Le jour se lève sur Griffintown après le temps de survivance, les mois de neige et de dormance. Hommes et chevaux reprennent le chemin de l’écurie. L’hiver a eu raison de quelques-uns. Certains, comme John, reprennent le collier comme on renoue avec une mauvaise habitude. Pour d’autres, qui traînent plusieurs vies derrière eux, il s’agit souvent du cabaret de la dernière chance. Marie, la Rose au cou cassé, cherche quant à elle un boulot qui la rapprochera des chevaux. Elle ignore ce que lui réserve l’été, le dernier de Griffintown. Car tandis qu’une procession de désespérés défile vers le Far Ouest à la recherche d’une maigre pitance, la Mouche ourdit sa vengeance. Histoire de meurtre, d’amour et d’envie dans un décor où tous les coups sont permis, Griffintown expose au grand jour l’intimité des cochers du Vieux-Montréal, ces cow-boys dans la ville. Un détournement habile, porté par une langue sensible et rude, du western spaghetti sauce urbaine.
J’aurais aimé embarquer davantage dans cet univers où le cheval est au cœur du livre. L’aspect atmosphérique ne fonctionnait pas énormément avec moi. Tous les détails sur les types de chevaux, les soins et les blessures étaient sans image pour moi. Donc c’était très flou compte tenu de ma non connaissance sur le sujet.
J’ai apprécié que l’on découvre au fur et à mesure les histoires de chaque personnage. Malheureusement il y en avait vraiment beaucoup donc je finissais pas tous les mélanger.
L’enquête était plus ou moins poignante. Les passages que j’ai préféré étaient ceux avec Marie.
Definitivamente este libro es uno de los peores que he leído este año. Me prometieron romance y de romance hay poco y es más atracción sexual. Me prometieron algo estilo policiaco... nada más lejos de la realidad el misterio del crimen está mal planteado, mal desarrollado y mal planteado. Me daba absolutamente igual. El libro tiene muchos personajes y muchas historias con los que no empatizas y no te llevan a nada. Además entre los apodos, los caballos y tal yo sigo sin aclararme quien es quien. De novela western también tiene muy poco. La traducción también está mal hecha y me sacaba de la historia con frases enrevesadas de más que en francés supongo que tendrán sentido pero en español no. Siento que la historia no lleva a ninguna parte. Me arrepiento de haber comprado este libro. Por decir algo bueno el final me sorprendió un poco, pero tampoco fue el gran final que me prometieron las reseñas.
The magic in this story will tear open your heart. With luminous strokes, the author gives free rein to her poetic sensibility in painting the ragged emotional canvas--a community of drivers and their carriage [caleche] horses--that enlivens the Griffintown neighborhood stable which, in 2016, the year of the book's English translation, represents the rapidly declining caleche industry of Old Montreal. Self-imagined as urban cowboys, the drivers share a love for their horses that informs and binds their small community. Juxtaposed, is the coldness of the almighty dollar that informs the greed of local condo developers, enthralled and eager to raze and build. A bittersweet tale with aplomb, bite and heart.
Une lecture lente, un peu confuse mais globalement intéressante... avec une fin garochée. De quoi alimenter 3h de discussion dans mon club de lecture hier soir. ;-)
Se déroulant dans une sorte de Far West moderne (le quartier du Vieux-Montréal) et dans le monde des cochers, l’intrigue et les personnages attachants de ce roman, seront vous surprendre !
Marie Hélène Poitras signe ici un roman au style unique et complètement assumé ! Véritable western moderne, où meurtres, règlements de compte, intrigues et ténacité sont au rendez-vous ! Ça sent le cheval, la merde et la sueur… et je ne parle pas des animaux domestiqués, ici !
Ne vous empêchez pas de savourer ce délicieux moment de bonheur, à la lecture de ce roman déroutant ! Une jeune auteure à découvrir et surtout, à suivre !
Tel un roman de Fred Vargas, Griffintown, nous plonge dans une micro société ou le temps semble s’être arrêté et la marge se retrouve pour faire communauté avec ses propres règles la protégeant de l’agression du monde moderne refusant de leur faire une place. Déclassé, paumé,… c’est au cœur d’une marge que ce roman nous emmène. Celle à laquelle on s’intéresse trop peu souvent si ce n’est lorsqu’elle fini par gêné et qu’il faut la disperseé au mépris des fragiles équilibres qui se sont construit. Contrairement à un Fred Vargas pas de policier mais bien une enquête dans une forme de micro far west en plein Montréal !
En refermant le livre comme une envie de voyager de retourner à Montréal et de se balader dans Griffintown !
Une découverte. La dernière fois que j'ai passé par Griffintown, c’était en 2022, je n'ai pas reconnu le quartier. Quand j’étais gamin, un grand parti de Griffintown a été rase pour construire l'autoroute Bonaventure ainsi que l'autostade. C’était un coin oublie. Marie-Helene Poitras la ramener à la vie, vue par les yeux des cochers. Je fréquentais un parti du vieux à l’époque avec mon père qui achetait des harnais pour ses chevaux chez Hector Lamontagne, rue St-Paul. Griffintown m'a donné le cadeau des souvenirs oublies avec une bonne dose de passion dans le mix. J'ai trouvé ce bouquin dans le bibliothèque de l'Alliance Française de Johannesbourg - tout est possible!
Wow! Je n’avais encore jamais rien lu de tel! L’ambiance lourde et palpable d’un western moderne a été réalisée avec brio. Les pages se sont lues à rythme effréné grâce à des mots, des phrases, des figures de style si bien maîtrisée et fluides. L’âpreté de la langue transmettait à merveille la dureté du travail des cochers/cowboys qu’il font parce qu’ils n’ont rien d’autre. Je me suis attachée à eux, car ils avaient une profondeur sous leurs airs rudes et rustres, et je me suis attachée aux chevaux, ces bêtes si nobles au destin précipité et connu d’avance…
Pourquoi ce livre n’a pas encore été transposé au grand écran? C’est un chef d’œuvre!
J’ai eu beaucoup de mal à m’engager dans ce livre surtout le premier chapitre. La façon d’écrire est probablement la raison de mon décrochage. J’aime beaucoup les meurtres mystères, mais celui-ci avait trop de personnages qu’on essaye de se souvenir du nom. La progression du livre est un peu trop lente et la façon que ça été écrit pour avoir les origines de certains personnages n’étaient pas totalement organique c’est comme si ça brisait en quelque sorte l’univers du livre.
Le voy a dar dos estrellas porque tiene un mensaje importante pero sinceramente… este libro se ha sentido como un sueño febril. Párrafos de literalmente dos líneas, nula profundización, te vende una sinopsis que no tiene ABSOLUTAMENTE NADA que ver con la historia… entendí todo y a la vez no entendí nada
J'étais sceptique au début, mais finalement, j'ai été charmée! Récit intéressant, un peu trop appuyé par bouts. Étrangement d'actualité en plus, avec l'interdiction des calèches à Montréal... J'aurais aimé connaître la réaction des personnages!
Very well written (in translation) and easy read. This short novel was interesting, although it did follow a predictable track. The specific ending was not necessarily expected but certainly one of this character would have been expected. Nevertheless, I enjoyed this read.
J'ai aimé la proposition (un métier sur le déclin, le monde des cochers et des calèches, donnant une ambiance de Far Ouest) mais je n'ai malheureusement pas accroché sur l'histoire et ses personnages.
Ce livre est une belle escapade dans un monde qui n’existe plus, celui des calèches touristiques montréalaises. Il y a trop de personnages et le rythme est confus, mais l’histoire est dépaysante et attachante.
Un véritable plaisir que ce western anachronique et parfaitement campé en plein Montréal moderne! Original, bien ficelé, bien écrit, à offrir autant aux fans de John Wayne qu'à ceux de Paul Auster!
A slim, engaging novel set in the gritty world of Montreal's horse-drawn carriage drivers - Poitras's poetic style works surprisingly well in a story with a lot of traditional Western tropes (a community that makes its own laws; an ensemble of men fighting the ghosts of their pasts; a masculine, violent world that's coming to an end; and lots and lots of horses), and she pulls off the neat trick of telling a story that moves quickly along while still giving herself room to lyrically linger on the unhappy pasts of her characters.
2,75. J'ai vu plusieurs lecteurs et critiques faire un parallèle entre Griffintown et un vieux Western spaghetti à la Clint Eastwood. Personnellement, je ne l'ai pas vu de cette façon. J'ai trouvé la prémisse intéressante. L'immersion dans le monde des calèches et des chevaux et l'inévitable urbanisation de cette zone du "Far Ouest" méritait certainement d'être racontée. Par contre j'ai trouvé l'intrigue un peu simple. Fait intéressant, il y a quelque chose de prophéique dans ce roman publié en 2012 puisque les terrains accueillant les écuries des cochers de Montréal ont été vendu à un gros constructeur ce mois-ci, en 2020! À lire si vous suivez les publications de l'auteur, qui parle beaucoup des mêmes thèmes dans son oeuvre et dont les recueils d'histoires semblent mettre la table pour Griffintown. MAlheureusement je ne les aies pas lu encore.
La plume de l'autrice est magnifique. On y apprend sur ce monde en parallèle qu'est celui des cochers du Vieux-Montréal, Le style est prosaïque, mais rythmé, sur fond de western urbain.
Une écriture souvent prétentieuse trempée dans une mélasse de romantisme bourgeois. Apparemment que c'est ce qu'aiment les gens qui encensent ce livre. J'imagine aussi qu'ils ne sont pas vraiment dérangés par l'inauthenticité du langage des personnages, ou par leur caractérisation paresseuse. Et les bribes semi-autobiographiques sont d'une suffisance qu'il vaut mieux ne pas trop s'y attarder...
Il est clair que l'auteure a du talent et un don pour l'imagerie poétique, mais de mon point de vue elle n'a pas démontré son aptitude à raconter une histoire intéressante ou simplement crédible et bien développée. J'aurais préféré qu'elle s'engage à fond dans le "réalisme magique" au lieu d'y mettre seulement un orteil. Parce que son truc est ni réaliste, ni magique.