En 1984, Vladimir est convoqué dans les bureaux de la police soviétique pour une banale affaire de marché noir. Il pensait en ressortir quelques minutes plus tard, son amende acquittée, mais c'était compter sans les mystérieuses méthodes du KGB. Quelques années plus tard, cette affaire qu'il croit derrière lui le rattrape de façon inattendue, bouleversant sa vie à jamais.Vladimir n'est pourtant pas au bout de ses surprises. En 2018, il est contacté par un certain David Kapovitch, New-Yorkais d'origine russe. La ressemblance entre les deux hommes est troublante. Pourraient-ils avoir un lien de parenté ? Leurs destins vont en tout cas se mêler, pour le meilleur comme pour le pire.Empruntant aux codes du thriller, Le numéro un tend un redoutable miroir à la société russe contemporaine qui n'a rien à envier à celle de l'ère soviétique. Le nouveau roman de Mikhaïl Chevelev mêle enquête politique et interrogation sur la filiation, tenant en haleine jusqu'à la toute dernière page.
J'avais trouvé très fort le premier roman de l'auteur. je m'attendais à aussi bien, j'ai été déçue. D'abord parce que je ne me suis pas attachée aux personnages : ni le père, ni le fils. Ensuite parce que j'ai trouvé le récit un peu nébuleux et bancal dès le début. Mais je n'ai pas boudé mon plaisir et apprécié ce roman haletant : comment père et fils vont-ils s'en sortir ? L'auteur lève une partie du voile sur les fortunes faites à la chute du communisme en ex-URSS. Argent qui a rempli également les caisses américaines et anglaises.
L’histoire se déroule en Russie entre les années 1990 (privatisation sauvage de l’économie ex-soviétique) et l’année 2018, à Moscou mais aussi à NewYork. Lors de la chute de l’URSS, la corruption est omniprésente et place des pièges qui vont se refermer sur leurs victimes plusieurs années après. Les services secrets ont pris le pays sous leur contrôle.
Esprit thriller , espionnage mais en réalité un docu fiction qui dépeint à merveille la société russe. C'es passionnant, instructif. Bien documenté. critique suit