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Mourir m'enrhume

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Monsieur Théo était né pour mourir comme d'autres naissent pour danser ou pêcher la baleine. L'heure a sonné, enfin, après quatre-vingts ans, où il va pouvoir donner sa mesure. Chassé de son domicile, il trouve refuge chez Suzie Plock, veuve de son vieil ami Martial Plock, un imbécile. Là, il reçoit parfois la visite de Lise, petite complice délicate de son agonie, qui confond céleri et salsifis comme tout le monde.

120 pages, Paperback

First published October 1, 1987

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About the author

Éric Chevillard

89 books40 followers
Éric Chevillard is a French novelist. He has won awards for several novels including La nébuleuse du crabe in 1993, which won the Fénéon Prize for Literature.

His work often plays with the codes of narration sometimes to the degree that it is even difficult to understand which story is related in his books, and has consequently been classified as postmodern literature. He has been noted for his associations with Les Éditions de Minuit, a publishing-house largely associated with the leading experimental writers composing in French today.

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Profile Image for Etienne Mahieux.
538 reviews
February 20, 2014
Je me souviens que mon père avait lu "Mourir m'enrhume" et que le titre m'avait fait rire. J'aurais dû m'en souvenir et ne pas mettre si longtemps avant de redécouvrir Chevillard, dont c'était le premier et bref roman. Il s'agit du récit d'un agonisant, Monsieur Théo, qui a pris pension chez Suzie Plock, la veuve d'un de ses feus amis, pour y mourir. C'est du moins ce dont il est persuadé, et à son âge l'exécution suit de près l'intention. Monsieur Théo se racornit donc aux dimensions de sa chambre, où entrent de trop nombreux fâcheux, et la petite Lise, fille de l'épicier, qui vient lui faire la lecture, et avec qui il complote des projets burlesques de meurtre de masse. C'est dire que le ton est à l'humour noir et à l'étrangeté, et que l'univers de Chevillard est déjà tout armé dans "Mourir m'enrhume". Ce qui a le plus changé (dans la continuité) c'est son écriture. Avec le zèle du jeune écrivain insolent, il en travaille la densité jusqu'à la charge. L'incongruité est tellement poursuivie que Chevillard atteint par moments au surréalisme. "Ah ! le triomphe de l'homme ! Le cornac refermé sur l'éléphant et le gros mandarin d'ivoire qui donne des coups de poing pour éclore !" Il a trouvé depuis une autre ampleur (car la subtilité est déjà là, par exemple dans la paronomase qui unit le nom de la logeuse et l'onomatopée des gouttes de médicament) mais ce récit d'agonie est plein d'une méchante énergie littéraire.
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