Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez le coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des moeurs... Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l'arrivée de Nicole, une "jeunesse" qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien. Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.
"Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes."
Moi qui apprécie l'humour caustique et l'ironie, je m'attendais à passer un moment de franche rigolade avec ce court roman satirique de Pascale Gautier. De toute évidence, je me suis laissé abuser par une couverture alléchante et une quatrième mensongère ! Je m'attendais à une galerie de portraits de petites vieilles acariâtres, antipathiques et invivables, je n'ai trouvé que poncifs et lieux communs sur une vieillesse triste et sordide !
Je n'ai apprécié ni les portraits des vieilles présentées par l'auteure, ni le style. Ca radote, ça rabâche, ça répète et ça ressasse. C'est creux, sans saveur et même pas drôle.
Une satire de la vieillesse complètement ratée, un affront au troisième âge. A défaut de la fraîcheur et de l'humour promis, je n'ai trouvé qu'un embrouillamini de situations toutes plus déprimantes ou grotesques les unes que les autres. Pascale Gautier s'est fourvoyée, égarée dans une surenchère de cynisme et de vulgarité complètement gratuits.
Le Trou, une ville de retraités peuplée de vieilles qui ont chacune leurs problèmes, le fantôme de leur mari atroce, leur dos qui souffre. Elles ont une case en moins et ça se gâte quand la TV annonce la fin du monde. Certaines perdent la boule et ont peur de mourir seules, d’autres ont hâte d’enfin passer l’arme à gauche.
Sympa à lire de par les chapitres courts qui croisent les histoires monotones des vieilles. Madame Rousse et son porto, Madame Chiffe et sa poésie, Le Père Catalan cet étrange croyant… La narration est fluide, le rythme efficace et le style comique. Les dialogues matérialisent les voix des vieilles, j’ai ri, j’ai ri. Des compléments du noms suivent les personnages et leurs affaires comme « Pierre Martin auréole de gloire dans son short bleu ».
Bref, rien de bien spectaculaire mais c’est ce qui fait son charme. Pas d’artifice chez les vieilles, Le Trou est un ennui amusant.
Mean enough to be depressing, but not to make you laugh out loud. Gautier seems to have aimed for a fable about the world of tomorrow, peopled by increasingly aged, emotionally distressed and physically challenged widows spending an unenviable number of their "twilight years" in a brutally sunny climate. Gallows humor could be an effective way of treating this sad subject, but Gautier is unequal to the task. The book is repetitive, and the cast of characters uninspired. The sweet ladies aren't lovable enough, and the ones who bitch against their insufficiently attentive children couldn't hold a candle to Tatie Daniele.
p113 : « Enterrer mon prochain, ça m’a toujours excité ! Vu le nombre d’antiquité ici, je risque pas d’être au chômage ! »
p135 : « Et pour sauver un chat, que faut-il manger ? That is the question. Les publicités ne s’arrêtent pas pour si peu. Redoublant de vigueur, on dirait ces cigales qui, dans le bois, sur un arbre, font entendre leur voix charmante. »
on pourrait croire au début, à une énumération des problèmes de vieillesse, des états d'âme d'être humain ayant déjà un pied dans la tombe, et des ressentis macabres pouvant suivre. Mais le livre prend une toute autre tournure avec la nouvelle de la fin du monde. on y découvre des rêves enfouis et des vérités cachés, des facettes innatendues de leurs caractères. Même si le fond du roman n'est pas forcément très poussé, il amène tout de même à des réflexions intéressantes.
je trouve l'intérêt de Kevin (l'un des seul jeunes dans la ville de Trou) pour les vieilles assez marquant et touchant. même si ça reste très alambiqué et satirique.
je le conseille pour une lecture légère et sans prise de tête, où l'on est prêt à s'aventurer dans l'esprit étriqué des quinquagénaire et plus.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Au début ça partait bien, je trouvais les vieilles plutôt rigolotes malgré le style de l'auteure auquel je n'ai pas accroché. Mais au fur et à mesure du livre, j'ai eu l'impression d'un roman brouillon, avec une fin qui s'en va en eau de boudin. J'ai senti une accélération mais pas dans le bon sens du terme, comme si l'auteure essayait de terminer à tout prix l'histoire et finalement, je n'ai plus eu aucun goût à suivre les vieilles. Déception.
Ik snap echt niet wat het punt was van dit boek. De karakters evolueren niet, komen amper met elkaar in contact en zijn op het einde gwn dezelfde zielige mensen die ze eerst waren. Als de enige reden voor dit boek humor is mag de auteur van mij mooi stoppen met komedies schrijven want dit was het niet.
Franchement j'ai attendu pendant les 3/4 du livre qu'il arrive QQ chose avant de comprendre que ce serait simplement ça ! L'écriture est enlevée, drôle au départ mais devient lassante. Déception
Quel ennui. Je suppose que l'auteure a voulu dresser un portrait mordant, mais attendrissant, de cette bande de petits vieux, mais ça ne marche absolument pas. Pourtant, je partais avec un a priori positif. J'aime bien les petits vieux, même quand ils sont ronchons. Si j'ai de la chance, j'espère entrer dans le club, dans quelques décennies et prendre grand plaisir à être une petite vieille un peu casse-pieds sur les bords, moi aussi.
Ces personnages, toutefois, ne sont que des caricatures. A aucun moment je n'ai eu l'impression qu'on grattait un peu la surface, qu'on leur découvrait un peu de profondeur. Je n'ai même pas été surprise par ce qui arrive à la plupart d'entre eux. Le seul évènement du livre qui rebat un peu les cartes arrive trop tard dans le récit et est sous-exploité. Une vraie déception.
Bienvenue au Trou, une ville pleine de vieilles, quelques vieux et très peu de jeunes. Chacune a son caractère, sa famille ou ses absents, ses problèmes. On retrouve les bigottes, les parano, les nympho, les rebelles, etc, mais construits avec justesse et humour, sans tomber dans la caricature. L'auteure ne manque pas d'ingéniosité pour multiplier les points de vue. Je regrette néanmoins la fin absurde du bouquin. Le message porté par l'auteur n'est pas clair non plus... Il est d'avantage affectif que moral me semble-t-il. En vieillissant on peut toujours rêver ? Les vieux sont nos amis ? Il faut les aimer aussi ?
Je trouve beaucoup de tendresse et de perspicacité dans ce livre. Le cadre de l'histoire est absurde, mais le regard sur les personnes âgées me semble très juste. Triste par moments, certes, mais qui a dit que ce serait rigolo de vieillir?
Pas mal! I laughed and identified quite a few characters in the book as my grannies. the story with the meteorite is quite obscure and unnecessary for me , but it offers some resolution to the martyrdom of the oldies. I would have prefered a more optimistic outcome ...
La couverture m'avait attirée, la 4ème de couverture aussi mais c'est la première fois que je m'ennuie autant en lisant un livre ! une totale déception