« Jamais personne ne me retrouvera ici », m’avait dit Vadim en débarquant l’hiver dernier. Y ai-je cru moi-même durant toute cette année passée à ses côtés ? Une année à le regarder écrire dans la vieille bibliothèque aux larges baies vitrées tournées vers l’Orient. Pour qui écrivait-il ? Pour lui ? Pour elle ? Pour les pages arrachées de l’histoire du monde ? Pour que je puisse à mon tour raconter son histoire ?
Des plaines de l’URSS où il est né en passant par les plus grandes villes d’Europe, de la grâce de l’archipel de Bréhat jusqu’aux paysages sublimes de l’Himalaya, le destin de Vadim brasse aussi celui d’un XXᵉ siècle troublé. Le meurtre de son père et son don pour les échecs vont le conduire à la gloire et à l’exil, dans une quête éperdue, tandis que le mystérieux regard d’une femme l’amènera à découvrir les hautes lumières du Tibet, la vérité de la nature et le secret de son enfance. Un parcours initiatique qui nous emmène vers la plus bouleversante des réconciliations.
Éric de Kermel, né le 10 juin 1963 à Ajaccio, est un journaliste, auteur, éditeur français.
Il met ses mots au service d'une autre manière d’habiter la terre et porte une attention particulière à la relation entre les humains et le monde sauvage.
Un livre plus spirituel de ce que j'ai l'habitude.
J'ai beaucoup aimé apprendre notre personnage principale et voyagé avec lui. Le contexte historique et l'amour des échecs fil rouge de l'histoire. Toutefois j'ai eu du mal a me connecter au livre sur la partie du pèlerinage en Chine et au Tibet. Peut être un manque de connaissance ou de maturité de ma part pour ce livre.
Malgré cela le voyage qui transforme notre personnage et le récit était très agréable à découvrir.
Un peu développement personnel, une vibe de l'Alchimiste sur les bords, mais avec un petit twist unique. J'ai bien apprécié la lecture, surtout l'évocation des paysages bretons 🤍