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L'allègement des vernis
Aurélien est directeur du département des Peintures du Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné – une femme énergique d'un pragmatisme désinhibé –, et d'implacables arguments marketing lui imposent une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde.
À contrecœur, Aurélien part à la recherche d'un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s'attaquer à l'ultime chef-d'œuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l'Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l'humanité retient son souffle...
Ce roman au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l'art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu'au dénouement inattendu, il démontre, avec humour et brio, que l'allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux œuvres qu'aux êtres qui leur sont proches.
À contrecœur, Aurélien part à la recherche d'un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s'attaquer à l'ultime chef-d'œuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l'Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l'humanité retient son souffle...
Ce roman au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l'art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu'au dénouement inattendu, il démontre, avec humour et brio, que l'allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux œuvres qu'aux êtres qui leur sont proches.
352 pages, Paperback
Published January 12, 2023
23 people are currently reading
315 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 70 reviews
June 11, 2023
Une lecture agréable. J'ai reconnu (avec un pincement au cœur) de nombreux aspects du travail dans la culture (la directrice du musée ressemblait à tant de directeurs que j'ai croisés, travaillant dans les musées). Le musée qui devient une marque, une véritable entreprise (ce qui m'a amenée à quitter les musées et à me réorienter).
L'intrigue était bien ficelée.
J'ai cependant eu du mal avec le pessimisme, à mes yeux exagéré, du narrateur. Un certain regard méprisant sur les jeunes générations (je pense à la scène où les enfants de Claire ne lisent pas). Un regard méprisant que l'on retrouve à toutes les époques et qui, finalement, est loin de représenter la réalité. Et cette remarque absurde de Bertrand sur les femmes ne portant plus de soutien-gorges. Ça le déstabilise, le pauvre! Elle était complètement hors-sujet et contribuait à ce regard méprisant que l'on retrouve à travers le roman. Regard qui m'a empêché d'apprécier complètement l'intrigue, d'être réellement emportée.
L'intrigue était bien ficelée.
J'ai cependant eu du mal avec le pessimisme, à mes yeux exagéré, du narrateur. Un certain regard méprisant sur les jeunes générations (je pense à la scène où les enfants de Claire ne lisent pas). Un regard méprisant que l'on retrouve à toutes les époques et qui, finalement, est loin de représenter la réalité. Et cette remarque absurde de Bertrand sur les femmes ne portant plus de soutien-gorges. Ça le déstabilise, le pauvre! Elle était complètement hors-sujet et contribuait à ce regard méprisant que l'on retrouve à travers le roman. Regard qui m'a empêché d'apprécier complètement l'intrigue, d'être réellement emportée.
November 4, 2023
C’est ce qu’on appelle « a page turner » ! mais pas que ! on y trouve tous les ingredients d’un excellent roman : une intrigue passionnante, des personnages originaux, une belle écriture moderne et sophistiquée à la fois, des informations pointues, et une reflexion souvent amusante sur notre monde contemporain .
Un vrai coup de coeur !
Un vrai coup de coeur !
April 26, 2024
En 36 pages, j'ai eu le temps de me dire "C'est plutôt sexiste ça, c'est quoi cette manière de la tourner en ridicule", "Mais au secours les clichés racistes" et "réflexion de boomer".
Je l'abandonne sans regret.
Je l'abandonne sans regret.
October 12, 2024
Lecture agréable mais sans plus. Surtout très prévisible.
Par contre, j'ai apprécié les parties plus didactiques sur la restauration et l'histoire de l'art. Quant au côté marketing... le pire c'est que je suis certaine que c'est vrai!
Par contre, j'ai apprécié les parties plus didactiques sur la restauration et l'histoire de l'art. Quant au côté marketing... le pire c'est que je suis certaine que c'est vrai!
August 16, 2023
To the endless debate about the respective value of the original (of the Mona Lisa in this case) vs. a copy, Saint Bris adds a story of love and desire, knowledge and intuition that radically reorganises the stakes of the question.
This first novel asks whether the original version of an original is more original than the original that the public recognises after centuries. Whether restoration is part of, or the opposite of conservation or of creation. Whether a form of restoration that consists in removing layers of history actually adds something to a painting and if so, what exactly?
When is restoration a performance and when is the performance a commercial rather than artistic operation? Who can resist, boycott or sabotage such logic, and how? What type of approach can best be described as that of the artist-conservator who works with the painting?
And all those questions are wrapped into a narrative of encounters, secrets and discoveries, and populated with subtly described representatives of a global and extremely local, predictable or happily surrealistic universe where art always escapes (in the end).
This first novel asks whether the original version of an original is more original than the original that the public recognises after centuries. Whether restoration is part of, or the opposite of conservation or of creation. Whether a form of restoration that consists in removing layers of history actually adds something to a painting and if so, what exactly?
When is restoration a performance and when is the performance a commercial rather than artistic operation? Who can resist, boycott or sabotage such logic, and how? What type of approach can best be described as that of the artist-conservator who works with the painting?
And all those questions are wrapped into a narrative of encounters, secrets and discoveries, and populated with subtly described representatives of a global and extremely local, predictable or happily surrealistic universe where art always escapes (in the end).
January 26, 2025
Et si on ravivait la Joconde ?
Un véritable page-turner qui se lit d’une traite.
C’est plein de traits d’humour et d’intelligence.
Les descriptions de peintures sont envoûtantes et les messages caustiques sur l’ultra-consommation de l’art sont hyper modernes et visent juste !
J’ai adoré, n’hésitez pas à découvrir ce texte aussi divertissant que foisonnant et révélant parfaitement les secrets du métier de restaurateur de tableaux !
Un véritable page-turner qui se lit d’une traite.
C’est plein de traits d’humour et d’intelligence.
Les descriptions de peintures sont envoûtantes et les messages caustiques sur l’ultra-consommation de l’art sont hyper modernes et visent juste !
J’ai adoré, n’hésitez pas à découvrir ce texte aussi divertissant que foisonnant et révélant parfaitement les secrets du métier de restaurateur de tableaux !
August 11, 2025
Énorme déception.
J'ai fait confiance à la 4ème de couverture. Chose naturelle, finalement.
Je m'attendais à lire un roman engagé parlant d'histoire de l'art, d'éthique de l'art, de boulimie de l'information et de liberté des institutions culturelles vis-à-vis des médias et de l'opinion publique. Des sujets qui me touchent énormément, en tant qu'étudiante en gestion des ICC et en tant qu'artiste.
Finalement, j'ai lu un roman de plage à l'intrigue pas spécialement travaillée, aux personnages aussi plats que clichés et qui se permet encore de nous servir de la misogynie en big 2025 (heureusement que les deux italiennes interchangeables sont belles et sulfureuses, sinon elles ne serviraient pas à grand-chose). Et pour ça, je pense qu'on peut remercier autant l'auteur (qui a l'avantage d'avoir une belle plume et des idées à défendre, mais qui a dû être très mal conseillé) et la maison d'édition, qui a voulu cibler un public amateur ou connaisseur en le prenant pour un imbécile juste pour s'assurer de bonnes ventes grâce à un nom de famille familier.
J'ai jamais rien eu contre la romance. C'est un genre à part entière qui souffre d'une mauvaise réputation car on en fait le principal acteur de la fast fashion du livre. Mais pitié, dans un roman qui n'en promet pas, il faut savoir doser. Les scènes intimes au Louvre, à même les statues, c'était vraiment obligé ?
Et quel est l'intérêt de mettre en scène un personnage principal misanthrope et totalement fermé au changement, dans un roman qui se veut engagé en faveur d'une émancipation du milieu culturel ? Les individus en sont réduits à l'état de générations, tout le monde en prend pour son grade et la morale, au final, c'est que tout le monde a tort (mais surtout les jeunes avec leurs boîtes de conseil et leur Tiktok). 0 solution apportée, 0 intérêt pour un roman qui se veut engagé en plaçant l'humain au cœur de son message. C'est juste un énième appel à la fracturation de la société et au rejet des différences et c'est lamentable, vraiment.
Aussi, ça m'a fait bien rire de voir que les avis dithyrambiques au sujet de ce roman le présentent comme un "véritable page turner". Parce qu'en fait, je suis d'accord. C'est un page turner et, en cela, c'est le total opposé de la raison pour laquelle ce livre est censé être engagé : une recherche de la qualité et du respect de l'œuvre, au détriment de la quantité et de la consommation de masse irréfléchie. Bref, un énorme contre son camp.
J'ai fait confiance à la 4ème de couverture. Chose naturelle, finalement.
Je m'attendais à lire un roman engagé parlant d'histoire de l'art, d'éthique de l'art, de boulimie de l'information et de liberté des institutions culturelles vis-à-vis des médias et de l'opinion publique. Des sujets qui me touchent énormément, en tant qu'étudiante en gestion des ICC et en tant qu'artiste.
Finalement, j'ai lu un roman de plage à l'intrigue pas spécialement travaillée, aux personnages aussi plats que clichés et qui se permet encore de nous servir de la misogynie en big 2025 (heureusement que les deux italiennes interchangeables sont belles et sulfureuses, sinon elles ne serviraient pas à grand-chose). Et pour ça, je pense qu'on peut remercier autant l'auteur (qui a l'avantage d'avoir une belle plume et des idées à défendre, mais qui a dû être très mal conseillé) et la maison d'édition, qui a voulu cibler un public amateur ou connaisseur en le prenant pour un imbécile juste pour s'assurer de bonnes ventes grâce à un nom de famille familier.
J'ai jamais rien eu contre la romance. C'est un genre à part entière qui souffre d'une mauvaise réputation car on en fait le principal acteur de la fast fashion du livre. Mais pitié, dans un roman qui n'en promet pas, il faut savoir doser. Les scènes intimes au Louvre, à même les statues, c'était vraiment obligé ?
Et quel est l'intérêt de mettre en scène un personnage principal misanthrope et totalement fermé au changement, dans un roman qui se veut engagé en faveur d'une émancipation du milieu culturel ? Les individus en sont réduits à l'état de générations, tout le monde en prend pour son grade et la morale, au final, c'est que tout le monde a tort (mais surtout les jeunes avec leurs boîtes de conseil et leur Tiktok). 0 solution apportée, 0 intérêt pour un roman qui se veut engagé en plaçant l'humain au cœur de son message. C'est juste un énième appel à la fracturation de la société et au rejet des différences et c'est lamentable, vraiment.
Aussi, ça m'a fait bien rire de voir que les avis dithyrambiques au sujet de ce roman le présentent comme un "véritable page turner". Parce qu'en fait, je suis d'accord. C'est un page turner et, en cela, c'est le total opposé de la raison pour laquelle ce livre est censé être engagé : une recherche de la qualité et du respect de l'œuvre, au détriment de la quantité et de la consommation de masse irréfléchie. Bref, un énorme contre son camp.
September 25, 2023
Quelle histoire rocambolesque !
J’ai aimé le personnage principal, Aurélien, qui ne sait pas dire non et se retrouve dans des situations qui le dépasse.
J’ai adoré sa supérieur, Daphné, qui fait appel à un célèbre cabinet de conseil pour augmenter le nombre de visiteur du Louvre ; qui interagit sur les réseaux sociaux avec des citations toutes faites ; qui est débordante d’enthousiasme.
J’ai aimé les deux personnages de l’ombre : Homéro et son amante Hélène ; leurs chorégraphies de nuit dans les salles du musée sur des airs de musique classique ; j’ai adoré la passion d’Homéro pour l’autolaveuse ; j’aurais aimé danser avec lui au milieu des statues.
J’ai aimé Gaetano chargé d’ôter les vernis : sa vie avec deux femmes, son coup de Trafalgar.
Je n’ai pas aimé Claire, la compagne d’Aurélien, qui elle aussi lui en demande plus qu’il ne peut donner.
J’ai aimé l’humour de certains passages, certains personnages à la limite de la caricature.
Enfin, j’ai aimé le propos de l’auteur sur les images, modernes et anciennes, qui nous entourent et parfois nous gouvernent.
Divulgachion : j’ai adoré la scène finale en Italie, la Joconde aux couleurs vives revenu dans son lieu de création, et l’explication de son sourire.
Une citation :
Et ce déluge (d’images) aurait raison des hommes et de leur intelligence, de leur capacité à vivre et à être, de leur capacité à réfléchir et à s’émouvoir, de leur capacité à aimer. (p.345)
L’image que je retiendrai :
Celle de la couleur verte du tableau, mais aussi de certains objets du roman. Une couleur verte qui m’a fait penser à celle du film Matrix.
https://alexmotamots.fr/lallegement-d...
J’ai aimé le personnage principal, Aurélien, qui ne sait pas dire non et se retrouve dans des situations qui le dépasse.
J’ai adoré sa supérieur, Daphné, qui fait appel à un célèbre cabinet de conseil pour augmenter le nombre de visiteur du Louvre ; qui interagit sur les réseaux sociaux avec des citations toutes faites ; qui est débordante d’enthousiasme.
J’ai aimé les deux personnages de l’ombre : Homéro et son amante Hélène ; leurs chorégraphies de nuit dans les salles du musée sur des airs de musique classique ; j’ai adoré la passion d’Homéro pour l’autolaveuse ; j’aurais aimé danser avec lui au milieu des statues.
J’ai aimé Gaetano chargé d’ôter les vernis : sa vie avec deux femmes, son coup de Trafalgar.
Je n’ai pas aimé Claire, la compagne d’Aurélien, qui elle aussi lui en demande plus qu’il ne peut donner.
J’ai aimé l’humour de certains passages, certains personnages à la limite de la caricature.
Enfin, j’ai aimé le propos de l’auteur sur les images, modernes et anciennes, qui nous entourent et parfois nous gouvernent.
Divulgachion : j’ai adoré la scène finale en Italie, la Joconde aux couleurs vives revenu dans son lieu de création, et l’explication de son sourire.
Une citation :
Et ce déluge (d’images) aurait raison des hommes et de leur intelligence, de leur capacité à vivre et à être, de leur capacité à réfléchir et à s’émouvoir, de leur capacité à aimer. (p.345)
L’image que je retiendrai :
Celle de la couleur verte du tableau, mais aussi de certains objets du roman. Une couleur verte qui m’a fait penser à celle du film Matrix.
https://alexmotamots.fr/lallegement-d...
May 1, 2024
Et voilà, encore un livre primé où la magie n’a pas opéré pour moi ! A force on va finir par m’appeler le Schtroumpf grognon de Bookstagram. J’ai trouvé ce roman plein de bonnes idées, mais très désordonné et inégal; les chapitres incarnés et prometteurs sont entrecoupés par des longues fiches d’explication sur la vie des peintres, les courants artistiques ou les techniques de restauration, qui stoppent totalement l’élan romanesque et figent le récit. Cela manque cruellement de liant – ou de jaune d’œuf dans la tempera. C’est comme si nous avions à lire un matériau brut, partiellement dégrossi, qui a été oublié au polissage. J’ai aussi eu de la peine à voir ce qu’apportaient à l’intrigue les différentes histoires d’amour, en plus de ne pas les trouver crédibles. Je ne peux m’empêcher de penser que le texte aurait été beaucoup plus incisif et intéressant sous forme de nouvelles qui se répondent, sans chercher à tout faire s’imbriquer artificiellement.
February 8, 2023
Le plus célèbre des sourires dissimule aussi la plus grande crainte du monde de l'art : restaurer et rendre à Monna Lisa sa couleur originelle. En partant de cette idée incroyable (et vraie !), Paul Saint Bris nous ouvre les portes du Louvre et construit une intrigue palpitante. Porté par une galerie de personnages fascinants, on navigue du Pavillon Denon à la campagne italienne guidés par l'art et ses mystères avec un humour facétieux et réjouissant.
January 30, 2025
Intéressant et parfois même passionnant mais l'auteur part dans des délires de droite sur l'art et la beauté totalement lunaires
August 25, 2023
Très bon roman d été. Le plus intéressant c est le thème et ce qu’on apprend sur la restauration des tableaux. Le livre est très bien. Mais ne dépasse pas un roman d’été. Recommendation sympa.
June 26, 2025
Très belle intrigue, une plongée dans le monde et la philosophie de la restauration des tableaux de maître. Seule la narration m’a dérangée par moments, oscillant entre descriptions intellectuelles contemplatives et raccourcis en franglais.
December 28, 2023
Trop de choses dans ce livre. Trop long. Trop d'histoires, on a voulu trop en mettre. Un voyage en Italie, une quasi noyade, un trouple, un génie tourmenté, du sexe, un complot, une rupture, un vol, une histoire d'amour impossible entre un concierge et une dame du musée... A travers tout cela, l'histoire principale qui est celle de la restauration de la Joconde, avec des agences marketing etc... Bref trop de détails et une prévisibilité trop intense.
July 4, 2025
Immense coup de cœur pour ce récit dans lequel chacun peut reconnaître une part de soi à travers le personnage d’Aurélien. Conservateur au Louvre, il assiste, impuissant, à la métamorphose d’un monde où le Beau ne compte plus face à la quête de visibilité, de likes et de vues. Passif dans sa propre existence, il se retrouve malgré lui emporté dans un engrenage vertigineux lorsqu'on lui confie la restauration de la Joconde. La plume de l’auteur, à la fois précise, érudite et foisonnante de détails, nous captive d’un bout à l’autre du roman ! Génial !!
- « Il aimerait qu'on fasse ainsi de son âme, qu'on la détache de sa vieille carcasse fatiguée pour l'armer à un corps, neuf et vaillant. Qu'on lui donne la vie éternelle. »
- « Il y a un moment et il vient assez vite ou vous ne savez pas qui est le groupe qui s'affiche en lettre rouge au fronton de l'Olympia. Vous n'en avez jamais entendu parler et vous vous en foutez royalement. Il y a un moment où le visage de léger Chanel, en quatre par trois dans le métro ne provoque aucun stimulus dans votre cerveau. Si ce n'est qu'une admiration distraite pour la géométrie de prêt. Vous ne la reconnaissez pas. Néant. Il y a un moment où dépend entier du langage vous échappe. Il y a un moment encore où les jeunes génération vous semble déguisé dans la rue. Vous les regarder, amuser, comme un sujet exotique, plaisant et lointain. […]C’est en général à partir de ce moment-là que vous commencez à parler d'avant. »
- « Et, comme sa mère, il la voyait, la beauté, de toute part, agresser. Dans la rue, d'abord, sur les affiches des abribus et les aventures des magasins, dans le dessin, des carrosseries, des Voiture, dans les accoutrement des gens, dans les sons qui sortaient de leur bouche et des haut-parleurs, des postes de radio, sur l'écran des télévisions. Partout, la beauté était battue en brèche, repoussé, au bénéfice de l'utile, du confort, de la sécurité, écarter en faveur, de l'attractivité, de la rapidité, de l'efficacité »
- « Il pensait que cette histoire se finissait commence un sparadrap qui se décolle dans l'eau de mer. Sans panache, et sans heures, sans même que l'on s'en aperçoive. Il déploie que leurs relations ne valent même pas une dispute ou une explication, seulement la désertion de l'espace conjugal par la partie adverse, lâche et silencieuse »
- « Il en voulait au monde d'avoir renoncé à la beauté. La beauté qui se patine et qui passe, dont on sait avec certitude qu'elle sera plus belle encore le lendemain. La beauté de Claire, la vraie beauté qui trouve son mystère et sa richesse dans son propre évanouissement.
- « Il aimerait qu'on fasse ainsi de son âme, qu'on la détache de sa vieille carcasse fatiguée pour l'armer à un corps, neuf et vaillant. Qu'on lui donne la vie éternelle. »
- « Il y a un moment et il vient assez vite ou vous ne savez pas qui est le groupe qui s'affiche en lettre rouge au fronton de l'Olympia. Vous n'en avez jamais entendu parler et vous vous en foutez royalement. Il y a un moment où le visage de léger Chanel, en quatre par trois dans le métro ne provoque aucun stimulus dans votre cerveau. Si ce n'est qu'une admiration distraite pour la géométrie de prêt. Vous ne la reconnaissez pas. Néant. Il y a un moment où dépend entier du langage vous échappe. Il y a un moment encore où les jeunes génération vous semble déguisé dans la rue. Vous les regarder, amuser, comme un sujet exotique, plaisant et lointain. […]C’est en général à partir de ce moment-là que vous commencez à parler d'avant. »
- « Et, comme sa mère, il la voyait, la beauté, de toute part, agresser. Dans la rue, d'abord, sur les affiches des abribus et les aventures des magasins, dans le dessin, des carrosseries, des Voiture, dans les accoutrement des gens, dans les sons qui sortaient de leur bouche et des haut-parleurs, des postes de radio, sur l'écran des télévisions. Partout, la beauté était battue en brèche, repoussé, au bénéfice de l'utile, du confort, de la sécurité, écarter en faveur, de l'attractivité, de la rapidité, de l'efficacité »
- « Il pensait que cette histoire se finissait commence un sparadrap qui se décolle dans l'eau de mer. Sans panache, et sans heures, sans même que l'on s'en aperçoive. Il déploie que leurs relations ne valent même pas une dispute ou une explication, seulement la désertion de l'espace conjugal par la partie adverse, lâche et silencieuse »
- « Il en voulait au monde d'avoir renoncé à la beauté. La beauté qui se patine et qui passe, dont on sait avec certitude qu'elle sera plus belle encore le lendemain. La beauté de Claire, la vraie beauté qui trouve son mystère et sa richesse dans son propre évanouissement.
October 31, 2023
3.75
Dans une autre vie, j'aurais fait des études en Histoire de l'art. Ce roman était donc absolument captivant au niveau de toute la mise en place des éléments de restauration et du milieu des arts à Paris. J'ai trouvé fascinant de lire à propos de l'histoire de La Joconde et de sa restauration fictive. Cela m'a donné envie de me replonger dans mes livres de théorie de l'art. La dichotomie entre la nostalgie et la nouveauté, entre l'ancien et l'ère nouvelle était particulièrement réussie, notamment grâce au personnage d'Aurélien.
Il faut cependant prendre en compte que l'histoire met du temps à se développer. Le début de la restauration même commence à environ 65% du récit... L'auteur a pris son temps (trop?) pour introduire une panoplie de personnages, ce qui les rend, par contre, très vivants. On comprend l'importance que chacun joue dans ce fil narratif, quoique certains de ces personnages n'auraient pas nécessairement eu à être autant décrits (je pense au personnage de Sigrid, par exemple). On aurait été chercher un peu plus de concision, ce qui n'aurait pas été plus mal.
Cela reste malgré tout un roman que j'ai particulièrement apprécié lire, surtout lorsque la véritable action se met en place. On ne peut qu'être stressé et appréhensif, comme le reste du monde, du sort de La Joconde. Bien que je trouve la fin du roman peu plausible, l'expérience de lecture était somme toute réussie!
Dans une autre vie, j'aurais fait des études en Histoire de l'art. Ce roman était donc absolument captivant au niveau de toute la mise en place des éléments de restauration et du milieu des arts à Paris. J'ai trouvé fascinant de lire à propos de l'histoire de La Joconde et de sa restauration fictive. Cela m'a donné envie de me replonger dans mes livres de théorie de l'art. La dichotomie entre la nostalgie et la nouveauté, entre l'ancien et l'ère nouvelle était particulièrement réussie, notamment grâce au personnage d'Aurélien.
Il faut cependant prendre en compte que l'histoire met du temps à se développer. Le début de la restauration même commence à environ 65% du récit... L'auteur a pris son temps (trop?) pour introduire une panoplie de personnages, ce qui les rend, par contre, très vivants. On comprend l'importance que chacun joue dans ce fil narratif, quoique certains de ces personnages n'auraient pas nécessairement eu à être autant décrits (je pense au personnage de Sigrid, par exemple). On aurait été chercher un peu plus de concision, ce qui n'aurait pas été plus mal.
Cela reste malgré tout un roman que j'ai particulièrement apprécié lire, surtout lorsque la véritable action se met en place. On ne peut qu'être stressé et appréhensif, comme le reste du monde, du sort de La Joconde. Bien que je trouve la fin du roman peu plausible, l'expérience de lecture était somme toute réussie!
September 12, 2025
Très bons moments en compagnie de ce roman, on apprend beaucoup de choses sur la restauration d'œuvres d'art.
Les personnages sont attachants, il y a par moment de belles lignes d'écritures.
extrait :
(en parlant de la Toscane)
Une odeur de pin et d'herbe coupée tapait le fond de ses narines, le moteur de la tondeuse s'était tu, rappelant la nature à son silence désinvolte.
Une brise animait quelques fleurs d'alkékenge, coques vides et légères, qui, détachées de leur tige, tourbillonaient sur le sol. Un milan planait dans les courants d'air chaud du vent thermique, royal et indolent. Ce soir, pensa Aurelien, personne ne remonterait le chemin. Autour de lui, la beauté était partout, perpétuelle, éternelle. De leur verticalité, les cyprès indiquaient les cieux aussi sûrement que le doigt du Baptiste.
Les personnages sont attachants, il y a par moment de belles lignes d'écritures.
extrait :
(en parlant de la Toscane)
Une odeur de pin et d'herbe coupée tapait le fond de ses narines, le moteur de la tondeuse s'était tu, rappelant la nature à son silence désinvolte.
Une brise animait quelques fleurs d'alkékenge, coques vides et légères, qui, détachées de leur tige, tourbillonaient sur le sol. Un milan planait dans les courants d'air chaud du vent thermique, royal et indolent. Ce soir, pensa Aurelien, personne ne remonterait le chemin. Autour de lui, la beauté était partout, perpétuelle, éternelle. De leur verticalité, les cyprès indiquaient les cieux aussi sûrement que le doigt du Baptiste.
June 27, 2023
Plaisant, mais l'auteur fait bien de s'inquiéter d'être en train d'écrire un livre de droite. Très amusant d'essayer de désamorcer ça, cela dit (et de ne pas y parvenir, c'est encore plus drôle) Sinon super bien ficelé, même si une intrigue amoureuse secondaire m'a complètement laissée de marbre. On en parlera dans une émission de rentrée donc je n'écris pas plus ici !
April 25, 2023
Exquis, tout simplement un livre délicieux. Lu en quelque jour cette fiction sait vous plonger dans l'univers du musée du Louvre et de la vie parisienne. Culture, société, vieillesse, restauration autant de sujet abordés à travers des personnages complexes. Un livre doux et léger mais qui cache de vrais réflexions et nous interroge subtilement sur beaucoup d'aspects du patrimoine et de sa conservation.
January 20, 2025
« Il songea que les chef-d’oeuvre n'avaient pas été conçus pour être observés dans les conditions du monde actuel: quelque part, il devait admettre que le concept même de musée, en les offrant à la vue de tous avait dénaturé la relation aux œuvres. »
August 28, 2025
Le projet de rénovation de la joconde sous l’œil horrifié du directeur du département des peintures du Louvre. Un mec complètement dépassé profondément touchant et touché par la beauté de l’art et par la beauté d’un monde qu’il ne veut pas voir évoluer. Je découvre le monde de la restauration, de l’histoire de l’art, je voyage en Italie et ça me plaît !
February 1, 2025
Jocondemania
Restaurer la Joconde, car elle le vaut bien, c'est le résultat de la dernière étude McKinsey.
Celle qui capte l'attention de millions de visiteurs, grâce à son sourire, est devenue la figure de proue du bateau Louvres, drainant un flux de touristes, elle était énigmatique grace à son sourire légendaire, la Voici maintenant sujette à l' Usure du temps, l'allégement des venis lui permettrait de retrouver attrait qu'elle avait jadis.
Comme le disait ce cher Léonard de Vinci
"Plus on connaît, plus on aime"
Et la Beauté dans tout ça ?
Quel regard porte t on sur la création ?
Du fin fond de la Toscane, aux galeries du Louvres, celles arpentées par les visiteurs et celles plus confidentielles : les coulisses. Tous vont se mettre en 4 pour faire aboutir un projet presque pharaonique que personne n'avait osé mettre en oeuvre.
Daphné, la pro de la communication, management, gestion de projet est en charge de chapoter le projet auprès des equipes. Son bras droit le Conservateur Aurelien, dévoué corps et âme à l'art, un peu mou du genou pourtant il est facile de se reconnaître en lui dans ce rôle de protecteur de la mémoire & des oeuvres, il tente d'échapper à ce monde trop changeant.
Et le génial Homero agent d'entretien, qui grâce à ses danses pleines de fantaisies est complètement habité et touché par ces sculptures, et toiles qu'il côtoie au quotidien, la beauté l'a touché en plein cœur.
Difficile de s'ennuyer dans ce roman, qui nous raconte la restauration d'un chef d'oeuvre, sans nous perdre dans une densité d'information.
Si la satire contribue grandement à donner le sourire, ce roman comme une parenthèse, où l'on côtoie la peinture de la Renaissance, les acteurs qui permettent le fonctionnement du Louvres, et l'art au coeur d'une fiction romanesque.
En misant sur le burlesque, Paul Saint Bris nous questionne fortement sur notre rapport à l'art, et sur la Beauté, qui nous entoure sous n'importe quelle forme, et qui mérite d'être sauvée du temps tout simplement pour nous apporter un petit supplément d'âme,
est ce possible ?
J'ai adoré lire ce livre.
Restaurer la Joconde, car elle le vaut bien, c'est le résultat de la dernière étude McKinsey.
Celle qui capte l'attention de millions de visiteurs, grâce à son sourire, est devenue la figure de proue du bateau Louvres, drainant un flux de touristes, elle était énigmatique grace à son sourire légendaire, la Voici maintenant sujette à l' Usure du temps, l'allégement des venis lui permettrait de retrouver attrait qu'elle avait jadis.
Comme le disait ce cher Léonard de Vinci
"Plus on connaît, plus on aime"
Et la Beauté dans tout ça ?
Quel regard porte t on sur la création ?
Du fin fond de la Toscane, aux galeries du Louvres, celles arpentées par les visiteurs et celles plus confidentielles : les coulisses. Tous vont se mettre en 4 pour faire aboutir un projet presque pharaonique que personne n'avait osé mettre en oeuvre.
Daphné, la pro de la communication, management, gestion de projet est en charge de chapoter le projet auprès des equipes. Son bras droit le Conservateur Aurelien, dévoué corps et âme à l'art, un peu mou du genou pourtant il est facile de se reconnaître en lui dans ce rôle de protecteur de la mémoire & des oeuvres, il tente d'échapper à ce monde trop changeant.
Et le génial Homero agent d'entretien, qui grâce à ses danses pleines de fantaisies est complètement habité et touché par ces sculptures, et toiles qu'il côtoie au quotidien, la beauté l'a touché en plein cœur.
Difficile de s'ennuyer dans ce roman, qui nous raconte la restauration d'un chef d'oeuvre, sans nous perdre dans une densité d'information.
Si la satire contribue grandement à donner le sourire, ce roman comme une parenthèse, où l'on côtoie la peinture de la Renaissance, les acteurs qui permettent le fonctionnement du Louvres, et l'art au coeur d'une fiction romanesque.
En misant sur le burlesque, Paul Saint Bris nous questionne fortement sur notre rapport à l'art, et sur la Beauté, qui nous entoure sous n'importe quelle forme, et qui mérite d'être sauvée du temps tout simplement pour nous apporter un petit supplément d'âme,
est ce possible ?
J'ai adoré lire ce livre.
August 4, 2023
Prix Orange 2023 très remarqué, L’allègement des vernis de Paul Saint-Bris immerge au cœur du Louvre avec son emblématique tableau La Joconde de Léonard de Vinci pour une campagne de restauration hors du commun.
Aurélien est directeur des peintures au Louvre depuis six ans. Une nouvelle direction tente d’impulser un vent nouveau dans cet édifice un peu sclérosé. Seulement, Aurélien qui a hérité de sa mère une sorte de conscience exacerbée de l’esthétique a pour ce tableau une véritable exigence de beauté.
Pour dompter les ventes de billets, le cabinet d’audit contacté propose de restaurer La Joconbe pour lui ôter ce vert qui a envahi peu à peu son image et l’univers dans lequel elle évolue.
Ce sujet est pour Le Louvre comme un marronnier pour les journaux dans la douceur estivale : un sujet dont on parle régulièrement et qu’aucun a voulu se saisir de peur d’être éjecté devant la moindre avarie.
Vont compléter le décor, Homero, homme de ménage, naïf de cette histoire, Hélène, férue d’art mais conquise par des chorégraphies extraordinaires et évidemment, le meilleur restaurateur, Gaetano Casani, sorte de “Mylene Farmer” de son clan, car aussi méprisant envers les journalistes.
Alléger La Joconde !
Paul Saint-Bris connaît son sujet. Petit-fils du propriétaire du Clos Lucet depuis plus de soixante-dix ans, on peut dire qu’il est tombé dans la “marmite de Léonard” depuis qu’il est tout petit ! De plus, son métier de directeur artistique lui donne les compétences pour connaître le pouvoir de la représentation des images.
Paul Saint-Bris a déclaré avoir travaillé sur ce premier roman avec un synopsis. En effet, la facilité de lecture, un style enlevé avec des chapitres courts, des railleries glissées de-ci de-là particulièrement appuyées font tout l’attrait de ce roman. De plus, la documentation technique y est soignée.
Mais, L’allègement des vernis de Paul Saint-Bris propose aussi une peinture suffisamment acerbe et ironique de notre société moderne pour titiller les papilles de tous bords.
Tant de maîtrise est étonnante pour un premier roman ! Attente impatiente du prochain !
Suite de la chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Aurélien est directeur des peintures au Louvre depuis six ans. Une nouvelle direction tente d’impulser un vent nouveau dans cet édifice un peu sclérosé. Seulement, Aurélien qui a hérité de sa mère une sorte de conscience exacerbée de l’esthétique a pour ce tableau une véritable exigence de beauté.
Pour dompter les ventes de billets, le cabinet d’audit contacté propose de restaurer La Joconbe pour lui ôter ce vert qui a envahi peu à peu son image et l’univers dans lequel elle évolue.
Ce sujet est pour Le Louvre comme un marronnier pour les journaux dans la douceur estivale : un sujet dont on parle régulièrement et qu’aucun a voulu se saisir de peur d’être éjecté devant la moindre avarie.
Vont compléter le décor, Homero, homme de ménage, naïf de cette histoire, Hélène, férue d’art mais conquise par des chorégraphies extraordinaires et évidemment, le meilleur restaurateur, Gaetano Casani, sorte de “Mylene Farmer” de son clan, car aussi méprisant envers les journalistes.
Alléger La Joconde !
Paul Saint-Bris connaît son sujet. Petit-fils du propriétaire du Clos Lucet depuis plus de soixante-dix ans, on peut dire qu’il est tombé dans la “marmite de Léonard” depuis qu’il est tout petit ! De plus, son métier de directeur artistique lui donne les compétences pour connaître le pouvoir de la représentation des images.
Paul Saint-Bris a déclaré avoir travaillé sur ce premier roman avec un synopsis. En effet, la facilité de lecture, un style enlevé avec des chapitres courts, des railleries glissées de-ci de-là particulièrement appuyées font tout l’attrait de ce roman. De plus, la documentation technique y est soignée.
Mais, L’allègement des vernis de Paul Saint-Bris propose aussi une peinture suffisamment acerbe et ironique de notre société moderne pour titiller les papilles de tous bords.
Tant de maîtrise est étonnante pour un premier roman ! Attente impatiente du prochain !
Suite de la chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
January 24, 2025
Dernier livre de 2024 et pas des moindres!! Vraiment j’ai adoré ce roman qui mêle histoire, humour, intrigue et romance!! C’était délicieux je me suis trop régalée, l’écriture est superbe c’est vraiment très agréable à lire, c’est frais, contemporain et à la fois intemporel!!!!
June 5, 2025
À lire vite car très ancré dans notre époque, ce serait dommage de ne plus comprendre les références!
September 18, 2023
Très intéressant de découvrir les coulisses des musées. Les personnages de ce livres sont drôles et le suspens créé par la restauration de la Joconde est assez jouissif... on en viendrait à souhaiter la même chose en réel
July 31, 2025
Coup de cœur pour cette histoire qui met en avant la responsabilité de restaurer une œuvre iconique telle que La Joconde. On comprend tous les enjeux qui se jouent. Des enjeux politiques mais aussi d’image et de réputation. La pression d’une telle entreprise est énorme, à tous les niveaux, à commencer par le peintre-restaurateur évidemment ainsi que le directeur de département des Peintures qui est le personnage principal et qui devra faire un choix radical pour assurer le succès de cette mission périlleuse. Le suspense reste entier jusqu’à la fin du livre. On est baigné dans l’univers du musée du Louvre, ce qu’il s’y passe en coulisse, quand tous les visiteurs sont partis. Un livre difficile à lâcher :)
December 18, 2023
J'aurais pu donner un 4/5 car je n'ai pas bien compris l'intérêt de la ligne "vie privée/Claire" (en tout cas, telle qu'elle est dans le livre) et j'ai trouvé que la fin est écrite d'une façon un peu plus molle que le reste mais par ailleurs, la lecture a été passionnante, le suspense, complet, l'humour (un peu caustique par moments), bien présent, et plus d'une fois j'ai ressenti l'authentique bonheur de lecteur. Si on est honnête, on ne peut pas refuser un 5/5 à une lecture qui vous procure autant de plaisir.
April 25, 2025
Le côté plus éducatif et pédagogique de la restauration de tableaux était intéressant et j'aurais aimé en savoir plus !
Mais les réflexions condescendantes sur les femmes, les jeunes et d'autres communautés m'ont sortie de la lecture. Les personnages étaient plats et assez prévisibles. De plus, les personnages de Lucrezia et Giuseppina semblent interchangeables puisque l'auteur s'est trompé et a laissé Giuseppina s'approprier une expérience que Lucrezia avait eue... Leurs caractères sont tellement flous que même l'auteur les a confondus.
Mais les réflexions condescendantes sur les femmes, les jeunes et d'autres communautés m'ont sortie de la lecture. Les personnages étaient plats et assez prévisibles. De plus, les personnages de Lucrezia et Giuseppina semblent interchangeables puisque l'auteur s'est trompé et a laissé Giuseppina s'approprier une expérience que Lucrezia avait eue... Leurs caractères sont tellement flous que même l'auteur les a confondus.
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