Dix petites filles dans dix stations en orbite autour de la Lune, derniers espoirs de l’humanité morte sur une Terre empoisonnée. À l’instar d’un classique de la SF spatiale, tout commence comme une renaissance triomphante du projet humain, mais au final, rien ne se passe comme prévu. Parce que l’une d’elles rêve d’arpenter les planètes, qu’elle est le souffre-douleur des autres, et surtout parce qu’elle est moins intelligente (4,2 seulement sur l’échelle de Breuil-Rostocka alors que les autres sont 4,5 ou 4,6). Ainsi, pour se faire accepter de ses condisciples, elle relève un défi stupide et découvre ce qu’on leur cache : leur destin de mères de la future humanité, sur la Lune terraformée, où elles passeront toute leur existence. « Adieu Mars et conquête des planètes ! » On n’envoie pas une gamine enceinte à travers l’espace criblé de radiations cosmiques… Alors elle voit rouge. Mais comment agir depuis sa boîte de conserve, seule au milieu du vide ? Où peut-elle aller quand la Terre irradie de poison ? Qui rallier à sa cause ? Seule contre l’univers entier… Tant pis ! Aussi enragée que touchante, elle ira jusqu’au bout. Ce premier roman prend à rebours les fictions de la conquête spatiale, de la fabrication de l’élite, et joue avec la question du libre arbitre : l’individu disposant de son corps et de sa vie face à la survie de sa propre espèce. Valons-nous plus que la somme de nos gènes ?
C'est difficile pour moi de noter ce roman car je l'ai trouvé excellent, original, une plume magnifique, des idées intéressantes, mais malheureusement mon expérience de lecture a été assez mitigée. Objectivement je lui mettrais 5 étoiles sans problème mais j'évaluerais mon expérience de lecture à 2 ? 2,5 / 3 ?
Je vais couper la poire en deux et mettre 4 étoiles !
Dans ce roman court mais puissant de SF, l'humanité s'est auto-détruite et la Terre avec elle. Pour faire perdurer la race humaine, on a crée en laboratoire dix petites filles génétiquement modifiées. Leur mission : réparer les stations orbitales sur la Lune, et les repeupler.
On suit une de ses fillettes, son quotidien dans l'espace, ses responsabilités et les heures de cours en réalité virtuelles. Durant ses heures de classes les 10 fillettes sont réunies et c'est l'occasion de se jauger les unes les autres. Certaines ont pris l'ascendant sur les autres. Elles ont crée une hiérarchie dont notre héroïne souffre beaucoup car elle se trouve tout en bas. Les autres se moquent de son intelligence inférieure.
C'est à partir de là que notre héroïne va se révolter. D'abord par colère, frustration enfantine, mais cette révolte va grandir et se solidifier. Elle va découvrir des choses sur la réalité de leur mission qui vont la bouleverser.
Un roman qui parle de conditionnement et d'éducation. Qui parle aussi de la liberté de disposer de son propre corps, de sa vie. Un roman d'apprentissage et de révolte extrêmement touchant.
L'héroïne est touchante avec ses rêves d'aventures et de gloire. Le contraste entre ses caractères enfantins et son intelligence surdéveloppée est très intéressant (et créer beaucoup de malaise aussi).
La plume de Claire Garand est magnifique, pleines d'images de l'espace lointain, très immersive.
Mais personnellement j'ai trop souvent été en rentrait. L'originalité du roman m'a déstabilisée et j'ai eu du mal à rentrer totalement dedans.
Et ce qui devait arriver, arriva... Déception ! Les thèmes avaient tout pour me plaire, mais le côté parfois nébuleux de l'écriture ainsi que les personnages auxquelles il est difficile de s'attacher, ne m'ont pas permis d'apprécier ma lecture. Prix Verlanger et prix Rosny Ainé ??? Ah bon ??? 😵💫🫣🫢🫡 Si le texte n'était parfois pas si nébuleux ça serait un bon livre à proposer au collège sur le harcèlement scolaire. 👍
Paideia fera partie de ces romans qui marquent par la force de leur propos et l’intensité de leur narration. Il demande un petit effort le temps de trouver ses repères et se lit parfois le souffle court face à la violence et à l’exacerbation des sentiments de la narratrice, mais emporte sans faillir jusque’à un final fulgurant. C’est un puissant cri d’amour pour la liberté de choix.
Dans un futur très lointain où dix petites filles sont le dernier espoir de survie de l'espèce humaine, pouvons-nous les forcer à enfanter et les priver de leurs rêves ?
L'écriture est très plaisante, j'ai eu du mal à lâcher ce livre !
C’est terrible à dire mais je suis soulagée de l’avoir fini alors que j’aurais vraiment aimé aimer. Beaucoup trop de termes techniques/scientifiques (il y a littéralement des pages entières que j’ai pas compris et devoir googler la moitié des mots c pas très agréable) au détriment des éléments sociologiques, politiques ou historiques qu’il aurait été à mon sens beaucoup plus intéressant de développer. Cependant l’histoire est intéressante, parfois émouvante, le message important, il y a quand même pas mal de choses chouettes mais c’était presque une lecture pénible. Vraiment dommage !
Nouvelle lecture pour le Prix des Lecteurs Livre de Poche Imaginaire et… on frôle le 5 étoiles ! ⭐⭐⭐⭐✨
Je ne sais pas exactement ce qu'il m’a manqué pour atteindre le coup de cœur, peut-être un peu plus de clarté ou un style moins chargé par moments. Mais au final, j’ai été captivé.e !
Et pourtant, je partais perdant.e : les autres membres du jury n’ont pas été convaincu.es… 🤷♀️ Mais dès les premières pages, j’ai été happé.e par cette histoire fascinante : une des 12 dernières humaines en orbite autour de la Lune, en attente de coloniser un nouveau monde pour sauver notre espèce. Elle est la moins intelligente d'entre toutes, mais la plus ambitieuse. 🌙✨
Un récit poignant d’enfance et de rêve d’exploration, avec un message fort sur la liberté et l’indépendance. 💭🔭
💡 Moi qui ne suis pas du tout à l’aise avec la SF spatiale portée sur la technologie, j’avais peur d’être largué.e… et pourtant, Claire Garand m’a prise par la main (ou plutôt fait flotter en apesanteur) dans son bel univers 👩🚀 Un huis clos réussi ! 📖
Abandon à la page 107 Malheureusement je n'ai pas du tout accroché au style de l'autrice... j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de mots pour, il semblerait, ne pas dire grand chose. Dès le début, j'ai eu du mal car je comprenais rien mais j'ai voulu forcer un peu, me disant que ce serait peut-être mieux une fois que l'intrigue avancerait. Mais non. Dommage!
Une lecture en demi-teinte 🤔 J'ai adoré le thème abordé de la maternité forcée dans un contexte post-apo, qui posé énormément de questions morales et philosophiques. L'angle choisi par l'autrice et l'originalité de son écriture m'ont aussi plus, mais cette dernière était parfois trop nébuleuse pour pas grand-chose. Les personnages n'étaient pas du tout attachants, voire trop antipathiques, mais j'ai quand même été complètement prise par le récit. J'ai trouvé le dernier tiers beaucoup trop long, et la fin carrément fouillis.
Clairement Paideia est le genre de roman où quand j’ai lu le résumé, j’ai eu très envie de le découvrir. Malheureusement, la rencontre ne s’est pas faite. Pas parce que le titre n’a pas de qualité mais parce qu’il n’est pas fait pour moi, qu’il ne répond pas à mes attentes.
Claire Garand, que je découvre ici, a imaginé un univers où dix stations sont en orbite autour de la Lune avec chaque, à leur bord, une enfant, espoir de l’humanité pour porter des enfants et repleupler l’univers. Sauf que l’une d’elles ne partage pas ce désir et nous allons suivre cette dernière.
Je m’attendais à un récit féministe sur le poids du rôle qu’on donne aux femmes, sur l’enfantement, l’éducation. Je l’ai eu d’une certaine façon, mais le fait d’avoir comme personnage une enfant qui a à la fois une grande somme de connaissance et une immaturité énorme due à son âge, m’a énormément perturbée, pire m’a empêchée d’entrer dans l’histoire. Elle passe en effet son temps à réclamer sa mère, son père, à se faire chahuter par les filles des autres stations parce qu’elle est différente. C’est vraiment très long et pas des plus passionnant.
Je m’attendais également à voir comment elle allait se rebeller et faire preuve de cette envie, non pas de devenir une nouvelle mère pondeuse sur la Lune, mais de voyager et de voir plus loin. Alors oui, elle fait part de son désir et pas qu’une fois. Elle en parle souvent, longuement. Elle s’oppose aux autres, mais souvent cela en reste là et à la place nous avons le long long récit de son quotidien. Si on aime les récits de vie à bord, ce n’est pas inintéressant, loin de là. J’ai aimé son obsession enfantine pour les fluides corporels, notamment à touche de blague scato. Cela touchait au body horror, un thème que j’affectionne. Cependant cela ne fait pas tout.
Et c’est bien là le problème de ce roman pour moi, il a des idées mais ne parvient pas à les transformer. Oui, c’est intéressant de proposer un monde où des enfants »créés » par des couples désormais infertiles, vont à leur tour devenir des ventres sur patte et de le critiquer via cette héroïne rebelle qui ne veut pas être enfermé dans le rôle d’une mère pondeuse surtout à son jeune âge. Il y a des questionnements éthiques et moraux qui me parlent, notamment sur les enfants et les femmes. Oui, la dimension corporelle est intéressante à voir dans ce cadre de huis clos spatial, tout comme les désirs d’ailleurs de l’héroïne et le rejet qu’elle fait de la Lune, cet astre stérile. Mais tout cela a besoin d’un narratif, or il n’y en a pas. La narration est plate, fade. Il n’y a pas vraiment de rythme, très peu d’intrigue, à l’intérieur des chapitres, on a des »micro-chapitres » qui sautent un peu du coq à l’âne et on a que le point de vue de notre jeune héroïne qui se fait appeler 4,2 (par rapport à sa notation…). Cela manque de vie, d’incarnation.
J’avais envie d’aimer ce nouveau récit de SF culotté et original dans sa dimension réflexive, je ressors mitigée car la narration n’a pas suivi les idées. J’aime explorer de nouvelles choses mais j’aime aussi qu’on me raconte une histoire. L’originalité ne suffit pas, ce n’est qu’un support. Ici l’autrice n’a pas su combler le fossé…
Ce roman, raconté à la première personne par une narratrice anonyme, pose une question très simple : une femme doit-elle sacrifier ses rêves à l'exigence sociale de maternité ? On est certes dans un contexte particulier : la terre n'est plus habitable, et l'humanité se trouve réduite à dix stations spatiales abritant dix familles composées chacune d'un père, d'une mère, et d'une fille génétiquement modifiée pour enfanter facilement et rapidement beaucoup d'enfants, de quoi donc recréer une humanité. Seulement ça n'intéresse pas notre narratrice, qui rêve de voyages lointains et ne comprend pas pourquoi elle devrait se transformer en poule pondeuse, quand bien même le reste du groupe est convaincu que ça doit être son destin. Il est donc beaucoup question dans ce roman du corps des femmes (et d'une en particulier), et de ce qu'elle doit être prête à faire pour exercer son droit. Ce combat personnel est porté par une langue extrêmement poétique, qui n'hésite pas à travailler le français comme une matière pour en extraire le sens et la beauté. Ca ne marche pas forcément toujours très bien (deux ou trois passages m'ont paru un peu peu abscons), mais je dois saluer la force de cette ambition à décrire un monde très différent, très réduit, très technique avec une langue très poétique. Le roman est par ailleurs riche en rebondissements, puisque notre personnage principal (réputée comme la moins intelligente de ces filles OGM) fait des découvertes qui sont toutes bouleversantes. Il faut avoir le coeur assez bien accroché pour résister à ce tourbillon émotionnel (parce que chaque découverte la remet en question). En revanche, je crois que son dernier geste manque peut-être d'une forme d'équilibre : je ne suis pas sûr que les conclusions de cet acte soient nécessaire, même si ça aide à montrer à quel point l'enjeu nataliste est en fait une idéologie totalitaire. J'ai plutôt aimé ce roman, même si cette fin m'a plutôt déçu.
Après une guerre sélénite, 10 petites filles sont envoyées en orbite avec leur couple parentaux. L'une d'elle rêvant de devenir exploratrice spatiale, est la souffre douleur des autres, et alors qu'elle relève un défi, elle découvre qu'en réalité, leur destin est déjà scellé. Adieu Mars et autre planète, elles devront enfanter la future humanité qui s'installera sur la Lune. C'est à travers un décompte au fil des chapitre, jusqu'à leur installation que l'on va suivre les pérégrination de cette petite fille. On y découvre une réalité millimétrée, et étrange dans laquelle ces petites filles se piquent aux hormones afin d'accueillir jusqu'à 5 bébés dans leur ventre pour repeupler la lune. Mais notre exploratrice aussi téméraire qu'incertaine ne l'entend pas de cette oreille, et c'est au fil de ses doutes, de ses découverte et de sa ténacité qu'on en apprend un peu plus sur leur quotidien. J'ai trouvé intéressant les thème abordés, cette sensation de sortir du lot, d'être toujours un peu à côté et différente, ces réflexions morales entre participer au bien commun ou suivre son destin et son envie et pouvoir disposer de son corps comme on l'entend. L'écriture était parfois un peu pesante autant par le contexte et les relations entre les personnages, vraiment très violents voir gore par moment, que par le style. Cependant l'enjeux et le décompte jusqu'à l'alunissage tiennent en haleine et donnent envie d'en savoir plus sur la suite, va t'elle accepter son destin et remplir son rôle pour le bien de tous ou va t'elle céder à ses envies de liberté ?
Un projet de repeuplement de l’humanité pour le moins étrange : dix petites filles, génétiquement modifiées, dotées d’une intelligence exceptionnelle mais aussi d’une profonde puérilité, sont élevées dans des stations orbitales à proximité de la Lune et vouées à devenir mères porteuses. L’une d’elle, désireuse de faire son propre chemin, se révolte contre la destinée qui lui est imposée.
Et tout au long du récit, le décompte jusqu’à la descente sur la Lune...
Ce qui m'intéressait dans ce roman, c'est qu'il aborde notamment la notion de libre arbitre et du droit de disposer de son corps comme on l’entend. C’était toutefois long, avec beaucoup de violence gratuite (harcèlements, dénigrements, violences physiques) et des scènes parfois gores. Je n’ai pas trouvé l’héroïne particulièrement attachante. J’ai poursuivi ma lecture jusqu’au bout car j’étais tout de même intriguée par le dénouement, sans y trouver, néanmoins, la satisfaction que j’espérais.
L’écriture est originale, regorgeant d’expressions surprenantes, mais elle ne correspond pas tellement à mes goûts. À plusieurs reprises, je me suis retrouvée perdue dans des descriptions que je peinais à me représenter…
j'ai fini ce roman il y a une semaine et je n'arrive pas à mettre sur le papier ce que je ressens. Le début est intriguant. Une petite fille de 7 ans, mais qui n'a pas vraiment 7 ans, vit dans l'espace avec ses parents. Ce sont les faits. Mais ces faits minimisent tellement ce qu'est ce roman! Il traite à la fois du harcèlement scolaire, de ce qu'est l'amour dans une famille, des droits de la femme de disposer de son corps, des droits de chaque humain de CHOISIR. Mais à tout cela se heurte une autre pensée : le choix mais à quel prix ? Et si ce choix pouvait mettre en peril l'humanité? Et ensuite se heurte une nouvelle ligne de question : et la liberté individuelle? Ou s'arrete t elle? Est ce que le bien commun doit être plus fort que la liberté de chacun de suivre sa propre voix ? Je n'ai pas de réponse. mais ce roman m'a fait m'interroger sur tout cela. Et c'est fantastique. Merci.
Premier livre que je lis venant de cette maison d'édition et je suis déçu concernant le récit. Certes, l'autrice a fait passer plusieurs messages comme le contrôle du corps par autrui, la dénonciation du projet nataliste, la révolte et surtout l'éducation. Tout le long du récit, le personnage principale cherche des réponses tout en étant dénigrer à cause de son caractère, de ses idées et de son intelligence. Mais, sa résistance et son goût pour la liberté de choix lui ont permis de réfléchir sur son monde et son destin que les autres lui ont crée.
J’ai adoré l’histoire mais peu compris l’écriture.
Quatre virgule deux. Lélio bleu sans queue. L’expression parfaite des couples parentaux. L’impesanteur. Le caisson réparateur. Les mères de l’humanité. La Terre-Morte. Titi. La pitié de Philippine. Deux jours avant la descente. Mars. Mars qui sent le kevlar et le chou acide.
J’étais tentée mais j’ai trouve l’ensemble assez abscon, très ennuyeux et sans aucun intérêt. Toute cette violence entre des soit disant génies d’une puérilité incroyable, rien d’attachant là dedans. Quasi pas d’action réelle et beaucoup de bruit pour rien. Et ce n’est pas la fin qui peut sauver le reste. Ultra déçue.
Lecture difficile, les trente dernières pages ont étés lues en diagonale car je voulait en finir. L'ouvrage m'a laissé perplexe, j'y reconnais des qualités d'executions évidentes mais je n'en ressort pas convaincue pour autant.
Le style, est très beau et travaillé, l'autrice sait écrire et c'est indéniable. Les métaphores sont recherchés et nous ancre dans son atmosphère d'appesenteur. Mais je dirais même que c'est TROP recherché, elles empiètent trop souvent la compréhension du récit.
Deux exemples de phrases trop alambiqués que je n'ai eu aucune difficulté à trouver en piochant au hasard dans le texte : « Ou rebondissais-je contre les parfois d'un cône de lumière de Minkowski sans atteindre le point de jonction où le temps reste étal ? » « L'univers s'était retourné comme un gant en peau d'écorché, et la station, en gardant égoïstement son quant-à-soi, m'était devenue hostile. »
Si durant les premières pages je me suis trouvé charmée par cette plume élégante, l'enchantement s'est tarie très vite face à leurs lourdeurs. Cela s'explique surtout car parmi tout ses longs paragraphes très ostentatoire on ne dit finalement... pas grand chose. Le livre m'a donné cette impression désagréable et quasi-permanente de brasser de l'air. La majorité des paragraphes ne disent rien en substance, ils nous vendent seulement des jolies phrases et de la poésie futuriste.
Egalement cette plume a un quelque chose d'éminement charnel et organique, elle nous fait rappel au thème de la grossesse, mais voilà on tombe vite dans le gore et ça ne manque pas de faire grincer des dents. Je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi nous sommes châtié d'autant de scène de violence, c'est gratuit et omni-présent. L'autrice voulait peut-être poser la question "est-ce que ça vaut la peine de sacrifier tout nos efforts pour relancer une humanité qui aura pour mères des êtres aussi déséquilibrés et déracinés ?" mais elle n'est jamais tellement adressée.
Une fois l'univers et les personnages introduits on se rend compte qu'il n'y a juste pas d'intrigue, on ne fait que suivre un décompte jusqu'à l'allunissage. Biensûr il y a un peut d'enjeu lorsque 4,2 "hack" ses parents mais cette péripétie est étiré à l'excès visiblement faute d'autre choses à raconter.
Les personnages sont peu attachants parcequ'autant les fillettes que l'environnement sont trop étrangers pour qu'on ai des points d'ancrages. Elles sont caractérisé de façons assez grossière, il y a la victime, la despote, la bagarreuse, la faux-cul... On ira pas plus loin. Elles ont 7 ans, sont programmés génétiquement pour l'excellence mais se montrent d'une cruautés ignobles les unes envers les autres. (???)
Pourquoi 4,2 pourtant si brillante enchaîne les projets irréfléchis et immatures ? C'est très gênant d'être bloqué dans un quasi huit clos avec une héroine aussi égoiste qui ne peut penser que par ses propres désirs et fantasmes, on ne ressent même pas de contradictions avec ses devoirs puisque celle ci ne les questionnent jamais. Tout les autres personnages ont droit à un prénom, pourquoi pas notre 4,2 ?
Au cours de la lecture on vient vite à questionner la vraisemblance du projet scientifique derrière tout le livre : - A quoi ça sert de les programmer à l'excellence et de les éduquer si leur seule fonction est la fécondation ? Ce sont des parents androids qui se sont chargés de leur éducation, ils peuvent bien en faire de même pour la future humanité. - Si ce monde à les moyens technologique de monter un tel projet comment expliquer qu'ils ne peuvent pas féconder in vitro ? - Pourquoi les "parents" n'ont absolument aucune autorité sur les fillettes qui sont pourtant la clé du salut de l'humanité ? - Pourquoi aucun humain ne pouvait-il encadrer le projet ?
Au bout du compte la fin reste assez convenue et le thème du droit de disposer de son corps reste peu dévelloppé car la plume ostentatoire prend trop de place sur tout le reste. C'est dommage car le synopsis était original et accrocheur.