Émotions, relations, boulot, loisirs… Vous dicter ce que vous devez faire de votre vie n’est pas suffisant, il faut en plus qu’on vous répète sans arrêt que vous vous y prenez n’importe comment. Toujours célibataire ? Vous n´êtes peut-être pas assez entreprenante… ou un peu trop. On vous a harcelée dans la rue ? Vous êtes sûrement trop avenante… ou pas assez (allez quoi, souriez !). Votre patron vous marche sur les pieds ? Vous êtes certainement trop douce… ou pas assez ambitieuse. Bienvenue dans « la rhétorique foireuse du patriarcat », le jeu de la vraie vie auquel personne ne gagne jamais ! Suivez le personnage d’Élodie et découvrez, saynète après saynète, comment se construisent les discours qui nous enferment dans de bien trop petites cases. Avec beaucoup d’ironie et de pédagogie, les deux autrices nous font prendre du recul sur des situations déjà vécues par la plupart d’entre nous et mettent en évidence les mécanismes tordus d’un système qu’il est grand temps de déboulonner.
Une chouette BD pour aborder avec beaucoup d'humour les injonctions contradictoires et les double-standards de la société patriarcale. J'ai aimé le dessin à la fois épuré et expressif, et les très nombreuses blagues.
J’ai pas aimé !! Il n’y a que les dessins que j’ai apprécié, bien que les personnages tout habillé en blanc et les transitions de chapitres m’ont perturbé au début. J’ai eu du mal à comprendre le fonctionnement de la BD. J’ai pas aimé parce que je la trouve lourde, indigeste dans sa façon d’exposer les choses. Ce qui la rend à mes yeux un peu incompréhensible et chiante à lire. Pi j’avais l’impression que c’était que des scènes de vie sans liens, juste Élodie le perso principal qui se balade de scène en scène pendant qu’on rencontre de nouveaux personnages qui sont sensés démontrer qu’avec le patriarcat on peut pas gagner. Ce qui est vrai, hein. La réthorique foireuse du trop ou pas assez c’est vrai. Mais j’ai pas aimé comment c’était exposé parce que c’était pas toujours clair + pas très agréable à lire. Donc non ça l’a pas fais pour moi, et c’est dommage. (Et je suis encore plus deg d’avoir acheter un livre que je n’ai pas aimer)