladie.
Les petites magouilles pour survivre et le partage. Les sourires et les mains tendues.
Je suis la première à fuir les romans dits " féministes" pour tout ce qu'ils engendrent souvent comme excès. Mais ce roman fera exception. Parce que ces femmes se doivent d'être cette exception. Elles sont des témoins à qui l'auteur a donné la parole. Elles qui n'ont même plus le droit de porter un nom.
A lire....

[Milie_Baker · Rating 5 out of 5]

Un récit autobiographique d'une très grande puissance !
Attirée par la présentation du livre de l'autrice lors d'une émission de la grande librairie, "Les contemplées" est une sacrée claque.
Pauline Hillier raconte son séjour en prison, 1 mois, à Tunis.
Une prison pour femme, des détenues emprisonnées pour des bonnes - mais aussi et beaucoup - pour des motifs très légers.
Aux côtés de ses femmes farouches, qui ne se laissent pas détruire par le système carcéral et la puissance qu'ont les hommes sur elles, la jeune française va trouver une famille, de l'aide, une petite porte de secours.

On sent à travers ses lignes, tout le respect et une grande affection qu'elle a encore pour elles. Ce livre est un hommage à celles qui l'ont accompagnée, aidée et changée. Car même si cet événement a été douloureux et traumatisant sous bien des manières, il a permis à l'autrice de changer sa manière de voir et d'appréhender le monde qui l'entoure.

"Les contemplées", un livre à lire.

[Marguerite DesPalmiers · Rating 3 out of 5]

Est-ce que j’ai aimé le roman autobiographique Les contemplées ? Dans l’édition numérique Kobo que j’ai lue, seul le numéro ISBN paraît quand on accède à la Table des matières. Il est inscrit aussi au haut de chaque page en lieu de titre de chapitre, ce qui m’a parfois rendu difficile non seulement le retour à la dernière page lue, mais aussi à tout point de repère. Malgré tout, le style étant simple et fluide, j’ai ressenti peu de frustration devant les grands blocs d’écriture sans titres et sans coupures. C’était assurément moins agréable pour les yeux, mais n’est-ce pas là exactement un des plus forts sentiments que l’auteure a voulu nous transmettre de son expérience carcérale : les grands blocs de temps tous pareils, le manque de lumière et de points de repère ? Oui, j’ai aimé le témoignage de Pauline Hillier, mais elle ne m’a pas conquise.

[Lucille Fradin · Rating 3 out of 5]

Bel ouvrage, sans pour autant être un coup de cœur. On se laisse emporter par le récit de l’auteure incarcérée en Tunisie dans une prison pour femme, on vit au gré de ses découvertes, rencontres, peurs et humiliations. Roman lumineux bien que l’enfermement soit omniprésent et pesant, où la sororité est indispensable à la survie.

« L’étrange sensation de ne pas s’appartenir. D’appartenir aux autres, de satisfaire leurs égos, leur envie, leurs ambitions, leurs rêves et d’être l’esclave de cette vie »
« De la même manière qu’il y a ici des grilles derrière des grilles, il y a des règles derrière des règles. La moindre petite prise de liberté ou initiative peut faire tomber une remontrance sous forme de conseil à première vue amical mais pourtant péremptoire »
« Quelle bonne nouvelle peut-on bien apporter à une femme condamner à perpétuité ? »
« J’irai à l’échafaud d’accord, mais dans la dignité. Telle une Olympe de Gouge en pyjama »
« Toutes mes visions, du bien, du mal, de la justice, de la morale sont remises en question »

[SAM · Rating 3 out of 5]

Un autre roman de la sélection du prix Cezam 2024 vers lequel je ne serai pas allé naturellement.
Même si le sujet ne m'attirait pas (la narratrice incarcéré dans une prison pour femmes en Tunisie), l'auteur dresse un récit surprenant car au milieu d'un environnement hostile, on est surpris de voir autant d'humanité.
Certaines sont condamnées pour des fautes lourdes, d'autres pour des motifs bien plus futiles, et elles cohabitent dans des cellules où elles sont entre 20 et 30 et où "tout semble être fait pour les rappeler à leur condition inéluctable d'objets serviles aux mains d'hommes tout- puissant".
Pauline Hillier dénonce en effet le patriarcat qui a conduit ces femmes en prison. C'est le message principal de ce livre dont la forme (absence de paragraphes et succession de phrases courtes) ne facilite pas forcément la lecture, mais heureusement, le récit ne dépasse pas 180 pages.

[Lucie · Rating 5 out of 5]

De la poésie dans les mots. De la tendresse, de la douceur, de l'hommage, de l'écoute dans les voix qui nous reviennent. Réveiller les fantômes, rendre compte dans sa totalité, sa fragilité. Donner voix, donner corps, encore.

Pauline Hillier, combattante, militante, au cœur de l'essence même, du vrai, du sensible. Livre libre à présent. Parcelle de ciel sur toutes ces vies brisées.

Quel est le mal, quel est le bien ? Plus rien ne vaut à présent.
Fleur d'oranger, lignes de main, chemise à fleur, détails de vie, pourtant si évocateurs. Créateurs.

Parcours de femmes. Primordial.

[Diyae Charif Chefchaouni · Rating 5 out of 5]

Très belle lecture !

J’ai été tout de suite happée par ce roman « autobiographique » (j’utilise des guillemets car l’autrice précise qu’une part de fiction est venue compléter ses souvenirs) !

J’ai adoré la plume de l’actrice : l’écriture est rythmée et sans pathos malgré des histoires parfois difficiles.

Très émouvant entre la colère contre la violence patriarcale et la sororité entre les détenues, je recommande à 100%

[Eliane · Rating 5 out of 5]

Dans ce roman empli d'humanité et de sororité Pauline Hillier s'inspire de son emprisonnement en Tunisie (elle manifestait pour la libération d'une militante tunisienne) elle raconte les conditions de détention, le mépris, l'insalubrité et surtout la vie des femmes codéténues, ces victimes d'injustice et de violence qui l'ont aidé à survivre, avec qui elle a créé des liens très forts, elle raconte leur histoire et veut qu'elles ne soient pas oubliées.

[Lou · Rating 3 out of 5]

globalement ça avait tout pour me plaire, des histoires de meufs, la Tunisie, le féminisme, le côté autobiographique, bref c'était nickel
en vrai c'était cool et hyper intéressant (le monde carcéral ça va pas du tout par contre) MAIS j'ai pas adoré le style et ça m'a un peu bloquée... il vaut quand même le détour mais c'est pas dans mon top 3 de l'année