Au centre du roman, une chaussure abandonnée sur un toit parisien. Tous les personnages du livre fréquentent le même immeuble, à proximité des rails de la gare du Nord. On rencontrera un enfant rêveur, un cambrioleur amoureux, trois malfrats déjantés, un unijambiste, un présentateur vedette de la télévision soudain foudroyé par l'évidence de sa propre médiocrité, un chien mélancolique, un immigré sans papiers, une vieille excentrique, un artiste (très) contemporain, un narrateur au bord du suicide... et une chaussure pleine de ressources romanesques. L'imbrication des histoires les unes dans les autres à l'intérieur du roman permet à Vincent Delecroix d'aborder des registres très différents, du délire philosophique à la complainte élégiaque en passant par la satire de mœurs et par la peinture drolatique de la solitude – thème de prédilection de l'auteur.
Questo libro mi ha tenuta incollata alle pagine per tanto tempo, non c'è una particolare suspense eppure le storie sono descritte in maniera così ben articolata che ti fanno immergere completamente nella lettura. In generale le vicende sono piuttosto surrealistiche eppure vengono narrate facendotele sembrare del tutto normali. Mi è piaciuto particolarmente la caratterizzazione di ogni vicenda e dei suoi personaggi. Sembra un libro del tutto ironico eppure ti fa capire quanto più nascere da una cosa tanto futile come una scarpa sul tette.
Ein Schuh: Egal, in welcher Form, er verknüpft die unterschiedlichsten Menschen mit den unterschiedlichsten Geschichten in einem Arbeiterviertel in Paris. Doch von wem stammt er tatsächlich und wie ist dort hingekommen? Eine Frage, auf die Delecroix viele Antworten weiß und auch gibt.
Erzähl-/Schreibstil:
Man merkt sofort, dass Delecroix promovierter Soziologe und Philosoph ist, denn der wunderschöne Stil und die teilweise überraschende Erzählweise lässt den Leser träumen. Die Worte fließen dahin und man kommt wunderbar mit in der Welt der Sprache, die auch, wenn sie übersetzt ist, einen sofort in den Bann schlägt. Eine wunderbare Liebesgeschichte weiß Delecroix ebenso zu erzählen wie eine gescheiterte Existenz.
Meine Meinung:
Wunderbar mit ein paar Abstrichen, die sich leider in der teils verqueren Sprache bzw. den teilweise nicht nachvollziehbaren Gesprächen widerspiegeln.
Der Anfang war ein wunderbar fesselnder Augenblick und ich konnte gar nicht aufhören, mich tiefer in die Welt eines Schuhs (oder mehrere Schuhe?) einzulesen. Immer wieder überrascht Delecroix mit seinem Einfallsreichtum und seinen Gängen und Wendungen in den jeweiligen Geschichten, die sogar im Kontext stehen. Man erkennt die ein oder andere Figur aus den voherigen Geschichten wieder und ist sofort beseelt, dass man bekannte Gesichter trifft.
Diesen Roman kann man gar nicht mit Worten genug beschreiben. Selbst die anerkennendsten Wörter werden der Idee von Delecroix nicht gerecht - so wunderbar kann er mit Empfindungen und Zusammenhängen umgehen.
Fazit:
Einzigartig! Sowie mit der Geschichte als auch mit der Sprache und der Idee hat Delecroix ein einzigartig schönes Buch geschrieben, was in meinem Herzen bleibt!
Was könnte es mit einem Schuh auf einem Dach auf sich haben? Zehn Geschichten darum hat sich Vincent Delecroix, französischer Schriftsteller und Dozent für Philosophie, ausgedacht, teils komisch, teils tragisch, teils philosophierend, oder irgendwie alles zusammen. Dabei handelt es sich immer um dasselbe Dach und die Geschichten hängen an einzelnen Fäden zusammen. Das ist wichtig, denn, obwohl es sich um eine Art Kurzgeschichten handelt, sollte man doch eine nach der anderen lesen.
Schon die ersten beiden Kapitel hinterlassen einen zwiespältigen Eindruck, ist das eine um ein Mädchen, das einen Engel auf dem Dach entdeckt hat, doch sehr ruhig und etwas langatmig geschrieben während das andere um einen verschmähten Mann, der in die Wohnung seiner Ex einbricht, lockerer zu lesen und humorvoller ist. Doch dieser Zwiespalt verstärkt sich im Laufe des Buches, da gibt es Geschichten, schön flüssig zu lesen, spannend und sehr unterhaltsam, während philosophische Abhandlungen in anderen Geschichten langatmig sind, einen leicht abschweifen lassen und kein Ende zu nehmen scheinen.
Leichte Kost versus intellektuelle Philosophie? Mir scheint Der Schuh auf dem Dach nicht entschieden zu sein, leider, denn die unterhaltsame leichte Art auf der einen Seite lädt ein zur entspannenden Strandlektüre für "Normalleser", während der andere Teil zumindest bei mir, der sich nie groß mit Philosophie beschäftigt hat, mehr zum unangenehmen Durchhaltestoff wird. Schade eigentlich.
Un personnage par chapitre raconte son témoignage dans lequel la chaussure sur le toit joue un rôle différent, parfois anecdotique, parfois essentiel, souvent absurde. Et cette absurdité est d'autant plus flagrante lorsque le style est pompeux, risible, tels ces protagonistes à l'égo surdimensionné qui finissent par être oubliés les premiers.
Alors que cette vieille dame qui harcèle les pompiers à cause d'une galoche mal placée restera longtemps dans ma mémoire.
Bien entendu, il ne peut être question de chaussure sans faire référence au soulier le plus célébré de la littérature : celui de Cendrillon, que l'on retrouve dans une parodie de conte à la fin bien évidemment non heureuse. L'escarpin doré d'une belle inconnue est un peu comme l'illusion du grand amour : à laisser à leur place, dans la fiction (et non à exposer sur le manteau de la cheminée).
Le grand amour ressemble plutôt au Chant de l'attente, chapitre trois.
Ξέρετε που βρίσκονται τα διαμάντια; Στα εκπτωτικά ράφια των ηλεκτρονικών βιβλιοπωλείων. Μην προσπαθείτε να εντοπίσετε λάμψη, ψάξτε ότι πιο απλό και καθημερινό υπάρχει, όπως ένα παπούτσι πάνω σε μια στέγη. Παριζιάνικη ή μη. Γιατί? Επειδή πολύ απλά, ένα πολυκαιρισμένο, στραπατσαρισμένο, βρεγμένο, σκασμένο, παλιωμένο, ή και κομψό και λουστραρισμένο ακόμα, παπούτσι πάνω σε μια στέγη που χαζεύει τις ράγες των τρένων, μπορεί να είναι πολλά παραπάνω από ένα ενοχλητικό σκουπίδι....μπορεί να είναι μοναξιά, θλίψη, απομόνωση, στέρηση, νοσταλγία, καημός, εμμονή, αγάπη, ελπίδα, αναζήτηση, αφορμή, ευκαιρία....ναι ένα ξεχασμένο παπούτσι μπορεί να είναι όλα αυτά. Ψάξτε το, αξίζει!
Autour d'un thème parfaitement bizarre, des histoires elles aussi joyeusement ou moins joyeusement bizarres. C'est globalement rigolo, tour à tour tendre, triste, fou, avec une galerie de personnages à l'image des histoires, ça s'entrecroise de la manière la plus irréaliste possible, abordant l'air de rien des thèmes sérieux, mais avec peu de sérieux. Même si ça ne me laissera sans doute pas un grand souvenir impérissable, ça se lit très vite et très bien, c'est une bien agréable lecture!
J'aurais aimé mettre une étoile de plus en raison de quelques belles fulgurances, de passages tendres, caustiques ou touchants. Ils sont malheureusement contrebalancés par des longueurs, des pages où l'auteur est plus satisfait du texte que le lecteur... Une belle découverte quoi qu'il en soit, avec un point de départ et une construction originaux, et qui vaut le détour.
Vincent Delecroix prend comme point de départ de chaque nouvelle une chaussure sur le toit d’un immeuble parisien : à partir de ce motif, il développe toute une série de récits expliquant la présence insolite de cet objet à cet endroit ou dans lesquels cela joue un rôle important. Ainsi, cette chaussure va susciter une très belle rencontre entre une vieille dame et un jeune pompier, quoi qu’en pense le neveu de la première ; une discussion en équilibre entre Ulysse, Philoctète et le fils d’Achille ; le souvenir d’un amour perdu pour une adolescente ; celui d’un étrange cambriolage pour un autre ; et bien d’autres histoires. Celles-ci présentent différentes ambiances, tour à tour tendres, ironiques, cruelles, dramatiques ou humoristiques. L’une emprunte même le ton pompeux et prétentieux d’un discours d’artiste lors d’une exposition. C’est d’ailleurs dans cette nouvelle qu’est exposé le projet littéraire de l’auteur et l’intérêt que présente cette chaussure sur le toit. Ce qui est particulièrement intéressant dans ce recueil, ce sont les liens qui se tissent progressivement entre toutes ces nouvelles : certains personnages reviennent d’un texte à l’autre ou sont mentionnés, certains actes se croisent, de même que certains textes écrits par un personnage. Tous ces croisements créent en quelque sorte un roman, celui de quelques instants de vie des habitants d’un même immeuble.
Si j’ai apprécié la construction très réfléchie de ces nouvelles et de ce roman dans son ensemble, surtout lorsque les références se multiplient à la fin, je n’ai par contre guère accroché au style de l’auteur. Il se rapproche selon moi de l’oralité grâce à certaines répétitions et expressions destinées à un auditeur, afin de donner l’impression d’une conversation entre voisins de palier. Le procédé s’inscrit bien dans le projet, mais ne me plaît pas. Si ce style ne vous déplaît pas, je vous recommande ce livre difficilement catégorisable dans un seul genre et très bien construit.
Ein Schuh liegt einsam und verlassen auf einem Dach in Paris.
Und um diesen Schuh ranken sich zehn kleine Geschichten.Ganz unterschiedliche Menschen verknüpfen ihre Schicksale mit diesem Schuh, scheitern oder finden das große Glück, alles ist denkbar und möglich im Leben.
Spannend fand ich, in den meisten Geschichten Verknüpfungen zu anderen Episoden zu finden, mal ist die eine Person Hauptdarsteller, in der nächsten Geschichte nur Randfigur, aber alles spielt sich in diesem Mikrokosmos des Wohnblocks ab. Die Übersetzung aus dem Französischen ist sehr gelungen und der Stil flüssig , wenn auch manchmal etwas zu poetisch. Gut herausgearbeitet fand ich die Gefühle der Protagonisten, so dass ich mich mit der einen oder anderen Geschichte durchaus identifizieren konnte. Außerdem behandelt dieses Buch alle Facetten der Liebe: Glückliche, unerfüllte, platonische.... Witzig fand ich die Idee mit dem denkenden Hund,andere Geschichten fand ich eher unglaubwürdig oder langweilig.
Außerdem weiss ich auch jetzt noch nicht, ob es tatsächlich nur ein Schuh, also der Schuh war, oder viele verschiedene, die im Blickwinkel unterschiedlicher Menschen zu einem Schuh ( der Liebe) verschmelzen ? Schade dass der Autor keine Erklärung oder echte Auflösung bietet. ( Ist aber bestimmt Absicht ;) Ein perfektes Buch für zwischendurch, eine Fahrt in der Straßenbahn z.B. mit ähnlich vielen Stationen des Lebens, wie dieses Buch sie bietet. Ich habe es in einem Rutsch gelesen und fand es wundervoll.
Si le titre du nouveau roman de Vincent Delecroix, jeune romancier né en 1969, peut faire penser à Jean Giono et à son célèbre hussard, ne nous y trompons pas : l’ombre tutélaire à laquelle on songe une fois plongé dans ce délicieux ouvrage n’est autre que Georges Pérec, l’auteur de La Vie mode d’emploi. La contrainte liminaire, ici, consiste à construire un faisceau d’histoires autour d’un motif unique : une chaussure perdue sur un toit de Paris, près de la gare du Nord… Les protagonistes de ces histoires brillamment tissées, avec humour, mélancolie et subtilité, ont tous à voir avec cet immeuble, qu’ils y vivent ou qu’ils le fréquentent. Dans ce puzzle de vies imbriquées qui nous offre une sorte de coupe synchronique d’un endroit précis de la capitale, nous rencontrerons des êtres aussi différents qu’un présentateur télé, un cambrioleur, un artiste contemporain, un sans papier, un enfant et une vieille dame, d’autres encore… Autant de vies, autant de solitudes brillant au cœur d’une société atomisée, avec leurs histoires, leurs rêves et leur grandeur propre. Pendant ce temps, il y a la chaussure sur le toit...
Au centre du roman, une chaussure abandonnée sur un toit parisien. Tous les personnages du livre fréquentent le même immeuble, à proximité des rails de la gare du Nord.
On rencontrera un enfant rêveur, un cambrioleur amoureux, trois malfrats déjantés, un unijambiste, un présentateur vedette de la télévision soudain foudroyé par l'évidence de sa propre médiocrité, un chien mélancolique, un immigré sans papiers, une vieille excentrique, un artiste (très) contemporain, un narrateur au bord du suicide... et une chaussure pleine de ressources romanesques.
L'imbrication des histoires les unes dans les autres à l'intérieur du roman permet à Vincent Delecroix d'aborder des registres très différents, du délire philosophique à la complainte élégiaque en passant par la satire de mœurs et par la peinture drolatique de la solitude – thème de prédilection de l'auteur.
L'idea della scarpa sul tetto �� interessante. Ma alla fine non decolla per niente. Un intreccio davvero ben sviluppato, ma che si rivela inconcludente. Di solito scrivo delle recensioni decisamente pi�� appassionate, ma gli stimoli da questo libro sono stati cos�� pochi da non darmi neanche la forza di scrivere una recensione decente!
Una scarpa sul tetto del palazzo di fronte. Dieci microcosmi, dieci versioni dei fatti, dieci solitudini. Dieci personaggi che, grazie a una storia da raccontare e raccontarsi, possono sentirsi meno soli. Il libro è originale, scorrevole, ho trovato lo stile narrativo insolito e piacevolmente leggero. Delecroix mi fa sorridere e mi fa pensare.