Némo rédige un journal où elle colle des étoiles trouvées par terre et des poèmes kitsch fabriqués avec des découpes de vieux Harlequin. Elle s’y adresse à sa défunte amie Barbara dont Némo a adopté les trois marmots. Elle lui parle d'eux, de sa maternité amateur et de ses dérapes extraconjugales avec un sulfureux collègue surnommé «Brossard».
Quand la mort avale toute la lumière, possible qu’Éros déboule de nulle part (même d’un aréna à Verdun) pour proclamer force de vie.
Les années ont passé depuis le décès de Barbara, la meilleure amie de Némo. Bien que plusieurs choses ont changé depuis, le vide qu’elle ressent ne s’est jamais remplie. Elle se sent seule et dépassée par la vie de famille. Pour surmonter sa solitude, elle décide de tenir un journal dans lequel elle s’adresse directement à Barbara. Elle lui parle de ses trois enfants, de leur quotidien en montagne russe, de sa maternité qu’elle tente toujours d’apprivoiser et de sa relation extraconjugale avec Brossard, son collègue de travail.
« Tu l’as toujours su, toi que la vie est toff pis qu’on a besoin d’histoires pour se sentir exister. »
J’ai été touché par la force de l’amitié entre Barbara et Némo. Tous les passages qui les concerne étaient mes préférés. Ça me faisait penser à ma meilleure amie. Je les lisais en m’imaginant que ça pourrait être sa nouvelle vie si jamais il m’arrivait quelque chose. Au point où je lui ai écrit pour lui mentionner. Ça me brisait le coeur. Mais en même temps, ça me réconfortait. J’en aurais pris beaucoup plus de leur amitié. Plus de leurs souvenirs, de leurs moments partagés et de leurs anecdotes. Y’en avait pas assez.
J’aurais aimé que l’autrice parle davantage de Némo et de son nouveau rôle de maman. Elle adopte quand même les trois enfants de sa meilleure amie. C’est énorme ! Mais quelle preuve d’amour pour ces enfants là et pour son amie. Ça aurait mérité plus de pages ça aussi.
Et je vais t’avouer que j’ai pas trippé sur la relation de Némo et Brossard. Ça m’a un peu fait décrocher de ma lecture. Elle prend beaucoup de place dans l’histoire pour pas grand chose. J’ai trouvé leurs échanges et leurs rencontres immatures. Je peux comprendre la solitude que Némo ressent, son besoin de se retrouver et d’être à nouveau désiré mais c’était exaspérant. Au moins, ça lui aura ouvert les yeux sur sa vie familiale pas si chaotique que ça et sur l’amour qu’elle porte à son chum.
Ça donne un avis assez mitigé hein ?
Un livre sur la force qui peut découler d’une amitié sincère et sur le besoin de se retrouver.
Une belle découverte. ✨
Gros faible pour les coupures de romans d’amour. ❤️
J'adore l'écriture d'Amélie Dumoulin ! J'aurais aimé en lire tellement plus sur la vie de mère adoptive des enfants de la meilleure amie du personnage mais, malheureusement, l'histoire d'amour ne m'a pas du tout interpellée et elle prend la majorité de la place dans ce roman. Je lirai tout de même les prochaines oeuvres de l'autrice comme j'ai adoré ses romans précédents !
Suite au décès subit de sa meilleure amie Barbara, Némo devient mère du jour au lendemain en adoptant les enfants de la défunte. Six ans plus tard, armée d’un crayon et de « Barbara-cahier », Némo couche sur papier ses états d’âme, ses angoisses, ses peurs comme si elle discutait avec Barbara. Lorsqu’elle développe une relation particulière avec un collègue et que celle-ci dérape, « Barbara-cahier » reste présente pour recueillir les confidences et les miettes de cœur de Némo. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ La première portion du roman m’a énormément chaviré. Je dois avouer que m’imaginer perdre ma meilleure amie et devenir responsable de sa progéniture m’a mis le cœur mou en p’tit moton et les larmes aux yeux. J’ai adoré tous les passages où Némo ressassait le passé avec Barbara et racontait le présent des enfants. Ça m’a touché et mis à l’envers. J’en aurais pris tellement plus de ses petits passages. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ La deuxième portion où le fameux « Brossard » est présent m’a découragée et fâchée. J’ai détesté cet homme et son manque de considération et de respect envers Némo. Je lui aurais bien donné 2-3 coups de sacoche. Avec le recul, je ne peux qu’être empathique envers Némo qui, à ce moment, se cherchait et tentait de se retrouver en tant que femme, seulement pas à la bonne place. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ C’était un beau roman. J’ai beaucoup aimé y plonger bien qu’il ne m’ait pas duré assez longtemps.
Même si le résumé ne m’avait pas attirée au départ, je dois dire que j’ai ADORÉ ce livre qui se lit d’une traite. Le ton est complètement hilarent en plus d’être authentique, puis l’écriture est fluide, contemporaine et belle. L’histoire extraconjugale - bien que banale, l’autrice le mentionne d’ailleurs à un moment: «combien sommes-nous à qui c’est arrivé?»-est racontée de manière fascinante, avec toute l’autodérision nécessaire. Le roman aborde également les thèmes de la mort et du deuil avec finesse. Que le personnage principal ait choisi d’adopter les trois enfants de sa meilleure amie décédée et qu’elle lui en parle à travers son journal intime, rend le tout, bien évidemment, très touchant.
Original, sensible, authentique. Ce livre m'a mise à l'envers. Amélie utilise un style littéraire familier, nous donnant l'impression que c'est notre meilleure amie qui nous raconte l'histoire, franche et crue.
Ghislaine, la narratrice, hérite des enfants de sa meilleure amie, Barbara, décédée dans un accident de voiture. Elle lui écrit dans un cahier où elle colle des étoiles et des mots découpés de livres Harlequin pour en faire des poèmes. Son cahier est son moyen de garder contact avec son amie disparue. Elle lui raconte son quotidien, sa romance fictive par textos avec un collègue et les difficultés de son nouveau rôle de mère. Sa narration est comique et vraie. On ne peut que s'attacher et se reconnaître en elle.
C’est l’histoire déroutante à souhait de Nemo, une femme dans la fin trentaine. Elle écrit dans un petit cahier à sa meilleure amie, Barbara, fauchée trop jeune en lui laissant, à elle et à son conjoint universitaire et anglophone, le soin de ses trois enfants, elle qui était la tata cool et désinvolte jusqu’ici. Entre son quotidien de maman en apprentissage et sa relation extraconjugale virtuelle avec un collègue surnommé Brossard, la rhétorique sulfureuse des Harlequin qu’elle découpe pour en faire des poèmes se glisse, pour rendre le tout encore plus spécial.
2.5? Jaime tellement l’idée de ce roman et il y a beaucoup de passages que j’ai adoré mais l’écriture pis le roman dans son ensemble m’ont vraiment pas épatés
Ouin, j'aurais vraiment, vraiment aimé adorer ce roman, mais je peux juste pas. Il focusse tellement sur la mauvaise affaire. Mes bouts préférés étaient ceux du struggle de devenir la mère soudainement de trois enfants tout en portant le deuil de sa meilleure amie, de les élever sans effacer. C'était beau, on sentait la confusion pis le désir d'aimer. L'histoire d'amour, amour entre grosses parenthèses, était plate. Trop longue. Redondante. T'as envie de dire ressaisis-toi fille, t'as 3 gamins à la maison.
Je me suis rendue compte à la page 40 que je l’avais déjà lu. La première fois ne m’avait pas tant marquée faut croire mais là…
J’ai pris à peu près 10 photos de passages qui m’ont soit émue, chamboulés ou fait rêver de répliquer à quelqu’un. J’aimerais que Nemo soit ma chum. Un portrait ben trop grinçant de ptites mères inquiètes un peu trouées qui font ce qui peuvent pour gérer toute leur vie. C’est doux, drôle, grinçant et triste. J’ai toute aimé. Toute.