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Visage retrouvé
A l'aube de ses quatorze ans, Wahab fait une découverte inouïe : de l'appartement familial aux visages métamorphosés de ses proches, il ne reconnaît plus rien, ni personne...
211 pages, Paperback
First published December 31, 2002
6 people are currently reading
629 people want to read
About the author
Wajdi Mouawad
53 books487 followersNé au Liban le 16 octobre 1968, Wajdi Mouawad est contraint d’abandonner sa terre natale à l’âge de huit ans, pour cause de guerre civile. Débute une période d’exil qui le conduit d’abord avec sa famille à Paris. Une patrie d’adoption qu’il doit à son tour quitter en 1983, l’État lui refusant les papiers nécessaires à son maintien sur le territoire. De l’Hexagone, il rejoint alors le Québec.
C’est là qu’il fait ses études et obtient en 1991 le diplôme en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada à Montréal. Il codirige aussitôt avec la comédienne Isabelle Leblanc sa première compagnie, Théâtre Ô Parleur.
En 2000, il est sollicité pour prendre la direction artistique du Théâtre de Quat’Sous à Montréal pendant quatre saisons.
Il crée cinq ans plus tard les compagnies de création Abé Carré Cé Carré avec Emmanuel Schwartz au Québec et Au Carré de l’Hypoténuse en France.
Depuis septembre 2007, il est directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts d’Ottawa et parallèlement s’associe avec sa compagnie française en janvier 2008 à l'Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie.
Il est en 2009 l’artiste associé du Festival d’Avignon, où il avait présenté Littoral dix ans auparavant et Seuls en 2008.
Spectacles
Comédien de formation, il joue sous la direction d’artistes comme Brigitte Haentjens dans Caligula d’Albert Camus 1993, Dominic Champagne dans Cabaret Neiges noires 1992 ou Daniel Roussel dans Les Chaises d’Eugène Ionesco 1992, mais interprète aussi des rôles dans sept de ses propres spectacles.
Sa carrière de metteur en scène s’amorce au sein du Théâtre Ô Parleur, avec deux pièces de son frère Naji Mouawad : Al Malja 1991 et L’Exil 1992.
Son parcours lui donne à explorer aussi d’autres univers : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Macbeth de Shakespeare 1992, Tu ne violeras pas de Edna Mazia 1995, Trainspotting de Irvine Welsh 1998, Œdipe Roi de Sophocle 1998, Disco Pigs de Enda Walsh 1999, Les Troyennes d’Euripide 1999, Lulu le chant souterrain de Frank Wedekind 2000, Reading Hebron de Jason Sherman 2000, Le Mouton et la baleine de Ahmed Ghazali 2001, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello 2001, Manuscrit retrouvé à Saragosse opéra de Alexis Nouss 2001, Les trois Sœurs de Tchekhov 2002, Ma mère chien de Louise Bombardier 2005.
C’est à la même époque du Théâtre Ô Parleur qu’il commence à signer les mises en scène de ses propres textes : Partie de cache-cache entre deux Tchécoslovaques au début du siècle 1991, Journée de noces chez les Cromagnons 1994 et Willy Protagoras enfermé dans les toilettes 1998, puis Ce n’est pas de la manière qu’on se l’imagine que Claude et Jacqueline se sont rencontrés coécrit avec Estelle Clareton 2000. Il écrit également un récit pour enfants Pacamambo, un roman Visage retrouvé, ainsi que des entretiens avec André Brassard : Je suis le méchant !
Il monte Littoral 1997 (qu’il adapte et réalise au cinéma en 2005), puis Rêves 2000, Incendies 2003 (qu’il recrée en russe au Théâtre Et Cetera de Moscou) et Forêts 2006. En 2008, il écrit, met en scène et interprète Seuls.
En 2009, il se consacre au quatuor Le sang des promesses.
Celui-ci rassemble Littoral dans une version recréée la même année, Incendies, Forêts et le spectacle Ciels.
En 2010, il joue sous la direction de Stanislas Nordey dans Les Justes d'Albert Camus.
C’est là qu’il fait ses études et obtient en 1991 le diplôme en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada à Montréal. Il codirige aussitôt avec la comédienne Isabelle Leblanc sa première compagnie, Théâtre Ô Parleur.
En 2000, il est sollicité pour prendre la direction artistique du Théâtre de Quat’Sous à Montréal pendant quatre saisons.
Il crée cinq ans plus tard les compagnies de création Abé Carré Cé Carré avec Emmanuel Schwartz au Québec et Au Carré de l’Hypoténuse en France.
Depuis septembre 2007, il est directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts d’Ottawa et parallèlement s’associe avec sa compagnie française en janvier 2008 à l'Espace Malraux, scène nationale de Chambéry et de la Savoie.
Il est en 2009 l’artiste associé du Festival d’Avignon, où il avait présenté Littoral dix ans auparavant et Seuls en 2008.
Spectacles
Comédien de formation, il joue sous la direction d’artistes comme Brigitte Haentjens dans Caligula d’Albert Camus 1993, Dominic Champagne dans Cabaret Neiges noires 1992 ou Daniel Roussel dans Les Chaises d’Eugène Ionesco 1992, mais interprète aussi des rôles dans sept de ses propres spectacles.
Sa carrière de metteur en scène s’amorce au sein du Théâtre Ô Parleur, avec deux pièces de son frère Naji Mouawad : Al Malja 1991 et L’Exil 1992.
Son parcours lui donne à explorer aussi d’autres univers : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Macbeth de Shakespeare 1992, Tu ne violeras pas de Edna Mazia 1995, Trainspotting de Irvine Welsh 1998, Œdipe Roi de Sophocle 1998, Disco Pigs de Enda Walsh 1999, Les Troyennes d’Euripide 1999, Lulu le chant souterrain de Frank Wedekind 2000, Reading Hebron de Jason Sherman 2000, Le Mouton et la baleine de Ahmed Ghazali 2001, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello 2001, Manuscrit retrouvé à Saragosse opéra de Alexis Nouss 2001, Les trois Sœurs de Tchekhov 2002, Ma mère chien de Louise Bombardier 2005.
C’est à la même époque du Théâtre Ô Parleur qu’il commence à signer les mises en scène de ses propres textes : Partie de cache-cache entre deux Tchécoslovaques au début du siècle 1991, Journée de noces chez les Cromagnons 1994 et Willy Protagoras enfermé dans les toilettes 1998, puis Ce n’est pas de la manière qu’on se l’imagine que Claude et Jacqueline se sont rencontrés coécrit avec Estelle Clareton 2000. Il écrit également un récit pour enfants Pacamambo, un roman Visage retrouvé, ainsi que des entretiens avec André Brassard : Je suis le méchant !
Il monte Littoral 1997 (qu’il adapte et réalise au cinéma en 2005), puis Rêves 2000, Incendies 2003 (qu’il recrée en russe au Théâtre Et Cetera de Moscou) et Forêts 2006. En 2008, il écrit, met en scène et interprète Seuls.
En 2009, il se consacre au quatuor Le sang des promesses.
Celui-ci rassemble Littoral dans une version recréée la même année, Incendies, Forêts et le spectacle Ciels.
En 2010, il joue sous la direction de Stanislas Nordey dans Les Justes d'Albert Camus.
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 41 reviews
October 30, 2024
vaccaboia io mi immagino le conversazioni di Mouawad col suo editor tipo
“allora Wajdi quante scene orribili vogliamo metterci?”
“sì”
“allora Wajdi quante scene orribili vogliamo metterci?”
“sì”
September 7, 2017
Un libro straordinario, a breve la recensione sul mio blog (lecosmicronache.com)
January 7, 2018
Wajdi Mouawad è senza dubbio un autore contemporaneo degno di nota. Conosciuto con "Anima", grazie ai suoi punti di vista originali, gli animali, che indagano sull'assassinio di una donna, Fazi Editore finalmente permette ai Lettori italiani di acquistare l'origine, il capostipite, l'autobiografia per eccellenza dello scrittore libanese: "Il volto ritrovato." La sua esperienza passata, infatti, incontra quella del protagonista, Wahab, costretto ad abbandonare il Paese natio per scappare dalla guerra. L'oppressione, il senso di smarrimento e la paura accompagnano il ragazzino, che a soli sette anni è costretto a fare i conti con la realtà: un attentato. Un autobus prende fuoco, il giardino fuori casa viene distrutto da una bomba, le urla riempiono le strade, i bambini piangono, c'è un via vai di miseria in ogni angolo della città. È proprio in quel momento, proprio quando lui trema, che tutto si fa meno nitido, più spaventoso, e "una donna dagli arti di legno" decide di terrorizzarlo. Una fantasia, una "paura infantile che può essere sconfitta con un'altra paura infantile", la rappresentazione del suo malessere, della negatività. Le certezze saranno sradicate dal loro nido sicuro, e la confusione, forse il cambiamento troppo brusco, condizioneranno la vita del piccolo fino a disumanizzarne gli eventi. Da quando compirà quattordici anni, Wahab smetterà di riconoscere il viso smunto della madre: una nemica, un affronto, un mostro. Chi non fuggirebbe dal vuoto che soffoca, dal niente che tormenta?
Il libro si concentra su varie tematiche: identità, superamento di un rapporto burrascoso, accettazione di una malattia, e in maniera sottile tratta della crescita di un uomo, di come le debolezze possano farlo maturare in fretta. Una coltre di nebbia ricopre il significato letterale del testo e fa riflettere su quello metaforico, di cui è ricco. Mouawad, con uno stile di scrittura inusuale, composto perlopiù da frasi brevissime, ha talento e riesce a scuotere le spalle del Lettore.
"Chi sei, tu? E che cosa temi, più di te stesso?"
Sta a noi, in seguito, farci un bell'esame di coscienza e chiederci se, in fondo, siamo un po' come il povero Wahab: vittime di una carneficina che non abbiamo il coraggio di affrontare.
Il libro si concentra su varie tematiche: identità, superamento di un rapporto burrascoso, accettazione di una malattia, e in maniera sottile tratta della crescita di un uomo, di come le debolezze possano farlo maturare in fretta. Una coltre di nebbia ricopre il significato letterale del testo e fa riflettere su quello metaforico, di cui è ricco. Mouawad, con uno stile di scrittura inusuale, composto perlopiù da frasi brevissime, ha talento e riesce a scuotere le spalle del Lettore.
"Chi sei, tu? E che cosa temi, più di te stesso?"
Sta a noi, in seguito, farci un bell'esame di coscienza e chiederci se, in fondo, siamo un po' come il povero Wahab: vittime di una carneficina che non abbiamo il coraggio di affrontare.
October 24, 2017
la morte trionfata
Wahab è un bambino in un luogo dove si cresce in fretta, un giorno assiste a un attentato in cui un autobus viene incendiato e là gli sembra di vedere una donna la cui immagine lo perseguiterà ancora anni dopo, quando la famiglia si è trasferita per sfuggire alla guerra in corso nel loro paese...allo scoccare del suo quattordicesimo compleanno gli accade, però, qualcosa che gli impedisce di riconoscere il volto di sua madre...
storia poetica e raggelante di un delirio, meno maturo del successivo Anima, questo è però un testo che ha in sè il germe della passione che espolderà nel romanzo che lo segue
Wajdi Mouawad sa scrivere, ma quello che scrive è metà agghiacciante e l'altra metà fascinazione da psicoanalisi...my two cents
Wahab è un bambino in un luogo dove si cresce in fretta, un giorno assiste a un attentato in cui un autobus viene incendiato e là gli sembra di vedere una donna la cui immagine lo perseguiterà ancora anni dopo, quando la famiglia si è trasferita per sfuggire alla guerra in corso nel loro paese...allo scoccare del suo quattordicesimo compleanno gli accade, però, qualcosa che gli impedisce di riconoscere il volto di sua madre...
storia poetica e raggelante di un delirio, meno maturo del successivo Anima, questo è però un testo che ha in sè il germe della passione che espolderà nel romanzo che lo segue
Wajdi Mouawad sa scrivere, ma quello che scrive è metà agghiacciante e l'altra metà fascinazione da psicoanalisi...my two cents
June 20, 2024
scorrevole e adoro le brevi frasi che l'autore usa spesso , ma purtroppo il grande difetto di questo libro è proprio la trama che ha. Non viene ampliata la parte iniziale in manieta adeguata e il racconto rimane troppo astratto. La seconda parte nel particolare non ha eventi particolarmente importanti e rimane quasi un monologo confuso del protagonista. Alcune parole non le ho proprio capite, forse è colpa della traduzione ?? 😭
Lo consiglio come lettura solo se amate (come me) lo stile di scrittura dell'autore.
Lo consiglio come lettura solo se amate (come me) lo stile di scrittura dell'autore.
May 18, 2025
Je suis sans doute passé à côté de cette lecture… Peut-être que le moment n’était pas le bon, peut-être qu’un jour, j’y reviendrai.
Malgré tout, j’ai retrouvé chez Wajdi Mouawad cette écriture bouleversante, ces thèmes forts qui lui sont si chers, et cette attention délicate portée aux mots, ceux-là mêmes qui, d’ordinaire, me touchent en plein cœur. Mais cette fois, sans que je comprenne vraiment pourquoi, la magie n’a pas opéré pour moi.
July 24, 2019
Vraiment très bon même si j'ai un peu décroché sur la fin.
March 24, 2025
3,5⭐️
“Finche’ ci sara’ qualcuno che ci ascolta, noi esistiamo”.
“Finche’ ci sara’ qualcuno che ci ascolta, noi esistiamo”.
April 20, 2025
Boy did I struggle with this book!
I was curious about this book because one of my favorite Denis Villeneuve’s movies (Incendies) is based on a Wajdi Mouawad story, so I thought I was in for a treat, if a difficult one. I know that Mouawad deals with difficult themes, like the cruelty of war, the worst of what mankind is capable of inflicting on itself, and how it impacts the people caught in conflicts, so I expected a hard read. Still: I was not prepared for this.
I am giving this book some stars because it certainly is courageous in its format. The author toys with different voices, opening with a first-person narration, then veering into a third-person, and then returning to first-person, as his protagonist (Wahab) goes from childhood, to teenage years, to young adulthood. His central character states for the reader why he chooses to alternate between these voices, first involved in his life, then removed, then returning to being involved. The book even alternates between tense: the first part is told in a present tense, then past, then returning to present tense. And the book is structured this way, always centered on the same character going through various episodes of his life, but even the pace changes. So it’s quite a ride.
But more importantly, the writing is opaque. Metaphors abound, and not exactly sharp ones, some of them being literal translations of what is going through the protagonist’s mind, others conveying his imagination. Scary figures that were ‘seen’ while the protagonist was a child interact directly with the world, and the reader is left struggling to distinguish between dream and reality. One of the characters ‘reads’ minds, answering questions that are not uttered, and introducing counter scary figures that will interact with the protagonist imagination. It’s dense, and not exactly poignant or informative: it’s all in the name of a story that is hard to care about.
More importantly, the pacing is too slow, perhaps on purpose, but walking between a bus stop and a hospital in a winter night for 60 pages is just too damn long, particularly when the author keeps rehashing the same unimportant stories on and on (“I should have gone to sleep at my girlfriend last night” copy-pasted at least a dozen time: we get it, that’s how our brain functions sometimes but we read books to get away from these vicious mental circles). The story that gets told, these three ‘episodes’ fail to make us care for the protagonist. There is no real drive to the story. The fugue is probably where the author gets closest to making us care about Wahab, but even then, imagination interferes with reality in a confusing, opaque way.
All in all, it’s going to be a while before I seek another book by Mouawad. Perhaps his plays are better but I am now skeptical of the author as a whole. Now I am thinking all the did with Incendies was to retell Oedipus’ story from the point of view of his children. I would happily be proven wrong but for now, I am going to focus on other authors.
I was curious about this book because one of my favorite Denis Villeneuve’s movies (Incendies) is based on a Wajdi Mouawad story, so I thought I was in for a treat, if a difficult one. I know that Mouawad deals with difficult themes, like the cruelty of war, the worst of what mankind is capable of inflicting on itself, and how it impacts the people caught in conflicts, so I expected a hard read. Still: I was not prepared for this.
I am giving this book some stars because it certainly is courageous in its format. The author toys with different voices, opening with a first-person narration, then veering into a third-person, and then returning to first-person, as his protagonist (Wahab) goes from childhood, to teenage years, to young adulthood. His central character states for the reader why he chooses to alternate between these voices, first involved in his life, then removed, then returning to being involved. The book even alternates between tense: the first part is told in a present tense, then past, then returning to present tense. And the book is structured this way, always centered on the same character going through various episodes of his life, but even the pace changes. So it’s quite a ride.
But more importantly, the writing is opaque. Metaphors abound, and not exactly sharp ones, some of them being literal translations of what is going through the protagonist’s mind, others conveying his imagination. Scary figures that were ‘seen’ while the protagonist was a child interact directly with the world, and the reader is left struggling to distinguish between dream and reality. One of the characters ‘reads’ minds, answering questions that are not uttered, and introducing counter scary figures that will interact with the protagonist imagination. It’s dense, and not exactly poignant or informative: it’s all in the name of a story that is hard to care about.
More importantly, the pacing is too slow, perhaps on purpose, but walking between a bus stop and a hospital in a winter night for 60 pages is just too damn long, particularly when the author keeps rehashing the same unimportant stories on and on (“I should have gone to sleep at my girlfriend last night” copy-pasted at least a dozen time: we get it, that’s how our brain functions sometimes but we read books to get away from these vicious mental circles). The story that gets told, these three ‘episodes’ fail to make us care for the protagonist. There is no real drive to the story. The fugue is probably where the author gets closest to making us care about Wahab, but even then, imagination interferes with reality in a confusing, opaque way.
All in all, it’s going to be a while before I seek another book by Mouawad. Perhaps his plays are better but I am now skeptical of the author as a whole. Now I am thinking all the did with Incendies was to retell Oedipus’ story from the point of view of his children. I would happily be proven wrong but for now, I am going to focus on other authors.
February 24, 2024
Aujourd’hui, je viens vous parler du livre « Visage retrouvé » de Wajdi Mouawad 📚
(Aux éditions Babel au prix de 7€70 ) 📚
Wajdi Mouawad, né le 16 octobre 1968 à Deir-el-Qamar au Liban, est un homme de théâtre, metteur en scène, dramaturge, comédien, directeur artistique, plasticien et cinéaste libano-québécois. Il dirige le Théâtre national de la Colline depuis 2016.
Dans "Visage retrouvé" de Wajdi Mouawad, j'ai été animée par l'excitation de découvrir le premier roman de l'auteur après avoir été captivée par des œuvres telles que "Incendies", mon livre préféré, et "Anima", que j'ai également adoré. C'est avec des attentes élevées que j'ai plongé dans cette histoire, espérant retrouver la même puissance émotionnelle et la profondeur de caractère qui m'avaient tant marquée dans ses livres précédents.
L'intrigue commence par nous présenter Wahab, un jeune homme dont le destin se trouve marqué par la guerre qui sévit dans son pays. Au fil des pages, nous sommes témoins de son parcours depuis son enfance jusqu'à l'aube de l'âge adulte, en passant par une fugue à l'âge de 14 ans. Malheureusement, malgré la promesse d'une histoire captivante, j'ai trouvé que le récit peinait à maintenir mon intérêt.
Une des principales raisons de ma déception réside dans le rythme de la narration. Le roman semblait s'étirer en longueur, avec des passages qui traînaient et peu de moments de véritable tension. De plus, le manque de dialogues significatifs a contribué à rendre la lecture monotone.
En outre, la présence de métaphores complexes et parfois hermétiques a rendu la compréhension du texte difficile. Alors que j'apprécie généralement les nuances et les subtilités dans l'écriture, dans ce cas, j'ai trouvée que les métaphores étaient parfois trop obscures, me laissant confus et déconnectée de l'histoire.
Après avoir terminé le livre, j'ai réalisée que peut-être je n'étais pas le public cible visé par l'auteur. Il est possible que "Visage retrouvé" soit plus adapté à ceux qui recherchent une exploration profonde de la psychologie des personnages, plutôt qu'à ceux qui préfèrent une intrigue plus dynamique et des dialogues riches. Bien que je respecte l'ambition de l'auteur d'aborder des thèmes complexes, ce roman n'a malheureusement pas réussi à me captiver de la même manière que ses œuvres précédentes.
(Aux éditions Babel au prix de 7€70 ) 📚
Wajdi Mouawad, né le 16 octobre 1968 à Deir-el-Qamar au Liban, est un homme de théâtre, metteur en scène, dramaturge, comédien, directeur artistique, plasticien et cinéaste libano-québécois. Il dirige le Théâtre national de la Colline depuis 2016.
Dans "Visage retrouvé" de Wajdi Mouawad, j'ai été animée par l'excitation de découvrir le premier roman de l'auteur après avoir été captivée par des œuvres telles que "Incendies", mon livre préféré, et "Anima", que j'ai également adoré. C'est avec des attentes élevées que j'ai plongé dans cette histoire, espérant retrouver la même puissance émotionnelle et la profondeur de caractère qui m'avaient tant marquée dans ses livres précédents.
L'intrigue commence par nous présenter Wahab, un jeune homme dont le destin se trouve marqué par la guerre qui sévit dans son pays. Au fil des pages, nous sommes témoins de son parcours depuis son enfance jusqu'à l'aube de l'âge adulte, en passant par une fugue à l'âge de 14 ans. Malheureusement, malgré la promesse d'une histoire captivante, j'ai trouvé que le récit peinait à maintenir mon intérêt.
Une des principales raisons de ma déception réside dans le rythme de la narration. Le roman semblait s'étirer en longueur, avec des passages qui traînaient et peu de moments de véritable tension. De plus, le manque de dialogues significatifs a contribué à rendre la lecture monotone.
En outre, la présence de métaphores complexes et parfois hermétiques a rendu la compréhension du texte difficile. Alors que j'apprécie généralement les nuances et les subtilités dans l'écriture, dans ce cas, j'ai trouvée que les métaphores étaient parfois trop obscures, me laissant confus et déconnectée de l'histoire.
Après avoir terminé le livre, j'ai réalisée que peut-être je n'étais pas le public cible visé par l'auteur. Il est possible que "Visage retrouvé" soit plus adapté à ceux qui recherchent une exploration profonde de la psychologie des personnages, plutôt qu'à ceux qui préfèrent une intrigue plus dynamique et des dialogues riches. Bien que je respecte l'ambition de l'auteur d'aborder des thèmes complexes, ce roman n'a malheureusement pas réussi à me captiver de la même manière que ses œuvres précédentes.
August 20, 2017
"Mamma, noi siamo uccelli. Arriviamo alla vita gridando. Gridando ci aggrappiamo al nostro ramo. E restiamo abbarbicati, abbarbicati, abbarbicati a quel ramo. Per tutta la durata dell'esistenza, il sangue cola dalle nostre zampe, ma noi non molliamo la presa! Accanto a noi, gli altri. Li vediamo cadere. E non ci muoviamo. Un fiore in mezzo al campo ci fa dire: <>. Gli altri cadono nella loro tomba e noi non ci muoviamo dal nostro ramo. Gli altri possono essere picchiati, feriti, uccisi, noi restiamo abbarbicati perché forse prima o poi l'affetto arriverà, e forse sarà per noi. Ma perché non ci fermiamo? Da tanto tempo, mamma, hai lasciato la tua terra natale per cercare la verità, e hai trovato odio, sangue, massacro e malattia, e noi facciamo come gli uccelli, aggrappati alla vita. Liberati, mamma. Passo dopo passo, fino all'ultimo, respira il tuo ultimo respiro e sii tranquilla."
October 26, 2025
Ho fatto fatica ad addentrarmi in questo libro, sia nella storia che in Wahab. Di sicuro è un libro che ti tocca, ti resta attaccato addosso e un po' ti inquina. Non lo trovo un romanzo di formazione, lo trovo un libro che osa, non solo nello stile, nella storia, ma anche nel tipo di personaggi e tematiche.
La scrittura è un esperimento interessante: molto singhiozzante, grondante di metafore, con un uso alternato di prima e terza persona in un unico flusso di coscienza. Lo stile rispecchia il misterioso mondo interiore di Wahab, a tratti lucido, a tratti quasi delirante, spesso incomprensibile. É stato forse questo che ha mi ha impedito di empatizzare con lui e di comprendere davvero la sua storia: il lettore vede il mondo con gli occhi di Wahab, un ragazzo inghiottito dalla sua paura che percepisce un mondo molto distorto.
La scrittura è un esperimento interessante: molto singhiozzante, grondante di metafore, con un uso alternato di prima e terza persona in un unico flusso di coscienza. Lo stile rispecchia il misterioso mondo interiore di Wahab, a tratti lucido, a tratti quasi delirante, spesso incomprensibile. É stato forse questo che ha mi ha impedito di empatizzare con lui e di comprendere davvero la sua storia: il lettore vede il mondo con gli occhi di Wahab, un ragazzo inghiottito dalla sua paura che percepisce un mondo molto distorto.
April 3, 2023
Wajdi Mouawad je le connaissais pour Incendies, sa réécriture du mythe d'Oedipe. C'est une de mes pièces préférées. Avec visage retrouvé, il s'essaye au roman sans pour autant oublier ses thèmes de prédilection : les fantômes de l'enfance, la guerre, l'exil...
Le côté fantastique, imaginaire, de l'oeuvre la rend profonde de sens. Chacun y verra ce qu'il veut.
Véritable roman initiatique, Visage retrouvé retrace l'histoire d'un enfant en quête de sens, pour qui le monde est parfois trop lourd à porter.
Le côté fantastique, imaginaire, de l'oeuvre la rend profonde de sens. Chacun y verra ce qu'il veut.
Véritable roman initiatique, Visage retrouvé retrace l'histoire d'un enfant en quête de sens, pour qui le monde est parfois trop lourd à porter.
March 18, 2025
un bambino e la paura della guerra che gli sconvolgerà l’esistenza, un bambino che scappa per tutta la vita dalla paura e continua a scappare anche quando diventa adulto, perché infondo come si fa a proteggersi dalla crudeltà dell’umanità?
September 22, 2022
Soltanto una paura infantile può sconfiggere un’altra paura infantile.
This entire review has been hidden because of spoilers.
May 13, 2024
Ha deluso molto le mie aspettative.
Un romanzo “quasi” di formazione nel quale pensavo che il viaggio alla scoperta di sé fosse molto più concreto e profondo.
Un romanzo “quasi” di formazione nel quale pensavo che il viaggio alla scoperta di sé fosse molto più concreto e profondo.
May 12, 2025
c'est quoi ce bordel
Read
October 3, 2025pas du tout aimé et très décevant après une lecture aussi belle qu’incendies
October 31, 2025
8/10
Sa plume est belle et son récit l'est tout autant. Malgré l'impression de devenir fou par moment, on ressent l'entièreté des émotions et je trouve ça sublime.
Sa plume est belle et son récit l'est tout autant. Malgré l'impression de devenir fou par moment, on ressent l'entièreté des émotions et je trouve ça sublime.
April 1, 2019
4.5 stars !
Wajdi Mouawad m'a épaté! Je ne m'y attendais pas!
Une histoire émouvante et fascinante, un style mordant, un vocabulaire très riche.
Plusieurs thèmes y figurent : la recherche de l'identité, le passage à l'âge adulte, la relation avec la mère, l'adolescence, la mort, l'exil, la violence...
Je vais certainement lire ces autres livres
Highly recommended !!
Wajdi Mouawad m'a épaté! Je ne m'y attendais pas!
Une histoire émouvante et fascinante, un style mordant, un vocabulaire très riche.
Plusieurs thèmes y figurent : la recherche de l'identité, le passage à l'âge adulte, la relation avec la mère, l'adolescence, la mort, l'exil, la violence...
Je vais certainement lire ces autres livres
Highly recommended !!
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