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Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon
Dans la supérette Gwangseon, quatre femmes, dont les maris rivalisent de paresse et de machisme, se retrouvent pour de petits travaux. Quand un exhibitionniste sévit dans le quartier, elles décident d’enquêter pour le faire arrêter. Peu après, dans leur résidence, un serial killer reprend ses activités criminelles après des années de pause. Sa spécialité : laisser près du corps de ses victimes, un badge « smiley ». Ensemble, pour gagner la prime qui paiera le divorce de l’une d’entre elles, les quatre amies vont devoir enfiler leur tenue de Sherlock Holmes.
320 pages, Pocket Book
Published January 26, 2023
9 people are currently reading
119 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 40 reviews
July 31, 2022
Un cosy mystery pas si cosy qui m'a beaucoup plu, avec un exhibitionniste et un tueur en série, rien de moins.
August 7, 2022
Plus un 3,5 basculant parfois vers le 4 étoiles.
Dans le genre cosy mystery (pas si cosy, oh non), c'est un roman qui fait bien le job, lecture très sympathique et divertissante comme on l'espère quand on s'attelle à ce genre, et j'ai particulièrement aimé la touche coréenne un peu plus dynamitée et brute de pomme que les romans coréens habituels (ou auxquels on est habitué...). Un roman qui ne se prend pas au sérieux tout en abordant tout de même à la mine de rien des problématiques graves (machisme et violences faites aux femmes).
Dans le genre cosy mystery (pas si cosy, oh non), c'est un roman qui fait bien le job, lecture très sympathique et divertissante comme on l'espère quand on s'attelle à ce genre, et j'ai particulièrement aimé la touche coréenne un peu plus dynamitée et brute de pomme que les romans coréens habituels (ou auxquels on est habitué...). Un roman qui ne se prend pas au sérieux tout en abordant tout de même à la mine de rien des problématiques graves (machisme et violences faites aux femmes).
April 7, 2023
3,75⭐️
Je n’ai pas l’habitude de lire des romans coréens, alors j’ai eu du mal a m’attacher au début aux personnages et à la culture, que je trouvais vraiment particulière. Par exemple, le fait que les personnages plus jeunes appelaient celles plus vieilles « grande sœur ». Mais au final, une fois qu’on est plongé dedans, c’est vraiment un bon petit policier. C’est assez prévisible, voire même beaucoup, mais ce n’est pas mauvais. Les personnages deviennent attachants. On passe un bon moment à savoir comment tout cela va se dérouler.
Je n’ai pas l’habitude de lire des romans coréens, alors j’ai eu du mal a m’attacher au début aux personnages et à la culture, que je trouvais vraiment particulière. Par exemple, le fait que les personnages plus jeunes appelaient celles plus vieilles « grande sœur ». Mais au final, une fois qu’on est plongé dedans, c’est vraiment un bon petit policier. C’est assez prévisible, voire même beaucoup, mais ce n’est pas mauvais. Les personnages deviennent attachants. On passe un bon moment à savoir comment tout cela va se dérouler.
September 24, 2023
Si j'ai vite compris qui était Smile Man, j'ai tout de même passé un bon moment avec ce roman qui m'a fait voyager dans une culture que je ne maîtrise pas du tout. C'était une bonne découverte !
March 14, 2024
so good! i wish it would become a serie
November 30, 2021
Ce fut un peu compliqué de suivre au début avec les différents personnages aux noms coréens. Il m’a fallu un petit temps d’adaptation, ce n’est pas habituel de lire des romans traduits du coréen. La plume de l’auteur est un peu spéciale mais je m’y suis faite. Une fois entrée dans l’histoire, je n’ai vraiment pas vu défiler les pages. C’était vraiment sympa! C’est original. De plus, l’enquête est vraiment bien ficelée. On dirait une enquête de Sherlock Holmes & Watson version coréenne. Un moment très sympathique aux côtés des 4 enquêtrices.
January 17, 2024
Livre type nouvelle à suspense / humoristique qui se déroule en Corée où 4 femmes au foyer se mettent en tête de démasquer un meurtrier. Fin un peu rocambolesque mais se lit facilement.
October 21, 2022
Three and a half stars
The publisher presented this book as a 'Cosy mystery in the South Korean style'... if this is South Korean cosy mystery, then what is a thriller? There are big differences with European cosy mystery!
What is the same in South Corean and European cosies:
- The police don't do their job, and one or more amateurs (usually women) lead the investigation.
- The investigation takes place in a small environment, where the investigators are regularly present - in this case, the residence where the women live.
- They know one or more people who have access to information that the police normally use. Here, it's the building superintendent.
And that's it.
What is different with European cosies - a lot.
In our country, this book would immediately be called a thriller, where the investigation is led by amateur women, but it would be called an exciting, suspenseful thriller, not a cosy mystery at all!
- Here, cosies are cosy. There's a murder, the author doesn't talk about it too much... not so in this book. There is more than one murder and even, there is exhibitionism PLUS murder to scare the reader more.
- The murders are gruesome, the murderer is still free, he is a serial killer, and the danger is very present. It is scary!
- Usually, cosies are full of humour. Not in this book. There's no room for it because it's too exciting and horrific.
- In the cosies, when the murderer is found, he gives himself up easily to the police. Not so here. There is a long suspenseful finale.
After having been surprised because I was reading a thriller and not a cosy mystery, I have really enjoyed this book.
Nevertheless, itt's all too easy to suspect who "the bad guy" is, and he is indeed bad, but fortunately it's not as simple as that, the ending has many surprises.
In addition, the investigators are blind to some of the more obvious clues, which is a little irritating.
The style is good, fluid, exciting, suspenseful, but one can't call it 'beautiful', it's quite simple.
And finally, that long and suspenseful ending is really very, very long. But it does remain suspenseful. Some will like that it takes so many pages, some won't.
Sorority
I really liked the way the women are portrayed, and the men beside them. What machismo. How pretentious these men are. What a lack of warmth they have. I don't know if this is the rule in South Korea, I'm not familiar with that culture, but in case that's how male-female relationships are, this approach was excellent in the book. Anyway, the residence is situated in a poor area, and I think that in France too, the more educated you are, the more you have the possibility to find a good job, to earn money, to be independent, and the less you are victim of aggression or even, simply, of male vulgarity which does not respect the housewife. (Which is not to say that this doesn't happen with people who have studied a lot).
I loved the sorority that is omnipresent in this book, because it is that what saves women around the world. And how I wish all my female friends and I could call each other "Big Sister" too, like in this book. But we must also thank feminist men, thank you too by the way. And the book does not forget them either. You'll see in the end, how important a man can be for women, or even better, how the gender difference can disappear.
(quotes from the French version)
"L'infirmière bourrue la salue d'un bref mouvement de la tête. Est-ce que ça lui arrive de sourire ? Difficile à imaginer. ressemble à une poupée dotée d'une seule expression. Déduction : à moins de remplacer sa tête, pas d'autre expression possible sur ce visage."
"Le soleil flamboie dans le ciel. Cela ne déplaît pas à Miri : temps idéal pour porter des lunettes de soleil, accessoire indispensable à tout détective qui se respecte. Miri enfile la paire démodée achetée aux Philippines lors de son voyage de noces, puis descend dans la rue."
"Il doit être à deux mètres de la cible. Reniflant quelque chose, la femme pivote bursquement. Mais l'homme, plus rapide, sort une serviette de son sac de poulet frit et la colle sur le nez de la femme. Elle est imbibée de chloroforme.
La femme s'évanouit sans opposer de résistance. L'homme la prend rapidement dans ses bras. C'est un petit corps qui se laisse glisser dans cette étreinte. Décidément une proie idéale.
Il commence à marcher en soutenant la femme. Elle donne l'impression d'être ivre. Lui est l'ami attentionné qui prend soin d'elle. Ou son mari."
"J'ai encore échoué hier, lance Chu Gyeongja (...)
A tuer mon mari, pardi. Hier, j'étais enfin déterminée à verser du poison dans sa soupe. Seulement, sitôt rentré, voilà qu'il se met à me pétrir les fesses. Ca fait longtemps, il me dit, il aimerait faire ça pour une fois, etc. Bon, du coup, j'ai repoussé le projet.
- Mais... comment ! s'écrie Sohui, embarrassée.
Peu douée pour se retenir, Gyeongja éclate, elle meurt littéralement de rire. S'étouffant, elle commence à se frapper la poitrine. Alors un petit rire échappe à Sohui.
- Quel cirque, raille Jeon Jihyeon. As-tu au moins du poison à mettre sans sa soupe ?"
The publisher presented this book as a 'Cosy mystery in the South Korean style'... if this is South Korean cosy mystery, then what is a thriller? There are big differences with European cosy mystery!
What is the same in South Corean and European cosies:
- The police don't do their job, and one or more amateurs (usually women) lead the investigation.
- The investigation takes place in a small environment, where the investigators are regularly present - in this case, the residence where the women live.
- They know one or more people who have access to information that the police normally use. Here, it's the building superintendent.
And that's it.
What is different with European cosies - a lot.
In our country, this book would immediately be called a thriller, where the investigation is led by amateur women, but it would be called an exciting, suspenseful thriller, not a cosy mystery at all!
- Here, cosies are cosy. There's a murder, the author doesn't talk about it too much... not so in this book. There is more than one murder and even, there is exhibitionism PLUS murder to scare the reader more.
- The murders are gruesome, the murderer is still free, he is a serial killer, and the danger is very present. It is scary!
- Usually, cosies are full of humour. Not in this book. There's no room for it because it's too exciting and horrific.
- In the cosies, when the murderer is found, he gives himself up easily to the police. Not so here. There is a long suspenseful finale.
After having been surprised because I was reading a thriller and not a cosy mystery, I have really enjoyed this book.
Nevertheless, itt's all too easy to suspect who "the bad guy" is, and he is indeed bad, but fortunately it's not as simple as that, the ending has many surprises.
In addition, the investigators are blind to some of the more obvious clues, which is a little irritating.
The style is good, fluid, exciting, suspenseful, but one can't call it 'beautiful', it's quite simple.
And finally, that long and suspenseful ending is really very, very long. But it does remain suspenseful. Some will like that it takes so many pages, some won't.
Sorority
I really liked the way the women are portrayed, and the men beside them. What machismo. How pretentious these men are. What a lack of warmth they have. I don't know if this is the rule in South Korea, I'm not familiar with that culture, but in case that's how male-female relationships are, this approach was excellent in the book. Anyway, the residence is situated in a poor area, and I think that in France too, the more educated you are, the more you have the possibility to find a good job, to earn money, to be independent, and the less you are victim of aggression or even, simply, of male vulgarity which does not respect the housewife. (Which is not to say that this doesn't happen with people who have studied a lot).
I loved the sorority that is omnipresent in this book, because it is that what saves women around the world. And how I wish all my female friends and I could call each other "Big Sister" too, like in this book. But we must also thank feminist men, thank you too by the way. And the book does not forget them either. You'll see in the end, how important a man can be for women, or even better, how the gender difference can disappear.
(quotes from the French version)
"L'infirmière bourrue la salue d'un bref mouvement de la tête. Est-ce que ça lui arrive de sourire ? Difficile à imaginer. ressemble à une poupée dotée d'une seule expression. Déduction : à moins de remplacer sa tête, pas d'autre expression possible sur ce visage."
"Le soleil flamboie dans le ciel. Cela ne déplaît pas à Miri : temps idéal pour porter des lunettes de soleil, accessoire indispensable à tout détective qui se respecte. Miri enfile la paire démodée achetée aux Philippines lors de son voyage de noces, puis descend dans la rue."
"Il doit être à deux mètres de la cible. Reniflant quelque chose, la femme pivote bursquement. Mais l'homme, plus rapide, sort une serviette de son sac de poulet frit et la colle sur le nez de la femme. Elle est imbibée de chloroforme.
La femme s'évanouit sans opposer de résistance. L'homme la prend rapidement dans ses bras. C'est un petit corps qui se laisse glisser dans cette étreinte. Décidément une proie idéale.
Il commence à marcher en soutenant la femme. Elle donne l'impression d'être ivre. Lui est l'ami attentionné qui prend soin d'elle. Ou son mari."
"J'ai encore échoué hier, lance Chu Gyeongja (...)
A tuer mon mari, pardi. Hier, j'étais enfin déterminée à verser du poison dans sa soupe. Seulement, sitôt rentré, voilà qu'il se met à me pétrir les fesses. Ca fait longtemps, il me dit, il aimerait faire ça pour une fois, etc. Bon, du coup, j'ai repoussé le projet.
- Mais... comment ! s'écrie Sohui, embarrassée.
Peu douée pour se retenir, Gyeongja éclate, elle meurt littéralement de rire. S'étouffant, elle commence à se frapper la poitrine. Alors un petit rire échappe à Sohui.
- Quel cirque, raille Jeon Jihyeon. As-tu au moins du poison à mettre sans sa soupe ?"
October 7, 2023
Bonne année, bonne santé, à fond la forme etc etc (je sais que je suis très en retard, vous passerez outre vous me connaissez à force). Après un bon bout de temps à m'apitoyer sur le sort que je réserve à ma PAL - c'est-à-dire l'ignorance total de ce paquet de livre qui déborde d'une pauvre étagère Billy - j'ai décidé de me lancer dans la lecture d'un énième polar (les habitués savent que c'est mon pêché mignon), mais dans un style un peu différent par rapport à ce que j'ai l'habitude de vous présenter. Le roman dont je vais vous parler fait partie d'un sous-genre de polar donc, ayant pour origine le Royaume-Uni (Agatha si tu passes par là), appelé le "cosy mystery" ou "mystère confortable", une traduction très littéraire mais qui décrit efficacement ce style de lecture. Je ne vais pas m'étendre là-dessus, mais vous pourrez trouver une jolie description du cosy mystery sur le blog A Livre Ouvert (c'est à lire si ça vous intéresse, c'est très étoffé et intéressant).
Bon, revenons à nos moutons. Ce petit cosy mystery de quelques 300 pages décrit, au départ, la vie à Gwangseon, un quartier populaire de Corée du Sud, et plus particulièrement de cinq protagonistes d'âges variés et qui ont toutes un point commun : des maris insupportables (chacune de leur intervention m'a donné envie de faire comme dans Germinal) dans un monde plus que patriarcal. Elles se retrouvent chaque jour à la supérette Gwangseon, tenue par Jeon Jihyeon, une femme d'une soixantaine d'années. Gong Miri, Park Sohui, Chu Gyeongja, Roh Jisuk (les noms de famille sont en premier) et la patronne de la supérette Gwangseon, une petite troupe de femme sans grande histoire qui formeront, après un événement déclencheur, la Section des enquêtrices mères au foyer.
Si le début du roman n'est pas palpitant - et en même temps, le cosy mystery est connu pour sa paresse et son atmosphère douce (donc cosy ehe) - ne vous laissez pas berner par l'apparente lenteur qu'entretient au départ le narrateur. Car il nous situe, avec ses interventions toujours pertinentes, pour accélérer la cadence au fur et à mesure que l'enquête avance. Menées par Gong Miri, une femme la trentaine passée aux rêves d'enquête à la Sherlock Holmes, la Section des enquêtrices mères au foyer donnera du fil à retordre à Boules de Mulot, l'exhibitionniste du quartier, et à quiconque s'attaquera à l'une de ses sœurs (je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler comme d'habitude). Toujours accompagnées de leur trench coat beige, tenue officielle de la Section, évidemment.
C'est un roman qui entretient avec beaucoup d'adresse un suspens qui se pare de retournements de situation intéressants ; et qui en même temps nous abreuve de boutades tordantes. Vous pourrez être horrifiés par un bout de jambe au smiley sur une page autant que rire des réflexions de Gong Miri à la suivante. Un mélange efficace de meurtres et d'humour qui fait que ce cosy mystery est réussi à tout point de vue. Il existe également une alternance de points de vue entre certains protagonistes qui est tout à fait pertinente pour le roman (à la différence de certains où l'on se perd entre les millions de points de vue différents, là ça va, il y en a deux, faîtes un effort) et qui fait avancer notre schmilblick à vitesse grand V. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié la narration de ce roman (et son histoire, bien entendu).
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre, c'est le fait que les traducteurs aient gardé l'âme coréenne du livre. On y retrouve des phrasés typiques de là-bas, comme notamment les appellations des femmes plus âgées que soit, avec lesquelles nous sommes proches, "eonni" en alphabet latin que l'on traduirait par Grande Sœur (언니 en hangeul), ou bien encore "Maman de Hyeonji" pour interpeller la mère d'un enfant (Hyeonji eomma = 현지엄마 en hangeul). Ils n'ont pas "adapté" le livre pour l'unifier dans un carcan occidental, ce qui le rend tout à fait original (pour qui n'est pas habitué à la culture coréenne) et authentique. Si vous n'avez pas l'habitude des prénoms asiatiques, il se peut que vous ayez au départ du mal à retenir tous les noms, mais ils sont souvent répétés donc ne vous arrêtez pas à ça, ce serait vraiment bête.
Un must-have dans sa collection cosy mystery que Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon. J'ai passé un super moment de lecture grâce à la Section des enquêtrices mères au foyer et j'en reprendrai bien une tranche si l'occasion se présente !
Bon, revenons à nos moutons. Ce petit cosy mystery de quelques 300 pages décrit, au départ, la vie à Gwangseon, un quartier populaire de Corée du Sud, et plus particulièrement de cinq protagonistes d'âges variés et qui ont toutes un point commun : des maris insupportables (chacune de leur intervention m'a donné envie de faire comme dans Germinal) dans un monde plus que patriarcal. Elles se retrouvent chaque jour à la supérette Gwangseon, tenue par Jeon Jihyeon, une femme d'une soixantaine d'années. Gong Miri, Park Sohui, Chu Gyeongja, Roh Jisuk (les noms de famille sont en premier) et la patronne de la supérette Gwangseon, une petite troupe de femme sans grande histoire qui formeront, après un événement déclencheur, la Section des enquêtrices mères au foyer.
Si le début du roman n'est pas palpitant - et en même temps, le cosy mystery est connu pour sa paresse et son atmosphère douce (donc cosy ehe) - ne vous laissez pas berner par l'apparente lenteur qu'entretient au départ le narrateur. Car il nous situe, avec ses interventions toujours pertinentes, pour accélérer la cadence au fur et à mesure que l'enquête avance. Menées par Gong Miri, une femme la trentaine passée aux rêves d'enquête à la Sherlock Holmes, la Section des enquêtrices mères au foyer donnera du fil à retordre à Boules de Mulot, l'exhibitionniste du quartier, et à quiconque s'attaquera à l'une de ses sœurs (je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler comme d'habitude). Toujours accompagnées de leur trench coat beige, tenue officielle de la Section, évidemment.
C'est un roman qui entretient avec beaucoup d'adresse un suspens qui se pare de retournements de situation intéressants ; et qui en même temps nous abreuve de boutades tordantes. Vous pourrez être horrifiés par un bout de jambe au smiley sur une page autant que rire des réflexions de Gong Miri à la suivante. Un mélange efficace de meurtres et d'humour qui fait que ce cosy mystery est réussi à tout point de vue. Il existe également une alternance de points de vue entre certains protagonistes qui est tout à fait pertinente pour le roman (à la différence de certains où l'on se perd entre les millions de points de vue différents, là ça va, il y en a deux, faîtes un effort) et qui fait avancer notre schmilblick à vitesse grand V. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié la narration de ce roman (et son histoire, bien entendu).
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre, c'est le fait que les traducteurs aient gardé l'âme coréenne du livre. On y retrouve des phrasés typiques de là-bas, comme notamment les appellations des femmes plus âgées que soit, avec lesquelles nous sommes proches, "eonni" en alphabet latin que l'on traduirait par Grande Sœur (언니 en hangeul), ou bien encore "Maman de Hyeonji" pour interpeller la mère d'un enfant (Hyeonji eomma = 현지엄마 en hangeul). Ils n'ont pas "adapté" le livre pour l'unifier dans un carcan occidental, ce qui le rend tout à fait original (pour qui n'est pas habitué à la culture coréenne) et authentique. Si vous n'avez pas l'habitude des prénoms asiatiques, il se peut que vous ayez au départ du mal à retenir tous les noms, mais ils sont souvent répétés donc ne vous arrêtez pas à ça, ce serait vraiment bête.
Un must-have dans sa collection cosy mystery que Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon. J'ai passé un super moment de lecture grâce à la Section des enquêtrices mères au foyer et j'en reprendrai bien une tranche si l'occasion se présente !
March 16, 2023
3.5 étoiles
C'est une note un peu difficile à mettre, parce que d'un côté, l'histoire et les personnages m'ont beaucoup plu. L'amitié entre les quatre mères était un plaisir à lire. Ce sont des personnages qui sont rarement mis en valeur dans les romans, surtout policiers, et certaines scènes faisaient vraiment vivre cette amitié. Par exemple, à un moment l'une des femmes, plus âgées, à du mal à se lever, et deux de ses amies lui tendent la main pour l'aider, quelque chose que j'ai déjà vu des femmes autour de moi faire mais que je pense n'avoir jamais vu décrit dans un livre. En général, tout le cadre m'a beaucoup plu, avec la résidence, la supérette, et tout ce qui entoure ces mères de famille, que j'ai trouvé très attachante.
La conversation qu'apporte le livre sur le manque d'intérêt de la police pour les délinquants sexuels m'a aussi paru utile et intéressante. Le fait que les policiers rechignaient à enquêter et que les enquêtrices pouvaient avoir plus d'informations en étant des femmes met en lumière certaines difficultés de la société (coréenne ici, mais ce sont des problèmes que l'on voit aussi beaucoup en France). Le mystère était aussi plutôt bien ficelé à mes yeux. On voit certaines choses venir, mais j'ai trouvé que cela permettait de faire monter la tension, par exemple quand on a identifié le tueur alors que les personnages ne le savent pas encore. Les savoir en danger et devoir attendre le moment où il va frapper fait qu'on reste le souffle court à tourner les pages pour savoir ce qui va se passer.
Malgré tout ça cependant, j'ai eu un vrai problème avec le style. Ce n'est pas très bien écrit, il y a beaucoup de tournures que j'ai trouvé maladroites, et malheureusement ça empêchait l'immersion. J'ai apprécié le choix de garder certaines formulations coréennes ("grande sœur" pour traduire "unnie", qui est conservé tout au long de l'histoire), mais dans l'ensemble le texte est assez plat. J'avais d'ailleurs commencé le livre il y a quelques mois et laissé tomber pour cette raison, avant de me relancer parce que l'idée du livre me plaisait tellement. Je ne sais pas si c'est un problème de traduction ou si le texte original avait également des défauts de ce côté, mais personnellement ça a vraiment rendu ma lecture difficile.
Bref, une bonne idée, de bons personnages, mais malheureusement, pour moi, les aspects (très) positifs ont été vraiment entravés par l'écriture du texte.
C'est une note un peu difficile à mettre, parce que d'un côté, l'histoire et les personnages m'ont beaucoup plu. L'amitié entre les quatre mères était un plaisir à lire. Ce sont des personnages qui sont rarement mis en valeur dans les romans, surtout policiers, et certaines scènes faisaient vraiment vivre cette amitié. Par exemple, à un moment l'une des femmes, plus âgées, à du mal à se lever, et deux de ses amies lui tendent la main pour l'aider, quelque chose que j'ai déjà vu des femmes autour de moi faire mais que je pense n'avoir jamais vu décrit dans un livre. En général, tout le cadre m'a beaucoup plu, avec la résidence, la supérette, et tout ce qui entoure ces mères de famille, que j'ai trouvé très attachante.
La conversation qu'apporte le livre sur le manque d'intérêt de la police pour les délinquants sexuels m'a aussi paru utile et intéressante. Le fait que les policiers rechignaient à enquêter et que les enquêtrices pouvaient avoir plus d'informations en étant des femmes met en lumière certaines difficultés de la société (coréenne ici, mais ce sont des problèmes que l'on voit aussi beaucoup en France). Le mystère était aussi plutôt bien ficelé à mes yeux. On voit certaines choses venir, mais j'ai trouvé que cela permettait de faire monter la tension, par exemple quand on a identifié le tueur alors que les personnages ne le savent pas encore. Les savoir en danger et devoir attendre le moment où il va frapper fait qu'on reste le souffle court à tourner les pages pour savoir ce qui va se passer.
Malgré tout ça cependant, j'ai eu un vrai problème avec le style. Ce n'est pas très bien écrit, il y a beaucoup de tournures que j'ai trouvé maladroites, et malheureusement ça empêchait l'immersion. J'ai apprécié le choix de garder certaines formulations coréennes ("grande sœur" pour traduire "unnie", qui est conservé tout au long de l'histoire), mais dans l'ensemble le texte est assez plat. J'avais d'ailleurs commencé le livre il y a quelques mois et laissé tomber pour cette raison, avant de me relancer parce que l'idée du livre me plaisait tellement. Je ne sais pas si c'est un problème de traduction ou si le texte original avait également des défauts de ce côté, mais personnellement ça a vraiment rendu ma lecture difficile.
Bref, une bonne idée, de bons personnages, mais malheureusement, pour moi, les aspects (très) positifs ont été vraiment entravés par l'écriture du texte.
May 29, 2023
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les 4 Enquêtrices de la Supérette Gwangseon ?
"Je n'ai cessé de croiser ce roman en librairie et mon oeil était toujours attiré par la couverture et le nom de l'auteur visiblement coréen. Mais les critiques en ligne n'étaient pas très bonnes, j'ai donc préféré attendre la sortie poche pour me faire ma propre idée."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Miri et ses amies se retrouvent dans la supérette du quartier pour quelques travaux de couture et une bonne séance de papotage. Ce qui les inquiète dernièrement, c'est cette homme qui agresse les femmes dans leur résidence sans que la police n'arrive à mettre la main dessus. Alors une idée leur vient, si elles enquêtaient elles-mêmes..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Ceci n'est pas un cosy mystery. Je répète, ceci n'est pas un cosy mystery. Je suppose que c'est la couverture qui en a induit en erreur plus d'un et ceci expliquant cela, je peux comprendre que certains aient été déçus de leur lecture. Parce que si le roman regorge d'humour, que ce sont bien des femmes au foyer désespérées qui enquêtent, les crimes eux, ne prêtent pas à rire. Certaines scènes sont glauques, violentes ou inquiétantes donc si ce n'est pas ce que vous recherchez, passez votre chemin. La traduction aussi, quand on ne connaît pas du tout la façon dont les coréens s'adressent les uns aux autres, peut dérouter. Mais pour ma part, je me suis régalée. Vraiment. De la première à la dernière ligne. Ma seule petite déception, c'est que l'un des éléments de l'intrigue m'a vraiment semblé trop évident alors que je suis d'habitude plus surprise par les intrigues coréennes mais c'est bien peu en comparaison du plaisir que j'ai pris à ma lecture."
Et comment cela s'est-il fini ?
"Il faut décidément que j'arrête de regarder les avis sur les polars coréens parce que je suis rarement d'accord finalement. J'espère vraiment qu'il y aura une suite à ce roman et que je pourrai retrouver Miri et les autres pour une nouvelle enquête."
http://booksaremywonderland.hautetfor...
"Je n'ai cessé de croiser ce roman en librairie et mon oeil était toujours attiré par la couverture et le nom de l'auteur visiblement coréen. Mais les critiques en ligne n'étaient pas très bonnes, j'ai donc préféré attendre la sortie poche pour me faire ma propre idée."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Miri et ses amies se retrouvent dans la supérette du quartier pour quelques travaux de couture et une bonne séance de papotage. Ce qui les inquiète dernièrement, c'est cette homme qui agresse les femmes dans leur résidence sans que la police n'arrive à mettre la main dessus. Alors une idée leur vient, si elles enquêtaient elles-mêmes..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Ceci n'est pas un cosy mystery. Je répète, ceci n'est pas un cosy mystery. Je suppose que c'est la couverture qui en a induit en erreur plus d'un et ceci expliquant cela, je peux comprendre que certains aient été déçus de leur lecture. Parce que si le roman regorge d'humour, que ce sont bien des femmes au foyer désespérées qui enquêtent, les crimes eux, ne prêtent pas à rire. Certaines scènes sont glauques, violentes ou inquiétantes donc si ce n'est pas ce que vous recherchez, passez votre chemin. La traduction aussi, quand on ne connaît pas du tout la façon dont les coréens s'adressent les uns aux autres, peut dérouter. Mais pour ma part, je me suis régalée. Vraiment. De la première à la dernière ligne. Ma seule petite déception, c'est que l'un des éléments de l'intrigue m'a vraiment semblé trop évident alors que je suis d'habitude plus surprise par les intrigues coréennes mais c'est bien peu en comparaison du plaisir que j'ai pris à ma lecture."
Et comment cela s'est-il fini ?
"Il faut décidément que j'arrête de regarder les avis sur les polars coréens parce que je suis rarement d'accord finalement. J'espère vraiment qu'il y aura une suite à ce roman et que je pourrai retrouver Miri et les autres pour une nouvelle enquête."
http://booksaremywonderland.hautetfor...
October 27, 2022
J'ai bien aimé ce cosy mystery (le premier que je lis) même si j'ai eu l'impression que ce n'en n'était pas vraiment un, tellement les détails qui sont donnés sur les affaires sont glauques et sordides... Peut-être en était-ce du fait que les détectives soient des amatrices. En tout cas j'ai bcp aimé me plonger dans cette atmosphère si particulière à la Corée qu'on entre aperçoit à travers le quotidien des différents personnages. Le côté amateur de chacun des détectives leur donne un côté attachant et promet de nouvelles aventures. L'écriture de l'auteur que je trouve très joli, laisse néanmoins transparaître un certain machisme : les personnages féminins ont beau souffrir de leur quotidien, se laissent écraser par leurs maris même si elles cherchent un échappatoire ailleurs... Mais peut-être est-ce une façon de dénoncer le machisme de la société coréenne ? J'ai également trouvé que l'enquête était trop prévisible, chaque étape résolue par les protagonistes pouvait être résolue par le lecteur bien longtemps avant... Ce qui est dommage lorsqu'on veut du suspense, mais encore une fois, n'étant pas familière du cosy mystery, je ne sais pas si c'était fait exprès. Sinon dans l'ensemble, ce livre est assez facile et agréable à lire. J'espère qu'il y aura une suite !
April 30, 2024
Miri n'a aucune idée des indices qu'elles seules pourraient remarquer. Simplement, elle pense que, pour un certain nombre de choses, les femmes au foyer surpassent la police.
Les aventures de la « Section des enquêtrices mères au foyer » sont bien loin de ce que je qualifierais de cosy mystery, bien que ce soit le genre que ce livre revendique! L'enquête commence alors que quatre amies décident de fonder leur propre agence d'enquête pour arrêter un exhibitionniste qui sévit dans leur complexe résidentiel.
On se trouve alors fermement dans l'univers cosy, jusqu'à ce que, en une subversion surprenante du genre, le complexe résidentiel devienne aussi la cible d'un tueur en série sadique qui en a contre nos attachantes héroïnes. Est-ce que les enquêtrices amatrices auront ce qu'il faut pour survivre à ce nouvel ennemi? À vous de le découvrir.
J'ai adoré les personnages de ce livre. Elles sont pugnaces et remplies de compassion, et leur solidarité féminine est touchante.
Mon seul point négatif est que l'intrigue est très prévisible. Dès son apparition sur la page, j'avais identifié le coupable...
Les aventures de la « Section des enquêtrices mères au foyer » sont bien loin de ce que je qualifierais de cosy mystery, bien que ce soit le genre que ce livre revendique! L'enquête commence alors que quatre amies décident de fonder leur propre agence d'enquête pour arrêter un exhibitionniste qui sévit dans leur complexe résidentiel.
On se trouve alors fermement dans l'univers cosy, jusqu'à ce que, en une subversion surprenante du genre, le complexe résidentiel devienne aussi la cible d'un tueur en série sadique qui en a contre nos attachantes héroïnes. Est-ce que les enquêtrices amatrices auront ce qu'il faut pour survivre à ce nouvel ennemi? À vous de le découvrir.
J'ai adoré les personnages de ce livre. Elles sont pugnaces et remplies de compassion, et leur solidarité féminine est touchante.
Mon seul point négatif est que l'intrigue est très prévisible. Dès son apparition sur la page, j'avais identifié le coupable...
January 5, 2023
4 femmes au foyer cousent des yeux aux peluches dans l’arrière salle d’une supérette d’une d’entre elles. Dans la conversation surgit Boule de Mulot qui terrorise les femmes de la résidence en montrant son petit zizi.
Miri, fan de romans policiers, entrainent ses amies dans la recherche du coupable mais elle trouveront encor plus méchant.
J’ai aimé ses 4 femmes un peu perdues mais qui veulent bien faire.
J’ai adoré leur trench-coat pour faire enquêtrice, mais elles ne le portent pas car il fait trop chaud.
J’ai adoré les particularités de chacune : Jihyeon femme fiable qui va toujours au bout de ce qu’elle entreprend ; Sohui qui ne pense qu’à protéger son fils ; Gyeongja et son mari violent, masi qui sait mordre.
J’ai aimé l’image coréenne du Diable au carrefour.
Vive la Section des enquêtrices mères au foyer !
L’image que je retiendrai :
Celle du métronome du psy de Miri au battements particuliers.
https://alexmotamots.fr/les-4-enquetr...
February 8, 2025
4 femmes qui se retrouvent à la supérette du coin pour papoter de leur vie monotone. Elles vont se lancer dans une enquête pour retrouver Boules de Mulot, un exhibitionniste qui sévit dans le quartier. Mais il n'est pas le seul à commettre des crimes dans le secteur ...
J'ai abandonné le livre à la moitié, je me suis accroché tant que j'ai pu mais c'était trop.
J'ai trouvé cette histoire ennuyante, c'est trop calme, trop mou ya pas d'intérêt pas d'éléments qui a happé mon attention. Beaucoup trop tranquille pour moi.
Et pour couronner le tout la longueur des chapitres, entre 40 et 50 pages pour les parties molles qui parlent des 4 enquêtrices, une ou 2 du côté du tueur ( les seuls chapitres attrayants du coup) ça a eu raison de ma patience....
J'ai été légèrement happée vers la 100eme page mais le chapitre suivant de 50 pages non stop...
Vous l'aurez compris je n'ai pas aimé cette lecture et je vous laisse juge de tenter de vous ennuyer avec ces 4 bonnes femmes ou pas...
J'ai abandonné le livre à la moitié, je me suis accroché tant que j'ai pu mais c'était trop.
J'ai trouvé cette histoire ennuyante, c'est trop calme, trop mou ya pas d'intérêt pas d'éléments qui a happé mon attention. Beaucoup trop tranquille pour moi.
Et pour couronner le tout la longueur des chapitres, entre 40 et 50 pages pour les parties molles qui parlent des 4 enquêtrices, une ou 2 du côté du tueur ( les seuls chapitres attrayants du coup) ça a eu raison de ma patience....
J'ai été légèrement happée vers la 100eme page mais le chapitre suivant de 50 pages non stop...
Vous l'aurez compris je n'ai pas aimé cette lecture et je vous laisse juge de tenter de vous ennuyer avec ces 4 bonnes femmes ou pas...
April 2, 2022
Malgré un départ un peu difficile avec la traduction de certaines expressions et le temps de savoir qui est qui, ce fut une très bonne lecture et une découverte que je vais m'empresser de partager.
On s'attache beaucoup à ses quatre femmes qui ont chacune leur fardeau à porter mais qui ne sont pas dénuées de volonté pour s'émanciper et faire leurs preuves.
J'ai beaucoup aimé le discours social dans ce roman et le début qui a un côté "slice of life" qui nous présente une société moins glamour que l'on peut souvent avoir.
Et mes doutes étaient fondés ! Je pourrais être la Watson de Miri hehehe
On s'attache beaucoup à ses quatre femmes qui ont chacune leur fardeau à porter mais qui ne sont pas dénuées de volonté pour s'émanciper et faire leurs preuves.
J'ai beaucoup aimé le discours social dans ce roman et le début qui a un côté "slice of life" qui nous présente une société moins glamour que l'on peut souvent avoir.
Et mes doutes étaient fondés ! Je pourrais être la Watson de Miri hehehe
April 3, 2022
Un cosy mystery coréen avec des personnages attachantes et un intrigue assez originale ! On l'appelle un "cosy mystery" mais il est assez sombre par rapport à d'autres livres du même genre; on y trouve en fait un sérial killer sans pitié qui tue des femmes et les coupe en morceaux. Même si j'ai apprécié cette lecture, et notamment ces femmes au foyer qui veulent faire plus de leur vie, j'ai été un peu déçue par la conclusion de l'histoire, assez prévisible et pas très réaliste à mon avis. J'ai trouvé aussi que les policiers sont un peu trop caricaturaux. Je conseille malgré tout cette lecture, ça change un peu des cozy mystery anglais et très british qui se ressemblent un peu tous!
April 12, 2023
Malgré des scènes plutôt sombre et des sujets importants et sérieux, ce livre est très agréable et léger à lire
J’ai pas trop retrouvé ce sentiment de « cosy mystery » mais l’amitié entre ces 4 femmes rend le roman très attachant avec une pointe d’humour qui se fond bien dans l’univers
Les seuls point négatifs que j’ai redire c’est les chapitres looooong, ça m’a sorti de la lecture plusieurs fois
Et l’identité de Smile Man, que j’ai pas trouvé surprenante ni même convaincante
C’est une lecture très sympa dans l’ensemble que je recommande si vous avez envie d’un livre simple mais intéressant
J’ai pas trop retrouvé ce sentiment de « cosy mystery » mais l’amitié entre ces 4 femmes rend le roman très attachant avec une pointe d’humour qui se fond bien dans l’univers
Les seuls point négatifs que j’ai redire c’est les chapitres looooong, ça m’a sorti de la lecture plusieurs fois
Et l’identité de Smile Man, que j’ai pas trouvé surprenante ni même convaincante
C’est une lecture très sympa dans l’ensemble que je recommande si vous avez envie d’un livre simple mais intéressant
January 3, 2022
Maris absents, dédaigneux, paresseux ou inintéressants mais tous machos, c’est le quotidien de Miri, Sohui, Gyeongja & Jihyeon qui se retrouvent à la supérette pour blablater, se déconnecter ou coudre des yeux d’ours. Mais leur vie routinière et ennuyeuse va se pimenter lorsque Miri décide de démasquer un exhibitionniste novice qui sévit depuis peu dans leur résidence. Encouragée par son neuropsychiatre, Park Dojin, elle monte la « section des enquêtrices mères au foyer » avec ses trois amies, la quatrième, Jisuk, étant hospitalisée à cause de son mari rebaptisé Chien Enragé qui a pour sale habitude de la battre.
Affublées de leur trenchs fraîchement acquis, elles traquent de « boules de mulot ». Rapidement, la chasse au pervers bascule sur la traque d’ un plus gros poisson, un véritable psychopathe qui semble sévir dans leur quartier, après qu’ un premier morceau de cadavre ait été trouvé dans la poubelle près de chez elles. Le meurtre semble être signé Smile Man, un dangereux tueur qui n’en serait pas à son coup d’essai.
Passé votre difficulté à vous en sortir avec les noms des personnages si vous n’avez pas l’habitude de lire ou voir des œuvres coréennes - vous ne pourrez plus lâcher ce cosy crime du pays du matin frais. J’ai retrouvé ici tout l’humour décalé et déjanté que j’adore dans les films coréens ( The Chaser, Memories of Murder, The Host, etc.) le franc parlé des protagonistes, les situations ubuesques et subversives, le pouls qui s’accélère plus on avance dans l’enquête et plus les quatre héroïnes prennent des risques. Je n’ai qu’une hâte c’est de lire une autre aventure des 4 enquêtrices de la supérette et de les retrouver dans un autre Kosy Mystery drôle et palpitant.
« A un moment ou à un autre, l’homme perd de son utilité. Comme une casserole au marché cassé ou un chemisier démodé. A ce moment-là, il faut s’en débarrasser. Ça ne sert à rien de les garder, ça devient juste … encombrant. Mon mari est obsolescent. »
February 4, 2023
J'ai tellement aimé le livre que je l'ai lu en seulement deux heures. Les personnages étaient incroyables et le fait que ce soit des femmes de différents âges rend le livre encore plus génial. Elles sont tellement attachantes et tellement fortes !! C'est mon premier livre d'un auteur coréen et j'ai adoré <3 L'enquête était incroyable et on comprend peu a peu tout ce qui se passe en même temps que les protagonistes... franchement j'adore
February 3, 2023
Un vrai coup de coeur ! Les personnages sont attachants, le rythme est dosé avec une maîtrise évidente, on rit aussi souvent qu'on est ému, et la scène d'action musclée de la fin était sérieusement bien menée, très impressionnante de pertinence. J'ai dévoré ce roman en 24h avec beaucoup de plaisir.
(Par contre : quelle vaste blague cette traduction de titre ! Ça fait presque pitié)
(Par contre : quelle vaste blague cette traduction de titre ! Ça fait presque pitié)
February 23, 2023
3,5/5
Un petit livre qui se lit vite et qu’on a du mal à lâcher. L’histoire était intrigante, je me suis très vite investie dedans. Sûrement aussi grâce aux quatre personnages, qui sont vraiment très attachantes !
Au niveau de l’enquête, on n’est pas sur des énormes plot twists, et le tout dernier dénouement est un peu étrange à mon goût. Mais ça n’en fait pas une lecture désagréable non plus !
Un petit livre qui se lit vite et qu’on a du mal à lâcher. L’histoire était intrigante, je me suis très vite investie dedans. Sûrement aussi grâce aux quatre personnages, qui sont vraiment très attachantes !
Au niveau de l’enquête, on n’est pas sur des énormes plot twists, et le tout dernier dénouement est un peu étrange à mon goût. Mais ça n’en fait pas une lecture désagréable non plus !
October 11, 2024
Une enquête auprès de 4 femmes plutôt atypiques! J’ai eu un peu de mal à visualiser les personnages, je me mélangeais les pinceaux entre les différents noms 🤯 J’ai assez vite découvert le « coupable », malgré tout c’était une lecture plutôt sympathique !
March 2, 2023
3.5, la fin a vraiment remonté le niveau du livre!
March 13, 2023
Lecture commune avec Svet. D'où lecture parfaite. ☺️
May 14, 2023
Rappelez-moi de ne plus jamais acheter de livre au hasard dans une fnac d'aéroport
July 16, 2023
4 ahjummas s'emmêlent dans une affaire avec un tueur en série. Histoire assez bien brodée permettant découvrir un peu plus la société coréenne.
August 23, 2023
Le cosy mystery le moins cosy de l'histoire
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