À ciel ouvert

by Nelly Arcan, Seuil (Editor)

Sur le toit brûlant d´un immeuble de Montréal où elles sont montées pour profiter du soleil, deux femmes font connaissance et engagent un duel dont va dépendre leur survie. Rose Dubois est en couple avec Charles, photographe de mode. Très vite, Julie O´Brien devient une rivale. Dans un monde de harcèlement publicitaire où le corps des femmes est sans cesse exposé, la beauté est une guerre.« Nelly Arcan nous montre qu elle est un vrai écrivain avec ce roman. Une écriture comme on en rencontre peu. Elle pose un regard sur notre société très troublant. [...] C est très tordu, pervers. » Michel Vézina, Radio-Canada« Une histoire drôlement bien ficelée... » Danielle Laurin, Le Devoir« Un roman fascinant. » Raymond Cloutier, Radio-Canada

Genres: Fiction, Roman, France, Canada, Contemporary

251 pages, Mass Market Paperback

First published January 1, 2007

About the author

Nelly Arcan (born Isabelle Fortier) was a Canadian novelist.

Her first novel, Putain, enjoyed immediate critical and media success and was a finalist for both the Prix Médicis and the Prix Fémina. Afterwards, Arcan wrote several short stories, opinion pieces and columns for various Quebec newspapers and literary magazines.

Arcan was found dead in Montreal on September 24, 2009. According to the Montreal police spokeperson, the cause of the author's death is not yet known, but they are treating it as a suicide. She had just finished writing her last book, Paradis clés en main.

Reviews

[anne larouche · Rating 4 out of 5]

Lecture sportive comme tous les livres de nelly arcan mais elle donne toujours tellement à réfléchir… on aime aussi sa plume et son originalité, la fin de l’histoire… un peu lourd par moments mais c’est là qu’on retrouve la teneur féministe.

[Dorothée Moisan · Rating 2 out of 5]

Je pense que le propos est intéressant et, évidemment, la plume est excellente.

Mais seigneur que je me suis emmerdée 😭. Les personnages sont insupportables (je comprends que c'est voulu, mais y'a des limites) et la narration part des fois un peu trop loin. J'ai lu 65% du livre avant de lire la fin en diagonale pis je regrette pas d'avoir skippé le reste. Je pense que c'était pas pour moi.

[Jennifer]

Je suis incapable de mettre une note à ce roman car je suis franchement mitigée. Ce qui est sûr, c'est qu'il alimentera bien nos discussions à mon club de lecture demain! Il y a de ces livres qui traversent moins bien le temps, je crois, même si l'année de publication n'est pas si éloignée. Je trouve aussi délicat d'écrire librement ce que j'en ai pensé car il est difficile d'être objective et de ne pas mêler les cartes entre le roman, ses personnages et l'auteure. D'ailleurs, je me sens obligée de dire qu'il y a quelque chose qui ne colle pas dans le personnage de Julie O'Brien. Dès qu'on croise son nom, quelque chose accroche. Peut-être est-ce simplement le choix du nom, allez savoir. Je sais aussi qu'il n'est pas absolument nécessaire de s'identifier à un personnage ou à un univers pour apprécier pleinement une lecture mais je dois admettre que l'obsession de la beauté passant par la compétition entre ces deux femmes adeptes de chirurgie esthétique me rejoignaient assez peu. Cependant, plusieurs réflexions intéressantes émergent dans le roman et j'ai particulièrement apprécié la façon dont elle a construit la psychologie du personnage de Charles... bien que la fin était très frustrante avec ce délire un peu garoché auquel on ne croit pas. Très très difficile d'évaluer mon appréciation... J'ai toujours aimé la plume de Nelly Arcan, son intelligence et sa sensibilité... Mais parfois, il y a des passages qui accrochent franchement et où on se demande si c'est un personnage qui parle ou si c'est l'auteure qui tente de faire passer un message. Il y a un passage dans le roman qui est particulièrement transphobe et où les intentions de l'auteure, à mon avis, ne sont vraiment pas claires et ça m'a beaucoup dérangée. Bref... une lecture à la fois intéressante et frustrante qui saura certainement alimenter bien des discussions.

[xza.rain · Rating 5 out of 5]

« comme si la misère n'était pas, justement, et depuis toujours, le fondement de l’amour. »

[Charlotte Mercille · Rating 4 out of 5]

J'ai lu «À ciel ouvert» quelques années après avoir dévoré «Putain». J'ai tout de suite reconnu les envolées de la plume torturée de l'auteur qui a écrit ce roman peu de temps avant de se donner la mort. Attention aux allergiques aux descriptions, le livre comporte très peu de dialogues ; tout est dans les descriptions de la rivalité entre deux femmes déterminées à tailler leur corps sur mesure, à la hauteur du désir, des fétiches d'un séduisant photographe.

L'action se passe dans le Plateau-Mont-Royal, dans le monde tout indiqué de la mode, où le triangle amoureux travaille. Nelly Arcan dépeint les névroses des personnages avec une précision que seule la personne les ayant vécues peut avoir : obsession de l'apparence, alcoolisme, sexualité désaxée, corps tailladés sous le bistouri à outrance, la mort à l'âme. Le message qui perce l'univers noir de l'auteur au destin tragique est que parfois, ce sont les femmes entre elles qui sont leurs pires critiques, qui s'infligent les coups les plus bas, et que l'enveloppe charnelle n'est bien que ça, une enveloppe, qui ne peut pas camoufler les âmes en manque, ou le désoeuvrement d'une société en manque de substance, dictée par la superficialité et la contrainte de soi.

La fin est surprenante et donne une ouverture qui ne ruine pas tout le reste de lecture. Dommage qu'une si grande auteur ait eu une vie aussi courte...

[norah · Rating 4 out of 5]

j’aime mieux quand elle écrit de sa propre voix, mais tout ce que nelly arcan crée m’est fascinant — ma #1 fr

[Alexandre Pelletier · Rating 5 out of 5]

Roman racontant la compétition entre deux femmes, Julie et Rose, pour l'amour du même homme, Charles. Au début de l'histoire, Rose est en couple avec Charles. Mais alors qu'ils démangent dans le même immeuble que Julie - une connaissance -, Rose voit sa dyade battre de l'aile. Elle fera tout en son pouvoir pour garder l'homme qu'elle aime.

J'ai adoré cette oeuvre, car elle possède toujours les qualités des deux premiers livre de l'auteure. J'ai senti que À ciel ouvert était la cumulation de ses thèmes de prédilection, soit la recherche de la perfection physique, l'amour, les différences entre les sexes, etc. Arcan a aussi des hypothèses uniques et intéressantes sur l'homosexualité et la transsexualité - qui lui vaudraient une lapidation en 2022 lel.

De loin mon favori de Nelly Arcan. L'histoire est bien ficelée, les personnages de Julie, Rose et Charles sont crédibles et autant haïssables que attachants. La fin était un peu rushée, cependant, mais cela n'enlève rien à la pertinence de cette oeuvre qui amène le lecteur à se demander quelle importance à l'apparence physique dans sa vie.

[Rapha Hell · Rating 5 out of 5]

J'hésitais à mettre quatre étoiles mais du coup j en mets cinq car ça fait jamais de mal d'arrondir au chiffre supérieur.

J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Très bien écrit, le langage est à l'intersection de la poésie et du divertissement.

Je n'avais encore rien lu de Nelly Arcan que je connaissais cependant car elle est régulièrement citée par d'autres autrices dont j'apprécie beaucoup le travail. Je comprends pourquoi Arcan est une référence pour ces autrices qui m'inspirent.

Ce livre est une fiction qui se saisit d'une imagerie pop (le mannequinat, la photo, la beauté, la chirurgie esthétique, le tout dans une esthétique montrealaise trendy faite d'immeubles de briques rouges et de terrasses ensoleillées) mais aussi des codes de l'horreur (corps à vif et viande à gogo, personnages qui sombrent dans la plus atroce des folies) pour explorer avec sérieux, sincérité et irrévérence des thèmes féministes. Le tout en moins de 300 pages. A mon sens c'est très réussi.

Ce récit a la croisée de la pop et de l'horreur au service du féminisme m'a fait pensé au film the substance, que j'ai aussi beaucoup aimé.

Je recommande ce livre pour celles et ceux à la recherche d'une lecture agréable mais stimulante, qui bouscule les lignes établies.

[celine · Rating 3 out of 5]

first nelly book ever 🤟🤟 it was definitely unlike anything I’ve read before. Her writing is delicate but also thoughtful, excited to read putain!!

[Frédérique Girard · Rating 5 out of 5]

il faut s’adapter au style d’écriture, mais une fois dedans j’ai eu de la misère à m’en sortir

[Beren · Rating 5 out of 5]

INCROYABLE ! Qu'est ce que j'aime Nelly Arcan...

"C'était dans la perte de conscience qu'elle s'était le mieux maltraitée, qu'elle s'était le plus reniée, au point que rien, pas même la honte, n'avait pu la ramener."

"Elle se détestait pour sa lâcheté sans cesse sur le point de la faire tomber, de la jeter dans ce néant qui ne la recrachait jamais sans l'avoir mordue, sans garder une part d'elle."

"Dans son lit elle avait conclu que la honte arrive toujours trop tard, le lendemain seulement, et qu'elle venait surtout de son défaut, des moments où elle était requise mais n'intervenait pas, enfin pas à temps."

"Julie en était arrivée à cette conclusion : pour survivre il ne fallait pas chercher le bonheur mais éviter la souffrance, hors de la roue. Il fallait se mettre à l'abri."

'"Tu es malade, disait -elle, mais je ne sais pas quoi faire de ta maladie. Et je sais qu'elle est impossible à soigner, c'est trop creux. Ta maladie est un dieu qui te commande. Je suis pas faite pour lui obéir."

"Toute sa vie il lui faudrait vivre un pied dans l'ancien monde et un pied dans le nouveau, le fabuleux, et il ne serait bien nulle part."

[Aude · Rating 5 out of 5]

J’ai adoré ce livre dans lequel la féminité est artificielle et où l’obsession du corps parfait devient une compétition malsaine.
L’autrice met en avant plan le désir de deux femmes face au même homme d’une façon troublante. Elle dénonce les travers de notre société qui recherche sans cesse à projeter une image parfaite. C’est un livre où les démons intérieurs refont surface et où les limites sont poussées à leur maximum. J’ai été frappé par la véracité des mots de Nelly Arcan, encore une fois.

[NoID · Rating 4 out of 5]

Après les autobiographiques "Putain" et "Folle", Nelly Arcan a fait une incursion dans la fiction avec "À ciel ouvert".

Un livre où elle explore les corps et la beauté, la vénérée beauté, la froide et chirurgicale beauté. Cette burqua de chair dont on oblige les femmes à se vêtir et qui donnera le titre à son dernier ouvrage posthume.

Des femmes prisonnières de leur image et des hommes esclaves de leurs fantasmes

https://www.noid.ch/a-ciel-ouvert/

[Loleeta F · Rating 4 out of 5]

Le livre dépeint une histoire a priori banale : un épisode de jalousie dans la vie d’un couple, Rose et Charles, qui conduit à la rupture. S’arrêter ici, ce serait oublier l’écrivaine, la brillante et talentueuse Nelly Arcan. Après avoir lu et énormément apprécié son premier livre "Putain", sorte d’autobiographie philosophique, je suis heureuse de constater qu’elle excelle tout aussi bien dans un roman, un vrai. L’écrivaine québécoise y avait analysé les différentes manifestations des dérives des normes de beauté issues de la société patriarcale sur l’esprit et le physique des femmes de son époque, à travers son propre exemple et ses propres sentiments. Dans "A ciel ouvert", et grâce au côté romanesque, elle généralise son propos à l’ensemble des femmes. C’est donc naturellement que les personnages semblent tous - même ceux qui peuvent d’abord paraître opposés - être des faces aux antipodes d’une unique pièce, une partie singulière et intérieure de l’autrice. Rose, à l’instar de Julie, sa rivale, ainsi que Nelly Arcan, apparaissent comme des victimes des diktats de beauté patriarcaux. Les exemples choisis peuvent paraître extrêmes, puisque nous avons affaire à des protagonistes si obnubilés par les apparences, l’attirance et le regard des hommes, qu’elles en viennent à devenir des expertes en matière de chirurgie esthétique - pas pour se plaire à soi-même, mais pour satisfaire le besoin irrépressible de plaire à l’autre, de gagner la guerre indicible d’être celle choisie et aimée. Pourtant, ce panel de personnages démesurés représente de vraies obsessions, que vivent quotidiennement de vrais gens, femmes ou hommes. Ce n’est peut-être pas aussi visible que d’autres tares, car celle-ci demande à l’origine un certain budget pour en arriver à de telles aspirations, néanmoins cette psychose est une réalité qui subsiste encore de nos jours. Le texte questionne ainsi des sujets assez difficiles, tels que la haine de son image, la place de l’amour dans un monde commandé par la superficialité, la souffrance de la comparaison, la sexualité s’approchant à outrance de la bestialité, la capacité à s’abîmer soi-même et à se sacrifier pour atteindre un idéal de perfection factice et inatteignable vendu par la société patriarcale. Tout ça à travers la prose sublime et provocante d’une Nelly Arcan qui aura su utiliser ses blessures personnelles pour portraiturer les vices d’une génération aliénée et détraquée.

[Philip · Rating 4 out of 5]

A piece of fiction that has made me excited to check out Arcan's other work, I wish I knew French well enough to read it in it's original language. Her writing here has that wonderful mix of opposites; vulgarity juxtaposing beauty, high culture and pop culture, the banal and the profound, comedy and tragedy, all of which I find electrifying. Definitely worth checking out.

Some quotes I liked:
"To bring a project to fruition, she needed far more time than before, and she took long and frequent breaks from lack of energy. Life had a listless heart that kept her from moving forward, advancing in her career, the normal progress. Only physical exercise retrieved her from the minimum state required to stay alive, the smallest effort of daily life, she liked the pain that didn't disfigure her the way alcohol had, and appreciated the results. She managed to achieve the rare feat among white people: she had a black ass." (Pg.48)

"Without knowing it, men had fought for this world of freedom, this life of endless choices; the massacres of the past had led to these lives that held no danger, except perhaps from yourself, and now, as you stepped over the slaughter of History, you could despair about your own life. But everyone had this cross to bear, a dead god on his back, the saviour's corpse, Julie thought. For now, her only care was to scale the Mountain that, like everyone else, wore a cross at its peak, a fossil, the vestige which said that somewhere near here, a god had lived."(Pg.187)

[Taylor Simone · Rating 5 out of 5]

A few years ago, I read this book when I was in a hyper-feminine working environment where plastic surgery was excessively normalized with some situations where it was encouraged. I couldn't believe how much this book was ahead of it's time. It was necessarily dark.

This text helped me navigate my own questions on the collective pressures that women deal with in regards to aging, beauty, perfectionism, and competitiveness. This book has a powerfully extreme impact on readers meaning I had to resist not judging women in real life for their cosmetic surgery choices or staring too deeply at the glass house environment I was in. If you carefully read this, you'll understand the real life tension on women’s agency in a society that enables us to obsess over our appearance.

Instead of this book scaring me, it helped inform my own observations of the overt psychological and financial costs of women chasing perfectionist beauty ideals while examining our own desires for control and freedom over our bodies in a male gaze world. There's a truly original macro-level critique on the cosmetic surgery industry happening in this book that doesn't resort to oversimplified objectification narratives or insult the intelligence of women. Nelly Arcan was one of the few brave writers to deeply explore this issue in the early 2000’s when examining cosmetic surgery was relatively taboo or only presented under a cliche moral standpoint.

[Laurène · Rating 4 out of 5]

"et ce soir-là marilyn monroe n'avait pas cessé de traverser son esprit, qui avait dit ou écrit un jour de tristesse une jolie phrase : « aimer quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de vous tuer. » dans un couple il y avait toujours un tueur et un tuable, et le tueur tuait toujours malgré lui, sans le vouloir et sans plaisir. dans un couple le tuable se donnait toujours plus ou moins à tuer, souvent se chargeait lui-même de la tâche, et ce que le tuable ne pouvait supporter n'était pas d'être tué mais de ne pas inspirer à l'autre le goût de tuer. ainsi fallait-il le faire soi-même, en pensant à l'autre, en criminel absent de la scène du crime."

les mots de nelly arcan comme autant de coups de scalpel sur un cœur blessé, merci madame encore et encore et encore !!!!

[Brian · Rating 4 out of 5]

Strangely I liked this book less and less as it progressed from amusingly distressing to grotesquely offensive. The very thinly veiled promise of electing one or more characters to be tossed off the roof of a Montreal high-rise, became less and less interesting, and I ended up rooting for all of them to take the plunge. Nevertheless, Arcan has boldly illustrated a case against some of the worst excesses of the 21st century; it's a book that deserves to be read.

[Crystal · Rating 4 out of 5]

I'm attracted to the monstrous feminine in Arcan's writing. The complete and utter debasement, self-hatred, and destruction/self-destruction appeal to an uglier self, a self with unchecked rage.

I was put off by some brief offhand casual racism in some dialogue that is off putting though these are terrible people destroying themselves and one another.

[Marianne Gélinas · Rating 3 out of 5]

C’est l’histoire de deux femmes accros aux chirurgies esthétiques qui ne se voient que par le regard des autres. Elles gravitent autour d’un homme torturé. On ressent leur mal-être viscéral.

La plume de Nelly Arcand contribue à rendre le roman poignant, c’est une critique sociale, mais aussi un appel à l’aide.

[Sophie · Rating 4 out of 5]

"Les hommes, avait-elle constaté, restent frères devant la vulgarité des hommes mais sont pris de nausées devant celle des femmes, ces femmes qui d'après son père ne pouvaient pas boire leur bière à même la bouteille, ne pouvaient ni jurer ni fumer, ces femmes qui devaient se montrer discrètes à tous les niveaux, surtout à hauteur de bouche.”

[Djamila Höfer · Rating 3 out of 5]

je suis très mitigée, un peu déçue par ce roman après avoir tant aimé "putain"
Nelly Arcan touche à des thèmes intéréssant, questionne encore une fois le corps et son rôle dans notre société... l'histoire ne m'a pas captivé et surtout, certains de ses propos m'ont dérangés, comme tout un passage transphobe...

[Catheriine · Rating 2 out of 5]

J'apprécie la qualité d'écriture, mais on dirait que ce roman ne mène nulle part. On dirait plutôt un essai sur le corps des femmes, les exigences de la beauté, la superficialité et le monde de la mode. Cet essai se trouve par en-dessous d'un roman qui a peu de structure en termes d'histoire. Le format essai aurait été bien mieux.

[Charlotte Bay · Rating 5 out of 5]

Jamais une plume ne m'a plongé dans un univers comme celle de Nelly Arcan, je vais m'empresser de lire tous ses autres livres... mais pas trop rapprochés :
Son univers reste dur et mélancolique, de la poésie tragique et engagée. Triste mais nécessaire.

[Felix · Rating 3 out of 5]

Les personnages sont vraiment insupportables. On dirait que l'auteure a tellement peur que le lecteur ne comprenne pas que c'est de la satire que la caricature a été poussée à l'extrême...

Au final, la critique aurait été beaucoup plus efficace si on n'avait pas pris les lecteurs pour des cons

[Olive Gauthier · Rating 4 out of 5]

un délice wow, c'est CRAZY le male gaze (mais ofc Nelly, quoi de mieux) je pourrais jamais m'imaginer vivre à ce point pour un homme (à zéro point en fait) c'est attroce, mais tellement bien écrit et apporté j'adore Nelly mon amour xx

[Jemmalix · Rating 1 out of 5]

Nelly réussissait nettement mieux l'autofiction ou la chronique que la fiction. Inventer et bien raconter une histoire n'est pas un talent donné à tous. Ce roman ne marche pas du tout.

[gaetan doyon]

9/10

[Mad · Rating 2 out of 5]

Tellement, tellement bizarre.

[David · Rating 1 out of 5]

I lost interest and stopped on page 108. There is much telling and very little showing, almost no dialogue.